L'échec des boomers
Trois jeunes sur quatre sont frustrés de recevoir une planète fragilisée et un État gros, inefficace et endetté.
«Tout était très différent pour la génération de nos parents», remarquent Claire Jacquelin et Christopher Dubois, deux étudiants universitaires établis à Montréal. Dans l’ensemble, les jeunes sont sévères à l’endroit des baby-boomers.
Les générations X et Y critiquent l'héritage de leurs aînés. Planète polluée, dette gouvernementale, État trop gros et inefficace: les jeunes croient que les problèmes du Québec sont la faute des baby-boomers, selon les résultats d'une enquête sans précédent.
Les gens nés juste après la Deuxième Guerre mondiale avaient peut-être de bonnes intentions, mais ils ont raté la cible, affirme la nouvelle génération dans un sondage effectué pour le compte du Journal, de TVA, du 98,5 FM, de Canoë et du 24 heures.
«Les boomers avaient la prétention de changer le monde, mais ils n'ont pas réussi, selon les jeunes. C'est assez dur comme jugement. C'est un peu l'échec de leurs parents», affirme Christian Bourque, vice-président de la recherche chez Léger Marketing.
Ils critiquent le bilan
Les premiers résultats de notre enquête publiés hier révélaient que les boomers attaquaient directement les qualités individuelles des jeunes, les jugeant égoïstes, individualistes et paresseux.
Les critiques des générations Xet Y visent, quant à elles, davantage le legs des baby-boomers, affirme M. Bourque. «Les jeunes ne regardent pas les personnes, mais leur bilan», dit le sondeur.
Ce legs des boomers explique pourquoi les jeunes n'ont d'autre choix que d'être sensibles aux problèmes environnementaux et économiques, croit l'humoriste et animateur Jean-François Baril, lui-même de la génération X.
«Les boomers ont fait leur gros possible. Mais quand t'es proche du gouffre, ça aide à être plus sensibilisé», ironise-t-il.
Pollution et dettes
La pollution et les dettes du Québec sont les deux reproches majeurs que font les nouvelles générations aux baby-boomers. Trois jeunes sur quatre sont frustrés de recevoir une planète fragilisée et un État gros, inefficace et endetté.
«Les boomers ont été trop gourmands. Les jeunes ont raison d'être inquiets. On leur laisse un monde dans un moins bon état que celui qu'on a reçu», affirme Arthur Sandborn, porte-parole de Greenpeace et lui-même boomer.
Marc Pistorio, psychologue et médiateur, ne s'étonne pas que les jeunes tirent à boulets rouges sur les réalisations de leurs parents.
juger le avant et le après plutôt que d'avoir le réflexe de regarder ce qui peut être fait au présent", dit-il.
Méthodologie: Ce sondage a été réalisé par la firme Léger Marketing auprès de 5002 Québécois pouvant s'exprimer en français ou en anglais. Les entrevues ont été réalisées en ligne du 9 au 15 janvier 2008. Les résultats publiés aujourd'hui proviennent d'un échantillon limité aux jeunes (2 684 répondants). La marge d'erreur pour cet échantillonnage est d'environ 1,9%, 19 fois sur 20. --Message edité par Acrux le 2008-01-24 12:00:51--
«Tout était très différent pour la génération de nos parents», remarquent Claire Jacquelin et Christopher Dubois, deux étudiants universitaires établis à Montréal. Dans l’ensemble, les jeunes sont sévères à l’endroit des baby-boomers.
Les générations X et Y critiquent l'héritage de leurs aînés. Planète polluée, dette gouvernementale, État trop gros et inefficace: les jeunes croient que les problèmes du Québec sont la faute des baby-boomers, selon les résultats d'une enquête sans précédent.
Les gens nés juste après la Deuxième Guerre mondiale avaient peut-être de bonnes intentions, mais ils ont raté la cible, affirme la nouvelle génération dans un sondage effectué pour le compte du Journal, de TVA, du 98,5 FM, de Canoë et du 24 heures.
