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Publié : sam. juil. 14, 2007 2:42 am
par .anthurium.
Le samedi 14 juillet 2007

LE SOLEIL - COMMENTAIRE

Rozon et cie, ces pleurnichards de la culture

Claude Jasmin
Auteur


Comment ça se fait donc que les «potentats» Rozon, Simard, Legault, et cie, — intrépides et courageux (à leurs débuts) — entrepreneurs en culture-pop se métamorphosent au fil des ans en larmoyants «entretrenus» du «B.S.culture» ? Les voici, en braillards accrochés à nos poches de contribuables. «L'argent public, pleurnichent-ils, devrait mieux couler dans nos cagnottes, c'est urgent, sinon, on va déménager nos pénates.» Où ça ? À Toronto !

Un chantage? Exactement. Ils étaient libres de «partir» leurs business para-culturelles, non ? ils ne furent pas sollicités, ni autorisés par le public, ni élus que diable ! Or, si leurs — devenues gigantesques — patentes ne leur amènent pas de profits suffisants... c'est toujours bien pas pas notre faute, impuissants payeurs d'impôts et de taxes, que nous sommes tous.

Assez de larmes et de menaces, suffit ! J'aurais aimé ça moi aussi, jeune, fonder un théâtre de marionnettes; j'y songeais, ou, plus tard, une maison d'édition. Mais, c'est tout simple, j'avais pas d'argent. J'admire des entrepreneurs libres, mais pas des « assistés sociaux en grey flanel suit» qui mènent grand train et bonne vie.

Mais allez-y à Toronto !

Un Guy Laliberté (Cirque du Soleil), ou un René Angélil (Ceeeline) par exemple ne sont pas des «entrenus», pas des quêteux-à-cheval... doré. J'ai bien fait jadis de me retenir en mes projets culturels, je serais devenu à coup sûr un de ces maudits braillards après le pognon du peuple travailleur. En baseball et au hockey, on s'arrange avec ses troubles, mais en danse moderne, théâtre de création, sculpture et peinture modernes ou musique sérieuse, alors là, oui — en culture de recherche — l'État peut, doit, contribuer à la survie et à la promotion. Une évidence.

Mais en «performances de chars», en «rires de divers ordres» et en «jazz all american»... Wow les moteurs ! Ça crie comme putois : «Je veux plus de vos sous ! Je veux le fric des citoyens !» Allez-y donc à Toronto; «la bonne vie» (selon les philosophes) se vit très bien ailleurs que dans des estrades, de vastes et anonymes rassemblements de rue, au milieu des riches touristes alléchés, allons.

Le citoyen Sébastien Duperron écrit (La presse, 11/7/07) que Gilbert Rozon a mis fin aux spectacles gratuits du Vieux-port, qu'il faut payer à la «télé à la carte» ou, cher, en salles. Ou bien visionner de chiches extraits avec l'«associé», puissant TVA. Qu'il a les poches pleines et qu'il cesse son pleurnichage. Enfin, qu'il accepte de payer la hausse de taxes annoncée pour polices, sécurité et nettoyage. Il faut bien lui donner raison. Ces «pleureurs en mercedes» peuvent changer de ce statut d'«entretenu» et s'en aller. À New York ou à Las Vegas, pourquoi Toronto ?

Il y avait une vie avant leurs gros chiards-à-foules, non? Ça fera de la place — et de l'argent — pour davantage de fêtes humaines, modestes et chaudes à la fois, dans les quartiers de nos villes ou dans des régions négligés de nos provinces québécoises, là où «se rassembler» a du meilleur sens, du bon sens souvent.

Bafouer son maire Tremblay ?

Je ne comprendrai jamais Rozon se déguisant, ce businessman brillant en exclusive entrevue dans son luxueux bureau climatisé, jolies photos dans nos quotidiens, se drapant d'une «capine de faux-clochard», râlant comme un vagabond, la main à l'écuelle. Ce globe-troter, ce membre de la jet set, comment est-il capable de jouer ce travesti? Celui du «grand mal pris» ? Et de bafouer son maire Tremblay? C'est se moquer des gens !

