Publié : dim. mai 06, 2007 2:21 am
Parti québécois
La crise prend de l'ampleur
Deux candidats, deux visions
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a de nouveau rejeté catégoriquement les accusations de grenouillage lancées vendredi par André Boisclair sur les ondes de Radio-Canada.
Dans une entrevue exclusive qui sera diffusée intégralement, dimanche, à l'émission Les coulisses du pouvoir, le chef du Parti québécois a affirmé qu'il était « clair » que des gens de l'entourage de Gilles Duceppe sondaient le terrain en vue d'un saut éventuel sur la scène provinciale. André Boisclair a sommé le chef bloquiste de s'occuper de ses affaires.
M. Duceppe a d'abord répliqué au chef du PQ dans le journal La Presse de samedi. « Je suis carrément estomaqué devant ces accusations totalement injustifiées, c'est tout à fait gratuit », a-t-il affirmé au quotidien, en soulignant qu'il avait toujours travaillé avec les chefs du Parti québécois.
André Boisclair, à l'émission Les coulisses du pouvoir
Samedi, le leader bloquiste a réitéré sa suprise face aux accusations de M. Boisclair. « J'ai été estomaqué et je le suis toujours. Je ne vois pas de fondement à ces affirmations, a-t-il dit dans une entrevue accordée au réseau LCN. Je sais d'autre part qu'André Boisclair vit beaucoup de pression actuellement, ça se comprend. »
M. Duceppe a dit ne pas se reconnaître dans ces accusations. « Moi, j'ai du travail à Ottawa! Je suis accaparé par des dossiers d'importance », a-t-il ajouté en assurant ne pas manigancer contre le chef du PQ.
À noter que l'émission Les coulisses du pouvoir est diffusée le dimanche, à 11 h, à Radio-Canada et rediffusée la même journée, à 13 h et à 18 h, au Réseau de l'information (RDI).
La pression sur Boisclair s'accentue
La question du leadership d'André Boisclair a justement été remise à l'agenda, samedi, par l'exécutif de la région de Québec.
Les membres de l'exécutif des 11 circonscrïptions de la région de la Capitale-Nationale ont voté en faveur de la tenue d'un congrès et d'un vote de confiance au printemps 2008. Ils emboîtent ainsi le pas à leurs homologues de quatre circonscrïptions de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, qui s'opposent à l'échéancier fixé par l'exécutif national du parti.
La semaine dernière, l'exécutif national du PQ a déjà proposé de devancer la tenue du congrès à l'automne 2008, plutôt qu'au printemps 2009.
« Ce n'est pas un défi. C'est tout simplement que nous croyons que, question d'organisation, nous pouvons tenir ça dans des délais un peu plus rapprochés. C'est le sens de notre résolution », assure Danielle Gagné, porte-parole de l'exécutif du PQ de la Capitale-Nationale.
Rosaire Bertrand
Mais les deux députés péquistes de la région ne sont pas de cet avis. Rosaire Bertrand, député de Charlevoix, et sa collègue de Taschereau, Agnès Maltais, estiment qu'un congrès printanier est difficile à organiser, en raison notamment du dépôt du budget provincial.
Sans nier la tension actuelle, ils ont lancé un appel à l'unité, à quelques jours du début de la session parlementaire. « Je déplore beaucoup ce qui se passe. J'espère que dès mardi prochain, on va pouvoir, tout le monde, se ressaisir et travailler en fonction des objectifs qui nous guident », a déclaré M. Bertrand.
Agnès Maltais
Pour sa part, Mme Maltais a rappelé que les députés péquistes avaient un mandat à accomplir, se permettant même une pointe en direction de l'opposition officielle de l'Action démocratique du Québec.
« On a un devoir, on a une responsabilité. On sort d'une campagne électorale. Nous sommes 36 députés du Parti québécois. Nous sommes le groupe d'opposition peut-être le moins nombreux, mais le plus compétent », a lancé Agnès Maltais.
Pour sa part, le président de l'exécutif du PQ dans Jean-Lesage, Jean-François Jacob, a déclaré à Radio-Canada que M. Boisclair avait perdu toute crédibilité et qu'il appuierait M. Duceppe.
La date du prochain congrès du Parti québécois devrait être décidée le 26 mai, lors de la conférence des présidents d'associations du PQ.
