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Publié : lun. nov. 03, 2008 12:45 pm
par lucide
Mario Dumont promet un milliard $
La Presse Canadienne Martin Ouellet
03/11/2008 17h12
Le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont, s'engage à ouvrir toutes grandes les vannes de l'État s'il est porté au pouvoir à l'issue du prochain scrutin.
Jadis les yeux rivés sur le remboursement de la dette, l'ADQ promet cette fois de dégager un milliard $ pour protéger le pouvoir d'achat des particuliers en temps de crise financière.
Dans l'hypothèse pour le moins fragile d'une victoire électorale, un gouvernement dirigé par Mario Dumont offrirait en outre un crédit d'impôt de 50 pour cent sur les intérêts hypothécaires. Au total, l'aide financière pourrait atteindre 1200 $ par année pour près de 800 000 familles dont le revenu total annuel n'atteint pas 150 000 $.
Avec cette promesse, Mario Dumont espère frapper un grand coup auprès de l'électorat, surtout les jeunes couples de la classe moyenne, et redonner un élan à sa formation politique.
Les libéraux de Jean Charest se sont empressés lundi de mettre en doute l'efficacité d'un tel programme de soutien.
«C'est une vieille idée que les gouvernements des provinces ont toujours rejetée parce qu'elle incite les ménages à s'endetter encore plus», a dit ministre du Développement économique Raymond Bachand à La Presse Canadienne.
Il s'agira certes d'une promesse populaire, a admis le ministre Bachand, qui n'en croit pas moins que Mario Dumont rate la cible.
«Contrairement aux États-Unis, le marché hypothécaire n'est pas en crise au Canada. Notre système bancaire est solide. Pour l'instant, ce qu'il faut faire ici au pays, c'est soutenir l'emploi et accélérer les investissements», a-t-il analysé.
À terme, des mesures pour faciliter l'accès des entreprises au crédit pourraient aussi être adoptées, a poursuivi M. Bachand.
Pour le reste, le ministre se dit convaincu que "le plan" Dumont pour contrer les effets de la crise américaine n'est qu'une pure démarche électoraliste préparée à la sauvette en vue de la campagne électorale.
«Il prétend qu'il ne voulait pas d'élections et qu'il était prêt à collaborer avec le gouvernement, mais il s'est bien gardé de ne jamais suggérer quoi que ce soit. Il parle des deux côtés de la bouche et démontre par le fait même son irresponsabilité», a soutenu M. Bachand.
Je suis absolument contre cette mesure, je ne vois pas pourquoi l'état devrait assumer si les gens achetent des maisons au dela de leurs moyens financiers
Publié : ven. nov. 07, 2008 2:45 am
par lucide
Pauline Marois dévoile son planTaille du texte Imprimer Envoyer
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Le plan économique de Pauline Marois coûterait plus de 600 millions de dollars pour chacune des deux premières années d'un mandat péquiste. Et c'est sans compter les milliards qu'un gouvernement Marois pourrait devoir emprunter pour la création du nouveau fonds d'investissement de la Caisse de dépôt.
Tommy Chouinard
La Presse
(Shawinigan) Un gouvernement péquiste donnerait un chèque de 200$ aux Québécois à faible revenu et verserait jusqu'à 1000$ aux ménages de la classe moyenne qui paient une hypothèque. Il achèterait en plus 10 milliards d'actions d'entreprises québécoises sur une période de sept ans par le truchement de la Caisse de dépôt et de placement.
Ce sont des mesures «réalistes» et «bien ciblées» qui permettraient au Québec «d'effectuer, sans trop de dommage, une transition vers la reprise économique», a affirmé hier la chef péquiste Pauline Marois, au cours d'une conférence de presse à la Cité de l'énergie de Shawinigan.
Son plan coûterait plus de 600 millions de dollars pour chacune des deux premières années d'un mandat péquiste. Et c'est sans compter les millions, voire les milliards, qu'un gouvernement Marois devrait emprunter pour la création du nouveau fonds d'investissement de la Caisse de dépôt.
Pour financer son plan, Pauline Marois cesserait les paiements au Fonds des générations pour une période d'un an. Ce moratoire permettrait de récupérer 400 millions de dollars. Le Fonds des générations, lancé par les libéraux, sert à rembourser la dette.
La chef péquiste épuiserait également une «provision pour éventualités» de 200 millions créée par la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, dans son dernier budget.
