Publié : ven. déc. 23, 2005 3:20 am
Premier bain de foule à la Réunion
Plusieurs centaines de fans se sont donné rendez-vous dans le hall de l'aéroport de Gillot hier matin, munis de leurs banderoles et de leurs posters.
Des centaines et des centaines de fans se sont rendus à l'aéroport de Gillot hier matin, dans l'espoir d'apercevoir leur idole. Quelques enfants, bien sûr, mais surtout des adultes et des gramounes, qui n'avaient pas oublié de se munir de leurs appareils photo, de leurs banderoles et des posters.
[23 décembre 2005]
L'avion de la star académicienne réunionnaise n'avait pas encore atterri, que déjà la foule se pressait devant les portes d'arrivée. "Nous accompagnons les enfants, mais nous aussi nous avons hâte de rencontrer Émilie, racontent Sophie et Stéphanie, deux grandes amies qui avaient l'habitude de suivre le prime de la Star academy ensemble. Ça fait une heure que nous attendons. Espérons qu'on ne nous a pas menti et qu'elle va bien venir..." L'attente a été particulièrement longue, en effet, surtout pour les fans qui rêvaient de ce moment depuis des mois. Alors, pour patienter, ils reprenaient les chansons qui ont fait le succès de la cinquième promotion Star academy, "Santiano" et "Je n'suis pas un héros", ainsi que la chanson "Émilie jolie" ré-écrite par le père de la jeune femme, Tony Minatchy. À chaque ouverture des portes, la foule se mettait à hurler et à scander le nom d'Émilie, comme si elle pouvait la faire apparaître plus vite. Certains brandissaient déjà le poster et le stylo dans l'espoir de ne pas rater l'autographe. Et puis Émilie est apparue. "Waouh !" Tel a été son premier mot en découvrant la foule amassée dans le hall du bâtiment. Mais elle a à peine eu le temps de réaliser ce qu'il lui arrivait que déjà on lui réclamait des autographes et des photos. Malgré les longues heures d'avion, la jeune femme s'est prêtée de bonne grâce aux exigences de ses fans, signant un autographe par ci, saluant quelques marmailles par là... À ses côtés, ses parents semblaient aussi déboussolés qu'elle. Et il lui a fallu une bonne vingtaine de minutes pour traverser la foule et gagner la voiture qui l'attendait devant l'entrée de l'aéroport. Mais avant de disparaître à l'intérieur du véhicule, elle s'est perchée sur le bord de la voiture, afin de pouvoir saluer tous ceux qui s'étaient déplacés pour l'accueillir et pour pouvoir les remercier une fois de plus de leur soutien.
Emilie Superstar
Arrivée hier matin à la Réunion, Émilie a reçu un accueil triomphal de la part de ses compatriotes. Pour tous, la grande gagnante de la Star academy, c'est elle ! Quelques heures à peine après sa descente d'avion, elle a d'ailleurs confirmé être déjà en relation avec une grande maison de disques.
[23 décembre 2005]
Vous attendiez-vous à un tel accueil à l'aéroport, ce matin ?
Absolument pas. On m'avait pourtant prévenue, en me disant qu'il fallait que je sois entourée par les gens de la sécurité, mais je ne pensais pas que ça allait être nécessaire. J'ai été vraiment impressionnée en découvrant tout ce monde. D'ailleurs, je remercie tous ceux qui ont fait le déplacement pour venir me voir. J'ai été très touchée... (rires) dans tous les sens du terme.
N'avez-vous pas eu peur en voyant toute cette foule ?
Les gens ne s'en rendent pas toujours compte, mais c'est vrai qu'on peut se sentir étouffée. Cela dit, ça s'est très bien passé. Ça a été un moment très chaleureux et positif... Et puis, j'ai été bien entourée.
À quand remonte la dernière fois que vous êtes venue à la Réunion ?
C'était au mois d'août. J'étais venue pour réaliser le reportage de ma présentation pour le premier prime de la Star academy. Mais ces derniers mois, j'avais hâte de retrouver mon île pour le soleil, la chaleur... Parce que la frais en France lé là !
Maintenant que vous êtes considérée comme une star populaire, quel effet ça vous fait de revenir ici ?
