Publié : lun. août 06, 2007 12:01 am
dimanche 5 août 2007
DANS LES CHAUMIÈRES ET LES MOSQUÉES...
Il y a deux ou trois sujets qui suscitent la controverse. L'avenir politique du Québec, le long fleuve tranquille de la fonction publique et l'immigration provoquent à chaque fois des éclats de voix ou de vocabulaire.
Vous pourrez le vérifier en septembre alors qu'en sus de la commission Bouchard-Taylor sur les accomodements raisonnables, le gouvernement Charest tiendra des consultations publiques sur le nombre d'immigrants devant être acceuillis au Québec au cours des prochaines années.
Exclus d'emblée, le statu quo ne permettrait apparemment pas d'assurer le renouvellement de la main-d'oeuvre; le nombre d'immigrants augmentera donc sensiblement à compter de l'an prochain et jusqu'en 2010.
Par rapport à 2006, la hausse atteindra 25 % et le nombre d'immigrants passera à 60 000 par année. C'est plus que la population totale de Rimouski.
C'est l'un des scénarios qui sera soumis aux participants à la commission parlementaire que dirigera la ministre de l'Immigration et des communautés culturelles, Yolande James, à partir du 18 septembre.
On apprend dans un document de consultation rendu public il y a quelques jours qu'avec environ 44 000 immigrants par année, le Québec ne pourrait freiner son déclin démographique. Les Québécois n'auraient donc pas le choix d'ouvrir leurs portes et d'accepter des accomodements religieux ou autres.
Car les immigrants proviennent et continueront de provenir en grand nombre d'Afrique du Nord. D'Algérie, du Maroc. Les Algériens ont d'ailleurs délogé les Français, jadis au premier rang des immigrants. Nos cousins sont maintenant troisièmes derrière les Algériens et les Chinois. Les Marocains sont au quatrième rang. Les immigrants viendront aussi du Pakistan et du Bengladesh où les tensions religieuses sont vives.
Les brûlots de l'intégrisme islamique sont d'ailleurs déjà actifs en Algérie et au Maroc. Un récent rapport de la Direction de la sécurité du territoire de France avisait d'ailleurs les autorités de l'Hexagone que la «mouvance islamique» radicale présente dans ces deux pays constitue une menace.
Étrange tout de même que le gouvernement québécois n'ose pas toucher lui-même à ce dossier; il n'en parle d'ailleurs pas état de cela dans sa documentation. On y traite de la langue, du sexe des arrivants, de leur concentration à Montréal, etc, mais pas de la foi religieuse des nouveaux arrivants. On ouvre plutôt déjà la porte aux accomodements à venir en parlant de l'incontournable «ouverture sur le monde»... On tentera d'intensifier la francisation mais les ressources à cet égard sont nettement insuffisantes. Les ghettos existent déjà à Montréal et rendent plus difficile l'intégration des immigrants. Surtout que dans les mosquées, on les invite à vivre selon les principes édictés par Allah...
Bref, allez vous chercher des tuques tout de suite car l'automne sera chaud... dans les journaux. Peut-être aussi dans les mosquées de la Grosse Poire...
DANS LES CHAUMIÈRES ET LES MOSQUÉES...
Il y a deux ou trois sujets qui suscitent la controverse. L'avenir politique du Québec, le long fleuve tranquille de la fonction publique et l'immigration provoquent à chaque fois des éclats de voix ou de vocabulaire.
Vous pourrez le vérifier en septembre alors qu'en sus de la commission Bouchard-Taylor sur les accomodements raisonnables, le gouvernement Charest tiendra des consultations publiques sur le nombre d'immigrants devant être acceuillis au Québec au cours des prochaines années.
Exclus d'emblée, le statu quo ne permettrait apparemment pas d'assurer le renouvellement de la main-d'oeuvre; le nombre d'immigrants augmentera donc sensiblement à compter de l'an prochain et jusqu'en 2010.
Par rapport à 2006, la hausse atteindra 25 % et le nombre d'immigrants passera à 60 000 par année. C'est plus que la population totale de Rimouski.
C'est l'un des scénarios qui sera soumis aux participants à la commission parlementaire que dirigera la ministre de l'Immigration et des communautés culturelles, Yolande James, à partir du 18 septembre.
On apprend dans un document de consultation rendu public il y a quelques jours qu'avec environ 44 000 immigrants par année, le Québec ne pourrait freiner son déclin démographique. Les Québécois n'auraient donc pas le choix d'ouvrir leurs portes et d'accepter des accomodements religieux ou autres.
Car les immigrants proviennent et continueront de provenir en grand nombre d'Afrique du Nord. D'Algérie, du Maroc. Les Algériens ont d'ailleurs délogé les Français, jadis au premier rang des immigrants. Nos cousins sont maintenant troisièmes derrière les Algériens et les Chinois. Les Marocains sont au quatrième rang. Les immigrants viendront aussi du Pakistan et du Bengladesh où les tensions religieuses sont vives.
Les brûlots de l'intégrisme islamique sont d'ailleurs déjà actifs en Algérie et au Maroc. Un récent rapport de la Direction de la sécurité du territoire de France avisait d'ailleurs les autorités de l'Hexagone que la «mouvance islamique» radicale présente dans ces deux pays constitue une menace.
Étrange tout de même que le gouvernement québécois n'ose pas toucher lui-même à ce dossier; il n'en parle d'ailleurs pas état de cela dans sa documentation. On y traite de la langue, du sexe des arrivants, de leur concentration à Montréal, etc, mais pas de la foi religieuse des nouveaux arrivants. On ouvre plutôt déjà la porte aux accomodements à venir en parlant de l'incontournable «ouverture sur le monde»... On tentera d'intensifier la francisation mais les ressources à cet égard sont nettement insuffisantes. Les ghettos existent déjà à Montréal et rendent plus difficile l'intégration des immigrants. Surtout que dans les mosquées, on les invite à vivre selon les principes édictés par Allah...
Bref, allez vous chercher des tuques tout de suite car l'automne sera chaud... dans les journaux. Peut-être aussi dans les mosquées de la Grosse Poire...