Pour le reste, Pauline Marois est restée évasive. Elle entend cogner à la porte d'Ottawa, qui n'a toujours pas versé la somme de 435 millions à Québec en guise d'indemnisation à la suite de la crise du verglas de 1998. «On va aller chercher notre fric à Ottawa!» a lancé Mme Marois, qui était au gouvernement jusqu'en avril 2003.
En décembre 2004, le gouvernement Charest avait retiré à la Caisse de dépôt l'un de ses deux mandats, celui d'assurer le développement de l'économie québécoise. Depuis, la Caisse n'a pour but que de chercher un rendement optimal pour ses déposants.
S'il est porté au pouvoir, le PQ déposerait une loi pour redonner à la Caisse sa double mission. Il lui demanderait ensuite de mettre en place un «fonds d'investissement stratégique» représentant 5% de son actif, c'est-à-dire 10 milliards de dollars, sur une période de sept ans. Le fonds servirait à acheter des actions de grandes entreprises québécoises afin d'accroître leur capitalisation. La participation dans une même entreprise serait limitée à 25%. Le PQ estime qu'acheter des actions d'entreprises québécoises du calibre de CGI ou de SNC-Lavalin serait une bonne affaire pour l'État en ce moment puisque plusieurs titres sont sous-évalués.
Pour constituer le fonds, la Caisse vendrait des titres étrangers pour acheter des actions québécoises. Mais un gouvernement péquiste ferait aussi des emprunts pour participer à l'aventure, encore plus si les déposants de la Caisse refusent de participer à la stratégie. Il capitaliserait des passifs comptables, comme les sommes dues dans les régimes de retraite des fonctionnaires. Mme Marois n'a pas estimé les emprunts qui seraient nécessaires. Mais tentant de minimiser cet effort financier, elle a indiqué que les déposants montreraient sûrement de l'intérêt pour le nouveau fonds parce qu'«eux aussi sont malheureux quand on voit les sièges sociaux s'en aller, quand on voit nos entreprises incapables de faire des offres sur certains contrats parce que leur capitalisation n'est pas suffisamment solide».
Dans son plan, Pauline Marois propose également de verser, pendant deux ans, un chèque de 200$ aux 2,1 millions de bénéficiaires du crédit d'impôt pour la TVQ, des gens à faible revenu. Pour les ménages de la classe moyenne, dont les revenus ne dépassent pas 150 000$, un gouvernement péquiste créerait un crédit d'impôt non remboursable équivalent à 20% du premier 5000$ d'intérêt payé sur une hypothèque, donc 1000$ au maximum. Le bénéficiaire rembourserait à l'État l'aide reçue au moment de la vente de la maison.
Si elle devient première ministre, Pauline Marois promet de maintenir l'équilibre budgétaire. Le déficit accumulé de 5,8 milliards, dont le gouvernement Charest est le principal responsable selon elle, serait transféré à la dette, puisque le résorber exigerait à ses yeux trop de sacrifices.
Le premier ministre Jean Charest se dit «inquiet» des engagements de Mme Marois. «Il y a encore des rapports du vérificateur général qui traînent sur des épisodes où le PQ avait les deux mains dans la caisse de dépôt: l'histoire de Montréal Mode. Ça n'annonce rien de bon. Ce n'est pas pour rien qu'on a changé le mandat de la Caisse.»
Coudonc, le gouvernement n'est t'il pas la pour prendre soin de la santé, l'éducation, la culture de sa population. N'est t'il pas la pour soutenir l'Écnomie et les infrastructures de son territoire, voir au respect de l'environnement.
Non cl... ils veulent payer mon hypothèque comme si on était assez riche pour ca.
Pi ceux qui n'ont pas de maison on va vous donner 200$ pour acheter votre vote....
Bande d'incompétents!
Publié : ven. nov. 07, 2008 10:36 am
par plt
ADQ - Mario Dumont
Privatiser en partie Hydro-Québec
Michel Hébert
Journal de Québec
07/11/2008 05h48
ADQ - Mario Dumont - Privatiser en partie Hydro-Québec
Le chef de l’Action démocratique du Québec, Mario Dumont, s’est rendu hier au barrage hydroélectrique Gabelle, dans la région de Trois-Rivières. Il était notamment accompagné du candidat local de son parti, Sébastien Proulx.
© Photo La Presse canadienne
Croyant peu à la possibilité d'un choc tarifaire, Mario Dumont propose de vendre aux Québécois 7,5 % des actifs d'Hydro-Québec.
Votre opinion
Que pensez-vous de la proposition de Mario Dumont à l'effet de vendre une partie des actifs d'Hydro-Québec?