Lequel ment le mieux?? Boisclair ou Duceppe.
La crise prend de l'ampleur
Deux candidats, deux visions
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a de nouveau rejeté catégoriquement les accusations de grenouillage lancées vendredi par André Boisclair sur les ondes de Radio-Canada.
Dans une entrevue exclusive qui sera diffusée intégralement, dimanche, à l'émission Les coulisses du pouvoir, le chef du Parti québécois a affirmé qu'il était « clair » que des gens de l'entourage de Gilles Duceppe sondaient le terrain en vue d'un saut éventuel sur la scène provinciale. André Boisclair a sommé le chef bloquiste de s'occuper de ses affaires.
M. Duceppe a d'abord répliqué au chef du PQ dans le journal La Presse de samedi. « Je suis carrément estomaqué devant ces accusations totalement injustifiées, c'est tout à fait gratuit », a-t-il affirmé au quotidien, en soulignant qu'il avait toujours travaillé avec les chefs du Parti québécois.
André Boisclair, à l'émission Les coulisses du pouvoir
Samedi, le leader bloquiste a réitéré sa suprise face aux accusations de M. Boisclair. « J'ai été estomaqué et je le suis toujours. Je ne vois pas de fondement à ces affirmations, a-t-il dit dans une entrevue accordée au réseau LCN. Je sais d'autre part qu'André Boisclair vit beaucoup de pression actuellement, ça se comprend. »
M. Duceppe a dit ne pas se reconnaître dans ces accusations. « Moi, j'ai du travail à Ottawa! Je suis accaparé par des dossiers d'importance », a-t-il ajouté en assurant ne pas manigancer contre le chef du PQ.
À noter que l'émission Les coulisses du pouvoir est diffusée le dimanche, à 11 h, à Radio-Canada et rediffusée la même journée, à 13 h et à 18 h, au Réseau de l'information (RDI).
La pression sur Boisclair s'accentue
La question du leadership d'André Boisclair a justement été remise à l'agenda, samedi, par l'exécutif de la région de Québec.
Les membres de l'exécutif des 11 circonscrïptions de la région de la Capitale-Nationale ont voté en faveur de la tenue d'un congrès et d'un vote de confiance au printemps 2008. Ils emboîtent ainsi le pas à leurs homologues de quatre circonscrïptions de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, qui s'opposent à l'échéancier fixé par l'exécutif national du parti.
La semaine dernière, l'exécutif national du PQ a déjà proposé de devancer la tenue du congrès à l'automne 2008, plutôt qu'au printemps 2009.
« Ce n'est pas un défi. C'est tout simplement que nous croyons que, question d'organisation, nous pouvons tenir ça dans des délais un peu plus rapprochés. C'est le sens de notre résolution », assure Danielle Gagné, porte-parole de l'exécutif du PQ de la Capitale-Nationale.
Rosaire Bertrand
Mais les deux députés péquistes de la région ne sont pas de cet avis. Rosaire Bertrand, député de Charlevoix, et sa collègue de Taschereau, Agnès Maltais, estiment qu'un congrès printanier est difficile à organiser, en raison notamment du dépôt du budget provincial.
Sans nier la tension actuelle, ils ont lancé un appel à l'unité, à quelques jours du début de la session parlementaire. « Je déplore beaucoup ce qui se passe. J'espère que dès mardi prochain, on va pouvoir, tout le monde, se ressaisir et travailler en fonction des objectifs qui nous guident », a déclaré M. Bertrand.
Agnès Maltais
Pour sa part, Mme Maltais a rappelé que les députés péquistes avaient un mandat à accomplir, se permettant même une pointe en direction de l'opposition officielle de l'Action démocratique du Québec.
« On a un devoir, on a une responsabilité. On sort d'une campagne électorale. Nous sommes 36 députés du Parti québécois. Nous sommes le groupe d'opposition peut-être le moins nombreux, mais le plus compétent », a lancé Agnès Maltais.
Pour sa part, le président de l'exécutif du PQ dans Jean-Lesage, Jean-François Jacob, a déclaré à Radio-Canada que M. Boisclair avait perdu toute crédibilité et qu'il appuierait M. Duceppe.
La date du prochain congrès du Parti québécois devrait être décidée le 26 mai, lors de la conférence des présidents d'associations du PQ.
Lequel ment le mieux?? Boisclair ou Duceppe.