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Publié : lun. nov. 17, 2008 5:20 pm
par lélou
Fécondation in vitro : un plan pour en couvrir les frais
LCN
17/11/2008 06h45

Archives LCN
L'appel des couples infertiles est finalement entendu.

La Régie de l'assurance-maladie du Québec pourrait dorénavant défrayer les coûts relatifs à la fécondation in vitro, une facture qui atteint souvent plusieurs milliers de dollars.

Jean Charest a confirmé un engagement formel ce matin lors de la conférence de presse tenue à l'Université de Montréal.

Dans le plan qui sera proposé, la Régie va couvrir la totalité des frais des deux premiers essais de fécondation in vitro, qui peuvent atteindre 15 000 dollars.

On estime qu'il en coûtera 35 millions de dollars aux contribuables.

Toutefois, ce plan permettrait en revanche d'économiser sur les soins prénataux.


http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 64502.html

Publié : lun. nov. 17, 2008 5:22 pm
par lélou
La fécondation in vitro remboursée
Geneviève Girard
Journal de Montréal
17/11/2008 06h01


La Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) pourrait dorénavant défrayer les coûts relatifs à la fécondation in vitro, une facture qui atteint souvent plusieurs milliers de dollars pour les couples infertiles.


Le premier ministre Jean Charest et le ministre de la Santé, Yves Bolduc, qui participent ce matin à une conférence de presse à l'Université de Montréal, doivent confirmer cet «engagement formel», selon ce qu'a appris le Journal.


À l'origine, cette promesse ne devait être divulguée que dans deux semaines lors du dévoilement de la plate-forme sur la santé des libéraux.


Deux essais couverts


Selon le plan qui sera proposé, la RAMQ couvrira la totalité des frais des deux premiers essais de fécondation in vitro (FIV), qui peuvent s'élever jusqu'à 15 000 $.


Au besoin, en cas d'échec des deux premiers essais, un crédit d'impôt atteignant 50 % des coûts serait accordé aux couples concernés pour chaque tentative suivante.


Actuellement, seul un crédit d'impôt est alloué aux couples qui n'hésitent pas à investir des sommes importantes pour réaliser leur rêve de devenir parents.


Le paiement de la FIV «faisait de plus en plus consensus. On était rendu là, la science aussi. On a entendu les cris du coeur», a confié une source proche du cabinet du ministre de la Santé.


Couvrir les deux premiers essais de FIV coûtera 35 M$ aux contribuables, mais permettrait en revanche d'économiser sur les soins prénataux.


Prise de bec


Cette annonce survient quelques semaines à peine après la nomination d'Yves Bolduc au poste de ministre de la Santé. Celui-ce serait «davantage ouvert» que son prédécesseur à instaurer la gratuité des traitements de FIV, selon nos sources.


L'ancien ministre de la Santé, Philippe Couillard, avait tenu des consultations publiques en juin der nier, où l'Association des couples infertiles du Québec et l'animatrice et productrice Julie Snyder avaient déposé un mémoire.


Une prise de bec entre le ministre et Mme Snyder, qui a eu recours à la FIV, avait d'ailleurs marqué les débats.


L'ex-ministre Couillard ne reconnaissait pas l'infertilité comme étant une maladie et avait déclaré «qu'avoir des enfants ne fait pas partie des droits fondamentaux des individus».


«Comment se fait-il que tout ce qui entrave la vie soit couvert par la RAMQ, alors que ce qui peut la favoriser ne le soit pas ?», avait notamment répliqué Mme Snyder.
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanad ... 60100.html

Publié : lun. nov. 17, 2008 5:34 pm
par lélou
Peeka  a écritTout à fait d'accord.

Les coûts sont tellement élevés les couples infertiles doivent s'endetter pour pouvoir se le permettre.
Je dois admettre que je suis dans cette situation. Je me suis toujours dit que j'étais contre de couvrir toutes les tentatives: ça peut devenir à un moment de l'acharnement, je trouve par contre que deux tentatives couvertes, on reste dans le raisonnable. Aussi, c'est vrai que quand on fait des fécondationsà plusieurs embrions et quew ces embrions sont féconds, ça donne souvent des grossesses très à risque, des coûts supplémentaires pour ls ocntribuables pour le suivi mais surtout après la naissance dans le cas de grossesses multiples.

Publié : lun. nov. 17, 2008 5:34 pm
par Peeka
Tout à fait d'accord.

Les coûts sont tellement élevés les couples infertiles doivent s'endetter pour pouvoir se le permettre.

Publié : lun. nov. 17, 2008 6:11 pm
par Peeka
Est-ce que le nombre d'embryons est au choix du couple ou ils en implantent toujours plusieurs ?