Ne craignez pas pour eux, tous ces chefs, directeurs ou présidents, chouchoutés par le fric public, ils jouissent de savants actuaires très capables de bien leur calculer les échappatoires, face au fisc. N'imaginez plus, candides, qu'ils sont de pauvres gueux aux abois, farcesque attitude, cela. Avant de s'y installer elle-même, une jeune Fabienne Larouche a dénoncé tous ces «producteurs morons», grassement subventionnés par Ottawa et Québec. Tous ceux qui mettent davantage de cet «argent public» dans leurs poches plutôt qu'aux vrais coûts de leurs productions. C'était vrai. C'est toujours vrai? En va-t-il vraiment autrement avec les criards actuels?

Les Rozon et autres «soutenus» avec l'argent du trésor public ne sont pas obligés de publier leurs rapports d'impôts et surtout pas les astuces de leurs malins comptables pour en payer le moins possible. Enfin, qui, chez nos hommes publics élus, leur fermera le clapet une bonne fois pour toutes ? Délicat car tant de nos chers élus sont les invités «VIP» de toutes ces fêtes de coulisses avec, au préalable, envoi de billets de faveur. Eh ! Ainsi va donc la vie chez nos pachas larmoyants et, hélas, plein de journalistes naïfs s'offrent volontiers en dociles «courroies de transmission» de ces adeptes en lamentations factices.

La triste morale de ces histoires c'est : Allez-y sans crainte jeunes loups ambitieux, partez-vous une belle grosse «machine en culture-pop», ne tremblez pas, avec le temps, les braves citoyens vont débourser pour vos voraces appétits.

Publié : sam. juil. 14, 2007 2:45 am
par .anthurium.
C'est un très bon texte qui fesse ou il faut. Je suis heureuse de voir qu'enfin On disent tout haut ce que plusieurs (en tous cas ici a Québec) on pense tout bas.

Publié : sam. juil. 14, 2007 11:37 am
par Thewinneris
Très bon texte de la part de Claude Jasmin!  

Ils en ont jamais assez et veulent tout monopoliser!

Publié : sam. juil. 14, 2007 11:52 am
par Beppo
Quand une ville subventionne  environ 1 million pour en récolter autour de 400 millions en retombées économiques me semble qu'il y a lieu de s'asseoir et de tenter de sauver la chèvre et le chou, non?

Publié : sam. juil. 14, 2007 4:26 pm
par Red Ketchup
Beppo  a écritQuand une ville subventionne  environ 1 million pour en récolter autour de 400 millions en retombées économiques me semble qu'il y a lieu de s'asseoir et de tenter de sauver la chèvre et le chou, non?  





Publié : dim. juil. 15, 2007 12:34 am
par Lison48
.anthurium.  a écritC'est un très bon texte qui fesse ou il faut. Je suis heureuse de voir qu'enfin On disent tout haut ce que plusieurs (en tous cas ici a Québec) on pense tout bas.

Le Prof Lauzon a dit à peu près la même chose à l'émission de Gilles Proulx vendredi midi.

Publié : dim. juil. 15, 2007 1:56 am
par linus611
Et j'imagine qu'on va essayer de les faire taire...Genre ce sont des réactionnaires, ils sont dépassé, ils sont de droite etc.

Mais il y a quand même un bonne blague qui circule présentement par mes anciennes compagnes de travail...

Publié : dim. juil. 15, 2007 4:09 am
par Red Ketchup
IL y a l'autre côté de la médaille aussi que Jasmin évite très bien dans son texte.

Ce genre de rassemblement donne une réputation positive à Montréal. Évidemment, la majorité du public est québécois mais il y a du tourisme d'ailleur qui ne serait probablement pas là sans ces évémements majeurs.

Et tout celà rapporte. Oui, ça rapporte gros aux organisateurs mais aussi à la ville et aux commerçants de la ville.

Alors, il est donc absurde de se mettre à brailler comme Jasmin le fait en disant que ce sont nos sous qui financent ces événements car c'est aussi l'inverse et même plus, ce sont les sous des taxes sur les billets et les sous des commerçants qui peuvent survivre grâce à ces événements qui raportent à la ville et donc, aux citoyens.

Il y a aussi le happening que ce genre d'évènement engendre. Montréal s'est forgé une réputation enviable où l'on retrouve le plus de fraternité et de sécurité dans ce genre de grands évènements et les touristes le savent.

