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Publié : mar. mars 07, 2006 7:02 am
par Francine
Il y a eu tellement d'articles très négatifs sur Loft Story et parfois sur ceux qui le regardent, que quand j'ai vu cet article positif là, j'ai trouvé que ça valait la peine que je vous le montre ici.


"Le Quotidien
mardi 7 mars 2006, p. 14

Juger l'auditoire du Loft ?
Rainville, Andrée

Qu'est-ce que c'est que cette manière qu'ont certains téléspectateurs de juger les autres, lorsque ceux-ci apprécient trop ce qu'eux détestent? C'est là un phénomène rencontré notamment lors des téléréalités, et ceux qui n'aiment pas mettent le million de spectateurs dans le même panier: celui des innocents...

Je dois avouer que cette année, je me trouve dans le panier des bienheureux "innocents" qui suivent "Loft story" et je m'en amuse grandement. Tellement que, exceptionnellement, j'ai voté dimanche pour une lofteuse (pour deux dollars)! Je trouvais celle-ci sympathique et je désirais la voir continuer à évoluer dans ce laboratoire de comportements que constitue cette gang dont le nombre rétrécit chaque semaine.

Pour en revenir à ce catalogage catégorique d'innocents (entendre irresponsables voyeurs, selon le jugement de ceux qui n'écoutent pas...), au lieu de m'insulter, me fait plutôt rire. Chacun son goût. Moi, je n'aime pas Guy-A., mais alors vraiment pas, mais je ne juge pas stupides ceux qui l'apprécient. Ma non appréciation va à Guy-A., pas à ses fans. Chacun son choix et il n'est pas nécessaire de discréditer les auditeurs de l'animateur pour autant, simplement parce que je biffe son émission. De quel droit d'ailleurs abîmerais-je de bêtises cet auditoire? La première édition de "Loft story", je ne l'ai pas écoutée. Seulement quelques bribes et ça ne me convenait pas à ce moment-là. Mais je connaissais plusieurs personnes qui s'en régalaient. Et ce n'étaient pas des innocents. Seulement, on ne partageait pas le même engouement.

Écoutez? Écoutez pas "Loft story"? Vos choix vous appartiennent. Il ne faudrait surtout pas que le jugement à l'emporte-pièce des autres nous dicte nos choix. C'est ça qui serait stupide.

Et moi, j'aime quoi de cette téléréalité, un genre sur lequel je viens à peine de me pencher? Ce que j'apprécie, c'est la panoplie de comportements, variant à souhait selon les individus, leur milieu, leur éducation. Je regarde "Loft story" comme un film sans scénario pré-établi et dont les répliques et les attitudes ont ceci d'attirant pour moi que je ne peux les prévoir. J'écoute, je regarde, j'essaie de comprendre, à leurs faits et gestes, la psychologie. les motivations qui animent les différents personnages. Et tout ça m'amuse. C'est mon moment de télé divertissement. Et je ne vois pas pourquoi je m'en priverais, sous prétexte que d'autres trouvent l'émission idiote et son auditoire avec...

Illustration(s) :

À POINT - Les analyses des chroniqueurs Josée Boudreau et Marc Boilard, ainsi que du spécialiste en psychologie Hugo Gagnon et de la sexologue Sylvie Lavallée tombent à point dans le retour hebdomadaire du dimanche." --Message edité par Francine le 2006-03-07 12:24:35--

Publié : mar. mars 07, 2006 7:25 am
par Francine

J'ai l'impression que cet article était en réponse à celui-là :


"La Presse
Arts et spectacles, mardi 21 février 2006, p. ARTS SPECTACLES1
Chronique

C'est pas parce qu'on rit que c'est drôle

Cassivi, Marc

Dimanche. Il était près de 20h. Nous étions sur le point de passer au dessert. Un succulent soufflé au chocolat noir, soufflé tout l'après-midi par votre humble chroniqueur (c'est faux; une barre de chocolat a fait l'affaire). Les enfants épuisaient leurs dernières énergies avec celle du désespoir. Je cours et je crie. Je pleure et je ris. Il est à moi le toutou. Nooooon, pas le dodo!

Nos amis lançaient des regards furtifs vers l'horloge de la cuisine. Ils voient le temps passer, que je me suis dis. Ils pensent rentrer, coucher la petite, regarder Contact avec Eric-Emmanuel Schmitt. Peut-être qu'ils nous trouvent ennuyeux? " Euh... Ça ne vous dérangerait pas qu'on regarde la fin de Loft Story? "

Elle l'a dit du bout des lèvres, les joues rosies, les yeux fixant la table. J'ai cru que c'était une blague. Elle eût proposé qu'on lise à tour de rôle, à voix haute, des passages de L'Inconvénient d'être né de Cioran que je n'aurais pas été plus surpris. " Euh... Loft Story? Si tu veux. "

Elle voulait. Elle a monté le son de la télé pour ne rien rater des dialogues, malgré les hauts cris des enfants, abandonnés tout à coup à leur sort. Es-tu sourde? lui ai-je demandé, constatant que le volume était à 29. Tu sais, c'est pas un film de Fellini, ai-je ajouté, à peine une pointe d'ironie dans la voix. Quand bien même tu raterais deux ou trois répliques...

Elle a remis du son, manière de dire: ferme ta grand gueule, Cassivi, j'écoute mon programme. Non, elle n'est pas sourde, même si des années de raves ont sans doute affecté son oreille interne. Elle n'est pas nounoune non plus. Une avocate tout ce qu'il y a de plus respectable, des études supérieures en Europe, un beau pedigree.