«Les boomers avaient la prétention de changer le monde, mais ils n'ont pas réussi, selon les jeunes. C'est assez dur comme jugement. C'est un peu l'échec de leurs parents», affirme Christian Bourque, vice-président de la recherche chez Léger Marketing.
Ils critiquent le bilan
Les premiers résultats de notre enquête publiés hier révélaient que les boomers attaquaient directement les qualités individuelles des jeunes, les jugeant égoïstes, individualistes et paresseux.
Les critiques des générations Xet Y visent, quant à elles, davantage le legs des baby-boomers, affirme M. Bourque. «Les jeunes ne regardent pas les personnes, mais leur bilan», dit le sondeur.
Ce legs des boomers explique pourquoi les jeunes n'ont d'autre choix que d'être sensibles aux problèmes environnementaux et économiques, croit l'humoriste et animateur Jean-François Baril, lui-même de la génération X.
«Les boomers ont fait leur gros possible. Mais quand t'es proche du gouffre, ça aide à être plus sensibilisé», ironise-t-il.
Pollution et dettes
La pollution et les dettes du Québec sont les deux reproches majeurs que font les nouvelles générations aux baby-boomers. Trois jeunes sur quatre sont frustrés de recevoir une planète fragilisée et un État gros, inefficace et endetté.
«Les boomers ont été trop gourmands. Les jeunes ont raison d'être inquiets. On leur laisse un monde dans un moins bon état que celui qu'on a reçu», affirme Arthur Sandborn, porte-parole de Greenpeace et lui-même boomer.
Marc Pistorio, psychologue et médiateur, ne s'étonne pas que les jeunes tirent à boulets rouges sur les réalisations de leurs parents.
juger le avant et le après plutôt que d'avoir le réflexe de regarder ce qui peut être fait au présent", dit-il.
Méthodologie: Ce sondage a été réalisé par la firme Léger Marketing auprès de 5002 Québécois pouvant s'exprimer en français ou en anglais. Les entrevues ont été réalisées en ligne du 9 au 15 janvier 2008. Les résultats publiés aujourd'hui proviennent d'un échantillon limité aux jeunes (2 684 répondants). La marge d'erreur pour cet échantillonnage est d'environ 1,9%, 19 fois sur 20. --Message edité par Acrux le 2008-01-24 12:00:51--
Ils n'ont qu'eux à blâmer
Les baby-boomers n'ont qu'eux à blâmer s'ils n'aiment pas l'image que leurs enfants leur renvoient, soutiennent deux politicologues.
Les baby-boomers trouvent en majorité que les jeunes d'aujourd'hui sont «impolis, égoïstes et paresseux», révélait hier le sondage «Le Choc des générations» du Journal. Aujourd'hui, c'est au tour des jeunes de reprocher aux boomers de leur laisser des perspectives d'avenir peu reluisantes.
Christian Dufour
Selon Christian Dufour, politicologue à l'École nationale d'administration publique, tout ça équivaut à un aveu d'échec des baby- boomers.
«Ce sont eux qui ont élevé la nouvelle génération, relève-t-il. S'ils sont si durs envers leurs enfants, c'est peut-être parce qu'il y a un transfert de valeurs qui ne s'est pas fait ou qu'on a refusé de faire. Bref, ils y sont pour quelque chose.»
Le politicologue comprend par ailleurs la frustration des jeunes. «On ne peut pas accuser les jeunes d'être égoïstes à ce point-là, affirme-t-il. Qu'est-ce qu'on lègue comme génération? Une société endettée, alors que nous, on a beaucoup joui d'une ère de prospérité exceptionnelle. Alors reprocher aux jeunes d'être jouisseurs... oui et non, hein?»
Jean-Herman Guay
Jean-Herman Guay, politicologue à l'Université de Sherbrooke, croit que l'individualisme des jeunes s'explique par le fait que beaucoup d'entre eux sont enfants uniques et aussi par l'échec retentissant des grands idéaux des années 1960 et 1970. «On peut les comprendre d'être sceptiques face aux élans collectifs: un jeune de 20 ans n'a vécu que dans une société qui a valorisé le refus de s'engager», souligne-t-il. C'est d'ailleurs cette prise de conscience des contradictions des baby-boomers - «sur la taille de l'État, les limites du syndicalisme, les conséquences sur la dette du sky is the limit des années 1970, entre autres» - qui a provoqué l'éveil d'un sentiment politique et social plus conservateur au Québec, croit M. Guay.
