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Publié : jeu. sept. 11, 2008 6:02 am
par Gillo
Citation :

Lettre ouverte - Jacques Parizeau
Le gâchis scolaire


Au début de cet été, le ministère de l’Éducation publié un document intitulé Résultats aux épreuves uniques de juin 2007 et diplomation. Il s’agit de la compilation des résultats des examens imposés par le Ministère pour sanctionner la fin des études secondaires.



Une section de ce document cherche à répondre à la question suivante : de tous les élèves qui sont entrés en 1re année secondaire au cours d’une année donnée (et qui sont désignés comme étant une cohorte, par exemple, la cohorte 2000), quelle proportion va obtenir un premier diplôme à la fin de la année secondaire, donc après cinq ans en 2005 ? Le premier diplôme dont il s’agit, c’est évidemment le diplôme d’études secondaires (DES), ou un diplôme d’études professionnelles.

Comme tous les élèves ne réussissent pas du premier coup, on va aussi établir la proportion de diplômés six ans et sept ans après l’entrée en 1re secondaire.

Il ne s’agit que des jeunes ; on ne tient pas compte des adultes de plus de 20 ans. Pour l’ensemble du Québec, le nombre de diplômés après cinq ans représente, en 2007, 59% de la cohorte de 2002. En somme, moins de 60% de tous ceux et celles qui étaient en- trés en 1re secondaire vont avoir leur diplôme en cinq ans. C’était un peu plus élevé (61%) pour les cohortes de 2000 et 2001, mais le même niveau pour celle de 1999. Tout est compté: l’enseignement privé, public, anglais et français. Il n’y a donc que trois jeunes Québécois sur cinq qui suivent le cheminement régulier de leurs études secondaires.

Continuons. Nous savons tous que les résultats sont meilleurs dans l’enseignement privé que public. Ça s’explique, puisque l’enseignement privé peut choisir ses élèves, alors que l’enseignement public ne le peut pas. De la cohorte 1999, 55 des élèves du secteur public ont eu leur diplôme après cinq ans, contre 80 % des élèves du privé. Pour ce qui a trait à la plus récente des cohortes, celle de 2002, l’écart s’agrandit encore, 53 % contre 83 %. C’est proprement effrayant. Mais ce n’est pas fini. Les chiffres dont je viens de faire état indiquent les résultats des élèves anglais comme français.

Il faut maintenant distinguer les ré- sultats des deux groupes, en tenant compte dans les deux cas des secteurs public et privé. Dans la cohorte 1999, 59% des élèves francophones obtiennent leur premier diplôme après cinq ans, contre 70% des élèves anglophones. Dans le cas de la cohorte 2002, les chiffres correspondants sont de 58% et 69%.

En lui-même, cet écart n’est peutêtre pas significatif. En vertu de la loi 101, les enfants d’immigrants doivent être inscrits dans le secteur francophone. L’apprentissage du français peut, peut-être, expliquer une partie de l’écart. Poursuivons dans le secteur public. Poursuivons notre démonstration.

On n’a pas tenu compte jusqu’ici de la disparité entre garçons et filles. On sait que les filles obtiennent de meilleurs résultats, ici comme dans bien d’autres pays. Nous allons dans ce cas-ci tenir compte du taux de diplomation après cinq ans d’études, après six ans et après sept ans. Peutêtre l’écart entre garçons et filles diminue-t-il avec le temps ? On ne retient du rapport du ministère de l’Éducation que les résultats dans le secteur public.

On le voit, le temps n’y change pas grand-chose, l’écart est à peu près constant. Ces chiffres mêlent cependant les résultats des réseaux français et anglais. Pour les distinguer, j’ai refait le même tableau pour la Commission scolaire de Montréal et pour la Commission scolaire English-Montréal. (ci-contre)

Après cinq ans, selon le cheminement normal des études, à peine plus du tiers des garçons ont obtenu leur premier diplôme (le chiffre exact est de 35,6%). Après sept ans, le nombre de garçons diplômés n’a pas encore atteint la moitié de la cohorte.

Voici les taux correspondants pour la Commission scolaire English-Montréal.

