Publié : sam. déc. 20, 2008 4:23 am
L'ex-gérante d'une bijouterie accuse le propriétaire d'avoir placé une caméra à son insu
Un bijoutier de Val d'Or devra répondre à des accusations criminelles de voyeurisme après avoir vraisemblablement filmé une employée à l'aide d'une caméra cachée lorsqu'elle était aux toilettes.
LIRE AUSSI:
Une déviance sexuelle
Le procès de Luc Parker, propriétaire de la bijouterie l'Oracle, rue principale à Val d'Or, débutera le 2 février au palais de justice de cette ville d'Abitibi-Témiscamingue.
Le commerçant de 47 ans se défendra des accusations portées contre lui par l'ex-gérante de sa bijouterie, dont il était prétendument amoureux.
La jeune femme de 30 ans, qui a requis l'anonymat, était à son emploi depuis deux ans quand elle a découvert une caméra numérique la filmant tandis qu'elle urinait, en septembre dernier.
Honteuse, mais surtout révoltée par cette trouvaille, la jeune femme a accepté de se confier au Journal pour éviter à d'autres de vivre sa mésaventure.
Révoltée
«Ce qu'il a fait est indécent. C'est dégueulasse», tonne la présumée victime, la voix encore nouée par l'émotion.
Les faits remontent au 19 septembre, en avant-midi, quand l'ex-employée de l'Oracle se rend au petit coin, à l'arrière-boutique.
«J'étais assise sur la toilette quand j'ai aperçu la lumière d'une caméra provenant des tablettes de rangement, en face de moi», explique-t-elle.
«Je l'ai immédiatement arrachée et je l'ai mise dans ma sacoche», relate-t-elle. Elle dit s'être alors dirigée vers sa voiture et avoir démarré sur les chapeaux de roues, suivie de près par le bijoutier
7 films
Une fois arrivée chez sa mère, la jeune femme a visionné le contenu de la caméra pour y découvrir sept films la montrant «très clairement» aux toilettes, à divers moments durant le mois de septembre, selon elle.
Elle a immédiatement appelé la Sûreté du Québec. Elle a porté plainte au criminel et envisage aussi de porter plainte au civil, par l'entremise de son avocate Nathalie Pelletier.
«Il s'agit d'une grave atteinte à l'intimité de ma cliente, qui risque de ruiner son lien de confiance avec ses futurs employeurs et envers les hommes», selon Me Pelletier.
L'avocate dit être inquiète quant à la possibilité que le présumé suspect ait mis le contenu de la caméra en ligne sur des sites Internet, dont YouTube.
Joint au téléphone, Luc Parker, qui a pourtant plaidé non coupable aux accusations le 1er décembre, selon des documents de cour, a dit au Journal «ne pas être au courant» de l'affaire.
Il a été remis en liberté et continue d'exploiter son commerce.
Un bijoutier de Val d'Or devra répondre à des accusations criminelles de voyeurisme après avoir vraisemblablement filmé une employée à l'aide d'une caméra cachée lorsqu'elle était aux toilettes.
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Une déviance sexuelle
Le procès de Luc Parker, propriétaire de la bijouterie l'Oracle, rue principale à Val d'Or, débutera le 2 février au palais de justice de cette ville d'Abitibi-Témiscamingue.
Le commerçant de 47 ans se défendra des accusations portées contre lui par l'ex-gérante de sa bijouterie, dont il était prétendument amoureux.
La jeune femme de 30 ans, qui a requis l'anonymat, était à son emploi depuis deux ans quand elle a découvert une caméra numérique la filmant tandis qu'elle urinait, en septembre dernier.
Honteuse, mais surtout révoltée par cette trouvaille, la jeune femme a accepté de se confier au Journal pour éviter à d'autres de vivre sa mésaventure.
Révoltée
«Ce qu'il a fait est indécent. C'est dégueulasse», tonne la présumée victime, la voix encore nouée par l'émotion.
Les faits remontent au 19 septembre, en avant-midi, quand l'ex-employée de l'Oracle se rend au petit coin, à l'arrière-boutique.
«J'étais assise sur la toilette quand j'ai aperçu la lumière d'une caméra provenant des tablettes de rangement, en face de moi», explique-t-elle.
«Je l'ai immédiatement arrachée et je l'ai mise dans ma sacoche», relate-t-elle. Elle dit s'être alors dirigée vers sa voiture et avoir démarré sur les chapeaux de roues, suivie de près par le bijoutier
7 films
Une fois arrivée chez sa mère, la jeune femme a visionné le contenu de la caméra pour y découvrir sept films la montrant «très clairement» aux toilettes, à divers moments durant le mois de septembre, selon elle.
Elle a immédiatement appelé la Sûreté du Québec. Elle a porté plainte au criminel et envisage aussi de porter plainte au civil, par l'entremise de son avocate Nathalie Pelletier.
«Il s'agit d'une grave atteinte à l'intimité de ma cliente, qui risque de ruiner son lien de confiance avec ses futurs employeurs et envers les hommes», selon Me Pelletier.
L'avocate dit être inquiète quant à la possibilité que le présumé suspect ait mis le contenu de la caméra en ligne sur des sites Internet, dont YouTube.
Joint au téléphone, Luc Parker, qui a pourtant plaidé non coupable aux accusations le 1er décembre, selon des documents de cour, a dit au Journal «ne pas être au courant» de l'affaire.
Il a été remis en liberté et continue d'exploiter son commerce.