Publié : dim. janv. 06, 2008 2:47 pm
Commerce international
Les bleuets de la Chine
La Chine pourrait devenir, d'ici deux ans, un important producteur de bleuets. Du moins, c'est ce que soutient le directeur des Bleuets sauvages du Québec, Jean-Eudes Senneville. Ce dernier explique que la Chine s'est lancée dans la production de bleuets cultivés et pourrait donc, à moyen terme, entrer en concurrence avec les producteurs de bleuets sauvages du Québec.
Cette éventualité inquiète les bleuetiers de la province. D'autant plus que la Chine était devenue, depuis quelques années, un important client.
Bon an mal an, le Québec exporte 36 millions de livres de bleuets sauvages, soit 90 % de sa production, principalement aux États-Unis, en Europe et au Japon. Bien que les achats de bleuets par la Chine soient toujours en deçà des volumes consommés par ces trois grands importateurs, la demande chinoise connaît néanmoins une augmentation soutenue, qui devrait, selon Jean-Eudes Senneville, se poursuivre encore quelques années.
Or, si l'idée de conquérir le marché chinois et ses quelque 1,25 milliard de consommateurs potentiels est très séduisante, la perspective de voir le pays devenir un compétiteur, elle, l'est moins. En attendant, il ne reste qu'à espérer, affirme M. Senneville, que la production chinoise serve principalement à la consommation locale.
Les bleuets de la Chine
La Chine pourrait devenir, d'ici deux ans, un important producteur de bleuets. Du moins, c'est ce que soutient le directeur des Bleuets sauvages du Québec, Jean-Eudes Senneville. Ce dernier explique que la Chine s'est lancée dans la production de bleuets cultivés et pourrait donc, à moyen terme, entrer en concurrence avec les producteurs de bleuets sauvages du Québec.
Cette éventualité inquiète les bleuetiers de la province. D'autant plus que la Chine était devenue, depuis quelques années, un important client.
Bon an mal an, le Québec exporte 36 millions de livres de bleuets sauvages, soit 90 % de sa production, principalement aux États-Unis, en Europe et au Japon. Bien que les achats de bleuets par la Chine soient toujours en deçà des volumes consommés par ces trois grands importateurs, la demande chinoise connaît néanmoins une augmentation soutenue, qui devrait, selon Jean-Eudes Senneville, se poursuivre encore quelques années.
Or, si l'idée de conquérir le marché chinois et ses quelque 1,25 milliard de consommateurs potentiels est très séduisante, la perspective de voir le pays devenir un compétiteur, elle, l'est moins. En attendant, il ne reste qu'à espérer, affirme M. Senneville, que la production chinoise serve principalement à la consommation locale.