Page 1 sur 1

Publié : ven. sept. 05, 2008 2:25 am
par tipet
Le vendredi 05 septembre 2008


Violence à l’école : un élève sur quatre touché

Louise Leduc

La Presse

Près d’un élève québécois du secondaire sur quatre (23,1 %) dit avoir été victime de violence physique ou psychologique de la part d’autres jeunes de son école.


C’est ce que révèle un sondage Segma-Gesca-La Presse qui, aujourd’hui et demain dans nos pages, présente ce que pensent les jeunes de l’école secondaire et ce qu’ils y vivent.

La violence psychologique est nettement plus répandue dans les écoles, à en croire nos 603 répondants des quatre coins du Québec : 19,8 % disent en avoir été victimes (qu’il s’agisse d’intimidation, de cyberintimidation ou de taxage) comparativement à 7,5 % pour ce qui est de la violence physique. Certains ont été victimes des deux types de violence.

Étonnamment, près du tiers des victimes de violence (qu’elle soit physique ou psychologique) sont incapables d’identifier une cause précise à ce qu’ils ont subi. «Pour une victime sur trois (32,1 %), cette violence est gratuite, sans raison apparente autre qu’un conflit interpersonnel mal défini», note Raynald Harvey, président de Segma. Autrement, c’est sur l’apparence physique (à 19,6 %) ou sur l’appartenance à un groupe d’amis en particulier (18 %) que les élèves s’intimident les uns les autres.

Le sondage met par ailleurs à mal certaines idées reçues voulant que les bagarres et autres règlements de compte aux poings soient l’apanage des garçons et que les filles donnent plus dans le crêpage de chignons. En fait, les filles et les garçons se disent victimes de violence physique dans les mêmes proportions et les victimes de violence psychologique sont tout aussi nombreuses chez les garçons que chez les filles.

Même si la violence physique est moins répandue que la violence psychologique, on aurait tort de la minimiser, dit Jean-Pierre Proulx, professeur à la faculté des sciences de l’éducation à l’Université de Montréal. «Que seulement 7,5 % d’élèves soient victimes de violence physique, ça apparaît peu et ça nous porte à croire que les médias en mettent un peu quand ils font de grosses séries sur la violence à l’école. Mais quand on fait un petit calcul par rapport au nombre d’élèves qui fréquentent le secondaire, ça fait beaucoup, beaucoup de jeunes.» Si l’on extrapole, quelque 35 000 jeunes ont été victimes de violence physique dans les écoles secondaires du Québec.

Peu d’homophobie

Ce qui étonne particulièrement quand on y regarde de près – outre le fait que le racisme semble très peu répandu (3,7 % s’en disent victimes) – c’est que de toutes les causes de violence, celle liée à l’orientation sexuelle arrive au dernier rang. À peine un petit 0,8 % s’en dit victime. Presque terminées, ces histoires de «tapette» au secondaire ? Laurent McCutcheon, président de Gai Écoute, se montre agréablement surpris, mais ne crie pas victoire pour autant. «On a beaucoup travaillé avec le syndicat des enseignants pour lutter contre l’homophobie au primaire et au secondaire et c’est sûr qu’il y a eu progrès. En témoigne le fait que de plus en plus de jeunes se disent ouvertement gais à l’école secondaire, chose qui ne se faisait pas il y a encore quelques années. Ceci étant dit, il n’est pas impossible, dans le sondage, que des jeunes hétérosexuels disent avoir été harcelés en raison de leur apparence physique, parce qu’ils sont plus frêles ou efféminés.»
Ou alors… simplement parce qu’ils font de la gymnastique de compétition. C’est ce qui est arrivé à Frédéric, un élève de la Montérégie qui n’est ni gay ni délicat. Très costaud, en fait. «Il y a des gars dans ma classe qui s’étaient mis à me lancer des objets et à me crier que j’étais gai. Je leur ai dit d’arrêter. Ils ont continué. Je suis allé voir le directeur. Les gars ont eu une rédaction de 3000 mots à faire sur le mot «gai» et leurs parents ont été avertis. Après ça, ça a arrêté. Le directeur a fait une belle job, je trouve.»

Adrian, qui fréquente une polyvalente de l’ouest de Montréal, pense, lui, que l’homophobie est vraiment rare à son école. «J’ai un ami avec qui je me tiens tout le temps et qui s’est déclaré gai. Une fois, à la cafétéria, il y avait une gang de personnes qui ont commencé à l’insulter, mais c’est arrivé juste une fois. Pas plus.»

