Publié : ven. juil. 13, 2007 2:35 pm
mercredi 11 juillet 2007, mis à jour à 10:28
Libye
Peines de mort confirmées pour les infirmières bulgares
LEXPRESS.fr avec Reuters
La Cour suprême libyenne a confirmé mercredi les peines capitales pour les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés à mort pour propagation du virus du sida. Toutefois, un accord de compensations financières, annoncé mardi soir par la Fondation Kadhafi, pourrait permettre de régler définitivement cette affaire.
Infirmières bulgares condamnées à mort : une issue proche ?
La Cour suprême libyenne a confirmé, mercredi en appel et en l'absence des six accusés, les peines pour les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés à mort en décembre après la contamination d'enfants libyens par le virus du sida.
Toutefois, un accord de compensations financières au profit des familles des enfants morts ou malades, annoncé mardi soir par la Fondation Kadhafi, une association caritative présidée par Seif Al-Islam Kadhafi, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, pourrait permettre de régler définitivement cette affaire.
"Un accord a été conclu entre la Fondations Kadhafi et les familles des enfants contaminés qui règlera le cas des infirmières et du médecin (palestinien)", dit un communiqué de la Fondation. "Cet accord satisfait toutes les parties et met fin à la crise. Les détails seront dévoilés ultérieurement", poursuit le communiqué lu à la presse par un responsable de la fondation."
Réagissant de Sofia, le vice-ministre des Affaires étrangères bulgare, Feim Chaushev, à déclaré :"Nous n'avons aucune information sur les pourparlers. Nous n'avons pas été avertis d'un accord, mais ce serait très encourageant s'il était effectivement intervenu".
A Washington, le porte-parole du département d'Etat américain, Tom Casey, a également salué cette annonce. "Il est temps que ces personnes retrouvent leur famille", a-t-il réagi.
Les six accusés avaient été condamnés à mort en décembre après avoir été reconnus coupables d'avoir volontairement inoculé le virus VIH à 426 enfants libyens. Emprisonnés depuis 1999, ils ont toujours nié ces accusations, affirmant que leurs supposés aveux avaient été extorqués sous la torture. Selon de nombreux experts internationaux, l'épidémie serait due à la mauvaise hygiène dans les hôpitaux libyens.
Le dossier des accusés devrait à présent être transmis au Haut conseil judiciaire, qui dispose du pouvoir de commuer leur peine, voire de les en dispenser. Les autorités libyennes avaient prévenu que les cinq infirmières et le médecin ne seraient libérés qu'en cas d'accord financier entre les familles des enfants contaminés, qui réclament 10 millions d'euros par enfant, et l'Union européenne.
Est-ce qu'il y a déjà un topic sur ce sujet ??? C'est une histoire tellement aberrante ! Ces gens-là servent de bouc-émissaire depuis 8 ans et risquent la peine de mort. Ils doivent être dévastés... L'Union européenne essaie depuis 8 ans de les sauver, ainsi qu'Amnistie Internationale, et même la femme du président Sarkozy est allée les visiter aujourd'hui pour faire pression.
Libye
Peines de mort confirmées pour les infirmières bulgares
LEXPRESS.fr avec Reuters
La Cour suprême libyenne a confirmé mercredi les peines capitales pour les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés à mort pour propagation du virus du sida. Toutefois, un accord de compensations financières, annoncé mardi soir par la Fondation Kadhafi, pourrait permettre de régler définitivement cette affaire.
Infirmières bulgares condamnées à mort : une issue proche ?
La Cour suprême libyenne a confirmé, mercredi en appel et en l'absence des six accusés, les peines pour les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés à mort en décembre après la contamination d'enfants libyens par le virus du sida.
Toutefois, un accord de compensations financières au profit des familles des enfants morts ou malades, annoncé mardi soir par la Fondation Kadhafi, une association caritative présidée par Seif Al-Islam Kadhafi, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, pourrait permettre de régler définitivement cette affaire.
"Un accord a été conclu entre la Fondations Kadhafi et les familles des enfants contaminés qui règlera le cas des infirmières et du médecin (palestinien)", dit un communiqué de la Fondation. "Cet accord satisfait toutes les parties et met fin à la crise. Les détails seront dévoilés ultérieurement", poursuit le communiqué lu à la presse par un responsable de la fondation."
Réagissant de Sofia, le vice-ministre des Affaires étrangères bulgare, Feim Chaushev, à déclaré :"Nous n'avons aucune information sur les pourparlers. Nous n'avons pas été avertis d'un accord, mais ce serait très encourageant s'il était effectivement intervenu".
A Washington, le porte-parole du département d'Etat américain, Tom Casey, a également salué cette annonce. "Il est temps que ces personnes retrouvent leur famille", a-t-il réagi.
Les six accusés avaient été condamnés à mort en décembre après avoir été reconnus coupables d'avoir volontairement inoculé le virus VIH à 426 enfants libyens. Emprisonnés depuis 1999, ils ont toujours nié ces accusations, affirmant que leurs supposés aveux avaient été extorqués sous la torture. Selon de nombreux experts internationaux, l'épidémie serait due à la mauvaise hygiène dans les hôpitaux libyens.
Le dossier des accusés devrait à présent être transmis au Haut conseil judiciaire, qui dispose du pouvoir de commuer leur peine, voire de les en dispenser. Les autorités libyennes avaient prévenu que les cinq infirmières et le médecin ne seraient libérés qu'en cas d'accord financier entre les familles des enfants contaminés, qui réclament 10 millions d'euros par enfant, et l'Union européenne.
Est-ce qu'il y a déjà un topic sur ce sujet ??? C'est une histoire tellement aberrante ! Ces gens-là servent de bouc-émissaire depuis 8 ans et risquent la peine de mort. Ils doivent être dévastés... L'Union européenne essaie depuis 8 ans de les sauver, ainsi qu'Amnistie Internationale, et même la femme du président Sarkozy est allée les visiter aujourd'hui pour faire pression.