Le taux de diplomation après cinq ans des garçons anglophones est presque deux fois plus élevé que celui des garçons francophones. Après sept ans, comme nous l’avons vu, plus de la moitié des garçons francophones n’ont toujours pas de diplôme, contre à peine plus de 20 des élèves anglophones.

Un écart aussi prodigieux seraitil, comme je l’ai souligné plus haut, un effet pervers de la loi 101 ? Non. J’ai compté 13 commissions scolaires où le taux de diplomation des garçons après cinq ans est inférieur à 40 %. Dans la région des Laurentides, des quatre commissions scolaires, trois affichent des taux inférieurs à 40 %.

En fait, nous sommes simplement confrontés à une situation scandaleuse, à un formidable gaspillage qui compromet l’avenir. J’ai connu un tel choc en 1962 quand un recen- sement de la scolarité des Québécois avait fait ressortir que 54 des adultes de plus de 25 ans n’avaient pas dépassé la sixième année d’études. Le Québec avait le plus bas taux de scolarisation secondaire du monde dit civilisé avec le Portugal.

De ce recensement est sortie la Révolution scolaire, la partie la plus importante de la Révolution tranquille. On a construit, on a recruté, on a augmenté les impôts pour financer. On a brassé, ce qu’un auteur français d’autrefois décrivait comme «ce matériau qu’on appelle le million d’hommes ». C’était plus simple que de s’occuper de la qualité du système.

Ce n’est plus de ressources ni d’argent qu’il s’agit aujourd’hui, c’est à l’effondrement d’un système auquel nous assistons.

La situation est beaucoup trop sérieuse pour que l’on se contente du jeu habituel de la recherche des coupables des accusations de tout un chacun et des modifications de structure. Il faut d’abord poser un diagnostic correct. Qu’est-ce qui est arrivé ? Pourquoi en est-on là

Pourquoi les résultats du système anglais d’enseignement sont-ils à ce point meilleurs que ceux du système français ? On veut savoir et il n’ a que le ministère de l’Éducation qui puisse répondre. Depuis des années, par le truchement d’une succession de ministres des deux bords, dans un charabia brumeux, avec la complicité des facultés d’éducation, on s’est servi des jeunes comme de cobayes, on a imposé aux enseignants des contorsions intellectuelles étonnantes. Devant le gâchis que ses propres chiffres révèlent, il faut qu’il s’explique, le «Ministère». Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui se passe?

-Jacques Parizeau



Quel sont vos impressions?

Avez-vous une solution? --Message edité par Gillo le 2008-09-11 12:04:10--

Publié : jeu. sept. 11, 2008 6:13 am
par Annouk
Gillo  a écrit
Quel sont vos impressions?

Avez-vous une solution?  

Pour l'instant? Juste un immense découragement

Publié : jeu. sept. 11, 2008 6:43 am
par Gillo
Peut-être en commençant par vérifier c'est quoi la clé du succès chez ceux qui réussissent?

Le programme et les conditions chez les anglophones par exemple?

Publié : jeu. sept. 11, 2008 6:47 am
par Gillo
J'ai trouvé ça:

Citation :L’école privée est la seule menace à laquelle doit faire face l’école publique. De grâce, il ne faut surtout pas diminuer cette menace, il faut plutôt la renforcer. Pour ce faire, il suffirait de financer également les deux catégories d’école. En contrepartie, les écoles privées seraient tenues d’accepter tous les élèves sans discrimination.

Ce simple changement abolirait le débat « privé-public » en faveur d’une saine compétition entre les écoles. Les écoles inefficaces, publiques et privées, seraient menacées de disparaître au profit des écoles plus performantes. Ainsi l’ensemble du système d’éducation s’améliorerait au fil des ans. Si ce système est bon pour la Suède, pourquoi ne le serait-il pas pour le Québec?


ici:  http://magazinenagg.blogspot.com/

Publié : jeu. sept. 11, 2008 6:49 am
par lolilou
Revenir au B-A-BA pour apprendre à lire et à écrire, leur apprendre la grammaire aussi... ça serait déjà une bonne chose.

Finalement, arrêter d'expérimenter des programmes différents à chaque année.

Me donne pas le goût de mettre ma fille à l'école moi.  