Auparavant, j'avais déjà une certaine crédibilité en tant que violoniste et les gens me regardaient en tant qu'accompagnatrice sur scène... Je n'aime pas le mot populaire. Pour moi, un public reste un public, qu'il soit élitiste ou pas. Peut importe que ce soit la caissière ou le banquier qui en fait partie. Ce qui compte, c'est qu'il y a des gens qui croient en ce que vous faites pour vous permettre d'avancer.
Deux semaines après votre élimination, les Réunionnais restent toujours déçus et amers. Que voudriez-vous leur dire ?
Même au niveau de la presse nationale, on espérait me voir gagner. Mais je n'ai aucune rancune. Après avoir fait un parcours sans faute, sans avoir jamais été nominée, je me considère comme la grande gagnante du jeu. Ely, Magalie et moi avons toutes les trois un public différent. Les gens qui voulaient me voir gagner sont des anti-star ac et ceux-là ne votent pas. Et puis, Magalie a simplement récolté plus d'appels que moi... Oups ! Je n'ai rien dit... j'ai eu un moment d'absence... (Rires). Ce que je retiens, c'est que les gens ont voté pour elle et non contre moi et je voudrais que le public réunionnais le pense aussi.
Et concernant la tournée ?
Lorsque je me suis inscrite, je ne pensais même pas que j'allais être sélectionnée, car je ne correspondais pas au profil. Ensuite, je n'ai eu qu'un objectif : tracer ma route et arriver jusqu'en finale. Je ne pensais même pas à la tournée, même si aujourd'hui je suis fière d'en faire partie. Et puis, avec du recul, je suis plutôt contente de ne pas avoir gagné la Star academy. Contrairement au gagnant, la production ne va pas m'imposer une maison de disques, un producteur, un style musical... Je vais pouvoir profiter de la Star ac comme un tremplin dans le milieu artistique. Pour moi, le meilleur reste à venir... Et puis, avec un million d'euros, la gagnante va devoir payer 500 000 euros d'impôts, l'année prochaine, pas moi (rires).
Justement, avez-vous des projets ?
Je suis très superstitieuse et je ne veux pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, aussi je ne vais pas vous dévoiler maintenant mes projets. Sachez seulement qu'une maison de disques m'a contactée juste après mon élimination. Nous sommes sur la même longueur d'ondes et ça se passe bien. En une dizaine de jours, j'ai eu énormément de rendez-vous. Je crois au destin. Grâce à l'émission, j'ai pu ouvrir des portes qui étaient fermées... Et maintenant que moin la installe à moin dans la porte, mi sa pa laisse à lu fermer ! Alors rendez-vous avec les autres élèves dans quelques années.
Quel genre de musique allez-vous proposer ?
Je suis une enfant métissée, ma musique sera donc métissée. Je vais m'inspirer des artistes comme Norah Jones, Stevie Wonder, The Corrs... À terme, je voudrais amener des rythmes réunionnais dans le milieu musical français. Le problème, c'est que la musique d'ici ne fait pas partie de la culture métropolitaine, c'est la raison pour laquelle les artistes locaux ne parviennent pas à percer en France. En important petit à petit des sonorités réunionnaises, on permet aux gens de là-bas de ne pas perdre leurs repères. Je n'ai pas l'intention d'oublier mes origines, mais on peut comparer ça aux images subliminales que l'on passe à la télé. Je suis sûre qu'on peut faire de même avec la musique. En tout cas, je vais battre le fer pendant qu'il est chaud, même si le milieu artistique est une véritable jungle.
C'est-à-dire ?
C'est un milieu difficile où il faut savoir tirer son épingle du jeu. Si on n'a pas un minimum de culot, si on ne sait pas se vendre, c'est fini, car d'autres attendent derrière la porte. On m'a souvent reproché mon ambition, que l'on prenait pour de la prétention. Mais tout le monde rêve de réussir sa vie. Et si je ne bouge pas, personne ne bougera pour moi.
Avez-vous visionné les quotidiennes de la Star ac à votre sortie du château ?
Je n'ai vu aucune quotidienne, ça ne m'intéresse pas. J'assume tout ce qui a été dit ou montré à la télé, même si je sais qu'on m'a planté beaucoup de couteaux dans le dos. Comme tous les élèves étaient travailleurs cette année, il n'y avait pas beaucoup d'histoires à présenter et la production devait réaliser des montage pour intéresser les gens. On a voulu me casser, mais j'ai continué mon chemin. Moin la ferme zot bec ! (Rires)
Comme l'histoire avec Raphaëlle Ricci ?