«Quelque chose de constructif va peut-être émerger de cet individualisme, à moins que ce ne soit qu'une étape vers d'autres projets collectifs», conclut-il.
Les baby-boomers n'ont qu'eux à blâmer s'ils n'aiment pas l'image que leurs enfants leur renvoient, soutiennent deux politicologues.
Les baby-boomers trouvent en majorité que les jeunes d'aujourd'hui sont «impolis, égoïstes et paresseux», révélait hier le sondage «Le Choc des générations» du Journal. Aujourd'hui, c'est au tour des jeunes de reprocher aux boomers de leur laisser des perspectives d'avenir peu reluisantes.
Christian Dufour
Selon Christian Dufour, politicologue à l'École nationale d'administration publique, tout ça équivaut à un aveu d'échec des baby- boomers.
«Ce sont eux qui ont élevé la nouvelle génération, relève-t-il. S'ils sont si durs envers leurs enfants, c'est peut-être parce qu'il y a un transfert de valeurs qui ne s'est pas fait ou qu'on a refusé de faire. Bref, ils y sont pour quelque chose.»
Le politicologue comprend par ailleurs la frustration des jeunes. «On ne peut pas accuser les jeunes d'être égoïstes à ce point-là, affirme-t-il. Qu'est-ce qu'on lègue comme génération? Une société endettée, alors que nous, on a beaucoup joui d'une ère de prospérité exceptionnelle. Alors reprocher aux jeunes d'être jouisseurs... oui et non, hein?»
Jean-Herman Guay
Jean-Herman Guay, politicologue à l'Université de Sherbrooke, croit que l'individualisme des jeunes s'explique par le fait que beaucoup d'entre eux sont enfants uniques et aussi par l'échec retentissant des grands idéaux des années 1960 et 1970. «On peut les comprendre d'être sceptiques face aux élans collectifs: un jeune de 20 ans n'a vécu que dans une société qui a valorisé le refus de s'engager», souligne-t-il. C'est d'ailleurs cette prise de conscience des contradictions des baby-boomers - «sur la taille de l'État, les limites du syndicalisme, les conséquences sur la dette du sky is the limit des années 1970, entre autres» - qui a provoqué l'éveil d'un sentiment politique et social plus conservateur au Québec, croit M. Guay.
«Quelque chose de constructif va peut-être émerger de cet individualisme, à moins que ce ne soit qu'une étape vers d'autres projets collectifs», conclut-il.
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8114
- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Moi ce qui me "grrrr" avec les boomers, en fait c'est la seule chose parce que pour le reste les articles exagèrent pas mal, c,est quand je les entend dire combien nous sommes "gâtés" , "paresseux", que nous avons tout cuit, que nous n'avons pas de respect ect...Euh...c,est pas eux la génération précédente qui nous ont, en quelque sorte, mis au monde? Tsé c,est comme un parent qui dit que son enfant est mal-élevé...je sais pas, mais ils doivent avoir une certaine part de responsabilité à quelque part là.
Paresseux? Pourtant, je trouve que c'était beaucoup plus facile pour eux de trouver rapidement un bon emploi permanent. Ma mère n'a que son secondaire et mon père n'a que son primaire et ils ont tous les deux des bons emplois payants. Moi, j'ai un DES et diplôme d'études collégiales et il faut que je me fende le cul en quatre pour trouver quelque chose qui a de l'allure. Pas assez d'expérience. Mais ils ne donnent pas la chance. Ils ne veulent plus donner de formation. Trop long. Il faut tout savoir tout de suite et il faut être polyvalent. Oui, ok, j'arrive à trouver des contrats, mais ce n'est pas avec ça qu'on peut bâtir sa vie et fonder une famille. Pourtant, il semble qu'on va devoir s'y faire parce que l'avenir est au travail précaire apparemment.