C'est curieux que lorsqu'il s'agit d'évènements culturels, on réagissent ainsi. Ce sont aussi des business et il me semble qu'il est souvent arrivé dans le passé que les gouvernements et municipalités fassent tout pour garder tel ou tel autre entreprise chez-eux pour conserver les emplois, les taxes et autres revenus indirect que celà engendre.

C'est la même chose pour ces entreprises dites "culturelles". Ils ne font pas exception à la règle qui veut que lorsque tu procures de l'argent à ta ville, à ta province, à ton pays, tu as un certain rapport de force que tu peux très bien utiliser si le coeur t'en dit.

Ce serait une erreur de les ignorer et qu'ils décident de déménager leurs pénates ailleurs.

Il y a assez de la ville de Québec qui ne rend pas souvent ses projets d'envergures à terme (échec de Québec 84, pont illuminé à moitié, perte des Nordiques etc....et j'ai bien hâte de voir comment ils vont rater leur coup l'an prochain), il ne faudrait tout de même pas faire de Montréal une autre ville fantôme.

....j'pense que je ne me ferai pas d'amis à Québec moi là.

Publié : dim. juil. 15, 2007 4:23 am
par Rénatane
Ben moi je suis d'accord qu'on subventionne ces festivals...., ils n'auraient pas cet envergure si ils n'avaient pas un peu d'aide...pour le moment c'est unique au monde ces gros festivals de rue.....en plus tous les spectacles et animations gratuites qu'il y a , pensez vous qu'un producteur payerait pour ça ?, si on lui coupe l'aide , c'est a cet endroit qu'eux vont couper aussi et nous n'aurons que des salles payantes....
Un producteur n'est pas la pour faire du bénévolat tout de même  

Coupons leurs les subventions et nous n'aurons que des festivals banales pas de quoi attirer les touristes...

et les vedettes internationales ,pensez vous qu'ils viendront encore faire des spectacles ici , si c'est petit ?  

Ils viennent parceque c'est big !!!Que ce soit le Jazz ou juste pour rire....

On a donc bien de la misère avec les gens qui font de l'argent ici.....

Publié : dim. juil. 15, 2007 4:31 am
par Nikki
Je suis absolument d'accord avec toi Renatane...  Quand est-ce qu'on acceptera que nos producteurs et nos artistes fassent de l'argent, non pas à notre mesure, mais bien à la mesure de ce qu'est le monde des artistes partout dans le monde?..
On dirait que ça nous choque quand quelqu'un réussit à tirer son épingle du jeu au Québec.  

Les producteurs de spectacles, ils veulent faire de l'argent.  S'ils n'en font pas, ils vont aller se produire ailleurs, c'est aussi simple que ça...

Publié : dim. juil. 15, 2007 4:54 am
par .anthurium.
Je pace un ancien article de Nathalie Elgrably.


Une fraude intellectuelle
Le Journal de Montréal, p. 26 / Nathalie Elgrably, 07 juin 2007

Vous voulez réagir à cet article? Vous voulez poser une question à son auteur?

Quand Bev Oda a annoncé qu'il lui est impossible de distribuer avant l'automne les 30 millions que Ottawa a promis pour venir en aide aux festivals, les appuis à la Coalition des festivals n'ont pas tardé à se manifester.

Le Bloc Québécois, le NPD, la Fédération canadienne des municipalités, la Ville de Montréal et le ministre provincial du Développement économique et du Tourisme, Raymond Bachand, ont tous signalé à Ottawa la nécessité de débloquer rapidement les fonds promis en raison de l'importance des retombées économiques que génèrent les festivals.

Le calcul des retombées économiques est souvent présenté comme étant la preuve «scientifique» irréfutable de la légitimité d'une action. Le responsable de la culture à la Ville de Montréal et maire de l'arrondissement de Ville-Marie, Benoît Labonté, déclarait d'ailleurs que les festivals génèrent 200 millions en retombées économiques et créent 12 000 emplois. Mieux encore, il affirmait que chaque dollar «investit» par Ottawa rapporte neuf dollars en recettes fiscales. C'est à se demander pourquoi la Coalition des festivals a besoin d'un lobbyiste pour faire avancer sa cause auprès d'Ottawa.