Publié : lun. nov. 17, 2008 6:57 pm
par Pico82
Tiens... Charest se reveille tout d'un coup...  

Je suis contente si ca se fait en tous cas!

Publié : lun. nov. 17, 2008 8:11 pm
par ViViiii
Pico82  a écritTiens... Charest se reveille tout d'un coup...  

Je suis contente si ca se fait en tous cas!
Sa sent les élections
en tout vas moi je vais dire un gros Bravo a Julie Snyder sans elle, cela n aurait pas été possible
elle dois etre tresssssssssss heureuse la petite Julie  

Publié : mar. nov. 18, 2008 1:13 am
par lucide
Personnellement je suis vraiment en désaccord avec cette mesure.

Je ne doute pas du tout que ce soit triste pour un couple qui veuille des enfants mais je ne crois pas que ce soit au gouvernement a assumer les failles que la nature a donné a notre corps.
Apres on va financer les adoptions internationales. Pourquoi plus in vitro que l'adoption c'est encore des gens infertiles.

Publié : mar. nov. 18, 2008 1:31 am
par lucide
Il faudrait peut etre aussi etre capable de soigner ceux qu'on a avant de payer pour en faire d'autres

Sainte-Justine : les urgences au bord d'un «bris de service»Pour envoyer à d'autres amis, cliquez ici

Les urgences débordent à un point tel à l'hôpital Sainte-Justine que près d'un parent sur cinq repart avec son enfant malade avant d'avoir été vu par un médecin.


Denis Lessard
La Presse


(Québec) Les urgences de l'hôpital Sainte-Justine manquent tellement de ressources que la situation est devenue «dangereuse» et présente «des risques de bris de service», affirme un document interne de l'hôpital pour enfants.

Les urgences débordent à un point tel qu'un parent sur cinq repart avec son enfant malade avant d'avoir été vu par un médecin. Et ce sera pire, l'an prochain.La Presse a obtenu le procès-verbal de la réunion du service de pédiatrie de Sainte-Justine, une rencontre d'une vingtaine de médecins, tenue le 23 septembre dernier. Devant le groupe, qui doit se réunir à nouveau aujourd'hui, le chef des urgences, le Dr Michael Arsenault, «présente aux membres de la pédiatrie un résumé plutôt alarmant de la situation à l'urgence», retient le procès-verbal. «Depuis 10 ans, la situation n'a fait que se détériorer», résume le Dr Arsenault, joint hier par La Presse à son bureau hier.

Dans sa présentation aux autres pédiatres de Sainte-Justine, la conclusion du médecin était percutante. Avec sa collègue, le Dr Arielle Lévy, le Dr Arsenault «mentionne que la situation est dangereuse et qu'il y a risque de bris de service», poursuivait le compte rendu de la réunion retransmis aux médecins présents.

«Tout cela est exact. C'est pas beau ce qui se passe ici, c'est inquiétant, décourageant», a laissé tomber hier le Dr Arsenault, chef des urgences à Sainte-Justine depuis quatre ans.


Clairement embarrassé, étonné que ce document interne aussi délicat puisse se retrouver hors de l'hôpital, le médecin a accepté de vulgariser la situation de son département, des problèmes décrits en termes souvent techniques dans le procès-verbal.

Au compte-gouttes

Un «bris de service» ne signifie pas qu'on appose une pancarte «fermée» à la porte du service d'urgences, explique-t-il. Le département «ne peut jamais fermer, mais la quantité de patients qu'on pourra voir sera minimale», a poursuivi le Dr Arsenault, entré à Sainte-Justine il y a 10 ans.

Ces ressources réduites feront que les patients de la salle d'attente passeront littéralement au compte-gouttes. «On sera à un chiffre très bas de médecins qui travaillent à l'urgence chaque jour, autour de cinq. Théoriquement, selon la littérature, à cinq ils peuvent voir quotidiennement environ une centaine de cas... Or, en moyenne, il se présente ici 200 cas par jour», a expliqué le médecin.

En 10 ans, il n'a jamais vu de «bris de service» à Sainte-Justine, mais on s'en approche désormais. «On est presque rendus là, c'est à la veille d'arriver, c'est une question de semaines», a-t-il estimé.

Le procès-verbal de la réunion du 23 septembre relève que le Dr Arielle Lévy remercie quelques collègues d'être venus dépanner aux urgences, mais elle « mentionne que malgré ça le bris de service est toujours probable !»