Alors, nous dire qu'on a tout cuit dans le bec et qu'on est paresseux... me semble, oui!
Alors, nous dire qu'on a tout cuit dans le bec et qu'on est paresseux... me semble, oui!
Avatar créer par dgim-studio - http://www.freepik.com" onclick="window.open(this.href);return false;
Paradoxale a écritParesseux? Pourtant, je trouve que c'était beaucoup plus facile pour eux de trouver rapidement un bon emploi permanent. Ma mère n'a que son secondaire et mon père n'a que son primaire et ils ont tous les deux des bons emplois payants. Moi, j'ai un DES et diplôme d'études collégiales et il faut que je me fende le cul en quatre pour trouver quelque chose qui a de l'allure. Pas assez d'expérience. Mais ils ne donnent pas la chance. Ils ne veulent plus donner de formation. Trop long. Il faut tout savoir tout de suite et il faut être polyvalent. Oui, ok, j'arrive à trouver des contrats, mais ce n'est pas avec ça qu'on peut bâtir sa vie et fonder une famille. Pourtant, il semble qu'on va devoir s'y faire parce que l'avenir est au travail précaire apparemment.
Alors, nous dire qu'on a tout cuit dans le bec et qu'on est paresseux... me semble, oui!
Alors, nous dire qu'on a tout cuit dans le bec et qu'on est paresseux... me semble, oui!
Paradoxale a écritParesseux? Pourtant, je trouve que c'était beaucoup plus facile pour eux de trouver rapidement un bon emploi permanent. Ma mère n'a que son secondaire et mon père n'a que son primaire et ils ont tous les deux des bons emplois payants. Moi, j'ai un DES et diplôme d'études collégiales et il faut que je me fende le cul en quatre pour trouver quelque chose qui a de l'allure. Pas assez d'expérience. Mais ils ne donnent pas la chance. Ils ne veulent plus donner de formation. Trop long. Il faut tout savoir tout de suite et il faut être polyvalent. Oui, ok, j'arrive à trouver des contrats, mais ce n'est pas avec ça qu'on peut bâtir sa vie et fonder une famille. Pourtant, il semble qu'on va devoir s'y faire parce que l'avenir est au travail précaire apparemment.
Alors, nous dire qu'on a tout cuit dans le bec et qu'on est paresseux... me semble, oui!
Je suis un peu gênée de m'introduire parmis vous mais....je suis BBoomer....
En 1976 (après plusieurs années à travailler dans les manufactures)...je décide de suivre en cours en informatique pour faire autre chose de plus gratifiant...
Je travaillais 40 heures semaine à la shop...et j'avais 3 cours semaine à raison de 3 soirs (7h à 10h)...je quittais mon travail pour prendre le bus et j'avais 10 stations de métro à me taper pour arriver au Collège...
Après 6 mois de cours...je décide de faire une demande d'emploi à la même compagnie que je travaillais, je savais qu'il y avait un poste de disponible dans le bureau en informatique...
Je me suis fait dire...PAS ASSEZ D'EXPÉRIENCE ...TU SORS DE L'ÉCOLE
Alors...après plusieurs argumentations de ma part...le patron décide qu'il allait m'essayer voir...si j'étais pas trop épaisse pour faire la job...
J'ai du me rendre dans ce bureau...après mes heures travaillées dans la shop...donc de 3h à 7h le soir...BÉNÉVOLEMENT...durant une semaine ...j'ai fait mes preuves et j'ai eu le job
Donc...le refus à obtenir un emploi à cause du manque d'expérience...ben ca date pas d'aujourd'hui
Alors, nous dire qu'on a tout cuit dans le bec et qu'on est paresseux... me semble, oui!
Je suis un peu gênée de m'introduire parmis vous mais....je suis BBoomer....
En 1976 (après plusieurs années à travailler dans les manufactures)...je décide de suivre en cours en informatique pour faire autre chose de plus gratifiant...
Je travaillais 40 heures semaine à la shop...et j'avais 3 cours semaine à raison de 3 soirs (7h à 10h)...je quittais mon travail pour prendre le bus et j'avais 10 stations de métro à me taper pour arriver au Collège...