Si ces calculs reflètent la réalité, pourquoi nous limiter à une centaine de festivals par année? Imaginez donc l'ampleur des retombées économiques si nous en organisions davantage! Et si les recettes fiscales sont effectivement neuf fois plus importantes que la dépense initiale, ne venons-nous pas de découvrir la méthode miracle pour ne plus jamais encourir de déficit budgétaire? Avec un rendement de neuf pour un, les ministres des Finances aux niveaux provincial et fédéral devraient se bousculer pour financer les festivals!

Un mode de divertissement parmi d'autres

Malheureusement, l'argument des retombées économiques est une fraude intellectuelle. Il laisse sous-entendre que l'activité économique prévue dépend exclusivement de la tenue des festivals, car ils font travailler des gens, attirent des spectateurs et profitent ainsi à une multitude de commerces, du fournisseur de «hot-dogs» au fabricant de casquettes, en passant par le producteur de crème solaire. Cette argumentation suggère implicitement que l'absence de festivals privera l'économie locale d'un spectaculaire feu d'artifice économique et que nous serons responsables de notre misère.

Or, un festival n'est qu'un mode de divertissement parmi d'autres. En l'absence de ce genre d'événement, les gens se divertiraient autrement. Ils iraient peut-être davantage au cinéma ou au restaurant. Ainsi, une dépense de 20 $ génère autant de retombées économiques, qu'elle permette de participer à un festival, de voir un film ou de s'offrir un repas. La nature de la dépense détermine quelles industries sont avantagées, mais elle n'affecte en rien l'ampleur de l'activité économique générée.

Déplacement de retombées

Un bémol peut être approprié dans le cas d'événements qui attirent des touristes, car il y a effectivement injection de nouveaux fonds et certaines retombées sont à considérer. Mais sur la centaine de festivals qui animent le Québec, il n'y en a que trois ou quatre qui peuvent réellement prétendre attirer des visiteurs étrangers. Les autres ne font que déplacer des retombées qu'on aurait observées dans un autre secteur.

Quand l'État subventionne les festivals, il prend l'argent des contribuables et permet à une poignée de fonctionnaires de décider à notre place du genre de loisir à encourager. Et comme si tout ceci était insuffisant, nos élus défendent leurs choix en élevant les retombées économiques au rang de faits incontestables alors que ce sont des calculs absurdes fondés sur un concept canularesque. Quelle tristesse!

* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.

Nathalie Elgrably est économiste à l'Institut économique de Montréal et auteure du livre La face cachée des politiques publiques.


Publié : dim. juil. 15, 2007 5:06 am
par Beppo
Je pense que la madame manque de vision actuelle. Tout le monde au cinéma, nous écrit-elle, comme dans les années '50 quoi? Elle a oublié que nous avons diversifié notre divertissement... Elle met de côté le principe que pour faire de l'argent faut que ça roule... Je trouve son raisonnement bien étroit dans le présent cas. Au yâble les 12 000 emplois créés, envoueille au théâtre voir les tites vues... --Message edité par Beppo le 2007-07-15 11:07:37--

Publié : dim. juil. 15, 2007 6:12 am
par Rénatane
Oui c'est vrai que les touristes qui viennent ici , sont attirer par les gros festivals....il n'iront pas au festival de la patate a st-clin clin......, mais a cause de cela , doit t-on couper les subventions partout ?

En régions , peut-être que ça rapporte pas de sous ,mais ça rapproche une communauté et ça attire des gens de d'autres régions autour...... , ça mets de la vie ! messemble que c'est aussi important......C'est comme de dire , ça sert a rien de faire des parcs......ou de planter des arbres.....

Publié : dim. juil. 15, 2007 6:42 am
par linus611
Si ces festivals font vivre une partie de la population a raison de 12,000 emplois créés et les retombées économiques, les shows vendus a la télévision etc, comment se fait-il que ceux-ci soient toujours déficitaires. Que leur fond de roulement se limite a attendre la prochaine année de subvention au détriment de d'autres festivals ou d'autres événements qui feraient connaitre d'autres types d'artistes.

Pourquoi, parce que la raison est très simple, on détient un pouvoir de négociation, on se protège, on fait compliqué quand c'est si simple. On fait rouler l'économie avec nos chums...

