Publié : mar. juil. 10, 2007 5:15 pm
Citation :Loto-Québec peut bloquer des combinaisons
Diane Drouin, une résidante de Charny, trouve injuste de ne pas avoir pu miser la série 7-7-7-7 samedi au jeu La Quotidienne parce que trop de joueurs l’avaient fait avant elle.
Photothèque Le Soleil
Olivier Bourque
Le Soleil
Québec
Loto-Québec peut bloquer une combinaison si elle juge qu’une masse trop élevée de joueurs l’a choisie. C’est la situation qu’a vécue Diane Drouin, une résidante de Charny. Celle-ci s’est vu refuser la série 7-7-7-7 alors qu’elle tentait sa chance à La Quotidienne, le populaire jeu de la société d’État.
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Vendredi et samedi, la résidante de Charny a souhaité obtenir cette combinaison, mais à plusieurs reprises la machine de Loto-Québec n’a pas enregistré la demande. Elle a dû se rabattre sur d’autres combinaisons.
Le fameux 7 juillet 2007
« Étant donné que c’était le 7 juillet 2007, je voulais avoir les quatre sept », a indiqué Mme Drouin, perplexe par rapport à la situation.
« Le jeune commis à la caisse m’a dit que c’était la première fois qu’il voyait cela », a poursuivi la dame.
Confirmation de la part de Loto-Québec, la situation est bel et bien exceptionnelle. Selon Jean-Pierre Roy, porte-parole de la société d’État, il y a des limites qui sont imposées dans certaines des loteries comme le Banco. Dans le cas de La Quotidienne, le plafond a été fixé à 1,5 million $. Les gains potentiels des joueurs ne doivent donc pas dépasser ce montant. Après l’atteinte d’une masse critique, Loto-Québec bloque tout simplement ladite combinaison.
C’est ce qui est arrivé à Mme Drouin. Celle-ci s’est probablement rendue un peu trop tard dans la journée pour se procurer son billet. Auparavant, bien des joueurs avaient déjà pensé à la même combinaison.
« On a remarqué un engouement particulier concernant le chiffre sept ces derniers temps », fait remarquer Jean-Pierre Roy.
Mme Drouin a finalement pu obtenir la fameuse combinaison le 8 juillet au matin. Mais elle se questionne sur la crédibilité de Loto-Québec.
« Si la combinaison 7-7-7-7 était sortie, j’aurais été flouée, car c’était cette série que je voulais », s’indigne-t-elle. Pour gagner la mise, confirme Loto-Québec, il faut avoir le billet en main. Mme Drouin n’aurait finalement rien touché.
Cette limite imposée ne brime-t-elle pas le droit de choisir du joueur ? Loto-Québec affirme que la majorité des loteries dans le monde fonctionnent de cette manière.
« Il faut imposer une limite au risque », affirme M. Roy.
Diane Drouin, une résidante de Charny, trouve injuste de ne pas avoir pu miser la série 7-7-7-7 samedi au jeu La Quotidienne parce que trop de joueurs l’avaient fait avant elle.
Photothèque Le Soleil
Olivier Bourque
Le Soleil
Québec
Loto-Québec peut bloquer une combinaison si elle juge qu’une masse trop élevée de joueurs l’a choisie. C’est la situation qu’a vécue Diane Drouin, une résidante de Charny. Celle-ci s’est vu refuser la série 7-7-7-7 alors qu’elle tentait sa chance à La Quotidienne, le populaire jeu de la société d’État.
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Le fameux 7 juillet 2007
« Étant donné que c’était le 7 juillet 2007, je voulais avoir les quatre sept », a indiqué Mme Drouin, perplexe par rapport à la situation.
« Le jeune commis à la caisse m’a dit que c’était la première fois qu’il voyait cela », a poursuivi la dame.
Confirmation de la part de Loto-Québec, la situation est bel et bien exceptionnelle. Selon Jean-Pierre Roy, porte-parole de la société d’État, il y a des limites qui sont imposées dans certaines des loteries comme le Banco. Dans le cas de La Quotidienne, le plafond a été fixé à 1,5 million $. Les gains potentiels des joueurs ne doivent donc pas dépasser ce montant. Après l’atteinte d’une masse critique, Loto-Québec bloque tout simplement ladite combinaison.
C’est ce qui est arrivé à Mme Drouin. Celle-ci s’est probablement rendue un peu trop tard dans la journée pour se procurer son billet. Auparavant, bien des joueurs avaient déjà pensé à la même combinaison.
« On a remarqué un engouement particulier concernant le chiffre sept ces derniers temps », fait remarquer Jean-Pierre Roy.
Mme Drouin a finalement pu obtenir la fameuse combinaison le 8 juillet au matin. Mais elle se questionne sur la crédibilité de Loto-Québec.
« Si la combinaison 7-7-7-7 était sortie, j’aurais été flouée, car c’était cette série que je voulais », s’indigne-t-elle. Pour gagner la mise, confirme Loto-Québec, il faut avoir le billet en main. Mme Drouin n’aurait finalement rien touché.
Cette limite imposée ne brime-t-elle pas le droit de choisir du joueur ? Loto-Québec affirme que la majorité des loteries dans le monde fonctionnent de cette manière.
« Il faut imposer une limite au risque », affirme M. Roy.