Des particuliers ou des entreprises, obligatoirement résidants ou établis au Québec, deviendraient ainsi des «actionnaires directs» d'Hydro-Québec, en droit de réclamer une portion des profits équivalant au volume des actions qu'ils possèdent.
«Ce serait des placements sûrs, des placements stables, des placements intéressants qui donnent l'assurance d'un revenu», a expliqué le chef adéquiste lors d'une rencontre avec la presse, près d'un barrage hydroélectrique en Mauricie, hier.
Il estime que cette vente rapporterait au moins dix milliards, somme qui serait affectée au remboursement de la dette de 152 milliards. Au net, l'opération procurerait plus de 400 millions au gouvernement.
Cette opération, politiquement audacieuse, déjà appuyée par Jacques Parizeau, ne provoquerait pas le choc tarifaire anticipé par Jean Charest, hier. Pourtant, l'Institut économique de Montréal prévoit, lui aussi, qu'une privation partielle pousserait les tarifs d'électricité «au prix du marché» et qu'il faudrait subventionner les familles à faible revenu.
«L'électricité au prix du marché favorisera l'innovation et des comportements plus responsables» en matière de consommation, notait l'Institut en août 2007.
Mécanismes de contrôle
M. Dumont rappelle que des mécanismes de contrôle existent déjà et que la Régie de l'énergie continuera de jouer son rôle de modérateur.
Par ailleurs, le chef de l'ADQ soutient que la privatisation d'une portion d'Hydro-Québec exercerait une pression à la baisse sur les dépenses de la vénérable société d'État.
«Au niveau des dépenses, chez Hydro-Québec, il y a de l'espace pour l'amélioration», a déclaré le chef de l'ADQ, sans toutefois préciser en quels domaines serait fautive l'administration de Thierry Vandal, actuel président d'Hydro-Québec.
L'autre avantage de cette privatisation partielle serait, selon M. Dumont, de limiter les nominations partisanes qu'y ont faites au fil des ans les gouvernements du PQ et du PLQ. Il prétend aussi que le dégraissage du navire amiral de l'État québécois n'aurait pas d'effet négatif sur le rendement de l'entreprise.
En fait, toutes les sociétés d'État du Québec sont, dit-il, des «machines à imprimer de l'argent» parce que toutes sont en situation de monopole.
«Ma fille de six ans pourrait être PDG et Loto-Québec continuerait à faire des rendements», a-t-il dit, mi-figue, mi-raisin.
Publié : ven. nov. 07, 2008 10:56 am
par lucide
Un gouvernement péquiste pourrait revoir le site du futur CHUM
Dumont relance la controverse sur le site du CHUM
Sont t'ils rendus ces deux partis avec le même programme... Apres les paiements d'hypotheque, le CHUM
Publié : ven. nov. 07, 2008 1:16 pm
par Gillo
lucide a écrit
Sont t'ils rendus ces deux partis avec le même programme... Apres les paiements d'hypotheque, le CHUM
J'ai comme l'impression qu'aucun parti n'a eu le temps de préparer un programme. Alors on va avoir droit au festival de la baloune et au concours de bitchage pendant 2 mois...
Publié : ven. nov. 07, 2008 1:40 pm
par lolilou
ouai je pense comme toi Gillo...
Mais ça dure juste 1 mois... on vote le 8 décembre pas le 8 janvier ;)
Publié : ven. nov. 07, 2008 2:00 pm
par Gillo
fIOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Publié : ven. nov. 07, 2008 3:44 pm
par .anthurium.
lucide a écritUn gouvernement péquiste pourrait revoir le site du futur CHUM
Dumont relance la controverse sur le site du CHUM
Sont t'ils rendus ces deux partis avec le même programme... Apres les paiements d'hypotheque, le CHUM
Pris sur le site de l'ADQ
Les nouvelles
PQ: un plan économique emprunté à l'ADQ
2008-11-08, 17:06
Ce n’est pas la première, ni la dernière fois que le PQ emprunte des idées à l’ADQ. Voici la toute dernière.
ADQ : mesure proposée lundi le 3 novembre 2008
En offrant un crédit d’impôt de 50% sur les intérêts hypothécaires payés par les familles de la classe moyenne, l’ADQ souhaite aider les ménages à traverser cette période difficile. Jusqu’à 1 200$ par année pourraient être remboursés aux familles de la classe moyenne québécoises qui ont un revenu de moins de 150 000$ par année.
