Publié : lun. sept. 04, 2006 9:48 pm
Patxi, sur la route
Premier album
Paris
04/09/2006 -
Patxi, candidat malheureux de la Star Academy sort son premier album S'embrasser. Entouré de grands noms de la chanson française, le jeune auteur-compositeur se dirige, avec ces douze titres, vers une voie nettement moins académique que celle qui l'a fait connaître au grand public. Après deux ans d'absence, Patxi est enfin prêt à s'engager, un itinéraire qui n'est pas sans rappeler celui d'une ex-pensionnaire du château, Olivia Ruiz.
Quelles ont été les réactions de tous ces professionnels quand tu as émis le souhait de travailler avec eux, toi qui a été révélé par la Star Academy ?
Les personnes que j'ai rencontrées ne m'ont jamais dit non, ce sont des gens intelligents. Ils ont dû penser que si j'étais signé chez Atmosphériques (label de Louise Attaque, Louis Chédid entre autres), c'est que je ne devais pas être complètement mauvais. J'imagine aussi que Marc Thonon – le directeur du label, de son côté, devait aussi leur dire "faites le pour moi, rencontrer le, c'est un service". Au final, on se rencontre et ça colle.
Pourquoi avoir choisi Jean-Christophe Urbain et Jp Nataf, ex-Innocents pour réaliser ton album ? Nous avons beaucoup parlé avec Marc de la couleur de l'album et le nom des Innocents revenait souvent dans la discussion. Marc les connaissait et m'a permis de les rencontrer. J'ai passé plus de six mois chez Jean-Christophe à travailler tous les jours, à enregistrer des chansons, à faire des maquettes, à trouver des arrangements. Au final, Jean-Christophe réalise 10 titres sur cet album et Jp Nataf, 2.
Et l'univers musical ?
Je souhaitais une vraie couleur pop folk chanson française pour ce disque, voire variété française, car pour moi le terme "variété française" n'est pas un gros mot. Depuis mon enfance, j'ai écouté beaucoup de chansons, de Miossec à Bob Dylan en passant par Jean-Louis Aubert, Raphaël, les Innocents, Alain Souchon. Ce sont tous des auteurs compositeurs, ils jouent de la guitare et chantent des chansons plutôt simples au niveau de la construction musicale et textuelle. Pour les arrangements de l'album, j'avais une idée précise des instruments que je voulais utiliser, des instruments organiques et acoustiques avec de l'énergie, comme le banjo, la contrebasse, le ukulélé, la guitare.
S'embrasser, c'est un disque miroir ?
Dans cet album, je raconte les rapports humains sous toutes les formes, les rapports d'amitié, les rapports d'amour au sens large et noble du terme, l'amour de ses amis, de sa famille, de sa terre, de son pays. Ce disque agit comme un révélateur. Devant les gens, je suis un garçon rigolo, léger et pétillant, mais à l'intérieur je peux aussi être profond, heureusement d'ailleurs. J'ai des douleurs, des peines et à travers mes chansons je peux enfin me dévoiler, me raconter.
Il était important pour toi de faire référence à tes origines sur deux titres de l'album ?
Je suis basque, je suis né là-bas, je parle basque depuis toujours, j'ai appris à exister et à vivre en basque. J'ai quitté ce pays parce que la vie fait qu'il faut évoluer. Je ressens aujourd'hui ce besoin de parler de ma terre, de chanter ce pays et cette langue. Je me sens basque avant d'être français, européen ou même mondial.
Le titre caché de l'album Refaire le monde est à l'image de l'ambiance qui régnait lors de l'enregistrement ?
En studio, nous étions vraiment une bande de copains. Nous passions nos journées à nous charrier, à rigoler, à passer du bon temps et à faire de la musique, évidemment. Quand on quitte un endroit qui nous est cher où que l'on aille après, on essaye toujours de se recréer des repères. Jean-Christophe, mon manager et les musiciens qui ont participé à l'album sont devenus de vrais amis. Ils font partie de ces nouveaux repères dont j'ai besoin pour vivre et avec lesquels je vais pouvoir continuer d'avancer.
Tu as des modèles ?
Quand je vois Jean-Louis Aubert sur scène, je me dis que j'aimerais être comme lui dans quelques années. C'est impressionnant comme il donne aux gens, un peu comme Maxime Le Forestier d'ailleurs. Ils sont des exemples essentiels. Ils sont toujours généreux avec le public, toujours humbles, toujours travailleurs. Et ces valeurs sont aussi mes valeurs.
Fier de ce premier album ?
J'en suis très fier comme j'espère être encore plus fier du deuxième et encore plus fier du troisième. On peut toujours faire mieux, j'en suis persuadé. Le 27 septembre, je serai à l'Européen, ma première date parisienne, c'est un gros défi. Après, il y aura une tournée pour partir à la rencontre du public. Aujourd'hui, j'ai un premier album à défendre et je sais que je ne suis encore rien, pour l'instant.
