Publié : lun. sept. 17, 2007 2:50 am
Des reporters du Journal de Montréal ont réussi à piéger quatre prédateurs sexuels en se faisant passer pour des filles de 11, 12 ou 13 ans sur Internet.
Les journalistes ont laissé les adultes aborder les sujets de nature sexuelle les premiers, en répondant de façon naïve. Ils les ont ensuite invités à se rendre dans un logement loué pour l'occasion par le Journal de Montréal.
Le quotidien n'a pas dénoncé les quatre individus à la police, mais les a sérieusement confrontés. Il a toutefois livré des informations sur une quinzaine de pédophiles potentiels à l'organisme Cyberaide, un centre pancanadien de signalement d'enfants exploités sexuellement sur Internet.
À la lumière de cette enquête, il apparaît que les prédateurs sexuels sont non seulement très nombreux, mais aussi très agressifs dans leur manière d'aborder les jeunes: ils proposent très rapidement aux enfants de les rencontrer pour obtenir des contacts sexuels.
Le premier est Greg (note: tous les noms sont fictifs), 30 ans, de l'Est de Montréal. Il a une conjointe et est père de deux enfants. Il a écrit à Lili, 12 ans: «J'aimerais ça caresser une fille de ton âge, mais ma femme veut pas. Toi, aimerais-tu ça?».
Un autre, David, âgé de 20 à 25 ans, habite avec sa mère à Montréal et étudie au cégep: Il écrit à Mégane, 12 ans: «Décris-moi. Combien mesurent tes seins?»
40% des parents ne surveillent pas les activités de leurs enfants sur le Web.
Pierre, 40 ans, dit à Callie, 12 ans: «Après l'avoir fait une couple de fois, tu voudras plus t'en passer... Tu vas vouloir toujours que je te fasse l'amour.»
Enfin un autre pédophile, Charles, 24 ans, écrit en pensant qu'il s'adresse à Aurélie, 13 ans: «Tu vas voir, je suis pas méchant, tu risques de me faire confiance.»
Le quoitidien n'a pas révélé tous les propos des pédophiles... certains étant trop choquants.
Selon une enquête, un jeune internaute sur sept a déjà reçu des offres de nature sexuelle en ligne. Les experts estiment que 40% des parents ne surveillent pas les activités de leurs enfants sur le Web.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdive ... 72825.html
Source :
Les journalistes ont laissé les adultes aborder les sujets de nature sexuelle les premiers, en répondant de façon naïve. Ils les ont ensuite invités à se rendre dans un logement loué pour l'occasion par le Journal de Montréal.
Le quotidien n'a pas dénoncé les quatre individus à la police, mais les a sérieusement confrontés. Il a toutefois livré des informations sur une quinzaine de pédophiles potentiels à l'organisme Cyberaide, un centre pancanadien de signalement d'enfants exploités sexuellement sur Internet.
À la lumière de cette enquête, il apparaît que les prédateurs sexuels sont non seulement très nombreux, mais aussi très agressifs dans leur manière d'aborder les jeunes: ils proposent très rapidement aux enfants de les rencontrer pour obtenir des contacts sexuels.
Le premier est Greg (note: tous les noms sont fictifs), 30 ans, de l'Est de Montréal. Il a une conjointe et est père de deux enfants. Il a écrit à Lili, 12 ans: «J'aimerais ça caresser une fille de ton âge, mais ma femme veut pas. Toi, aimerais-tu ça?».
Un autre, David, âgé de 20 à 25 ans, habite avec sa mère à Montréal et étudie au cégep: Il écrit à Mégane, 12 ans: «Décris-moi. Combien mesurent tes seins?»
40% des parents ne surveillent pas les activités de leurs enfants sur le Web.
Pierre, 40 ans, dit à Callie, 12 ans: «Après l'avoir fait une couple de fois, tu voudras plus t'en passer... Tu vas vouloir toujours que je te fasse l'amour.»
Enfin un autre pédophile, Charles, 24 ans, écrit en pensant qu'il s'adresse à Aurélie, 13 ans: «Tu vas voir, je suis pas méchant, tu risques de me faire confiance.»
Le quoitidien n'a pas révélé tous les propos des pédophiles... certains étant trop choquants.
Selon une enquête, un jeune internaute sur sept a déjà reçu des offres de nature sexuelle en ligne. Les experts estiment que 40% des parents ne surveillent pas les activités de leurs enfants sur le Web.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdive ... 72825.html
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