Le crédit d’impôt proposé par l’ADQ permettrait à ces familles de recevoir jusqu’à 1 200$ en crédit d’impôt en fonction des intérêts qu’elles payent sur leur hypothèque. Cette mesure serait en vigueur pour deux ans et pourrait être renouvelée si le contexte économique québécois l’impose.
PQ : mesure annoncé jeudi le 6 novembre 2008
Pour une durée ponctuelle de deux ans, le Parti Québécois propose d'accorder aux ménages de la classe moyenne, dont les revenus globaux ne dépassent pas 150 000$, un crédit d'impôt non remboursable équivalent à 20% des premiers 5000$ d'intérêts annuels payables sur une hypothèque d'une résidence principale. (20% de 5000$ = 1000$)
-------------------------------------------------------------------------------- --Message edité par .anthurium. le 2008-11-07 20:45:06--
Publié : ven. nov. 07, 2008 3:50 pm
par lolilou
Les libéraux aussi l'ont fait...
Publié : ven. nov. 07, 2008 3:54 pm
par .anthurium.
lolilou a écritLes libéraux aussi l'ont fait...
Pis après on méprisent l'ADQ. On vole le programme on cherche a recruter leurs députées.
Ça s'appelle parler des deux côtés de la bouche. Ça l'air que c'est ça la politique.
Publié : ven. nov. 07, 2008 4:05 pm
par .anthurium.
Pris encore sur le site de l'ADQ
Idées "copiées-collées" par le PQ
Depuis toujours, les idées de l’ADQ sont reprises par le Parti libéral du Québec et le Parti québécois.
Un bilan critique démontre également que la « copie » n’est jamais aussi bonne que la proposition originale et illustre le vide idéologique auquel sont confrontés les vieux partis politiques au Québec.
Pour l’Action démocratique du Québec, le changement proposé aux Québécoises et aux Québécois passe avant tout par la rigueur et l’innovation. Il s’agit du véritable sens de comment passer à l’action!
Identité québécoise
Février 2007
Dans la tourmente identitaire au cours du débat sur les accommodements raisonnables, l’ADQ a suggéré d’instaurer une citoyenneté québécoise pour formaliser qui nous sommes et accentuer notre sentiment d’appartenance à la nation. De plus, la création d’une identité québécoise favoriserait une meilleure intégration sociale et linguistique des nouveaux arrivants. (Un plan A pour le Québec, p.7)
Octobre 2007
Le 18 octobre 2007, la chef du Parti québécois déposait en Chambre le projet de loi 195 instituant formellement une citoyenneté québécoise. Elle résumait ce projet de loi de la manière suivante : « Le projet de loi institue une citoyenneté québécoise. Le projet de loi indique la prise en compte, dans l'interprétation et l'application des libertés et droits fondamentaux, du patrimoine historique et des valeurs fondamentales de la nation québécoise ». (Journal des débats, 18 octobre 2007)
Constitution du Québec
Février 2007
De manière à affirmer les valeurs fondamentales du Québec et notre identité collective, l’ADQ a proposé, dans son programme électoral de 2007, de procéder à la rédaction et à l’adoption d’une constitution pour le Québec de manière non partisane, inclusive, démocratique et consensuelle. (Un plan A pour le Québec, p.5)
Mai et octobre 2007
Dès les premiers instants qui suivirent l’élection de l’ADQ comme groupe d’Opposition officielle à l’Assemblée nationale en mars 2007, le député péquiste du comté de Mercier a déposé à la hâte deux projets de loi visant l’instauration d’une constitution pour le Québec. Tout d’abord, le 22 mai 2007, le Parti québécois déposait en Chambre le projet de loi 191 qui « a pour objet d’inscrire dans une constitution du Québec les principales caractéristiques du Québec et de ses institutions ainsi que ses assises constitutionnelles ». (Journal des débats, 22 mai 2007) Puis, le 18 octobre 2007, le député de Mercier déposait en Chambre le projet de loi 196 qui « a pour objet d’inscrire dans une constitution québécoise les valeurs fondamentales du Québec ». (Journal des débats, 18 octobre 2007)
Fonds d’autonomie régional (redevances)
Février 2007
Pour dynamiser l’économie de nos régions, l’ADQ a proposé dans son programme électoral de 2007 l’instauration de redevances pour l’exploitation des ressources forestières, minières et hydrauliques. Ces redevances se dirigeraient ensuite dans un Fonds d’autonomie régional pour chacune des régions du Québec. Les acteurs régionaux pourraient ensuite user de ces sommes pour développer des projets susceptibles de revigorer nos régions. (Un plan A pour le Québec, p.21)
Février 2008
Lors d’une tournée en Mauricie, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, effectuait le constat suivant : « Je suis d’accord avec l’idée de base qu’il y ait des fonds disponibles pour les régions, constitués à partir de redevances ou d’une autre forme de prélèvements, et que ces régions soient imputables devant leur population ». (Le Nouvelliste, 6 février 2008)
Publié : ven. nov. 07, 2008 4:08 pm
par .anthurium.