Je suis restée extrêmement surprise quand Guy A. a dénoncé que les producteurs se volaient entre eux. Qu'il y a un manque total de respect entre les divers accolytes. Pourtant personne n'a relevé sa réplique. Pourquoi, parce que c'est une autre grosse mafia...Pourtant c'est simple a comprendre...Donnons a César ce qui revient a César ne s'applique pas très bien dans ce domaine. Non on exploite, on tire le jus le plus possible et après on fait l'innocent. C'est dommage finalement que l'on en vienne a faire des menaces d'aller a Toronto, que les parties soient hônnete au lieu de faire leur enfant gâté.

Publié : dim. juil. 15, 2007 8:01 am
par Beppo
Prenons exemple du Grand Prix du Canada. Cet événememt a un budget d'opération de 40 millions et ne reçoit aucune subvention de la ville de Montréal. Au contraire, Normand Legault, pour se conformer aux exigences de Bernie Ecclestone, doit investir dans le circuit Gilles Villeneuve afin d'apporter les améliorations souhaitées. Ce n'est pas la ville qui investit mais la compagnie. On présume que les retombées économiques sont de l'ordre de 75 millions sur Montréal et ses commerçants.

Qu'une année, le Grand Prix soit déficitaire dû à des coûts d'investissement élaborés, il tentera de combler le déficit dans les années subséquentes. Ce n'est pas la ville qui assume la perte ni les commerçants.

Tu as beau traire la vache à lait mais organise-toi pas pour qu'elle te donne du lait en poudre. --Message edité par Beppo le 2007-07-15 14:02:19--

Publié : dim. juil. 15, 2007 8:47 am
par Omi
Si investir un million de plus rapporte autant, Rozon et les autres n'ont qu'à l'investir eux-mêmes. Ils en ont les moyens. --Message edité par Omi le 2007-07-15 14:47:26--

Publié : dim. juil. 15, 2007 9:32 am
par Beppo
Si tu ne collabores pas avec ceux qui t'apportent de l'eau au moulin, tu risques bien de tout faire toi-même et bye bye les retombées. Rozon ne retire pas tous les bénéfices de ses galas, ni Legault, ni Lapierre, etc... Demande aux commerçants ce qu'ils en pensent. Qui retire les profits des chambres d'hôtels que tu loues, durant la période du Grand Prix, quatre à cinq fois plus cher la nuitée? Demande à la femme de ménage si ses pourboires sont les mêmes qu'en période régulière. Il n'y a pas que Rozon qui s'en met plein les poches... Même le petit travailleur y trouve son lot. --Message edité par Beppo le 2007-07-15 15:32:55--

Publié : dim. juil. 15, 2007 10:01 am
par linus611
Beppo  a écritSi tu ne collabores pas avec ceux qui t'apportent de l'eau au moulin, tu risques bien de tout faire toi-même et bye bye les retombées. Rozon ne retire pas tous les bénéfices de ses galas, ni Legault, ni Lapierre, etc... Demande aux commerçants ce qu'ils en pensent. Qui retire les profits des chambres d'hôtels que tu loues, durant la période du Grand Prix, quatre à cinq fois plus cher la nuitée? Demande à la femme de ménage si ses pourboires sont les mêmes qu'en période régulière. Il n'y a pas que Rozon qui s'en met plein les poches... Même le petit travailleur y trouve son lot.  

Alors tu suggère quoi au juste...

Publié : dim. juil. 15, 2007 2:09 pm
par Beppo
linus611  a écrit

Alors tu suggère quoi au juste...


Je n'ai rien à suggérer car je trouve que le petit million que la ville investit en accordant des subventions qui lui rapportent en retour environ 400 millions en retombées économiques et qui crée environ 12 000 emplois saisonniers ou partiels, est un fichu de bon investissement de la part de Montréal. À la place du maire, je collaborerais avec les instigateurs de ces projets m'a te dire.



Publié : dim. juil. 15, 2007 3:04 pm
par .anthurium.
Je suis d'accord que la ville collabore en mettant de la sécurité et tout ce qui est de son ressort pour aider ces festivals mais je pense que ces compagnie doivent apprendre a devenir autonome. Quand on recoit de l'argent de l'État aussi facilement on ne cherche pas de solution pour éviter le gaspillaghe mais quand l'argent sors de ta poche tu fais attention. Et tu trouve des moyens créatif pour rentrer dans ton argent.