Raphie et moi sommes aussi têtues l'une que l'autre. Après la dispute, nous avons pu nous parler hors caméra. Nous nous sommes expliquées et les debriefings se sont mieux passés par la suite. Nous ne sommes pas les meilleures amies du monde, mais nous continuons à nous appeler et nous devons déjeuner ensemble bientôt. On a fait toute une montagne de cette histoire, maintenant je voudrais qu'on arrête d'en parler... Le seul point positif, c'est que maintenant, quand je donne mon violon à une hôtesse dans l'avion, elle me dit "Ne vous inquiétez pas, je vais en prendre soin" (rires). La France entière sait que mon violon est plus important que tout pour moi. Tant mieux...
Maintenant que vous êtes à la Réunion, quel va être votre programme ?
Rencontrer le public et passer du temps avec ma famille. Et puis, je rêve de dormir ! Je n'ai pas dormi plus de cinq heures par nuit, depuis que j'ai quitté la Star ac. Il faut également que je prenne un peu de couleurs, car je suis devenue trop blanche. Voilà, avant de retourner dans la jungle, je vais profiter à fond de la Réunion.
Et comment vont se passer les fêtes de fin d'année ?
Tranquillement, à la maison avec mes parents et mes deux sœurs.
Depuis quelque temps, le maire de Saint-Louis revendique le fait que vous êtes née dans sa commune, et non à la Possession. Vous êtes donc une Saint-Louisienne ?
Je suis née à Saint-Louis, mais j'avais un an quand je me suis installée à la Possession. C'est ma ville d'adoption et tous mes souvenirs sont ici, même si j'ai encore de la famille dans le sud... De toute façon, je ne cherche pas à savoir si je suis saint-louisienne ou possessionnaise, je me sens tout simplement réunionnaise.
Pour la deuxième année consécutive, on retrouve une Réunionnaise à la Star Academy. On peut espérer qu'il y en aura encore une l'année prochaine. Quels conseils lui donneriez-vous ?
D'y aller à fond et de ne jamais penser que tout est acquis. C'est une expérience à vivre, à condition d'y aller pour travailler et non pour rigoler.
Propos recueillis par Nathalie Técher
Plusieurs centaines de fans se sont donné rendez-vous dans le hall de l'aéroport de Gillot hier matin, munis de leurs banderoles et de leurs posters.
Des centaines et des centaines de fans se sont rendus à l'aéroport de Gillot hier matin, dans l'espoir d'apercevoir leur idole. Quelques enfants, bien sûr, mais surtout des adultes et des gramounes, qui n'avaient pas oublié de se munir de leurs appareils photo, de leurs banderoles et des posters.
[23 décembre 2005]
L'avion de la star académicienne réunionnaise n'avait pas encore atterri, que déjà la foule se pressait devant les portes d'arrivée. "Nous accompagnons les enfants, mais nous aussi nous avons hâte de rencontrer Émilie, racontent Sophie et Stéphanie, deux grandes amies qui avaient l'habitude de suivre le prime de la Star academy ensemble. Ça fait une heure que nous attendons. Espérons qu'on ne nous a pas menti et qu'elle va bien venir..." L'attente a été particulièrement longue, en effet, surtout pour les fans qui rêvaient de ce moment depuis des mois. Alors, pour patienter, ils reprenaient les chansons qui ont fait le succès de la cinquième promotion Star academy, "Santiano" et "Je n'suis pas un héros", ainsi que la chanson "Émilie jolie" ré-écrite par le père de la jeune femme, Tony Minatchy. À chaque ouverture des portes, la foule se mettait à hurler et à scander le nom d'Émilie, comme si elle pouvait la faire apparaître plus vite. Certains brandissaient déjà le poster et le stylo dans l'espoir de ne pas rater l'autographe. Et puis Émilie est apparue. "Waouh !" Tel a été son premier mot en découvrant la foule amassée dans le hall du bâtiment. Mais elle a à peine eu le temps de réaliser ce qu'il lui arrivait que déjà on lui réclamait des autographes et des photos. Malgré les longues heures d'avion, la jeune femme s'est prêtée de bonne grâce aux exigences de ses fans, signant un autographe par ci, saluant quelques marmailles par là... À ses côtés, ses parents semblaient aussi déboussolés qu'elle. Et il lui a fallu une bonne vingtaine de minutes pour traverser la foule et gagner la voiture qui l'attendait devant l'entrée de l'aéroport. Mais avant de disparaître à l'intérieur du véhicule, elle s'est perchée sur le bord de la voiture, afin de pouvoir saluer tous ceux qui s'étaient déplacés pour l'accueillir et pour pouvoir les remercier une fois de plus de leur soutien.