Elle regarde religieusement Loft Story II, tous les soirs de la semaine. Comme un million de personnes. Comme mon ami Hugo. Comme la blonde de Vincent. Comme Chantal et Kayou. Comme son chum à elle, tiens. C'est le genre de chose que l'on fait à deux. Je ne voudrais pas que vous pensiez qu'elle l'y oblige.

J'ai essayé de comprendre. J'ai longuement mûri ma question. On pèse ses mots quand on ne veut pas vexer de bons amis. " Pourquoi? " a-je fini par lui demander. " Pourquoi? " ai-je tenté timidement, avec une forme de supplication dans le point d'interrogation.

" Ça dure juste une demi-heure! " Une demi-heure où l'on se permet de se détendre complètement. Où l'on peut laisser son cerveau au vestiaire ou dans la glaciaire. Une demi-heure par jour pour se divertir, après une longue journée de travail, quand le bébé est enfin couché, est-ce trop demander? N'est-ce pas justement ce à quoi sert la télévision?

Non, lui ai-je répondu, la télévision sert à l'élévation de l'esprit. Ben voyons, ce n'est pas ce que je lui ai répondu. La télévision ne sert pas à élever l'esprit. Elle ne sert pas non plus, comme on le prétend dans certains cercles concentriques, à abrutir les masses. La télévision sert à regarder les matches de soccer. Parce qu'on ne peut être à la fois en Italie, en Espagne et en Angleterre (sauf si, comme moi, on est abonné depuis peu à Fox World Sports, The Score et TLN).

" Tu regardes bien des gars en shorts courir après un ballon pendant des heures ", m'a-t-elle d'ailleurs lancé pour clore le débat. C'est pas pareil. Le soccer, c'est de l'art. Le Loft, c'est du sexe. Du sexe cheap. De l'esthétique porno avec des filles aux seins refaits déguisées en Britney Spears et en cheerleaders. Vous en connaissez beaucoup, des filles de 25 ans qui ont les seins refaits? À Loft Story, cela semble être la norme, comme les grosses mèches blondes, les torses épilés, les teints de crème bronzante au carotène et les collier en dents de requins.

Quétaine, vous dites? Pas seulement quétaine, cheap. On peut comprendre qu'un dénommé Étienne n'apprécie pas de se retrouver au lit avec un doigt dans le postérieur (c'est possible). En quoi cette déclaration (authentique) est-elle digne du moindre intérêt pour le téléspectateur? Je ne discute pas ici de l'à-propos de diffuser des inepties à la télévision, à heure de grande écoute. Cessons de feindre l'étonnement. On parle de TQS.

Je comprends que l'on puisse trouver comique d'écouter Mathieu-le-troglodyte (Petit Robert, deux mots avant " trogne "; une précision pour Mathieu) prétendre que trois filles ont déjà accepté de coucher avec lui simultanément (pour Mathieu: en même temps). Je comprends aussi que l'on puisse trouver comique de voir Elisabetta se faire enduire le dos et le visage de chocolat (en fait, non, je ne comprends pas). C'est gratuit et ça ne requiert aucun effort intellectuel.

Malheureusement, ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle. Loft Story, je trouve ça triste à mourir. Mes amis me disent que je ne devrais pas avoir pitié des lofteurs. Qu'ils ne méritent pas notre empathie s'ils sont prêts à faire les abrutis et à s'humilier sur la place publique pour passer à la télé. C'est plus fort que moi. Leur bêtise, je la trouve pathétique. Surtout quand je revois Mélanie " la bitch ", Hugues le gars du Saguenay et que je repense à la gagnante du premier Loft Story, qui a voulu se suicider. Pensez-vous qu'elle trouve ça divertissant, Loft Story II?

Que pensez-vous de Loft Story? Écrivez-nous à: www.cyberpresse.ca/arts"


Il paraît qu'ils ont eu des tonnes de courriels à cette adresse, et il y a même eu un autre article de la Presse sur les réponses qu'ils ont eues...

Publié : mar. mars 07, 2006 7:39 am
par Arnica
Moi personnellement j'aimes beaucoup Loft story de cette année, je trouve que la production à miser juste et ont trouver toute sorte de bonne stratégie pour nous faire tomber en amour avec ce "Soap Love Story" Mais avouons quand même que les galas étais quand même bien mieux dans Loft Story 1... J'me souviens que je finissais de l'écouter frustrée par les propos du Doc Mailloux... Et que dire de Varda... L'Auditoire se levait pour clamer leurs stupidité sa c'étais du show. La j'écoutes le gala juste pour voir qui va sortir point ______ Tout est justifier oui mais bof... Moi un ti cas pas de cheveux qui veux nous apprendre la drag... pas sûr! Pis un femme profonde qui nous explique la psycologie d'une gang de séquestrer... Pas sûr non plus! Encore moin Josée Boudreault qui pratique ses blagues pour son prochain "one woman show"... Pis la vedette TAG Mélanie...Ouf!!  J'me suis tu échapper moi là??

Publié : mar. mars 07, 2006 7:53 am
par Francine
J'aime bien tes répliques aux répliques du panel Arnica.

Moi aussi, j'approuve pas mal moins cette parti là du 1er article.  Mais pour le reste, je suis bien d'accord avec Andrée Rainville du Quotidien.

"À POINT - Les analyses des chroniqueurs Josée Boudreau et Marc Boilard, ainsi que du spécialiste en psychologie Hugo Gagnon et de la sexologue Sylvie Lavallée tombent à point dans le retour hebdomadaire du dimanche."