Publié : lun. juil. 09, 2007 5:22 am
Projet de plusieurs milliards
Des gens d'affaires rêvent d'un «Central Park» à Montréal
Mise en ligne 09/07/2007 10h48
Des proches du Parti conservateur souhaitent la construction d'un parc thématique près de l'échangeur Turcot, à Montréal, où se marieraient les activités récréotouristiques et sportives, l'environnement et la biotechnologie.
Cet ambitieux projet, dont l'un des penseurs est l'ancien président du comité exécutif de Montréal sous Pierre Bourque, Jean Fortier, se chiffre à plusieurs milliards de dollars. M. Fortier voit dans ce rêve l'occasion de faire un véritable «Central Park» montréalais.
Baptisé «Lac à la Loutre», le projet envisage de creuser un véritable lac sur les terrains de l'ancienne cour de triage Turcot, à l'endroit où se trouvait jadis le lac à la Loutre, avant son remblaiement, au XIXe siècle. Un vaste parc boisé serait aménagé avec terrasses et restaurants autour du nouveau plan d'eau, qui permettrait la navigation de plaisance à partir du canal de Lachine.
Des résidences luxueuses pourraient également être bâties dans le secteur ouest du parc, selon le document de présentation du projet consulté par Le Devoir. Le boisé de la falaise Saint-Pierre y serait intégré. Le long de la rue Notre-Dame Ouest, une ligne de tramway traverserait le parc d'ouest en est et permettrait de relier Dorval au Vieux-Montréal.
L'espace ne manque pas, puisque la cour de triage fait près de 100 hectares. En comparaison, le parc Lafontaine a une superficie de 36 hectares. D'ailleurs, les instigateurs du projet Lac à la Loutre voient grand.
Jusqu'à présent, parmi les idées mentionnées pour l'utilisation de ce site après 2015, on songe surtout à implanter des projets industriels et commerciaux sur le site de l'ancienne cour de triage. Rappelons que Transports Québec a racheté celle-ci en 2003.
«Ce n'est pas une proposition précise, c'est une illustration de ce qu'on pourrait faire», précise Jean Fortier, en entrevue au quotidien montréalais. «Mais s'il y a une réfection de l'autoroute, pourquoi ne pas intégrer cette autoroute dans un parc? Pourquoi ne pas faire quelque chose d'intéressant d'un point de vue urbanistique et environnemental?», demande-t-il.
Plus à l'est, au sud de l'échangeur Turcot, un stade de 15 000 à 25 000 places pourrait voir le jour. L'endroit est idéal, selon M. Fortier, puisqu'il se situe au carrefour des autoroutes, qu'il est facile d'accès et qu'il offre des possibilités de stationnement.
Le secteur immédiat du nouvel échangeur pourrait aussi accueillir un «aménagement urbain» comprenant restaurants et commerces. Le tout se marierait au pôle biotechnologique qu'on souhaite voir s'établir à l'est de l'échangeur Turcot et au sud de la rue Saint-Jacques, afin d'y attirer des entreprises du secteur.
Des gens d'affaires rêvent d'un «Central Park» à Montréal
Mise en ligne 09/07/2007 10h48
Des proches du Parti conservateur souhaitent la construction d'un parc thématique près de l'échangeur Turcot, à Montréal, où se marieraient les activités récréotouristiques et sportives, l'environnement et la biotechnologie.
Cet ambitieux projet, dont l'un des penseurs est l'ancien président du comité exécutif de Montréal sous Pierre Bourque, Jean Fortier, se chiffre à plusieurs milliards de dollars. M. Fortier voit dans ce rêve l'occasion de faire un véritable «Central Park» montréalais.
Baptisé «Lac à la Loutre», le projet envisage de creuser un véritable lac sur les terrains de l'ancienne cour de triage Turcot, à l'endroit où se trouvait jadis le lac à la Loutre, avant son remblaiement, au XIXe siècle. Un vaste parc boisé serait aménagé avec terrasses et restaurants autour du nouveau plan d'eau, qui permettrait la navigation de plaisance à partir du canal de Lachine.
Des résidences luxueuses pourraient également être bâties dans le secteur ouest du parc, selon le document de présentation du projet consulté par Le Devoir. Le boisé de la falaise Saint-Pierre y serait intégré. Le long de la rue Notre-Dame Ouest, une ligne de tramway traverserait le parc d'ouest en est et permettrait de relier Dorval au Vieux-Montréal.
L'espace ne manque pas, puisque la cour de triage fait près de 100 hectares. En comparaison, le parc Lafontaine a une superficie de 36 hectares. D'ailleurs, les instigateurs du projet Lac à la Loutre voient grand.
Jusqu'à présent, parmi les idées mentionnées pour l'utilisation de ce site après 2015, on songe surtout à implanter des projets industriels et commerciaux sur le site de l'ancienne cour de triage. Rappelons que Transports Québec a racheté celle-ci en 2003.
«Ce n'est pas une proposition précise, c'est une illustration de ce qu'on pourrait faire», précise Jean Fortier, en entrevue au quotidien montréalais. «Mais s'il y a une réfection de l'autoroute, pourquoi ne pas intégrer cette autoroute dans un parc? Pourquoi ne pas faire quelque chose d'intéressant d'un point de vue urbanistique et environnemental?», demande-t-il.
Plus à l'est, au sud de l'échangeur Turcot, un stade de 15 000 à 25 000 places pourrait voir le jour. L'endroit est idéal, selon M. Fortier, puisqu'il se situe au carrefour des autoroutes, qu'il est facile d'accès et qu'il offre des possibilités de stationnement.
Le secteur immédiat du nouvel échangeur pourrait aussi accueillir un «aménagement urbain» comprenant restaurants et commerces. Le tout se marierait au pôle biotechnologique qu'on souhaite voir s'établir à l'est de l'échangeur Turcot et au sud de la rue Saint-Jacques, afin d'y attirer des entreprises du secteur.