Pas d’homophobie, ce qui ne veut pas dire que la violence psychologique soit absente de cette polyvalente, comme l’illustre bien Alexandra, qui fréquente la même école.
Y a-t-il un souffre-douleur, dans ta classe ? «Oui, répond-elle. C’est une fille qui se pense bonne, supérieure.» C’est tout ce qu’on lui reproche ? «Non, l’affaire, c’est qu’elle pue. Tu sais, elle est Maghrébine. Ça fait que nous, on lui crie des noms et elle nous frappe. Et plus elle nous frappe, plus on lui crie des noms.»

Les élèves se sont-ils mis sur son cas en raison de son origine ethnique, de son apparence ou seulement «parce qu’elle se pense bonne» ? Difficile à dire et difficile de cibler cette violence gratuite, aux contours mal définis dont se sont dits victimes plusieurs des jeunes de notre échantillon.

Égide Royer, un professeur à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval qui a beaucoup travaillé sur les questions de violence à l’école, insiste sur l’importance, pour les écoles, de mettre en place des politiques bien précises sur la violence, assorties de personnes ressources vers qui les jeunes savent qu’ils peuvent se tourner.

«Tout ça, ça évite plus de 85 % des problèmes. Au-delà de ça, il y aura toujours des cas isolés de bitchage qui exigent des interventions directes auprès des jeunes qu’il faut menacer de conséquences en cas de récidive. Enfin, dans une grosse école, il reste souvent environ 3 % de grands gars de 15 ou 16 ans qui lisent comme des enfants de sixième année et qui sont absolument imperméables aux campagnes antitaxage. Ceux-là finissent par être expulsés.»

Publié : ven. sept. 05, 2008 2:26 am
par tipet
Vraiment triste...Je me demande si un jour on trouvera une façon de stopper l'intimidation à l'école...Quand tu penses que pour certains, ça leur a carréement détruit la vie Je parlais avec une femme l'autre fois dans la salle d'attente de mon gynéco et elle me disait qu'elle, elle avait réglé ça en retirant son fils de l'école et en lui enseignant à domicile. Elle a dit et je cite "C'est de même que je lui ai sauvé la vie, il en était rendu à considérer le suicide comme ça seule option" Elle me disait que le psy de son fils lui a même suggéré de soit déménager ou de lui enseigner à la maison justement parce que c'était sûr qu'il n'allait pas pouvoir s'en sortir sinon...

J,en reviens pas! Comemnt on peut en arriver là? Et les jeunes qui l,intimidaient eux? Ils ont finit leur secondaire, ont eu leur diplôme et ce, sans aucune conséquence de leurs actes...C,est horrible je trouve.

Publié : ven. sept. 05, 2008 3:03 am
par brunetta
Mon frère a été victime d'intimidation et de harcèlement à l'école durant longtemps. Il a fini par se confier à la travailleuse sociale de l'école et elle a rencontrée mes parents les informants de la situation et elle a ensuite parlé à la direction. Elle a dit à mon frère qu'elle pouvait l'aider mais qu'il devrait parler aux policiers. Il a réfléchit mais il avait peur des représailles.

Il l'a fait et les policiers ont rencontré les jeunes ainsi que les parents des jeunes et ils ont été averti que s'il arrivait quoi que ce soit à mon frère ils en seraient tenu responsable même si ça avait été fait par un de leurs amis. Ils ont été informé que c'était contre la loi ce genre de chose.

La direction a changé mon frère de groupe pour ne plus avoir aucun des jeunes avec lui et les professeurs ont été informé du cas.

Il a pu terminer son secondaire en paix.

Publié : ven. sept. 05, 2008 7:02 am
par laurry
tipet  a écritVraiment triste...Je me demande si un jour on trouvera une façon de stopper l'intimidation à l'école...Quand tu penses que pour certains, ça leur a carréement détruit la vie Je parlais avec une femme l'autre fois dans la salle d'attente de mon gynéco et elle me disait qu'elle, elle avait réglé ça en retirant son fils de l'école et en lui enseignant à domicile. Elle a dit et je cite "C'est de même que je lui ai sauvé la vie, il en était rendu à considérer le suicide comme ça seule option" Elle me disait que le psy de son fils lui a même suggéré de soit déménager ou de lui enseigner à la maison justement parce que c'était sûr qu'il n'allait pas pouvoir s'en sortir sinon...

J,en reviens pas! Comemnt on peut en arriver là? Et les jeunes qui l,intimidaient eux? Ils ont finit leur secondaire, ont eu leur diplôme et ce, sans aucune conséquence de leurs actes...C,est horrible je trouve.


Le comportement des enfants vient en partie de l`attitude et du raisonnement des parents...les enfants reproduisent ce qu`ils ont vu chez eux.....



