Publié : ven. déc. 12, 2008 3:04 pm
Ottawa obtient une faible note pour son imputabilité
La Presse Canadienne
Ottawa
L'organisme Démocratie en surveillance a accordé cette année la note «D» au gouvernement de Stephen Harper pour sa transparence et ses réformes démocratiques.
Selon l'organisme, le gouvernement Harper a accru ou tenté d'accroître l'imputabilité dans plusieurs secteurs d'activité, mais celle-ci s'est affaiblie dans d'autres, ce qui le laisse avec une note moyenne plutôt faible.
Démocratie en surveillance soutient que le gouvernement aurait pu obtenir la note «B» s'il avait mis en vigueur toutes les réformes promises lors de la campagne électorale de 2006. Mais selon le groupe, il n'a pas apporté 27 des changements promis.
Le gouvernement a également omis de s'occuper de plusieurs failles qui, selon l'organisme, peuvent affecter directement l'imputabilité et la transparence. Toujours selon Démocratie en surveillance, le gouvernement devrait présenter une loi plus sévère sur l'imputabilité.
Trop d'activités suspectes demeurent toujours légales, croit le coordinateur de Démocratie en surveillance, Duff Conacher. Il cite en exemple le secret qui entoure encore les collectes de fonds et le lobbying.
Selon M. Conacher, il est beaucoup plus probable qu'un Canadien soit puni pour stationnement illégal qu'un politicien pour avoir accepté de l'argent d'un lobbyiste.
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La Presse Canadienne
Ottawa
L'organisme Démocratie en surveillance a accordé cette année la note «D» au gouvernement de Stephen Harper pour sa transparence et ses réformes démocratiques.
Selon l'organisme, le gouvernement Harper a accru ou tenté d'accroître l'imputabilité dans plusieurs secteurs d'activité, mais celle-ci s'est affaiblie dans d'autres, ce qui le laisse avec une note moyenne plutôt faible.
Démocratie en surveillance soutient que le gouvernement aurait pu obtenir la note «B» s'il avait mis en vigueur toutes les réformes promises lors de la campagne électorale de 2006. Mais selon le groupe, il n'a pas apporté 27 des changements promis.
Le gouvernement a également omis de s'occuper de plusieurs failles qui, selon l'organisme, peuvent affecter directement l'imputabilité et la transparence. Toujours selon Démocratie en surveillance, le gouvernement devrait présenter une loi plus sévère sur l'imputabilité.
Trop d'activités suspectes demeurent toujours légales, croit le coordinateur de Démocratie en surveillance, Duff Conacher. Il cite en exemple le secret qui entoure encore les collectes de fonds et le lobbying.
Selon M. Conacher, il est beaucoup plus probable qu'un Canadien soit puni pour stationnement illégal qu'un politicien pour avoir accepté de l'argent d'un lobbyiste.
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