Publié : mar. sept. 25, 2007 12:36 pm
malgré les pont qui tombe, les nids poule , certaine route qui sont digne des pire quartier de bagdad nos route sont celle qui coute le plus cher au pays!!
Les chaussées les plus chères au pays
Au Québec, on a souvent l'impression de rouler sur des routes en très mauvais état. Et pourtant, nos routes coûtent beaucoup plus cher que dans le reste du Canada, révèlent des données obtenues en exclusivité par La Presse. Une série troublante à suivre jusqu'à vendredi, en prévision du premier anniversaire de l'effondrement du viaduc de la Concorde. Car les dépenses ne font que commencer...
La chaussées des routes du Québec coûtent beaucoup plus cher à construire que dans n'importe quelle autre province du Canada. Les routes du Québec coûtent aussi plus cher à déneiger. L'asphalte coûte plus cher. La roche des fondations, aussi. Même l'entretien quotidien des routes coûte en moyenne 500$ de plus par kilomètre au Québec qu'en Ontario.
À en croire les données tirées d'une vaste étude économique de Transports Canada sur le coût des routes, que La Presse a obtenue, les Québécois roulent, sans le savoir, sur le réseau routier le plus coûteux au Canada (exception faite des routes du Nord canadien et des routes qui desservent les régions isolées de la Colombie-Britannique).
Pour des tronçons de route équivalents, la construction de chaussées routières coûte jusqu'à 80% plus cher au Québec que dans la moyenne des provinces. Les coûts des matériaux de construction et les quantités de matériaux utilisées par le ministère des Transports du Québec (MTQ) expliquent en grande partie ces écarts de coûts considérables entre le Québec et les autres provinces canadiennes.
À titre d'exemple, le coût de construction d'une chaussée d'autoroute urbaine à deux voies coûte 790 000$ par kilomètre au Québec, soit 50% de plus que la moyenne canadienne (d'environ 527 000$ par kilomètre).
Dans le reste du pays, le coût d'un segment de route équivalent oscille entre 340 000$ le kilomètre à l'Île-du-Prince-Édouard, et 660 000$ le kilomètre dans le sud de l'Ontario.
Autre exemple: la chaussée d'un tronçon de route principale, situé en milieu rural (comme la route 132 entre Sorel et Bécancour) coûte en moyenne 433 500$ par kilomètre, dans les 14 provinces et territoires couverts par l'étude de Transports Canada. Au Québec, la construction d'un segment de chaussée équivalent coûte en moyenne presque deux fois plus cher, soit 793 361$.
Comme le montrent nos tableaux, de tels écarts s'observent pour tous les types de projets routiers étudiés par Transports Canada (autoroutes, routes principales, routes secondaires), qu'ils soient construits en milieu urbain, ou rural.
L'étude révèle par ailleurs que Québec paye aussi plus cher pour l'entretien hivernal et l'entretien général des routes (nids-de-poule, glissières de sécurité, lampadaires, etc.). Ces coûts d'entretien annuels sont 40% à 111% plus élevés au Québec que dans le reste du Canada.
Ces données ne tiennent toutefois pas compte des conditions hivernales réelles dans chaque territoire, et se résument à un calcul des coûts globaux de déneigement et de déglaçage dans chaque province.
L'addition de ces factures et de ces coûts significativement plus élevés dans la Belle Province font du réseau québécois le plus coûteux - et de loin - de toutes les provinces du pays.
Coût total des routes
Dans une entrevue accordée à La Presse (voir autre texte), deux hauts fonctionnaires du ministère des Transports du Québec ont dénoncé, vendredi dernier, l'utilisation des données de cette étude fédérale, à laquelle le MTQ a participé, comme tous les autres ministères des transports des provinces et des territoires du Canada.
Ces données ont été fournies à Transports Canada pour fin de recherches seulement et n'étaient pas destinées à établir des comparaisons des coûts avec d'autres provinces, affirment les représentantes du MTQ.
Les données obtenues par La Presse ont été publiées l'an dernier dans une volumineuse étude économique réalisée par le Groupe des politiques de Transports Canada, et publiée sous le titre rébarbatif de: Estimation des coûts d'immobilisation et d'entretien, amortis sur une base annuelle, représentatifs des routes par catégorie fonctionnelle.
Cette étude hautement technique a été produite dans le cadre d'un vaste projet fédéral de recherche de trois ans sous l'égide du Conseil des sous-ministres responsables des transports et de la sécurité routière.
L'étude visait à établir le «coût total des routes» de chaque réseau routier provincial, selon quatre classes de routes distinctes (autoroutes, routes principales, routes secondaires, chemins locaux), et selon leur milieu d'implantation (urbain ou rural).
Cette notion de «coût total» intègre dans une même valeur les coûts de construction des ponts et viaducs, des chaussées, des infrastructures connexes, comme les ponceaux et glissières de sécurité, en plus des coûts d'entretien de routine et d'entretien hivernal.
Pour faire ses calculs, Transports Canada a donc sollicité des données sur les coûts de construction, d'entretien et de réfection des infrastructures, y compris les coûts unitaires d'éléments aussi divers que l'asphalte, le gravier, des lampadaires et des équipements de drainage.
