Publié : lun. sept. 08, 2008 6:23 am
Pas dans ma cour
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 91100.html
Roger Caron doit composer quotidiennement avec une voiture d’un inconnu garée dans sa cour.
Une centaine de voisins du métro Cartier à Laval sont exaspérés par les comportements «irrespectueux, effrontés et baveux», de certains automobilistes qui osent se stationner sans scrupule dans leur cour privée, faute de place dans le stationnement du terminus.
«J'ai téléphoné aux policiers pour venir donner une contravention (52 $ avec les frais) à une personne dont la voiture était carrément stationnée dans ma cour», raconte Diane Ouellet de la rue Montée Major.
La frustration des citoyens provient du fait que les quelque 450 places de stationnement du métro Cartier ne répondent pas à la demande. Avec plus de 60000 passagers matin et soir, le métro de Laval est victime de sa popularité.
«J'ai même dû avoir recours à une remorqueuse pour venir enlever une voiture qui bloquait complètement mon entrée», mentionne Roger Caron de la rue Labelle, à proximité de la station de métro.
Quelques jours après avoir pris les grands moyens pour retrouver son entrée, la fille de M. Caron a été victime de vandalisme. «On a fait un cercle sur le capot de ma voiture neuve avec un gros A dans le milieu. Ç'a coûté 400 $ de réparation», déclare avec colère Chantal Caron.
Des milliers de plaintes.
Marc Corriveau et son épouse Lilianne ont demandé gentiment aux gens de ne pas garer leurs véhicules dans leur cour.
«J'ai mis une pancarte devant ma maison demandant aux gens de ne pas stationner. Ils ont déchiré le papier et m'ont répondu sur un ton baveux que la rue appartenait à tout le monde», dénonce celui qui habite à deux coins de rue du métro.
«C'est un manque de civisme et de savoir-vivre», renchérit sa femme.
La police de Laval confirme avoir de nombreuses plaintes chaque semaine de citoyens incapables de trouver un endroit pour stationner leurs voitures près de leurs résidences.
«Au retour du travail, je dois monter mon Jeep sur le gazon parce que mon stationnement est occupé par une personne d'ailleurs qui a décidé que mon entrée lui appartenait. C'est désastreux», a ajouté un autre voisin.
De nouvelles places
La Ville est bien au fait de la situation. «Nous avons demandé une étude afin de trouver de nouveaux stationnements sans pénaliser les piétons et maintenir une circulation locale fluide», indique Amélie Cliche, attachée de presse du maire Gilles Vaillancourt.
Plusieurs résidants du secteur croient qu'une vignette sur une base volontaire pourrait être la solution. Une vignette au coût de 30 $ la première année et de 15 $ les années subséquentes.
La nouvelle signalisation permettrait de réserver des espaces, du lundi au vendredi entre 10h et 15h, en bordure des rues aux résidants détenteurs de vignettes. Une mesure qui devrait être en fonction à partir du 1er novembre.
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 91100.html
Roger Caron doit composer quotidiennement avec une voiture d’un inconnu garée dans sa cour.
Une centaine de voisins du métro Cartier à Laval sont exaspérés par les comportements «irrespectueux, effrontés et baveux», de certains automobilistes qui osent se stationner sans scrupule dans leur cour privée, faute de place dans le stationnement du terminus.
«J'ai téléphoné aux policiers pour venir donner une contravention (52 $ avec les frais) à une personne dont la voiture était carrément stationnée dans ma cour», raconte Diane Ouellet de la rue Montée Major.
La frustration des citoyens provient du fait que les quelque 450 places de stationnement du métro Cartier ne répondent pas à la demande. Avec plus de 60000 passagers matin et soir, le métro de Laval est victime de sa popularité.
«J'ai même dû avoir recours à une remorqueuse pour venir enlever une voiture qui bloquait complètement mon entrée», mentionne Roger Caron de la rue Labelle, à proximité de la station de métro.
Quelques jours après avoir pris les grands moyens pour retrouver son entrée, la fille de M. Caron a été victime de vandalisme. «On a fait un cercle sur le capot de ma voiture neuve avec un gros A dans le milieu. Ç'a coûté 400 $ de réparation», déclare avec colère Chantal Caron.
Des milliers de plaintes.
Marc Corriveau et son épouse Lilianne ont demandé gentiment aux gens de ne pas garer leurs véhicules dans leur cour.
«J'ai mis une pancarte devant ma maison demandant aux gens de ne pas stationner. Ils ont déchiré le papier et m'ont répondu sur un ton baveux que la rue appartenait à tout le monde», dénonce celui qui habite à deux coins de rue du métro.
«C'est un manque de civisme et de savoir-vivre», renchérit sa femme.
La police de Laval confirme avoir de nombreuses plaintes chaque semaine de citoyens incapables de trouver un endroit pour stationner leurs voitures près de leurs résidences.
«Au retour du travail, je dois monter mon Jeep sur le gazon parce que mon stationnement est occupé par une personne d'ailleurs qui a décidé que mon entrée lui appartenait. C'est désastreux», a ajouté un autre voisin.
De nouvelles places
La Ville est bien au fait de la situation. «Nous avons demandé une étude afin de trouver de nouveaux stationnements sans pénaliser les piétons et maintenir une circulation locale fluide», indique Amélie Cliche, attachée de presse du maire Gilles Vaillancourt.
Plusieurs résidants du secteur croient qu'une vignette sur une base volontaire pourrait être la solution. Une vignette au coût de 30 $ la première année et de 15 $ les années subséquentes.
La nouvelle signalisation permettrait de réserver des espaces, du lundi au vendredi entre 10h et 15h, en bordure des rues aux résidants détenteurs de vignettes. Une mesure qui devrait être en fonction à partir du 1er novembre.