La liste est encore plus longue pour les libéraux
(pris sur le site de l'ADQ)
Idées "copiées-collées" par le PLQ
Depuis toujours, les idées de l’ADQ sont reprises par le Parti libéral du Québec et le Parti québécois.
Un bilan critique démontre également que la « copie » n’est jamais aussi bonne que la proposition originale et illustre le vide idéologique auquel sont confrontés les vieux partis politiques au Québec.
Pour l’Action démocratique du Québec, le changement proposé aux Québécoises et aux Québécois passe avant tout par la rigueur et l’innovation. Il s’agit du véritable sens de comment passer à l’action!
Identité québécoise et valeurs communes
Février 2007
Dans la foulée du débat sur les accommodements raisonnables, l’ADQ a proposé dans son programme électoral de 2007 l’enchâssement des valeurs fondamentales du Québec au sein d’une constitution apolitique et rassembleuse, de manière à bien informer les nouveaux arrivants sur les coutumes de la société d’accueil. (Un plan A pour le Québec, p.7.)
Mai 2007
Ce discours copié, suite aux élections générales du printemps 2007, par le gouvernement libéral de Jean Charest. En effet, lors du discours inaugural de la session, en mai 2007, le chef du Parti libéral évoquait ceci : « Nous allons, par exemple, renforcer le message livré à chaque immigrant selon lequel nos valeurs fondamentales ne sont pas négociables ». (Allocution d’ouverture de la 1ere session de la 38e législature, 8 mai 2007)
Contrat moral chez les immigrants
1994
Le premier programme électoral adéquiste, datant de 1994, est riche en substance en matière d’identité collective. Dès 1994, l’ADQ évoquait l’idée d’un contrat moral pour les nouveaux arrivants, de manière à faciliter leur intégration sociale. (Un Québec responsable, p.36)
Novembre 2007
Or, étant pris de cours dans le débat sur les accommodements raisonnables, le Parti libéral du Québec a déposé un mémoire à la Commission Bouchard-Taylor qui reprenait les grands traits de ce contrat moral, tel que décrit plus d’une décennie plus tôt par l’ADQ. (Mémoire du Parti libéral du Québec, p.17)
Bulletin chiffré dès la rentrée 2007
Février 2007
Devant la confusion engendrée par le bulletin scolaire mis en place il y a déjà quelques années de cela, l’ADQ a proposé dans le programme électoral de 2007, la mise sur pied d’un bulletin universel, explicatif et chiffré. (Un plan A pour le Québec, p.11) L’objectif de la mise sur pied d’un bulletin chiffré est de faciliter le suivi des parents de la progression de l’enfant sur le plan scolaire.
Mai 2007
Lors du discours inaugural qui donnait suite aux dernières élections générales, Jean Charest a admis vouloir aller de l’avant avec un bulletin chiffré dès la rentrée de l’automne 2007. Il affirma le tout comme suit : « Pour que vous, les parents, sachiez comment progressent vos enfants à l’école, nous ferons en sorte qu’un bulletin chiffré soit en vigueur dès la prochaine rentrée scolaire ». (Allocution d’ouverture de la 1ere session de la 38e législature, 8 mai 2007)
Le redoublement scolaire
Mars 2007
Afin de permettre aux élèves en situation d’échec ou en difficulté de progresser à leur rythme, l’ADQ a proposé, le 1er mars 2007, le retour du redoublement scolaire. En pleine campagne électorale, l’ADQ disait vouloir faire appel à une ressource externe et indépendante pour faire une évaluation complète de la politique de redoublement scolaire au primaire qui ne le permet qu’à la fin d’un cycle. (Communiqué de presse de l’ADQ, 1er mars 2007)
Mai 2007
Le gouvernement Charest a donné suite à la volonté de l’ADQ de réintroduire le redoublement scolaire au primaire en mai 2007 par voie de communiqué de presse. Ce faisant, le gouvernement libéral espérait que ce plagiat passe inaperçu. Voici ce que disait le communiqué de presse en question : « Une modification réglementaire relative au redoublement est également apportée. Ainsi, le redoublement sera permis après l’une ou l’autre année du primaire et non plus uniquement à la fin d’un cycle ». (Communiqué de presse de la ministre de l’Éducation, 31 mai 2007)
Qualité du français parlé et écrit
Février 2007
La langue est au cœur de notre spécificité identitaire. Elle est le témoin de ce que nous sommes en tant que collectivité. Afin d’assurer la qualité du français parlé et écrit, l’ADQ proposait, dans son programme électoral de 2007, d’hausser les exigences en matière de maîtrise du français chez les enseignants actuels et à venir, en plus de conserver l’intégrité des examens de français du ministère de l’Éducation. (Un plan A pour le Québec, p.11) La jeunesse étant la principale richesse du Québec de demain, il importe donc de leur inculquer la rigueur en matière linguistique.
