Publié : mar. mai 29, 2007 11:53 am
Stéphanie Bérubé
La Presse
Plus de 650 hectares de terres agricoles de la région de Montréal ont été mis à l'étude pour dézonage, l'année dernière seulement. L'Union des producteurs agricoles (UPA) estime que la moitié de ces demandes seront acceptées. Et que c'est beaucoup trop.
Il faut que les municipalités se méfient des promoteurs aux dents longues et planifient maintenant le développement de leurs villes, estime la Coalition pour la protection du territoire agricole, qui a lancé un nouveau cri d'alarme hier.
«Montréal connaît un taux de croissance relativement faible, ce qui ne veut pas dire que l'étalement urbain est aussi au ralenti», fait valoir le professeur Claude Marois, du département de géographie de l'Université de Montréal. Les citadins sont nombreux à préférer la campagne à la ville, et même à la banlieue. Ce qui repousse l'étalement urbain de plus en plus loin du centre, dans des zones jadis exclusivement réservées à l'agriculture, explique-t-il.
Et qui dit plus de population en campagne dit aussi plus de commerces, plus d'industries et plus d'infrastructures.
Hier, en conférence de presse, les membres de la Coalition s'en sont notamment pris aux «power centres», ces centres commerciaux en plein air qui poussent comme des champignons en périphérie de Montréal. «Toutes les municipalités voudraient gagner à la loterie et avoir leur centre d'achats, dit Claude Marois. Parce que ça rapporte beaucoup de taxes.»
Les magasins, souvent énormes et très nombreux, sont entourés de vastes parcs de stationnement. «Chaque hectare sacrifié est une perte nette», dit Claude Marois. D'autant plus choquant, estime le professeur, que ces centres sont appelés à disparaître dans une vingtaine d'années, lorsque les consommateurs leur préféreront un nouveau concept. Selon ce spécialiste, les gens ont la mauvaise impression qu'on peut changer la vocation d'une terre maintenant et changer d'idée dans 20 ans. «On ne peut pas revenir en arrière», dit-il.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... ACTUALITES
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Vision à court terme, profits à court termes.... l'homme ne changera jamais
Quand le dernier petit coin de campagne aura son Wal-Mart, il restera quoi ?.... MAGASINEZ MAGASINEZ MAGASINEZ... tel est ce que vous devez faire dans votre vie chers concitoyens... n'arrêtez jamais de consommer !!! matin, midi, soir... les centres d'achats ont faim de votre cash...
La Presse
Plus de 650 hectares de terres agricoles de la région de Montréal ont été mis à l'étude pour dézonage, l'année dernière seulement. L'Union des producteurs agricoles (UPA) estime que la moitié de ces demandes seront acceptées. Et que c'est beaucoup trop.
Il faut que les municipalités se méfient des promoteurs aux dents longues et planifient maintenant le développement de leurs villes, estime la Coalition pour la protection du territoire agricole, qui a lancé un nouveau cri d'alarme hier.
«Montréal connaît un taux de croissance relativement faible, ce qui ne veut pas dire que l'étalement urbain est aussi au ralenti», fait valoir le professeur Claude Marois, du département de géographie de l'Université de Montréal. Les citadins sont nombreux à préférer la campagne à la ville, et même à la banlieue. Ce qui repousse l'étalement urbain de plus en plus loin du centre, dans des zones jadis exclusivement réservées à l'agriculture, explique-t-il.
Et qui dit plus de population en campagne dit aussi plus de commerces, plus d'industries et plus d'infrastructures.
Hier, en conférence de presse, les membres de la Coalition s'en sont notamment pris aux «power centres», ces centres commerciaux en plein air qui poussent comme des champignons en périphérie de Montréal. «Toutes les municipalités voudraient gagner à la loterie et avoir leur centre d'achats, dit Claude Marois. Parce que ça rapporte beaucoup de taxes.»
Les magasins, souvent énormes et très nombreux, sont entourés de vastes parcs de stationnement. «Chaque hectare sacrifié est une perte nette», dit Claude Marois. D'autant plus choquant, estime le professeur, que ces centres sont appelés à disparaître dans une vingtaine d'années, lorsque les consommateurs leur préféreront un nouveau concept. Selon ce spécialiste, les gens ont la mauvaise impression qu'on peut changer la vocation d'une terre maintenant et changer d'idée dans 20 ans. «On ne peut pas revenir en arrière», dit-il.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... ACTUALITES
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Vision à court terme, profits à court termes.... l'homme ne changera jamais
Quand le dernier petit coin de campagne aura son Wal-Mart, il restera quoi ?.... MAGASINEZ MAGASINEZ MAGASINEZ... tel est ce que vous devez faire dans votre vie chers concitoyens... n'arrêtez jamais de consommer !!! matin, midi, soir... les centres d'achats ont faim de votre cash...