Publié : jeu. sept. 11, 2008 7:09 am
par Cass
Dans mon temps (mon dieu je suis déja rendu a dire ca moi??? )  Ca n'a été que rendu a cégep qu'on m'a fait perdre des points dans mes travaux de géographie, histoire et etc pour mes fautes de francais.

Aujourd'hui des l'entrée au secondaire a l'école privé de mon fils ils sont parfois noté sur le francais dans les autres matieres, ils appelent les habileté conexe ou quelques choses du genre.

On sait tous comment le francais est difficile a apprendre des regles de grammaires qui n'en finisse plus mon garcon perd souvent tout ses points de francais dans les travaux d'histoires par exemple.

ET savez vous la meilleur??? Mon fils qui n'a pas de parent anglais et n'a jamais été en contact avec la langue anglaise a été classé en anglais langue maternelle apres 2 mois quand il a débuté son sec.1 et 1 ans plus tard il a moins de faute dans ses travaux d'anglais que dans ses travaux de francais!!!

J'ai l'impression qu'on pert tellement de temps a apprendre ce maususse de francais si compliqué qu'on fini par avoir moins de temps pour les autres matieres et qu'on fini par tout poché.  

C'est trop frappant quand meme de voir un enfant qui n'a jamais parlé anglais faire moins de faute en anglais qu'en francais apres 1 an d'étude!

Publié : jeu. sept. 11, 2008 7:23 am
par tipet
Cass  a écritDans mon temps (mon dieu je suis déja rendu a dire ca moi??? )  Ca n'a été que rendu a cégep qu'on m'a fait perdre des points dans mes travaux de géographie, histoire et etc pour mes fautes de francais.

Aujourd'hui des l'entrée au secondaire a l'école privé de mon fils ils sont parfois noté sur le francais dans les autres matieres, ils appelent les habileté conexe ou quelques choses du genre.

On sait tous comment le francais est difficile a apprendre des regles de grammaires qui n'en finisse plus mon garcon perd souvent tout ses points de francais dans les travaux d'histoires par exemple.

ET savez vous la meilleur??? Mon fils qui n'a pas de parent anglais et n'a jamais été en contact avec la langue anglaise a été classé en anglais langue maternelle apres 2 mois quand il a débuté son sec.1 et 1 ans plus tard il a moins de faute dans ses travaux d'anglais que dans ses travaux de francais!!!

J'ai l'impression qu'on pert tellement de temps a apprendre ce maususse de francais si compliqué qu'on fini par avoir moins de temps pour les autres matieres et qu'on fini par tout poché.  

C'est trop frappant quand meme de voir un enfant qui n'a jamais parlé anglais faire moins de faute en anglais qu'en francais apres 1 an d'étude!

C'est quand même important de bien savoir parler et écrire sa langue. Aussi compliquée soit-elle. Je suis pour que l'on corrige les ereurs de français dans les autres matières. C,est ta langue, tu es supposé la maîtriser partout!

Publié : jeu. sept. 11, 2008 7:36 am
par Mimosa
tipet  a écrit

C'est quand même important de bien savoir parler et écrire sa langue. Aussi compliquée soit-elle. Je suis pour que l'on corrige les erreurs de français dans les autres matières. C,est ta langue, tu es supposé la maîtriser partout!



Daccord avec ça aussi !

Ça me décourageait tellement quand dans un examen de géo, d'histoire ou d'éducation physique (écrit), avant de commencer certains demandaient si les fautes de français allaient être comptées

J'ai toujours pris ça en voulant dire "je ne me forcerai pas, ça compte pas" ..

Publié : jeu. sept. 11, 2008 7:37 am
par lolilou
Cass  a écritDans mon temps (mon dieu je suis déja rendu a dire ca moi??? )  Ca n'a été que rendu a cégep qu'on m'a fait perdre des points dans mes travaux de géographie, histoire et etc pour mes fautes de francais.

Aujourd'hui des l'entrée au secondaire a l'école privé de mon fils ils sont parfois noté sur le francais dans les autres matieres, ils appelent les habileté conexe ou quelques choses du genre.

On sait tous comment le francais est difficile a apprendre des regles de grammaires qui n'en finisse plus mon garcon perd souvent tout ses points de francais dans les travaux d'histoires par exemple.