Publié : ven. sept. 05, 2008 7:18 am
par tipet
laurry  a écrit


Le comportement des enfants vient en partie de l`attitude et du raisonnement des parents...les enfants reproduisent ce qu`ils ont vu chez eux.....



Tu as tellement raison! Je suis sûre que les parents des jeunes intimidateurs trouvaient aussi que René-Charles était pas joli.

Non mais ça se peux-tu, des parents de même.


Publié : ven. sept. 05, 2008 7:26 am
par brunetta
tipet  a écrit
Tu as tellement raison! Je suis sûre que les parents des jeunes intimidateurs trouvaient aussi que René-Charles était pas joli.

Non mais ça se peux-tu, des parents de même.



Publié : ven. sept. 05, 2008 1:36 pm
par mimi_pitchou
Mon petit fils est au secondaire (2). Hier toute la classe a eu une retenue de 45 minutes parce qu'un jeune rebelle a dérangé durant le cour. Certains élèves ont réagit en disant au prof on a rien à voir dans le comportement de.... et le prof de répondre si vous n'accepté pas à vous de régler le problème, l'an passé il a reçu la correction mérité par ses compagnons. Si vous ne voulé plus de retenu agissé en conséquence. Si ce n'est pas de promouvoir la violence je me demande c'est quoi.

Je vous pause une question accepteriez-vous que votre enfant soit filmé décision du prof?

Le prof a installé trois caméra dans la classe et la vidéo entre directement dans l'ordi personnel du prof... donc les vidéos se retouvent chez le prof.

Il fait du chantage en disant que celui qui dérangerais la classe pourrait se retrouvé sur (youtube) (Je ne sais pas si ça s'écrit comme ça). Comme si ce n'était pas assez il a demandé l'adresse électronique de chaque élève. Et le pire c'est que la direction est au courant et ne réagit pas. --Message edité par mimi_pitchou le 2008-09-05 19:44:10--

Publié : ven. sept. 05, 2008 2:24 pm
par France4
mimi_pitchou  a écritMon petit fils est au secondaire (2). Hier toute la classe a eu une retenue de 45 minutes parce qu'un jeune rebelle a dérangé durant le cour. Certains élèves ont réagit en disant au prof on a rien à voir dans le comportement de.... et le prof de répondre si vous n'accepté pas à vous de régler le problème, l'an passé il a reçu la correction mérité par ses compagnons. Si vous ne voulé plus de retenu agissé en conséquence. Si ce n'est pas de promouvoir la violence je me demande c'est quoi.

Je vous pause une question accepteriez-vous que votre enfant soit filmé décision du prof?

Le prof a installé trois caméra dans la classe et la vidéo entre directement dans l'ordi personnel du prof... donc les vidéos se retouvent chez le prof.

Il fait du chantage en disant que celui qui dérangerais la classe pourrait se retrouvé sur (youtube) (Je ne sais pas si ça s'écrit comme ça). Comme si ce n'était pas assez il a demandé l'adresse électronique de chaque élève. Et le pire c'est que la direction est au courant et ne réagit pas.  


Ça m'est souvent arrivé ça au secondaire, y'en a un ou une qui faisait une connerie pis toute la classe restait en retenue, j'en ai fait de la retenue non méritée pour des épais qui étaient pas encore tout à fait sortis du primaire!!  

Publié : ven. sept. 05, 2008 3:00 pm
par Beppo
mimi_pitchou  a écritMon petit fils est au secondaire (2). Hier toute la classe a eu une retenue de 45 minutes parce qu'un jeune rebelle a dérangé durant le cour. Certains élèves ont réagit en disant au prof on a rien à voir dans le comportement de.... et le prof de répondre si vous n'accepté pas à vous de régler le problème, l'an passé il a reçu la correction mérité par ses compagnons. Si vous ne voulé plus de retenu agissé en conséquence. Si ce n'est pas de promouvoir la violence je me demande c'est quoi.

Je vous pause une question accepteriez-vous que votre enfant soit filmé décision du prof?

Le prof a installé trois caméra dans la classe et la vidéo entre directement dans l'ordi personnel du prof... donc les vidéos se retouvent chez le prof.

Il fait du chantage en disant que celui qui dérangerais la classe pourrait se retrouvé sur (youtube) (Je ne sais pas si ça s'écrit comme ça). Comme si ce n'était pas assez il a demandé l'adresse électronique de chaque élève. Et le pire c'est que la direction est au courant et ne réagit pas.  

Pourquoi ne pas rapporter le cas à la direction et si elle ne réagit pas se rendre à la CS?

Publié : ven. sept. 05, 2008 3:38 pm
par Karinee
Ayoyee méchant débile!