Après 6 mois de cours...je décide de faire une demande d'emploi à la même compagnie que je travaillais, je savais qu'il y avait un poste de disponible dans le bureau en informatique...
Je me suis fait dire...PAS ASSEZ D'EXPÉRIENCE ...TU SORS DE L'ÉCOLE
Alors...après plusieurs argumentations de ma part...le patron décide qu'il allait m'essayer voir...si j'étais pas trop épaisse pour faire la job...
J'ai du me rendre dans ce bureau...après mes heures travaillées dans la shop...donc de 3h à 7h le soir...BÉNÉVOLEMENT...durant une semaine ...j'ai fait mes preuves et j'ai eu le job
Donc...le refus à obtenir un emploi à cause du manque d'expérience...ben ca date pas d'aujourd'hui
[img]http://i168.photobucket.com/albums/u186/Wilfrede/papillon.gif[/img]
Je crois que je suis baby boomers aussi ( en fait je sais pas trop les dates).
Et je travaille maintenant dans une école... Apres avoir travaillé dans le privé a 60 heures semaine j'ai du faire 13 ans de poste a temps partiel, de remplacements, tout sortes de postes pas nécessairement dans mon métier et a moindre salaire pour obtenir ma permanence. J'ai aussi eu des dettes d'études universitaires, j'ai payé la garderie a plein prix 15 dollards par jour, un congé parental de 17 semaines, j'ai acheté ma premiere auto a 22% d'intérêt.
Alors de tels articles ou tels de commentaires me font sourire, mais je pense avoir acquis un peu de sagesse pour ne pas m'embarquer dans un tel débat
Et je travaille maintenant dans une école... Apres avoir travaillé dans le privé a 60 heures semaine j'ai du faire 13 ans de poste a temps partiel, de remplacements, tout sortes de postes pas nécessairement dans mon métier et a moindre salaire pour obtenir ma permanence. J'ai aussi eu des dettes d'études universitaires, j'ai payé la garderie a plein prix 15 dollards par jour, un congé parental de 17 semaines, j'ai acheté ma premiere auto a 22% d'intérêt.
Alors de tels articles ou tels de commentaires me font sourire, mais je pense avoir acquis un peu de sagesse pour ne pas m'embarquer dans un tel débat
lucide a écritJe crois que je suis baby boomers aussi ( en fait je sais pas trop les dates).
Et je travaille maintenant dans une école... Apres avoir travaillé dans le privé a 60 heures semaine j'ai du faire 13 ans de poste a temps partiel, de remplacements, tout sortes de postes pas nécessairement dans mon métier et a moindre salaire pour obtenir ma permanence. J'ai aussi eu des dettes d'études universitaires, j'ai payé la garderie a plein prix 15 dollards par jour, un congé parental de 17 semaines, j'ai acheté ma premiere auto a 22% d'intérêt.
Alors de tels articles ou tels de commentaires me font sourire, mais je pense avoir acquis un peu de sagesse pour ne pas m'embarquer dans un tel débat
Selon le Journal de Montréal :
Génération silencieuse (avant 1945)
Baby-Boomers (1945-1961)
Génération X (1962-1976)
Génération Y (1977-1989)
--Message edité par Beppo le 2008-01-26 10:21:39--
Et je travaille maintenant dans une école... Apres avoir travaillé dans le privé a 60 heures semaine j'ai du faire 13 ans de poste a temps partiel, de remplacements, tout sortes de postes pas nécessairement dans mon métier et a moindre salaire pour obtenir ma permanence. J'ai aussi eu des dettes d'études universitaires, j'ai payé la garderie a plein prix 15 dollards par jour, un congé parental de 17 semaines, j'ai acheté ma premiere auto a 22% d'intérêt.
Alors de tels articles ou tels de commentaires me font sourire, mais je pense avoir acquis un peu de sagesse pour ne pas m'embarquer dans un tel débat
Selon le Journal de Montréal :
Génération silencieuse (avant 1945)
Baby-Boomers (1945-1961)
Génération X (1962-1976)
Génération Y (1977-1989)
--Message edité par Beppo le 2008-01-26 10:21:39--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
- Blanche Neige
- Caïd de la Causette
- Messages : 969
- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Red Ketchup a écritOuin....disons que j'ai des reproches quand même à faire aux boomers mais, faut pas exagérer non plus.