La direction répond

Pour donner son point de vue, la direction de Sainte-Justine a offert une entrevue avec le Dr Julie Powell, dermatologue, présidente du Conseil des médecins et dentistes de l'hôpital pour enfants. «Il n'y a pas eu de bris de service. Il n'y en aura pas. On sait que la situation est serrée, on est informé d'une problématique cet automne», a affirmé le Dr Powell. Les cas urgents sont traités rapidement à Sainte-Justine, les «peaks», les surplus de patients apparaissent parce que plusieurs femmes médecins des urgences sont en congé de maternité, a-t-elle expliqué. «Cela tombe qu'il y a trois jeunes femmes en congé, et il y a des maladies (chez les médecins), c'est malheureux», a-t-elle regretté.

L'hôpital Sainte-Justine prend souvent la vedette durant les campagnes électorales. Mario Dumont avait fait un point de presse devant l'établissement en 2007. En 2003, le chef libéral Jean Charest y était passé durant sa campagne pour y annoncer ses engagements en santé : 2 milliards de plus. Pour attaquer Bernard Landry, M. Charest avait dénoncé, en 2003 déjà, la décision du gouvernement Bouchard d'autoriser des mises à la retraite dans le secteur de la santé, un thème que le chef libéral utilise encore, cinq ans plus tard.

Perte de 38 médecins en 10 ans

Le service des urgences de Sainte-Justine peut compter actuellement sur une banque d'une vingtaine de médecins, a précisé le Dr Arsenault, après que La Presse eut insisté pour qu'il explique son «résumé plutôt alarmant». «Le nombre de médecins sur la liste de garde à l'urgence a baissé considérablement depuis 1998, soit une perte de 38 médecins en 10 ans !» retenait le procès-verbal de la réunion du 23 septembre.

En 2008, les urgences de Sainte-Justine ont traité 60 000 patients, une moyenne de 200 par jour. Dans sa présentation, le Dr Arsenault rappelait qu'à 11 h du matin, «l'attente à l'urgence était déjà de quatre heures».

Pour lui, les statistiques du ministère de la Santé sur les délais d'attente sont de la poudre aux yeux. Quand on rapporte que le délai moyen est de six heures, «ça veut dire que c'est carrément l'enfer». Cette moyenne est établie sur quelques patients qui ont été renvoyés chez eux au bout de quelques minutes et d'autres «qui ont attendu pendant 21 heures», a indiqué le médecin à La Presse. Une attente de plus de 12 heures n'est pas rare aux urgences de Sainte-Justine, a-t-il reconnu.

Des patients quittent l'hôpital avant d'avoir vu un médecin

Cette année, pas moins de 17 % des gens qui se présentent avec leur enfant aux urgences de Sainte-Justine trouvent les délais si longs qu'ils quittent avant d'être «pris en charge» par un médecin. Pas moins de 10 000 personnes ont ainsi quitté l'hôpital. L'an prochain, ce sera 18 000 si les prévisions d'effectifs se réalisent, prédit le Dr Arsenault. Près d'un patient sur trois n'aura pas le courage d'attendre son tour.

«C'est la pire situation depuis 10 ans... On laisse entendre que cela va s'améliorer, mais il n'y a rien de concret», déplore l'urgentiste. Généralement, selon la Fédération des médecins omnipraticiens, c'est entre 5 et 15 % des patients qui se présentent aux urgences qui quittent prématurément. Au CHUM, c'est environ 5 %, selon le Dr Arseneault. Un médecin du Wisconsin en visite il y a quelques mois donnait des statistiques bien meilleures : c'était moins de 1,5 % à un hôpital pédiatrique de Milwaukee, comparable à Sainte-Justine.

Pour le Dr Powell, ces cas sont le fait de parents «qui viennent après l'école, après souper. Ils prennent une chance, ils viennent voir et s'en vont quand ils voient qu'il y a beaucoup d'attente», explique-t-elle.

Dans le procès-verbal, le Dr Pierre Gaudreault est cité. Il baisse les bras, «il y a des limites à ce qu'on peut faire» retient le compte rendu.

Puis un autre médecin, le Dr Phuong Nguyen ajoute qu'il n'est pas question «d'imposer» aux autres médecins de travailler aux urgences. Toutefois, «durant les prochains mois, il faudrait que chacun puisse aider de son mieux les urgentistes, tout en sachant que cela ne réglera pas le problème de fond qui est celui d'un manque de couverture de première ligne sur l'île de Montréal et du vieillissement des pédiatres», retient le procès-verbal.

Pour le Dr Arsenault, la source du problème est évidente : «on manque de services de première ligne pour les enfants dans l'île de Montréal». Il manque de médecins de famille, de pédiatres, surtout, «il y a peu de cliniques sans rendez-vous adaptées pour les enfants». Cette situation fait en sorte qu'on se retrouve aux urgences pour des maux d'oreilles, des rhumes, des infections bénignes, des cas qui auraient pu être vus dans une clinique.