Emilie Superstar
Arrivée hier matin à la Réunion, Émilie a reçu un accueil triomphal de la part de ses compatriotes. Pour tous, la grande gagnante de la Star academy, c'est elle ! Quelques heures à peine après sa descente d'avion, elle a d'ailleurs confirmé être déjà en relation avec une grande maison de disques.
[23 décembre 2005]
Vous attendiez-vous à un tel accueil à l'aéroport, ce matin ?
Absolument pas. On m'avait pourtant prévenue, en me disant qu'il fallait que je sois entourée par les gens de la sécurité, mais je ne pensais pas que ça allait être nécessaire. J'ai été vraiment impressionnée en découvrant tout ce monde. D'ailleurs, je remercie tous ceux qui ont fait le déplacement pour venir me voir. J'ai été très touchée... (rires) dans tous les sens du terme.
N'avez-vous pas eu peur en voyant toute cette foule ?
Les gens ne s'en rendent pas toujours compte, mais c'est vrai qu'on peut se sentir étouffée. Cela dit, ça s'est très bien passé. Ça a été un moment très chaleureux et positif... Et puis, j'ai été bien entourée.
À quand remonte la dernière fois que vous êtes venue à la Réunion ?
C'était au mois d'août. J'étais venue pour réaliser le reportage de ma présentation pour le premier prime de la Star academy. Mais ces derniers mois, j'avais hâte de retrouver mon île pour le soleil, la chaleur... Parce que la frais en France lé là !
Maintenant que vous êtes considérée comme une star populaire, quel effet ça vous fait de revenir ici ?
Auparavant, j'avais déjà une certaine crédibilité en tant que violoniste et les gens me regardaient en tant qu'accompagnatrice sur scène... Je n'aime pas le mot populaire. Pour moi, un public reste un public, qu'il soit élitiste ou pas. Peut importe que ce soit la caissière ou le banquier qui en fait partie. Ce qui compte, c'est qu'il y a des gens qui croient en ce que vous faites pour vous permettre d'avancer.
Deux semaines après votre élimination, les Réunionnais restent toujours déçus et amers. Que voudriez-vous leur dire ?
Même au niveau de la presse nationale, on espérait me voir gagner. Mais je n'ai aucune rancune. Après avoir fait un parcours sans faute, sans avoir jamais été nominée, je me considère comme la grande gagnante du jeu. Ely, Magalie et moi avons toutes les trois un public différent. Les gens qui voulaient me voir gagner sont des anti-star ac et ceux-là ne votent pas. Et puis, Magalie a simplement récolté plus d'appels que moi... Oups ! Je n'ai rien dit... j'ai eu un moment d'absence... (Rires). Ce que je retiens, c'est que les gens ont voté pour elle et non contre moi et je voudrais que le public réunionnais le pense aussi.
Et concernant la tournée ?
Lorsque je me suis inscrite, je ne pensais même pas que j'allais être sélectionnée, car je ne correspondais pas au profil. Ensuite, je n'ai eu qu'un objectif : tracer ma route et arriver jusqu'en finale. Je ne pensais même pas à la tournée, même si aujourd'hui je suis fière d'en faire partie. Et puis, avec du recul, je suis plutôt contente de ne pas avoir gagné la Star academy. Contrairement au gagnant, la production ne va pas m'imposer une maison de disques, un producteur, un style musical... Je vais pouvoir profiter de la Star ac comme un tremplin dans le milieu artistique. Pour moi, le meilleur reste à venir... Et puis, avec un million d'euros, la gagnante va devoir payer 500 000 euros d'impôts, l'année prochaine, pas moi (rires).
Justement, avez-vous des projets ?
Je suis très superstitieuse et je ne veux pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, aussi je ne vais pas vous dévoiler maintenant mes projets. Sachez seulement qu'une maison de disques m'a contactée juste après mon élimination. Nous sommes sur la même longueur d'ondes et ça se passe bien. En une dizaine de jours, j'ai eu énormément de rendez-vous. Je crois au destin. Grâce à l'émission, j'ai pu ouvrir des portes qui étaient fermées... Et maintenant que moin la installe à moin dans la porte, mi sa pa laisse à lu fermer ! Alors rendez-vous avec les autres élèves dans quelques années.