ET savez vous la meilleur??? Mon fils qui n'a pas de parent anglais et n'a jamais été en contact avec la langue anglaise a été classé en anglais langue maternelle apres 2 mois quand il a débuté son sec.1 et 1 ans plus tard il a moins de faute dans ses travaux d'anglais que dans ses travaux de francais!!!

J'ai l'impression qu'on pert tellement de temps a apprendre ce maususse de francais si compliqué qu'on fini par avoir moins de temps pour les autres matieres et qu'on fini par tout poché.  

C'est trop frappant quand meme de voir un enfant qui n'a jamais parlé anglais faire moins de faute en anglais qu'en francais apres 1 an d'étude!
Moi je pense que ça vient de la façon dont on apprend la langue.
Quand je vois comment moi je l'ai apprise et comment les enfants l'apprennent maintenant. Je me souviens encore de mes cours de français-grammaire au primaire. On devait atteindre un certain niveau avant de pouvoir rentrer au collège (en France après le primaire ça s'appelle le collège) En ce temps-là, je savais à quoi servait chaque mot dans une phrase (Malheureusement j'ai un peu oublié maintenant, mais j'ai hâte de m'y remettre avec ma fille). Parce qu'on nous l'apprenait durant les cours de français. Automatiquement, après j'étais capable de l'appliquer aux autres matières écrites.

Alors qu'est-ce qui s'est passé depuis? Pourquoi les enfants sont si pourris en grammaire et en orthographe? --Message edité par lolilou le 2008-09-11 13:38:54--

Publié : jeu. sept. 11, 2008 7:52 am
par Acrux
Pour améliorer le score des gars le mieux à faire serait de revenir avec un système davantage axé sur la compététion...

Par exemple, peut-être que je me trompe mais me semble que depuis la réforme Marois il n'y a plus de note de groupe sur les bulletins?

Publié : jeu. sept. 11, 2008 7:55 am
par tipet
Acrux  a écritPour améliorer le score des gars le mieux à faire serait de revenir avec un système davantage axé sur la compététion...

Par exemple, peut-être que je me trompe mais me semble que depuis la réforme Marois il n'y a plus de note de groupe sur les bulletins?

Oui, la réforme a supprimé la moyenne de groupe des bulletins. Mais là c,est revenu.

Pour améliorer le score des gars, je pense qu'il faut plus inciter les gars à devenir enseignant moi

Publié : jeu. sept. 11, 2008 8:02 am
par brunetta
Je me souviens que nous avions un livre à lire par session et nous devions en présenter un résumé en exposé oral et un résumé écrit.

Il était rare que le livre soit imposé nous avions le choix et une période par cycle était réservée à la lecture. Meilleure façon de bien apprendre son français.

Dictée à tous les cours aussi ça ne fait pas mourir personne et ça nous permet de voir où on a fait nos erreurs.



Publié : jeu. sept. 11, 2008 8:26 am
par Ely
Je me souviens que j'étais de la dernière année au secondaire avec le vieux programme et tous les élèves avaient peur de couler et de se retrouver dans le nouveau qui avait l'air tellement plus compliquer.

Peut-être que justement on met sa trop compliqué trop vite. Dans une langue plus difficile comme le français, il est important de bien apprendre la base avant de pouvoir comprendre le reste. C'est pas pour rien que l'anglais est universel, c'est pas très compliqué, il y a pas trop de rêgles. Mais le français permet de mieux détaillé ses propos, c'est aussi plus jolie à entendre. Mes amis à l'étranger disaient souvent que de m'entendre parler en français, c'était comme entendre des oiseaux (sa l'air qu'on sonne comme ça ? lol)

On peux pas se permettre de perdre une si belle langue mais il faut peut-être revenir à la base et simplifier son enseignement. Et le parcoeur, c'est pas si mauvais je trouve.

Publié : jeu. sept. 11, 2008 8:30 am
par lolilou
brunetta  a écritJe me souviens que nous avions un livre à lire par session et nous devions en présenter un résumé en exposé oral et un résumé écrit.

Il était rare que le livre soit imposé nous avions le choix et une période par cycle était réservée à la lecture. Meilleure façon de bien apprendre son français.

