Publié : jeu. avr. 14, 2005 5:20 am
Voici l'article qui se trouvait dans Le Soleil ce matin (jeudi le 14 avril 2005)
Marie Mai passe la rampe
Kathleen Lavoie : KLavoie@lesoleil.com
Pas de doute : elle en a travaillé un coup, Marie-Mai, pour faire oublier l'académicienne en talons hauts et en robes à volants ! La jeune femme qui s'est pointée hier, sur la scène de la Salle Albert-Rousseau, ne ressemblait en rien à celle qu'on a découvert au petit écran. Fini les rallonges platine ! Fini les bustiers révélateurs ! À la place, Marie-Mai a adopté tous les clichés du pop-punk : queue de cheval désordonnée, t-shirt noir, jupe à carreaux sur jeans, Doc Martins et une bonne doses d'attitude rock'n'roll !
Chacun à leur façon, les participants de Star Académie ont cherché à trouver leur propre style après leur passage à l'école du showbusiness de Quebecor. Si certains l'ont fait avec plus de succès que d'autres, personne n'y est parvenu avec autant de fracas que Marie-Mai.
Cehz cette dernière, on sent non seulement la volonté de se dégager du répertoire pop, mais aussi un désir de crédibilité quie se traduit de diverses façons au cours du spectacle qu'elle présentait en première hier.
D'abord, l'interprète a ponctué un programme basé sur les titres d'Inoxydable, notamment Tu t'en fous et Il faut que tu t'en ailles, de reprises qui ont la cote (Good Riddance et American Idiot de Green Day, Zombie des Cranberries ou Smells like teen spirit de Nirvana), mais dont les interprétations, a cause de sa voix trop propre, n'étaient pas toujours convaincantes, hier. Puis, à deux reprises Marie-Mai a pris la guitare électrique -- dont elle joue de façon plutôt rudimentaire, à la Avril Lavigne --, ce qui en dit toutefois long sur son intention d'améliorer son bagage musical.
Ce serait d'ailleurs la meilleure chose qui pourrait lui arriver, car avec Inoxydable, la chanteuse native de Varennes a cherché, de façon peu subtile d'ailleurs, à marcher dans les pas d'Andrée Watters, dont elle a recruté le directeur musical, Fred St-Gelais. Quitter une formule pour en adopter une autre, est-ce vraiment là l'objectif de Marie-Mai ? Rien de moins sûr.
Mais hier, on ne pouvait s'empêcher de remarquer certaines similitudes entre les deux jeunes femmes : meme gestuelle sportive, meme genre d'énergie, meme attrait auprès des petites filles (elles composaient la majorité des spectateurs). Malheureusement, Marie-Mai n'a pas une voix aussi distinctive, ni même le registre d'une Andrée Watters. Et puis, on se souviendra toujours qu'elle est arrivée après l'autre...
Ce sera à elle de poursuivre sa quête d'identité artistique avec le même genre de ferveur qu'elle a déployée sur scène. On ne demande qu'à croire en sa sincérité.
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Wow ! Méchante critique ! Personnellement, je trouve stupide que les critiques n'Arrêtent pas de comparer un artiste a un autre. En tout cas... Que pensez-vous de cet article ?
Marie Mai passe la rampe
Kathleen Lavoie : KLavoie@lesoleil.com
Pas de doute : elle en a travaillé un coup, Marie-Mai, pour faire oublier l'académicienne en talons hauts et en robes à volants ! La jeune femme qui s'est pointée hier, sur la scène de la Salle Albert-Rousseau, ne ressemblait en rien à celle qu'on a découvert au petit écran. Fini les rallonges platine ! Fini les bustiers révélateurs ! À la place, Marie-Mai a adopté tous les clichés du pop-punk : queue de cheval désordonnée, t-shirt noir, jupe à carreaux sur jeans, Doc Martins et une bonne doses d'attitude rock'n'roll !
Chacun à leur façon, les participants de Star Académie ont cherché à trouver leur propre style après leur passage à l'école du showbusiness de Quebecor. Si certains l'ont fait avec plus de succès que d'autres, personne n'y est parvenu avec autant de fracas que Marie-Mai.
Cehz cette dernière, on sent non seulement la volonté de se dégager du répertoire pop, mais aussi un désir de crédibilité quie se traduit de diverses façons au cours du spectacle qu'elle présentait en première hier.
D'abord, l'interprète a ponctué un programme basé sur les titres d'Inoxydable, notamment Tu t'en fous et Il faut que tu t'en ailles, de reprises qui ont la cote (Good Riddance et American Idiot de Green Day, Zombie des Cranberries ou Smells like teen spirit de Nirvana), mais dont les interprétations, a cause de sa voix trop propre, n'étaient pas toujours convaincantes, hier. Puis, à deux reprises Marie-Mai a pris la guitare électrique -- dont elle joue de façon plutôt rudimentaire, à la Avril Lavigne --, ce qui en dit toutefois long sur son intention d'améliorer son bagage musical.
Ce serait d'ailleurs la meilleure chose qui pourrait lui arriver, car avec Inoxydable, la chanteuse native de Varennes a cherché, de façon peu subtile d'ailleurs, à marcher dans les pas d'Andrée Watters, dont elle a recruté le directeur musical, Fred St-Gelais. Quitter une formule pour en adopter une autre, est-ce vraiment là l'objectif de Marie-Mai ? Rien de moins sûr.
Mais hier, on ne pouvait s'empêcher de remarquer certaines similitudes entre les deux jeunes femmes : meme gestuelle sportive, meme genre d'énergie, meme attrait auprès des petites filles (elles composaient la majorité des spectateurs). Malheureusement, Marie-Mai n'a pas une voix aussi distinctive, ni même le registre d'une Andrée Watters. Et puis, on se souviendra toujours qu'elle est arrivée après l'autre...
Ce sera à elle de poursuivre sa quête d'identité artistique avec le même genre de ferveur qu'elle a déployée sur scène. On ne demande qu'à croire en sa sincérité.
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Wow ! Méchante critique ! Personnellement, je trouve stupide que les critiques n'Arrêtent pas de comparer un artiste a un autre. En tout cas... Que pensez-vous de cet article ?