C'est plate tous ces chiffres, mais ça ne me surprend pas. J'ai été victime de violence psychologique à l'école... de l'intimidation en fait... et ce souvent par les mêmes gars... ca duré jusqu'en secondaire 4, ou mon caractère a ressorti et que le gars m'a écoeuré et je suis allée voir le gardien de sécurité (ancien lutteur en plus!) et je lui ai dit que s'il ne faisait rien, j'allais m'en occuper pis que pus sûre que y'aurait 32 dents dans la bouche !!

Faut croire que le Koloss a fait de quoi parce qu'il ne m'a rien fait du restant du secondaire !!
Je sais que ce n'est pas la meilleure solution marcher avec la violence et la menace, mais cette fois, c'a fonctionné.

Mais bon... ça ne me surprend tellement pas... les enfants sont tellement rendus méchants!

Publié : ven. sept. 05, 2008 4:45 pm
par Jalnad
Karinee  a écritAyoyee méchant débile!

C'est plate tous ces chiffres, mais ça ne me surprend pas. J'ai été victime de violence psychologique à l'école... de l'intimidation en fait... et ce souvent par les mêmes gars... ca duré jusqu'en secondaire 4, ou mon caractère a ressorti et que le gars m'a écoeuré et je suis allée voir le gardien de sécurité (ancien lutteur en plus!) et je lui ai dit que s'il ne faisait rien, j'allais m'en occuper pis que pus sûre que y'aurait 32 dents dans la bouche !!

Faut croire que le Koloss a fait de quoi parce qu'il ne m'a rien fait du restant du secondaire !!
Je sais que ce n'est pas la meilleure solution marcher avec la violence et la menace, mais cette fois, c'a fonctionné.

Mais bon... ça ne me surprend tellement pas... les enfants sont tellement rendus méchants!


Effectivement, mon fils a beau avoir juste 3 ans... des fois je me met a penser a sa rentrée a l'école pis ca me fait peur un peu, j'ai jamais vraiement eu de probleme de ce genre a l'école, mais j'en ai vu en masse et maudit que j'aurais de la peine si mon fils vivait quelque chose de ce genre la.

On a beau vouloir proteger nos enfants, mais on est pas derriere eux a l'école. Ma cousine c'est fait harceler pendant tellement longtemps au secondaire, un moment donné il y a 3 filles (qu'elles ne connaissaient pas) qui sont débarquer dans la cour chez eux et qui lui ont passées une méchante volée devant ses parents, évidemment ils ont du alerter la police, mais pensez-y c grave quand tu peux meme plus avoir la paix dans ta propre cours, je sais pas ou s'en va le monde les jeunes d'aujourd,hui sont les adultes de demain... ca va etre beau en maudit !

Publié : sam. sept. 06, 2008 4:19 am
par mimi_pitchou
Citation :Peppo a dit: Pourquoi ne pas rapporter le cas à la direction et si elle ne réagit pas se rendre à la CS?


C'est ce que ma fille va faire...direction et si ça ne fonctionne pas CS.

Mais ce qui me dérange c'est d'incité les jeunes à la violence. Ce n'est pas tous les parents qui vont se déplacer pour rencontrer les autorités soit par manques de temps ou par indifférence.

Publié : dim. sept. 07, 2008 6:33 am
par Cass
Mon garcon a vécu de l'intimidation tout son primaire, rendu en 6eme année en douce je me suis informé a plein de parent ou ils envoyait leurs enfants l'année suivante pour le secondaire et c'était clair que mon garcon irait dans aucune école ou aucun des 30 enfants serait présent!!!

On l'a inscrit dans une école secondaire privé avec son meilleur ami et devinez ce qui s'est produit???? Sont MEILLEUR ami a dit a tout le monde qui se faisait écoeurer au primaire .

Vous avez jamais vu une mere prendre le téléphone et chanter une poigné de betise a une autre mere qu'elle estimait la seconde d'avant!  

Sti que les jeunes sont twitt des fois    heureusement on a réussis a refermer la boite, les autres ont bien vu qu'il était un bon jack et que c'était pas un twit , maman était ben soulagé enfin les problemes sont derriere nous    

Publié : dim. sept. 07, 2008 11:08 am
par LumiLune
Quand j'était au secondaire régulier j'ai été victime de harcellement et une fois j,ai osé aller les dénocer et je me suis fait carrément menacer de me faire excuser l'expression mais elle on dit »Je vais de casser la gueule parce que tu a été dire à la dirrectrice que je t,ai taquiner» Taquiner c'est le mot quelle ont dit pour se défiler imaginer je me fesait voler je panse pas que c'étais pour me taquiner
Mais c'est vrai il a trop de jeunes qui ce font menacer et que ca ce fait