Publié : mer. déc. 10, 2008 2:24 pm
Michael Ignatieff est officiellement devenu ce mercredi le nouveau chef du PLC
Publié par :
Olivier Caron
Le tout a été confirmé en conférence de presse à 15h, après une réunion du caucus du parti qui a débuté à 10 h et où l'exécutif national a approuvé ce choix.
«Les défis auxquels nous faisons face sont extraordinaires» a affirmé d'emblée le nouveau chef du PLC, ajoutant vouloir gagner la confiance des Canadiens. Il a ajouté que le gouvernement de Stephen Harper n'offre pas le leadership nécessaire pour mener le Canada en ce temps de crise. Faisant référence à la crise politique à Ottawa et à la décision de Stephen Harper de proroger le Parlement, Michael Ignatieff a affirmé que le tout risque de diviser la Chambre et les Canadiens. «Ce n'est pas le moment de manquer de respecter envers une ou l'autre des provinces, des régions, des groupes de notre pays. C'est plutôt le moment de rassembler tous les Canadiens et Canadiennes» a soutenu le leader libéral.
Michael Ignatieff a d'ailleurs invité le premier ministre Harper à collaborer avec le Parlement de façon constructive. «Le choix lui appartient» a ajouté le nouveau chef du PLC. Il a aussi affirmé que le PLC est prêt à assumer le leadership pour mener le Canada et que son caucus est uni. Il a ajouté qu'il était prêt à appuyer et diriger une éventuelle coalition en janvier prochain, si c'est ce que la gouverneure générale lui demande. Il est aussi prêt à parti en élections si cela est nécessaire. Le nouveau leader libéral a cependant aussi affirmé qu'aucun parti ne peut avoir la confiance du pays s'il décide de voter contre le budget avant de l'avoir lu.
Le député ontarien d'Etobicoke-Lakeshore avait les coudées franches pour devenir le chef libéral depuis hier, puisque Bob Rae a confirmé mardi qu'il se retirait de la course. Michael Ignatieff sera donc vraisemblablement couronné comme nouveau chef en mai 2009 lors du prochain congrès libéral et assurera en attendant le rôle de chef par intérim en attendant ce moment.
Rappelons que lundi, Stéphane Dion a annoncé qu'il quitterait le poste de chef dès qu'un remplaçant sera trouvé. Suite à cette décision de Stéphane Dion, le seul autre candidat à la chefferie outre Ignatieff et Rae, Dominic LeBlanc, avait alors déclaré qu'il quittait la course.
Michael Ignatieff devient ainsi le troisième chef du PLC en cinq ans, après Paul Martin, qui a démissionné en 2006, et Stéphane Dion, qui avait indiqué son intention de laisser la place après les résultats électoraux décevants d'octobre dernier. Le Parti libéral du Canada avait vu sa députation au Parlement passer de 95 à 77 députés, alors que les conservateurs se rapprochaient d'une majorité avec 153 députés élus.
Le tout survient également lors de la semaine qui suite la crise qui a secoué Ottawa, alors que les libéraux ont signé une entente avec le Nouveau parti démocratique pour enlever le pouvoir aux conservateurs et former un gouvernement de coalition. Le tout était appuyé par le Bloc québécois. Le premier ministre conservateur Stephen Harper a alors demandé à la gouverneure générale Michaëlle Jean de proroger le Parlement jusqu'au 26 janvier, une demande acceptée par la représentante de la reine d'Angleterre.
Or, Michael Ignatieff n'aurait pas été en accord avec la formation de cette coalition, qui était appuyée par Stéphane Dion. Tous les libéraux avaient signé la semaine dernière une lettre d'appui à la coalition qui aurait été dirigée par M. Dion, mais Michael Ignatieff avait été le dernier à la signer.
(sources: Parti libéral du Canada, Radio-Canada, TVA, La Presse)
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Byebye Dion
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Olivier Caron
Le tout a été confirmé en conférence de presse à 15h, après une réunion du caucus du parti qui a débuté à 10 h et où l'exécutif national a approuvé ce choix.
«Les défis auxquels nous faisons face sont extraordinaires» a affirmé d'emblée le nouveau chef du PLC, ajoutant vouloir gagner la confiance des Canadiens. Il a ajouté que le gouvernement de Stephen Harper n'offre pas le leadership nécessaire pour mener le Canada en ce temps de crise. Faisant référence à la crise politique à Ottawa et à la décision de Stephen Harper de proroger le Parlement, Michael Ignatieff a affirmé que le tout risque de diviser la Chambre et les Canadiens. «Ce n'est pas le moment de manquer de respecter envers une ou l'autre des provinces, des régions, des groupes de notre pays. C'est plutôt le moment de rassembler tous les Canadiens et Canadiennes» a soutenu le leader libéral.
Michael Ignatieff a d'ailleurs invité le premier ministre Harper à collaborer avec le Parlement de façon constructive. «Le choix lui appartient» a ajouté le nouveau chef du PLC. Il a aussi affirmé que le PLC est prêt à assumer le leadership pour mener le Canada et que son caucus est uni. Il a ajouté qu'il était prêt à appuyer et diriger une éventuelle coalition en janvier prochain, si c'est ce que la gouverneure générale lui demande. Il est aussi prêt à parti en élections si cela est nécessaire. Le nouveau leader libéral a cependant aussi affirmé qu'aucun parti ne peut avoir la confiance du pays s'il décide de voter contre le budget avant de l'avoir lu.
Le député ontarien d'Etobicoke-Lakeshore avait les coudées franches pour devenir le chef libéral depuis hier, puisque Bob Rae a confirmé mardi qu'il se retirait de la course. Michael Ignatieff sera donc vraisemblablement couronné comme nouveau chef en mai 2009 lors du prochain congrès libéral et assurera en attendant le rôle de chef par intérim en attendant ce moment.
Rappelons que lundi, Stéphane Dion a annoncé qu'il quitterait le poste de chef dès qu'un remplaçant sera trouvé. Suite à cette décision de Stéphane Dion, le seul autre candidat à la chefferie outre Ignatieff et Rae, Dominic LeBlanc, avait alors déclaré qu'il quittait la course.
Michael Ignatieff devient ainsi le troisième chef du PLC en cinq ans, après Paul Martin, qui a démissionné en 2006, et Stéphane Dion, qui avait indiqué son intention de laisser la place après les résultats électoraux décevants d'octobre dernier. Le Parti libéral du Canada avait vu sa députation au Parlement passer de 95 à 77 députés, alors que les conservateurs se rapprochaient d'une majorité avec 153 députés élus.
Le tout survient également lors de la semaine qui suite la crise qui a secoué Ottawa, alors que les libéraux ont signé une entente avec le Nouveau parti démocratique pour enlever le pouvoir aux conservateurs et former un gouvernement de coalition. Le tout était appuyé par le Bloc québécois. Le premier ministre conservateur Stephen Harper a alors demandé à la gouverneure générale Michaëlle Jean de proroger le Parlement jusqu'au 26 janvier, une demande acceptée par la représentante de la reine d'Angleterre.
Or, Michael Ignatieff n'aurait pas été en accord avec la formation de cette coalition, qui était appuyée par Stéphane Dion. Tous les libéraux avaient signé la semaine dernière une lettre d'appui à la coalition qui aurait été dirigée par M. Dion, mais Michael Ignatieff avait été le dernier à la signer.
(sources: Parti libéral du Canada, Radio-Canada, TVA, La Presse)
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Byebye Dion