Nicolas Preschey
Patxi S'embrasser (Atmosphériques) 2006
source rfimusique.com
Premier album
Paris
04/09/2006 -
Patxi, candidat malheureux de la Star Academy sort son premier album S'embrasser. Entouré de grands noms de la chanson française, le jeune auteur-compositeur se dirige, avec ces douze titres, vers une voie nettement moins académique que celle qui l'a fait connaître au grand public. Après deux ans d'absence, Patxi est enfin prêt à s'engager, un itinéraire qui n'est pas sans rappeler celui d'une ex-pensionnaire du château, Olivia Ruiz.
Quelles ont été les réactions de tous ces professionnels quand tu as émis le souhait de travailler avec eux, toi qui a été révélé par la Star Academy ?
Les personnes que j'ai rencontrées ne m'ont jamais dit non, ce sont des gens intelligents. Ils ont dû penser que si j'étais signé chez Atmosphériques (label de Louise Attaque, Louis Chédid entre autres), c'est que je ne devais pas être complètement mauvais. J'imagine aussi que Marc Thonon – le directeur du label, de son côté, devait aussi leur dire "faites le pour moi, rencontrer le, c'est un service". Au final, on se rencontre et ça colle.
Pourquoi avoir choisi Jean-Christophe Urbain et Jp Nataf, ex-Innocents pour réaliser ton album ? Nous avons beaucoup parlé avec Marc de la couleur de l'album et le nom des Innocents revenait souvent dans la discussion. Marc les connaissait et m'a permis de les rencontrer. J'ai passé plus de six mois chez Jean-Christophe à travailler tous les jours, à enregistrer des chansons, à faire des maquettes, à trouver des arrangements. Au final, Jean-Christophe réalise 10 titres sur cet album et Jp Nataf, 2.
Et l'univers musical ?
Je souhaitais une vraie couleur pop folk chanson française pour ce disque, voire variété française, car pour moi le terme "variété française" n'est pas un gros mot. Depuis mon enfance, j'ai écouté beaucoup de chansons, de Miossec à Bob Dylan en passant par Jean-Louis Aubert, Raphaël, les Innocents, Alain Souchon. Ce sont tous des auteurs compositeurs, ils jouent de la guitare et chantent des chansons plutôt simples au niveau de la construction musicale et textuelle. Pour les arrangements de l'album, j'avais une idée précise des instruments que je voulais utiliser, des instruments organiques et acoustiques avec de l'énergie, comme le banjo, la contrebasse, le ukulélé, la guitare.
S'embrasser, c'est un disque miroir ?
Dans cet album, je raconte les rapports humains sous toutes les formes, les rapports d'amitié, les rapports d'amour au sens large et noble du terme, l'amour de ses amis, de sa famille, de sa terre, de son pays. Ce disque agit comme un révélateur. Devant les gens, je suis un garçon rigolo, léger et pétillant, mais à l'intérieur je peux aussi être profond, heureusement d'ailleurs. J'ai des douleurs, des peines et à travers mes chansons je peux enfin me dévoiler, me raconter.
Il était important pour toi de faire référence à tes origines sur deux titres de l'album ?
Je suis basque, je suis né là-bas, je parle basque depuis toujours, j'ai appris à exister et à vivre en basque. J'ai quitté ce pays parce que la vie fait qu'il faut évoluer. Je ressens aujourd'hui ce besoin de parler de ma terre, de chanter ce pays et cette langue. Je me sens basque avant d'être français, européen ou même mondial.
Le titre caché de l'album Refaire le monde est à l'image de l'ambiance qui régnait lors de l'enregistrement ?
En studio, nous étions vraiment une bande de copains. Nous passions nos journées à nous charrier, à rigoler, à passer du bon temps et à faire de la musique, évidemment. Quand on quitte un endroit qui nous est cher où que l'on aille après, on essaye toujours de se recréer des repères. Jean-Christophe, mon manager et les musiciens qui ont participé à l'album sont devenus de vrais amis. Ils font partie de ces nouveaux repères dont j'ai besoin pour vivre et avec lesquels je vais pouvoir continuer d'avancer.
Tu as des modèles ?
Quand je vois Jean-Louis Aubert sur scène, je me dis que j'aimerais être comme lui dans quelques années. C'est impressionnant comme il donne aux gens, un peu comme Maxime Le Forestier d'ailleurs. Ils sont des exemples essentiels. Ils sont toujours généreux avec le public, toujours humbles, toujours travailleurs. Et ces valeurs sont aussi mes valeurs.
Fier de ce premier album ?
J'en suis très fier comme j'espère être encore plus fier du deuxième et encore plus fier du troisième. On peut toujours faire mieux, j'en suis persuadé. Le 27 septembre, je serai à l'Européen, ma première date parisienne, c'est un gros défi. Après, il y aura une tournée pour partir à la rencontre du public. Aujourd'hui, j'ai un premier album à défendre et je sais que je ne suis encore rien, pour l'instant.
Nicolas Preschey
Patxi S'embrasser (Atmosphériques) 2006
source rfimusique.com