Mai 2007
Parlant de rigueur, Jean Charest préféra, une fois de plus, agir avec facilité plutôt qu’avec originalité dans le dossier linguistique. Dans son discours inaugural du mois de mai 2007, le gouvernement libéral reprenait la suggestion de l’ADQ sur la qualité de la langue. Jean Charest, chef du Parti libéral du Québec disait ceci : « Nous allons promouvoir la qualité du français parlé et écrit à travers tout le Québec ». (Allocution d’ouverture de la 1ere session de la 38e législature, 8 mai 2007)
Système de santé mixte
Février 2007
Près de 50% du budget du gouvernement du Québec est actuellement dédié à la santé. Mais cet investissement massif dans le réseau de la santé ne suffit pas à le stimuler. Afin d’avoir un système de santé qui place le citoyen au cœur de ses préoccupations, l’ADQ a suggéré dans son programme électoral de 2007 de faire une place intelligente au privé dans le réseau public. (Un plan A pour le Québec, p.13) Un système de santé mixte permettrait alors d’insuffler une nouvelle dynamique.
Mai 2007
Lors de l’ouverture de la session du printemps 2007, Jean Charest affirmait ce qui suit : « Nous allons ouvrir plus grande la porte à une participation du privé dans notre système public de soins de santé ». (Allocution d’ouverture de la 1ere session de la 38e législature, 8 mai 2007)
Commission d’enquête sur les conditions de vie des aînés
Février 2007
De nombreux cas d’abus physiques et psychologiques ont été rapportés dans les dernières années dans les CHSLD à l’égard de nos aînés. Considérant qu’il est inconcevable de traiter les bâtisseurs du Québec moderne de cette manière, l’ADQ a fait le combat pour des conditions de vie décentes pour nos personnes âgées. Réunis en congrès à Trois-Rivières en novembre 2006, les militants adéquistes ont procédé à un vote symbolique pour promouvoir l’instauration d’une commission d’enquête publique sur les conditions de vie des aînés. Cette proposition se retrouvait d’ailleurs dans le programme électoral de 2007. (Un plan A pour le Québec, p.15)
Mai 2007
Lors du discours inaugural de la session du printemps 2007, Jean Charest disait ceci : « C’est pour eux que nous mettrons sur pied, après discussion avec les partis d’opposition, une consultation publique sur les conditions de vie des aînés ». (Allocution d’ouverture de la 1ere session de la 38e législature, 8 mai 2007)
Des régions plus fortes et plus autonomes
Février 2007
L’ADQ, en tant que formation autonomiste, croit au potentiel des régions et des initiatives issues des communautés locales. Les acteurs sur le terrain constituent des ressources importantes, afin de dynamiser les régions du Québec. Plutôt que de promouvoir un modèle de gouvernement qui dicte les besoins des collectivités locales, l’ADQ estime qu’il faut avant tout soutenir les initiatives des régions et leur donner la latitude nécessaire pour réaliser les projets qu’elles ont à cœur et qui sont susceptibles de les rendre plus fortes. C’est pourquoi, dans le programme électoral de 2007, l’ADQ a fait une place importante au développement régional et à l’instauration d’une véritable autonomie décisionnelle. (Un plan A pour le Québec, p.21)
Mai 2007
Dès la reprise des travaux de la Chambre en mai 2007, Jean Charest s’est grandement inspiré du programme adéquiste, comme en fait foi l’extrait suivant : « Nous nous entendons aussi dans ce Parlement pour que nos régions soient plus autonomes, plus fortes ». (Allocution d’ouverture de la 1ere session de la 38e législature, 8 mai 2007)
Grands chantiers hydroélectriques
Février 2007
L’hydroélectricité en tant qu’énergie propre et renouvelable fait la fierté des Québécoises et des Québécois depuis de nombreuses décennies. Elle constitue une richesse incroyable pour le Québec. En évaluant tout son potentiel, l’ADQ a proposé en 2007 le développement d’une véritable vision de développement stratégique en matière d’énergie. C’est pourquoi il importe de miser sur notre potentiel hydroélectrique, en donnant notre aval à des projets de grands barrages dans le nord québécois. (Un plan A pour le Québec, p.23)
Mai 2007
Cette proposition semble avoir cheminée au sein du gouvernement libéral, puisque Jean Charest n’a pas hésité à reprendre cette idée de développement stratégique suite aux élections du printemps 2007. Le chef libéral s’exprimait ainsi : « Nous créerons de la richesse avec notre énergie renouvelable, notre hydroélectricité, notre pétrole à nous ». (Allocution d’ouverture de la 1ere session de la 38e législature, 8 mai 2007)