J'sais pas ce que dirait leurs enfants s'ils leur avait légué un monde sans syndicat et des salaires de 6$ l'heure.
Oui, je peux comprendre que l’argent est important pour vous, le syndicat vous a apporté la sécurité financière jusqu’à la fin de vos jours et même plus. L’argent est tellement important pour vous (les 50+) que vous avez oublié l’essentiel, le cœur.
La pire erreur des boomers est leur mentalité, la peur.
J'sais pas ce que dirait leurs enfants s'ils leur avait légué un monde sans syndicat et des salaires de 6$ l'heure.
Oui, je peux comprendre que l’argent est important pour vous, le syndicat vous a apporté la sécurité financière jusqu’à la fin de vos jours et même plus. L’argent est tellement important pour vous (les 50+) que vous avez oublié l’essentiel, le cœur.
La pire erreur des boomers est leur mentalité, la peur.
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8114
- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Blanche Neige a écrit
Oui, je peux comprendre que l’argent est important pour vous, le syndicat vous a apporté la sécurité financière jusqu’à la fin de vos jours et même plus. L’argent est tellement important pour vous (les 50+) que vous avez oublié l’essentiel, le cœur.
La pire erreur des boomers est leur mentalité, la peur.
Désolé mais, j'suis pas un boomer. Je n'ai jamais eu aucune clisse de sécurité dans ma chienne de vie et j'ai encore de la misère à m'en sortir encore aujourd'hui. À ma retraite, j'aurai pas une clisse de cent devant moi. Je suis un enfant de la génération silencieuse, celle qui se taisait pour ne pas faire de chicane. Aucun rapport avec les boomers et leurs enfants.
S'cusez, fallait que ça sorte. --Message edité par Red Ketchup le 2008-01-26 15:18:40--
Oui, je peux comprendre que l’argent est important pour vous, le syndicat vous a apporté la sécurité financière jusqu’à la fin de vos jours et même plus. L’argent est tellement important pour vous (les 50+) que vous avez oublié l’essentiel, le cœur.
La pire erreur des boomers est leur mentalité, la peur.
Désolé mais, j'suis pas un boomer. Je n'ai jamais eu aucune clisse de sécurité dans ma chienne de vie et j'ai encore de la misère à m'en sortir encore aujourd'hui. À ma retraite, j'aurai pas une clisse de cent devant moi. Je suis un enfant de la génération silencieuse, celle qui se taisait pour ne pas faire de chicane. Aucun rapport avec les boomers et leurs enfants.
S'cusez, fallait que ça sorte. --Message edité par Red Ketchup le 2008-01-26 15:18:40--
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8114
- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Ce que je trouve drôle est que parents bommmers et enfants Y se lancent des roches. Les Y reprochent à leurs parents de les laisser dans la misère. Mon c.., les boomers ont monopolisé les bonnes jobs en général et maintenant qu'ils partent à la retraire, ce sont leurs enfants qui vont en bénéficier.
Red Ketchup a écritCe que je trouve drôle est que parents bommmers et enfants Y se lancent des roches. Les Y reprochent à leurs parents de les laisser dans la misère. Mon c.., les boomers ont monopolisé les bonnes jobs en général et maintenant qu'ils partent à la retraire, ce sont leurs enfants qui vont en bénéficier.
Ce sera les enfants des Y qui vont en profiter
Ce sera les enfants des Y qui vont en profiter
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8114
- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
tipet a écrit
Ce sera les enfants des Y qui vont en profiter
Pas certain de ça Tipet.
Le départ des bommers à la retraite commence là. Les Y ont présentement 30 ans et moins. Pour remplacer les départs à la retraite, une personne de 30 ans est encore un bon choix. Plus mature et encore assez jeune pour faire plusieurs années à un emploi donné.
Mais il va y avoir des enfants des X qui vont en profiter aussi. Ceux des Y sont trop jeune il me semble.