Publié : mar. nov. 18, 2008 2:32 am
par Mimosa
Totalement contre aussi !

Messemble qu'il y a déjà assez d'enfants sur terre qui sont dans la misère et on va payer pour en faire "des tout neuf" ?
On pourrait commencer par s'occuper de ceux qui sont déjà là ...

Publié : mar. nov. 18, 2008 2:48 am
par .anthurium.
Première mesure j'arrêterais de payer les avortements. Et tout ce qui coupe la fertilité. Je ne payerais pas non plus pour les fécondations. Je payerais seulement les médicaments pour aider a être plus fertile.

Il faut arrêter d'en ajouter sur la facture. Il faut recourir de plus en plus au privé.

Publié : mar. nov. 18, 2008 5:40 am
par Ely
Je suis pour puisque les avortements sont gratuit aussi. On a besoin d'enfant pour que notre société survive. Qui va payer ma retraite plus tard ?   *joke*

Mais ont devrait faciliter l'adoption aussi, j'ai une amie TS qui place des enfants et c'est très dur pour eux, toujours la peur de voir le parent biologique demander la garde après quelques mois. --Message edité par ely le 2008-11-18 10:41:24--

Publié : mar. nov. 18, 2008 6:19 am
par Cass
Totalement contre si c'est pour aller mettre ses enfants la en garderie a 6 mois et que la maman puisse reprendre sa vie de "feumeee".


Publié : mar. nov. 18, 2008 6:24 am
par Ely
Pour les femmes qui veulent des jumeaux à tous prix, c'est la manière idéale d'en avoir  

Publié : mar. nov. 18, 2008 6:24 am
par brunetta
Mimosa  a écritTotalement contre aussi !

Messemble qu'il y a déjà assez d'enfants sur terre qui sont dans la misère et on va payer pour en faire "des tout neuf" ?
On pourrait commencer par s'occuper de ceux qui sont déjà là ...
Je suis totalement pour au lieu de payer pour l'avortement, la vasectomie et la ligature pourquoi ne pas payer pour aider à mettre un enfant au monde.

Pour ce qui est en vert: Je suis totalement contre l'adoption international il y a des enfants au Québec qui n'ont nulle part où aller priorison l'adoption ici au lieu de donner de l'aide pour adopter en Chine.

Publié : mar. nov. 18, 2008 6:30 am
par Spirullette
Je sens qu'il risque d'y avoir de l'abus... Je suis certaine que certains vont se prévaloir de cette mesure sans même avoir tenté de procréer. C'est assez facile de mentir sur la durée des essais bébés. Je connais d'ailleurs une épaisse qui a fait ça pour tomber enceinte rapidement, ses assurances défrayaient les coûts...

Publié : mar. nov. 18, 2008 7:38 am
par Nikki
Cass  a écritTotalement contre si c'est pour aller mettre ses enfants la en garderie a 6 mois et que la maman puisse reprendre sa vie de "feumeee".



Oh les méchantes femmes!...  C'est donc ben cruel ça d'aller gagner un salaire!...  



Publié : mar. nov. 18, 2008 7:57 am
par Ely
tipet  a écritJe suis pour le premier traitement seulement.

Mais l'argument de l'avortement et la vasectomie qui est défrayé par l'état, je le trouve un peu boiteux. Premièrement la différence de prix entre ces opérations et les traitements de fetilité est assez grande, et deuxièment, si une femme doit mettre un enfant au monde alors qu'elle n'a ni les ressources financières, physiques ou morales, c'est un énorme risque à prendre...

Si on compare, 70 000 avortements par année comparé au nombre de femme infertile ... je crois que ca coute beaucoup moins cher de payer les traitements d'infertilité.

Publié : mar. nov. 18, 2008 8:00 am
par Ely
tipet  a écrit

Et tu crois qu'un enfant non-désiré, d'une femme démunie, va rien coûter à l'état?


Tu crois que la majorité des avortements sont des femmes démunis ? Et combien en revenu ces 70 000 enfants auraient pu apporter au gouvernement plus tard ? --Message edité par ely le 2008-11-18 13:02:42--

Publié : mar. nov. 18, 2008 8:05 am
par Ely
tipet  a écrit

Il y a bien sûr des abus, oui, comme dans tout. Mais si on décide de ne plus défrayer les coûts de l'avortement ce sera les femmes démunies qui écoperont, parce que celles qui ne le sont pas, vont payer et se faire avorter quand même.


Les gens a faible revenu pourraient avoir des exemptions comme ont le fais déjà pour bien d'autre service.