Pouvoir d’achat de la classe moyenne
Février 2007
L’ADQ, en tant que véritable parti des familles, a toujours eu à cœur le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Dans son dernier programme électoral, l’ADQ souhaitait discipliner la hausse des tarifs, de manière à ne pas prendre en otages les familles du Québec, en parallèle avec une véritable diminution des impôts sur le revenu. (Un plan A pour le Québec, p.26)
Mai 2007
Au printemps 2007, Jean Charest y alla d’un vibrant hommage au sujet de la classe moyenne, discours qui semble avoir des racines profondément adéquistes. L’extrait suivant du discours du chef du Parti libéral du Québec parle par lui-même : « Je demande à l’opposition de faire comme nous, de prendre le parti de la classe moyenne, et de permettre des baisses d’impôt ». (Allocution d’ouverture de la 1ere session de la 38e législature, 8 mai 2007)
Remettre les assistés sociaux sur le marché du travail
Février 2007
Dans son programme électoral de 2007, l’ADQ estimait nécessaire, dans un contexte de vieillissement de la population et de pénurie de main-d’œuvre, de procéder à une révision du programme d’aide sociale, afin que les prestataires aptes au travail, puissent être encouragés à venir construire le Québec de demain. Fait à noter, toute révision du programme d’aide sociale incluait une hausse des prestations pour les gens jugés inaptes au travail. (Un plan A pour le Québec, p.15)
Mars 2008
Au printemps 2008, le gouvernement libéral annonçait en grande pompe le projet « Pacte pour l’emploi » destiné à faciliter la réinsertion en emploi pour les assistés sociaux. Le communiqué de presse distribué lors du dévoilement du programme mentionnait ce qui suit : « Paradoxalement, 400 000 personnes sont disponibles au travail, qu'il s'agisse de chômeurs ou de personnes inactives qui souhaitent travailler. Nous leur disons : Le Québec a besoin de vous ! » (Communiqué de presse de la mise en place du Pacte pour l’emploi, 18 mars 2008)
Aide aux couples souffrant d’infertilité
Février 2007
Afin de développer une véritable politique de natalité au Québec, l’ADQ a proposé dans son dernier programme électoral de reconnaître l’infertilité comme une condition médicale, tout en soutenant les coûts jugés raisonnables pour son traitement ou l’utilisation de méthodes alternatives de procréation assistée. (Un plan A pour le Québec, p.9)
Mars 2008
Au printemps 2008, soit plus d’un an après la présentation du programme électoral de l’ADQ, la ministre des Finances déposait un budget qui disait vouloir soutenir le traitement de l’infertilité de la manière suivante : «Les frais reliés au traitement de l’infertilité peuvent atteindre parfois des niveaux très importants pour les familles. Ainsi, afin de mieux considérer les coûts additionnels qui pourraient en découler, le Budget 2008-2009 prévoit, à compter de l’année d’imposition 2008, une hausse de 30 % à 50 % du taux du crédit d'impôt remboursable pour le traitement de l’infertilité, dont la fécondation in vitro et les frais reliés à l’insémination artificielle». ( Plan budgétaire 2008-2009, p.E-14)
Services de garde
Février 2007
De manière à offrir une alternative pour les familles n’ayant pas une place dans les services de garde subventionnés par l’État, l’ADQ a proposé dans son programme électoral de 2007, d’offrir une allocation familiale significative pour chaque enfant d’âge préscolaire ne fréquentant pas le réseau de garde subventionné. (Un plan A pour le Québec, p.9)
Mars 2008
Lors de la présentation du budget 2008-2009, la ministre des Finances annonçait la création d’un crédit d’impôt pour frais de garde. Le passage suivant du budget 2008-2009 témoigne de cette mesure : « D’autres mesures favorisant l’accès aux services de garde viennent compléter le programme de places à contribution réduite. Parmi celles-ci se trouve le crédit d’impôt remboursable pour frais de garde d’enfants, qui vise à compenser les parents payant des frais pour la garde d’un enfant qui ne bénéficie pas d’une place à contribution réduite.». (Renseignements additionnels sur les mesures du budget 2008-2009, p.A-60)
Régions ressources
Février 2008
Afin de stimuler l’économie des régions et d’encourager l’entrepreneurship local, l’ADQ a procédé à une demande pré-budgétaire au printemps 2008, pour qu’un crédit d’impôt à l’investissement soit instauré à travers le Québec pour l’achat ou la rénovation d’équipements dans nos entreprises.