Les annexes de l'étude fédérale rassemblent ainsi plusieurs centaines de pages de données gouvernementales. Les données étaient les plus récentes disponibles, soit celles de 2005.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... ACTUALITES
Les chaussées les plus chères au pays
Au Québec, on a souvent l'impression de rouler sur des routes en très mauvais état. Et pourtant, nos routes coûtent beaucoup plus cher que dans le reste du Canada, révèlent des données obtenues en exclusivité par La Presse. Une série troublante à suivre jusqu'à vendredi, en prévision du premier anniversaire de l'effondrement du viaduc de la Concorde. Car les dépenses ne font que commencer...
La chaussées des routes du Québec coûtent beaucoup plus cher à construire que dans n'importe quelle autre province du Canada. Les routes du Québec coûtent aussi plus cher à déneiger. L'asphalte coûte plus cher. La roche des fondations, aussi. Même l'entretien quotidien des routes coûte en moyenne 500$ de plus par kilomètre au Québec qu'en Ontario.
À en croire les données tirées d'une vaste étude économique de Transports Canada sur le coût des routes, que La Presse a obtenue, les Québécois roulent, sans le savoir, sur le réseau routier le plus coûteux au Canada (exception faite des routes du Nord canadien et des routes qui desservent les régions isolées de la Colombie-Britannique).
Pour des tronçons de route équivalents, la construction de chaussées routières coûte jusqu'à 80% plus cher au Québec que dans la moyenne des provinces. Les coûts des matériaux de construction et les quantités de matériaux utilisées par le ministère des Transports du Québec (MTQ) expliquent en grande partie ces écarts de coûts considérables entre le Québec et les autres provinces canadiennes.
À titre d'exemple, le coût de construction d'une chaussée d'autoroute urbaine à deux voies coûte 790 000$ par kilomètre au Québec, soit 50% de plus que la moyenne canadienne (d'environ 527 000$ par kilomètre).
Dans le reste du pays, le coût d'un segment de route équivalent oscille entre 340 000$ le kilomètre à l'Île-du-Prince-Édouard, et 660 000$ le kilomètre dans le sud de l'Ontario.
Autre exemple: la chaussée d'un tronçon de route principale, situé en milieu rural (comme la route 132 entre Sorel et Bécancour) coûte en moyenne 433 500$ par kilomètre, dans les 14 provinces et territoires couverts par l'étude de Transports Canada. Au Québec, la construction d'un segment de chaussée équivalent coûte en moyenne presque deux fois plus cher, soit 793 361$.
Comme le montrent nos tableaux, de tels écarts s'observent pour tous les types de projets routiers étudiés par Transports Canada (autoroutes, routes principales, routes secondaires), qu'ils soient construits en milieu urbain, ou rural.
L'étude révèle par ailleurs que Québec paye aussi plus cher pour l'entretien hivernal et l'entretien général des routes (nids-de-poule, glissières de sécurité, lampadaires, etc.). Ces coûts d'entretien annuels sont 40% à 111% plus élevés au Québec que dans le reste du Canada.
Ces données ne tiennent toutefois pas compte des conditions hivernales réelles dans chaque territoire, et se résument à un calcul des coûts globaux de déneigement et de déglaçage dans chaque province.
L'addition de ces factures et de ces coûts significativement plus élevés dans la Belle Province font du réseau québécois le plus coûteux - et de loin - de toutes les provinces du pays.
Coût total des routes
Dans une entrevue accordée à La Presse (voir autre texte), deux hauts fonctionnaires du ministère des Transports du Québec ont dénoncé, vendredi dernier, l'utilisation des données de cette étude fédérale, à laquelle le MTQ a participé, comme tous les autres ministères des transports des provinces et des territoires du Canada.
Ces données ont été fournies à Transports Canada pour fin de recherches seulement et n'étaient pas destinées à établir des comparaisons des coûts avec d'autres provinces, affirment les représentantes du MTQ.
Les données obtenues par La Presse ont été publiées l'an dernier dans une volumineuse étude économique réalisée par le Groupe des politiques de Transports Canada, et publiée sous le titre rébarbatif de: Estimation des coûts d'immobilisation et d'entretien, amortis sur une base annuelle, représentatifs des routes par catégorie fonctionnelle.
Cette étude hautement technique a été produite dans le cadre d'un vaste projet fédéral de recherche de trois ans sous l'égide du Conseil des sous-ministres responsables des transports et de la sécurité routière.
L'étude visait à établir le «coût total des routes» de chaque réseau routier provincial, selon quatre classes de routes distinctes (autoroutes, routes principales, routes secondaires, chemins locaux), et selon leur milieu d'implantation (urbain ou rural).
Cette notion de «coût total» intègre dans une même valeur les coûts de construction des ponts et viaducs, des chaussées, des infrastructures connexes, comme les ponceaux et glissières de sécurité, en plus des coûts d'entretien de routine et d'entretien hivernal.
Pour faire ses calculs, Transports Canada a donc sollicité des données sur les coûts de construction, d'entretien et de réfection des infrastructures, y compris les coûts unitaires d'éléments aussi divers que l'asphalte, le gravier, des lampadaires et des équipements de drainage.
Les annexes de l'étude fédérale rassemblent ainsi plusieurs centaines de pages de données gouvernementales. Les données étaient les plus récentes disponibles, soit celles de 2005.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... ACTUALITES