Ce sera les enfants des Y qui vont en profiter
Pas certain de ça Tipet.
Le départ des bommers à la retraite commence là. Les Y ont présentement 30 ans et moins. Pour remplacer les départs à la retraite, une personne de 30 ans est encore un bon choix. Plus mature et encore assez jeune pour faire plusieurs années à un emploi donné.
Mais il va y avoir des enfants des X qui vont en profiter aussi. Ceux des Y sont trop jeune il me semble.
Red Ketchup a écrit
Pas certain de ça Tipet.
Le départ des bommers à la retraite commence là. Les Y ont présentement 30 ans et moins. Pour remplacer les départs à la retraite, une personne de 30 ans est encore un bon choix. Plus mature et encore assez jeune pour faire plusieurs années à un emploi donné.
Mais il va y avoir des enfants des X qui vont en profiter aussi. Ceux des Y sont trop jeune il me semble.
Je voulais dire, ceux des X qui vont en profiter, désolée. Je suis une X, j,ai 37 ans, et seigneur, si tu savais le nombre de personnes que j,ai cotoyé dans ma vie qui ont jamais pu se trouver du travail dans leur domaine! Incroyable. Beaucoup ont du retourner aux études, changer de branches ou carréement attendre.
Pas certain de ça Tipet.
Le départ des bommers à la retraite commence là. Les Y ont présentement 30 ans et moins. Pour remplacer les départs à la retraite, une personne de 30 ans est encore un bon choix. Plus mature et encore assez jeune pour faire plusieurs années à un emploi donné.
Mais il va y avoir des enfants des X qui vont en profiter aussi. Ceux des Y sont trop jeune il me semble.
Je voulais dire, ceux des X qui vont en profiter, désolée. Je suis une X, j,ai 37 ans, et seigneur, si tu savais le nombre de personnes que j,ai cotoyé dans ma vie qui ont jamais pu se trouver du travail dans leur domaine! Incroyable. Beaucoup ont du retourner aux études, changer de branches ou carréement attendre.
- Blanche Neige
- Caïd de la Causette
- Messages : 969
- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Red Ketchup a écrit
Désolé mais, j'suis pas un boomer. Je n'ai jamais eu aucune clisse de sécurité dans ma chienne de vie et j'ai encore de la misère à m'en sortir encore aujourd'hui. À ma retraite, j'aurai pas une clisse de cent devant moi. Je suis un enfant de la génération silencieuse, celle qui se taisait pour ne pas faire de chicane. Aucun rapport avec les boomers et leurs enfants.
S'cusez, fallait que ça sorte.
Moi non plus, je ne suis pas un boomer, je suis de la génération X comme toi, et comme toi, je suis pauvre, comme la majorité du Québec. On veut tous s'en sortir et on va y arriver.
Désolé mais, j'suis pas un boomer. Je n'ai jamais eu aucune clisse de sécurité dans ma chienne de vie et j'ai encore de la misère à m'en sortir encore aujourd'hui. À ma retraite, j'aurai pas une clisse de cent devant moi. Je suis un enfant de la génération silencieuse, celle qui se taisait pour ne pas faire de chicane. Aucun rapport avec les boomers et leurs enfants.
S'cusez, fallait que ça sorte.
Moi non plus, je ne suis pas un boomer, je suis de la génération X comme toi, et comme toi, je suis pauvre, comme la majorité du Québec. On veut tous s'en sortir et on va y arriver.
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Blanche Neige a écrit
Moi non plus, je ne suis pas un boomer, je suis de la génération X comme toi, et comme toi, je suis pauvre, comme la majorité du Québec. On veut tous s'en sortir et on va y arriver.
Red Ketchup est dans la génération silencieuse. La génération AVANT les boomers. La génération X est celle après les boomers.
Moi non plus, je ne suis pas un boomer, je suis de la génération X comme toi, et comme toi, je suis pauvre, comme la majorité du Québec. On veut tous s'en sortir et on va y arriver.
Red Ketchup est dans la génération silencieuse. La génération AVANT les boomers. La génération X est celle après les boomers.