Mars 2008
Cette demande trouva preneur au sein du gouvernement libéral dans le budget 2008-2009. Lors de la parution du budget, un communiqué de presse mentionnait ce qui suit : « L’instauration d’un nouveau crédit d’impôt à l’investissement applicable à l’achat de matériel de fabrication et de transformation ». (Communiqué de presse 2 du budget 2008-2009, 13 mars 2008)
Culture et communications
Août 2004
Depuis des années, l’ADQ fait le combat pour que le Québec obtienne le plein contrôle en matière de culture et de communications. En 2004, le chef de l’ADQ, M. Mario Dumont, a voulu convoquer d’urgence l’Assemblée nationale, pour qu’elle soit saisie d’une motion visant à rapatrier les pleins pouvoirs d’Ottawa en matière de culture et de communications. (La Presse, 10 août 2004)
Septembre 2008
Plusieurs années se sont écoulées sans que le gouvernement libéral n’agisse concrètement en la matière. Ce n’est qu’après les dernières élections générales de mars 2007, que Jean Charest a pris conscience de l’importance du dossier culturel et identitaire au Québec. En septembre 2008, le chef libéral a fait une sortie publique remarquée, en parlant même de « souveraineté culturelle » pour le Québec. (Le Devoir, 13 septembre 2008)
Publié : ven. nov. 07, 2008 4:26 pm
par lolilou
Le problème de l'ADQ c'est que c'est comme une boîte à idée, Y-a le gros titre pis quand vient le temps d'approfondir, ben c'est vide.
C'est du tape-à-l'oeil sans contenu.
Publié : ven. nov. 07, 2008 4:41 pm
par .anthurium.
lolilou a écritLe problème de l'ADQ c'est que c'est comme une boîte à idée, Y-a le gros titre pis quand vient le temps d'approfondir, ben c'est vide.
C'est du tape-à-l'oeil sans contenu.
C'est pas ce qu'il ont dit a radio canada lors de leur congrès.
Publié : mar. nov. 11, 2008 8:34 am
par Earendil
l'adq veut couper 2 millards de $ ils ont jamais dit dans quoi juste dit qu'il ferait ca ont il peur de perdre la face en disant où il couperait ?
et mario dumont recommence avec ses accomodements raisonnables cette fosi si ca marchera pas selopn andré pratte de la presse car le monde ont passé à autre chose
Publié : lun. nov. 17, 2008 6:13 am
par myriannie
jvient de voir a LCN que les libéraux, hum, jean charest promettent de payer les 2 premiers traitements de fiv (je parle de se sujet car sa me touche particulìèrement)
stu juste moi qui pense que cé dla grosse bullshit ??? ! non mais si y pense qui va mfaire gober sa ! moi met que jen aille besoin dans quelques années si cé lui qui est au pouvoir jai bin hate de voir sque jva recevoir comme aide !!!!! jy croirai pas a sa promesse tant que jlaurai pas din bras mon bébé
checker bin toute les restrictions et conditions qui va mettre met qui sfasse élire ...... de la grosse bullshit !
chu entièrement daccord pour quil y ait une aide sa cé évident mais lui jsais pas pkoi mais jle croit tellement pas ! ya jamais voulu pis la ouppp on est en élection et ohh y nous fait une belle promesse....ttssss... --Message edité par myriannie le 2008-11-17 11:15:05--