Publié : lun. avr. 16, 2007 3:32 pm
Affaire Pickton
Les traces d'ADN trouvées sur la ferme étaient trop minces
Presse Canadienne (PC) Par Stephanie Levitz
16/04/2007 20h29
La ferme de Robert Pickton.
© PC
L'ADN trouvé sur certains des objets saisis sur la ferme de Robert Pickton était insuffisant pour déterminer s'il s'agit de celui du tueur présumé, ont appris aujourd'hui, les jurés lors de l'ouverture de la 12e semaine de son procès pour meurtre.
David O'Keefe, qui est reconnu par le tribunal comme un expert en analyse d'ADN, a ainsi expliqué qu'une paire de clés de menottes recelait l'ADN d'une des victimes présumées, Brenda Wolfe, et celui d'une autre personne qu'il n'est pas possible d'identifier formellement.
«Le donateur de l'échantillon 356, qui est l'échantillon connu de Robert Pickton, ne peut être exclu comme source possible», a dit M. O'Keefe.
Mais lors de son contre-interrogatoire, l'avocate Marilyn Sandford a laissé entendre qu'il pourrait, en fait, être possible d'exclure Pickton en se basant sur les marqueurs génétiques trouvés sur les objets.
«M. Pickton n'est pas exclu comme une source potentielle des composantes mineures, mais ça ne veut pas nécessairement dire qu'il est à l'origine de tous les marqueurs (génétiques) mineurs», a-t-elle dit.
Puis, lors d'un échange corsé entre Me Sandford et M. O'Keefe, celui-ci a reconnu que l'ADN de Pickton ne correspondait pas à celui trouvé sur une veste et le contenu de ses poches, où ont été détectés l'ADN d'Andrea Joesbury et des traces de sang.
L'officier n'avait pas noté ce fait dans son rapport.
M. O'Keefe a expliqué qu'il peut être compliqué de fournir des détails sur des échantillons d'ADN mixtes puisque l'échantillon mineur renferme parfois une quantité limitée de matériel génétique, ce qui complique la comparaison avec un échantillon connu.
Les comparaisons restent possibles, a admis M. O'Keefe, mais il a aussi reconnu qu'elles n'ont pas été effectuées pour tous les échantillons d'ADN mâle trouvés sur la ferme de Pickton.
Les traces d'ADN trouvées sur la ferme étaient trop minces
Presse Canadienne (PC) Par Stephanie Levitz
16/04/2007 20h29
La ferme de Robert Pickton.
© PC
L'ADN trouvé sur certains des objets saisis sur la ferme de Robert Pickton était insuffisant pour déterminer s'il s'agit de celui du tueur présumé, ont appris aujourd'hui, les jurés lors de l'ouverture de la 12e semaine de son procès pour meurtre.
David O'Keefe, qui est reconnu par le tribunal comme un expert en analyse d'ADN, a ainsi expliqué qu'une paire de clés de menottes recelait l'ADN d'une des victimes présumées, Brenda Wolfe, et celui d'une autre personne qu'il n'est pas possible d'identifier formellement.
«Le donateur de l'échantillon 356, qui est l'échantillon connu de Robert Pickton, ne peut être exclu comme source possible», a dit M. O'Keefe.
Mais lors de son contre-interrogatoire, l'avocate Marilyn Sandford a laissé entendre qu'il pourrait, en fait, être possible d'exclure Pickton en se basant sur les marqueurs génétiques trouvés sur les objets.
«M. Pickton n'est pas exclu comme une source potentielle des composantes mineures, mais ça ne veut pas nécessairement dire qu'il est à l'origine de tous les marqueurs (génétiques) mineurs», a-t-elle dit.
Puis, lors d'un échange corsé entre Me Sandford et M. O'Keefe, celui-ci a reconnu que l'ADN de Pickton ne correspondait pas à celui trouvé sur une veste et le contenu de ses poches, où ont été détectés l'ADN d'Andrea Joesbury et des traces de sang.
L'officier n'avait pas noté ce fait dans son rapport.
M. O'Keefe a expliqué qu'il peut être compliqué de fournir des détails sur des échantillons d'ADN mixtes puisque l'échantillon mineur renferme parfois une quantité limitée de matériel génétique, ce qui complique la comparaison avec un échantillon connu.
Les comparaisons restent possibles, a admis M. O'Keefe, mais il a aussi reconnu qu'elles n'ont pas été effectuées pour tous les échantillons d'ADN mâle trouvés sur la ferme de Pickton.