Publié : sam. févr. 16, 2008 3:13 am
Une Québécoise se trouvait sur le campus où une fusillade est survenue jeudi. Shana Lino dit avoir eu la peur de sa vie.
La jeune femme était à la Northern Illinois University pour subir une entrevue pour devenir professeure d’espagnol.
Elle était en train de faire une présentation lorsque la fusillade est survenue. Elle a su qu'il se passait quelque chose d'anormal quand une directrice a demandé à Shana Lino et son groupe de rester où ils étaient et de verrouiller la porte.
«À ce moment-là, moi, j'avais déjà une idée de ce qui se passait à cause des autres événements qui ont eu lieu dans les dernières années. Si on devait rester dans la classe, c'est qu'il y avait possiblement une fusillade», se souvient Shana Lino.
Quelques minutes plus tard, son soupçon s'est confirmé: on a annoncé qu'il y avait un tireur sur le campus.
Shana Lino a alors tenté d’appeler sa famille pour la rassurer. «J'ai immédiatement essayé d'utiliser mon cellulaire; ça ne fonctionnait pas. Il y avait trop... C'était surchargé.»
Sans remettre sa carrière en question, les nombreuses fusillades sur les campus aux États-Unis inquiètent Shana Lino. Mais ses parents, eux, qui demeurent toujours au Portugal, craignent de plus en plus qu'elle entreprenne une carrière dans une université américaine.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/lemonde/a ... 21124.html
La jeune femme était à la Northern Illinois University pour subir une entrevue pour devenir professeure d’espagnol.
Elle était en train de faire une présentation lorsque la fusillade est survenue. Elle a su qu'il se passait quelque chose d'anormal quand une directrice a demandé à Shana Lino et son groupe de rester où ils étaient et de verrouiller la porte.
«À ce moment-là, moi, j'avais déjà une idée de ce qui se passait à cause des autres événements qui ont eu lieu dans les dernières années. Si on devait rester dans la classe, c'est qu'il y avait possiblement une fusillade», se souvient Shana Lino.
Quelques minutes plus tard, son soupçon s'est confirmé: on a annoncé qu'il y avait un tireur sur le campus.
Shana Lino a alors tenté d’appeler sa famille pour la rassurer. «J'ai immédiatement essayé d'utiliser mon cellulaire; ça ne fonctionnait pas. Il y avait trop... C'était surchargé.»
Sans remettre sa carrière en question, les nombreuses fusillades sur les campus aux États-Unis inquiètent Shana Lino. Mais ses parents, eux, qui demeurent toujours au Portugal, craignent de plus en plus qu'elle entreprenne une carrière dans une université américaine.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/lemonde/a ... 21124.html