Publié : jeu. août 21, 2008 5:46 am
Mme Marois, il est trop tard pourt la souveraineté
Fernand Trudel (texte d'un citoyen qui a écrit sur le blogue de Michel Hébert)
J'étais de ceux qui se sont emballés devant le projet de société et le grand défi que nous proposait René Lévesque de se prendre en mains. Nous sommes les baby-boomers et Renée Claude nous chantait «C'est le début d'un temps nouveau, la moitié des gens n'ont pas trente ans». Or, voilà le drame...
Les baby-boomers sont à la porte de la retraite et le chantier n'est toujours pas ouvert. Nos bras sont fatigué et la relève se fait rare. De plus, on a créé un état providence qui rend dépendant le peuple qui n'ose plus. L'effort et les sacrifices que nécessitent une souveraineté pour traverser la période post-référendaire n'aura pas assez de volontaire pour se tenir debout et se relever les manches. Il n'est plus vrai que la moitié de gens n'ont pas trente ans et le déficit démographique nous démontre que les bras pour travailler au chantier de bâtir un pays n'y sont plus assez nombreux. En plus, la motivation et la détermination se sont estompés par le maternage de l'État providence. On chiale mais on ne prend plus de responsabilité, on les confie aux autres.
Entre temps, on s'aperçoit que la mondialisation marginalise le Canada de plus en plus dans cet univers économique et que le diviser nous marginaliserait davantage. Sans compter la lourde dette avec le peu de ressources vives actuelles pour la payer. Voilà, le temps nouveau n'existe plus. Nos aspirations demeureront un rêve inaccessible de plus en plus.
Il ne nous reste que d'essayer de tirer notre épingle du jeu en jouant franchement les partenaires avec l'autre peuple fondateur qui eux aussi devant le flot d'immigrants se minorisent. Le bloc anglophone n'est pas aussi monolytique que plusieurs peuvent le penser ou le laissent entrevoir. Il est temps de faire la paix avec les défaites des plaines d'Abraham et des patriotes et d'enterrer le ressentiment qui s'ensuivit. Bâtissons ensemble ce pays qui existe, le Canada, au lieu de rêver à en bâtir un autre avec nos moyens de plus en plus diminués...
Il est temps de revenir à l'esprit des pères de la Confédération basé sur l'union de tous pour contrer les invasions externes. Dans cette mondialisation nous n'avons pas d’autre solution que de serrer les rangs avec le reste du Canada et partager les richesses qui financent notre niveau de vie. Soyons fiers d'être ce que nous sommes, des canadiens car il est trop tard pour la souveraineté...
21 août 2008 10:52
Fernand Trudel (texte d'un citoyen qui a écrit sur le blogue de Michel Hébert)
J'étais de ceux qui se sont emballés devant le projet de société et le grand défi que nous proposait René Lévesque de se prendre en mains. Nous sommes les baby-boomers et Renée Claude nous chantait «C'est le début d'un temps nouveau, la moitié des gens n'ont pas trente ans». Or, voilà le drame...
Les baby-boomers sont à la porte de la retraite et le chantier n'est toujours pas ouvert. Nos bras sont fatigué et la relève se fait rare. De plus, on a créé un état providence qui rend dépendant le peuple qui n'ose plus. L'effort et les sacrifices que nécessitent une souveraineté pour traverser la période post-référendaire n'aura pas assez de volontaire pour se tenir debout et se relever les manches. Il n'est plus vrai que la moitié de gens n'ont pas trente ans et le déficit démographique nous démontre que les bras pour travailler au chantier de bâtir un pays n'y sont plus assez nombreux. En plus, la motivation et la détermination se sont estompés par le maternage de l'État providence. On chiale mais on ne prend plus de responsabilité, on les confie aux autres.
Entre temps, on s'aperçoit que la mondialisation marginalise le Canada de plus en plus dans cet univers économique et que le diviser nous marginaliserait davantage. Sans compter la lourde dette avec le peu de ressources vives actuelles pour la payer. Voilà, le temps nouveau n'existe plus. Nos aspirations demeureront un rêve inaccessible de plus en plus.
Il ne nous reste que d'essayer de tirer notre épingle du jeu en jouant franchement les partenaires avec l'autre peuple fondateur qui eux aussi devant le flot d'immigrants se minorisent. Le bloc anglophone n'est pas aussi monolytique que plusieurs peuvent le penser ou le laissent entrevoir. Il est temps de faire la paix avec les défaites des plaines d'Abraham et des patriotes et d'enterrer le ressentiment qui s'ensuivit. Bâtissons ensemble ce pays qui existe, le Canada, au lieu de rêver à en bâtir un autre avec nos moyens de plus en plus diminués...
Il est temps de revenir à l'esprit des pères de la Confédération basé sur l'union de tous pour contrer les invasions externes. Dans cette mondialisation nous n'avons pas d’autre solution que de serrer les rangs avec le reste du Canada et partager les richesses qui financent notre niveau de vie. Soyons fiers d'être ce que nous sommes, des canadiens car il est trop tard pour la souveraineté...
21 août 2008 10:52