Quel genre de musique allez-vous proposer ?
Je suis une enfant métissée, ma musique sera donc métissée. Je vais m'inspirer des artistes comme Norah Jones, Stevie Wonder, The Corrs... À terme, je voudrais amener des rythmes réunionnais dans le milieu musical français. Le problème, c'est que la musique d'ici ne fait pas partie de la culture métropolitaine, c'est la raison pour laquelle les artistes locaux ne parviennent pas à percer en France. En important petit à petit des sonorités réunionnaises, on permet aux gens de là-bas de ne pas perdre leurs repères. Je n'ai pas l'intention d'oublier mes origines, mais on peut comparer ça aux images subliminales que l'on passe à la télé. Je suis sûre qu'on peut faire de même avec la musique. En tout cas, je vais battre le fer pendant qu'il est chaud, même si le milieu artistique est une véritable jungle.
C'est-à-dire ?
C'est un milieu difficile où il faut savoir tirer son épingle du jeu. Si on n'a pas un minimum de culot, si on ne sait pas se vendre, c'est fini, car d'autres attendent derrière la porte. On m'a souvent reproché mon ambition, que l'on prenait pour de la prétention. Mais tout le monde rêve de réussir sa vie. Et si je ne bouge pas, personne ne bougera pour moi.
Avez-vous visionné les quotidiennes de la Star ac à votre sortie du château ?
Je n'ai vu aucune quotidienne, ça ne m'intéresse pas. J'assume tout ce qui a été dit ou montré à la télé, même si je sais qu'on m'a planté beaucoup de couteaux dans le dos. Comme tous les élèves étaient travailleurs cette année, il n'y avait pas beaucoup d'histoires à présenter et la production devait réaliser des montage pour intéresser les gens. On a voulu me casser, mais j'ai continué mon chemin. Moin la ferme zot bec ! (Rires)
Comme l'histoire avec Raphaëlle Ricci ?
Raphie et moi sommes aussi têtues l'une que l'autre. Après la dispute, nous avons pu nous parler hors caméra. Nous nous sommes expliquées et les debriefings se sont mieux passés par la suite. Nous ne sommes pas les meilleures amies du monde, mais nous continuons à nous appeler et nous devons déjeuner ensemble bientôt. On a fait toute une montagne de cette histoire, maintenant je voudrais qu'on arrête d'en parler... Le seul point positif, c'est que maintenant, quand je donne mon violon à une hôtesse dans l'avion, elle me dit "Ne vous inquiétez pas, je vais en prendre soin" (rires). La France entière sait que mon violon est plus important que tout pour moi. Tant mieux...
Maintenant que vous êtes à la Réunion, quel va être votre programme ?
Rencontrer le public et passer du temps avec ma famille. Et puis, je rêve de dormir ! Je n'ai pas dormi plus de cinq heures par nuit, depuis que j'ai quitté la Star ac. Il faut également que je prenne un peu de couleurs, car je suis devenue trop blanche. Voilà, avant de retourner dans la jungle, je vais profiter à fond de la Réunion.
Et comment vont se passer les fêtes de fin d'année ?
Tranquillement, à la maison avec mes parents et mes deux sœurs.
Depuis quelque temps, le maire de Saint-Louis revendique le fait que vous êtes née dans sa commune, et non à la Possession. Vous êtes donc une Saint-Louisienne ?
Je suis née à Saint-Louis, mais j'avais un an quand je me suis installée à la Possession. C'est ma ville d'adoption et tous mes souvenirs sont ici, même si j'ai encore de la famille dans le sud... De toute façon, je ne cherche pas à savoir si je suis saint-louisienne ou possessionnaise, je me sens tout simplement réunionnaise.
Pour la deuxième année consécutive, on retrouve une Réunionnaise à la Star Academy. On peut espérer qu'il y en aura encore une l'année prochaine. Quels conseils lui donneriez-vous ?
D'y aller à fond et de ne jamais penser que tout est acquis. C'est une expérience à vivre, à condition d'y aller pour travailler et non pour rigoler.
Propos recueillis par Nathalie Técher