Dictée à tous les cours aussi ça ne fait pas mourir personne et ça nous permet de voir où on a fait nos erreurs.



Les dictées non plus ça n'existe plus?... j'adorais ça moi à l'école.
Nous aussi on avait un livre à lire et en faire un résumé.

on en est pas mort.

Publié : jeu. sept. 11, 2008 8:32 am
par lolilou
Ely  a écritJe me souviens que j'étais de la dernière année au secondaire avec le vieux programme et tous les élèves avaient peur de couler et de se retrouver dans le nouveau qui avait l'air tellement plus compliquer.

Peut-être que justement on met sa trop compliqué trop vite. Dans une langue plus difficile comme le français, il est important de bien apprendre la base avant de pouvoir comprendre le reste. C'est pas pour rien que l'anglais est universel, c'est pas très compliqué, il y a pas trop de rêgles. Mais le français permet de mieux détaillé ses propos, c'est aussi plus jolie à entendre. Mes amis à l'étranger disaient souvent que de m'entendre parler en français, c'était comme entendre des oiseaux (sa l'air qu'on sonne comme ça ? lol)

On peux pas se permettre de perdre une si belle langue mais il faut peut-être revenir à la base et simplifier son enseignement. Et le parcoeur, c'est pas si mauvais je trouve.

Publié : jeu. sept. 11, 2008 8:47 am
par Acrux
Je ne sais pas pour vous, mais quand j'écoute les francophones d'ailleurs articuler chacun des mots qu'ils prononcent, comparativement à nous qui les fait sortir à vitesse grand V avec une patate chaude d'en yeule, ça m'amène à me poser une question :

On fait ça parce qu’on a honte de parler français en Amérique du nord, ou parce qu’on est tout simplement lâche?

Il se situe peut-être là notre problème…

Publié : jeu. sept. 11, 2008 8:50 am
par brunetta
Acrux  a écritJe ne sais pas pour vous, mais quand j'écoute les francophones d'ailleurs articuler chacun des mots qu'ils prononcent, comparativement à nous qui les fait sortir à vitesse grand V avec une patate chaude d'en yeule, ça m'amène à me poser une question :

On fait ça parce qu’on a honte de parler français en Amérique du nord, ou parce qu’on est tout simplement lâche?

Il se situe peut-être là notre problème…

Je crois que ceux qui ne se donne pas la peine de bien articuler le font par paresse tout simplement.

Edit: Je ne veux pas dire par là qu'il faut perler mais bien articuler pour bien se faire comprendre --Message edité par brunetta le 2008-09-11 14:51:44--

Publié : jeu. sept. 11, 2008 8:56 am
par Ely
Et aussi, je crois qu'il manque d'émissions d'éducation pour les jeunes enfants. Passe-Partout était très bon pour les enfants et le francais. Maintenant ca existe pu et les jeux-vidéo ont pas prit la relève. Par contre ca existe dans d'autre langues. Nintendo en a fait pour la DS, un jeux pour apprendre l'anglais et un autre pour apprendre le japonais. C'est des dictés, des lectures, des pratiques pour mieux écrire, des jeux, etc... très intéressant.


Publié : jeu. sept. 11, 2008 9:59 am
par lolilou
Reste plus que les parents pour faire ça...

Nous aussi en France on avait pleins d'émissions éducatives dans le même genre que Passe-Partout. À part Cornemuse que j'aime beaucoup, faut vraiment trier les émissions qui passent à la télé.

Publié : jeu. sept. 11, 2008 10:18 am
par Chico_Fan
Acrux  a écritJe ne sais pas pour vous, mais quand j'écoute les francophones d'ailleurs articuler chacun des mots qu'ils prononcent, comparativement à nous qui les fait sortir à vitesse grand V avec une patate chaude d'en yeule, ça m'amène à me poser une question :

On fait ça parce qu’on a honte de parler français en Amérique du nord, ou parce qu’on est tout simplement lâche?

Il se situe peut-être là notre problème…


Tout dépend du niveau d'éducation. Je pense pas que ce soit si pire que ca au Québec comparé à ailleurs.  Les francais aussi peuvent parler vite.