Publié : mer. avr. 04, 2007 4:06 am
Action démocratique du Québec
Dumont dit n'avoir jamais cru à la souveraineté
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Entrevue de Mario Dumont, 1re partie.
Entrevue de Mario Dumont, 2e partie.Politique — Autres nouvelles
Action démocratique du Québec
Dumont dit n'avoir jamais cru à la souveraineté
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Alors que la place de la souveraineté suscite un profond débat au sein du Parti québécois, le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont, a dû lui aussi aborder la question mardi.
Lors d'une entrevue sur les ondes du Réseau de l'information, le chef adéquiste a indiqué n'avoir jamais cru à la souveraineté du Québec, même s'il a fait campagne pour le oui lors du dernier référendum.
J'ai milité pour le oui en 1995, mais je n'ai jamais cru à la séparation du Québec du Canada. — Mario Dumont
Selon Mario Dumont, sa participation dans la campagne du oui se faisait davantage pour négocier une nouvelle entente avec Ottawa, pour « qu'on vive dans une véritable confédération avec une autonomie du Québec dans un ensemble canadien ». Par contre, personne ne peut mettre une croix définitive sur la souveraineté du Québec, ajoute-t-il.
Le chef adéquiste souligne cependant que les Québécois ne veulent pas s'engager dans un nouvel épisode référendaire. Selon lui, les Québécois sont ailleurs et veulent passer à autre chose.
Mario Dumont estime que la souveraineté, telle que proposée par le PQ, n'est pas porteuse d'avenir. Il pense que la position autonomiste de son parti pourrait faire faire davantage de gains au Québec sur plusieurs enjeux, dont le pouvoir fédéral de dépenser qu'il souhaite enchâsser dans la Constitution canadienne. Il affirme d'ailleurs que le Québec pourrait tirer profit du fédéralisme d'ouverture qui se manifeste présentement à Ottawa.
Retour sur une campagne réussie
Mario Dumont est aussi revenu sur la soirée électorale de lundi dernier. Il affirme qu'il ne s'attendait pas à un tel succès pour l'ADQ, même s'il l'espérait et que certains indices le laissaient entrevoir. Il se dit particulièrement fier de la percée importante de son parti dans les couronnes nord et sud de Montréal, le « 450 ».
Il attribue la performance fulgurante de l'ADQ au désabusement des gens envers le gouvernement et ses promesses non tenues. Il dit aussi que l'ADQ était la seule formation à offrir des engagements différents, notamment en famille.
Il indique aussi avoir préparé le scénario selon lequel son parti aurait pris le pouvoir lundi dernier. Mais il reconnaît que, dans l'éventualité d'un gouvernement adéquiste minoritaire très faible, cela aurait été compliqué pour son équipe qui n'a pas l'expérience des deux autres principales formations.
Il a ensuite reconnu que la position de son parti était fragile, mais que celles des deux autres partis l'étaient tout autant. Il pense d'ailleurs que la population ne déteste pas voir les partis en position de faiblesse, puisque cela les forcera à l'écouter. « Si on regarde ce qui se passe à travers le Canada, on dirait que la population n'est pas sûre qu'elle veut d'un gouvernement si fort qu'il peut faire abstraction de M. et Mme tout-le-monde. »
Au sujet du travail qui l'attend en tant que chef de l'opposition officielle, M. Dumont s'est fait moins catégorique que pendant la campagne au sujet des baisses d'impôt promises par le chef libéral Jean Charest. Alors qu'il avait qualifié d'irresponsable la promesse libérale d'utiliser la marge de manoeuvre découlant du budget fédéral pour baisser les impôts, M. Dumont dit maintenant attendre le dépôt du prochain budget pour faire connaître ses intentions.
Je pense que M. Charest a reçu de la part de la population un message fort, un message clair, le soir des élections. Il doit refaire ses devoirs et nous arriver avec un budget qui soit un peu plus réaliste. — Mario Dumont
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Lors d'une entrevue sur les ondes du Réseau de l'information, le chef adéquiste a indiqué n'avoir jamais cru à la souveraineté du Québec, même s'il a fait campagne pour le oui lors du dernier référendum.
J'ai milité pour le oui en 1995, mais je n'ai jamais cru à la séparation du Québec du Canada. — Mario Dumont
Selon Mario Dumont, sa participation dans la campagne du oui se faisait davantage pour négocier une nouvelle entente avec Ottawa, pour « qu'on vive dans une véritable confédération avec une autonomie du Québec dans un ensemble canadien ». Par contre, personne ne peut mettre une croix définitive sur la souveraineté du Québec, ajoute-t-il.
Le chef adéquiste souligne cependant que les Québécois ne veulent pas s'engager dans un nouvel épisode référendaire. Selon lui, les Québécois sont ailleurs et veulent passer à autre chose.
Mario Dumont estime que la souveraineté, telle que proposée par le PQ, n'est pas porteuse d'avenir. Il pense que la position autonomiste de son parti pourrait faire faire davantage de gains au Québec sur plusieurs enjeux, dont le pouvoir fédéral de dépenser qu'il souhaite enchâsser dans la Constitution canadienne. Il affirme d'ailleurs que le Québec pourrait tirer profit du fédéralisme d'ouverture qui se manifeste présentement à Ottawa.
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Mario Dumont est aussi revenu sur la soirée électorale de lundi dernier. Il affirme qu'il ne s'attendait pas à un tel succès pour l'ADQ, même s'il l'espérait et que certains indices le laissaient entrevoir. Il se dit particulièrement fier de la percée importante de son parti dans les couronnes nord et sud de Montréal, le « 450 ».
Il attribue la performance fulgurante de l'ADQ au désabusement des gens envers le gouvernement et ses promesses non tenues. Il dit aussi que l'ADQ était la seule formation à offrir des engagements différents, notamment en famille.
Il indique aussi avoir préparé le scénario selon lequel son parti aurait pris le pouvoir lundi dernier. Mais il reconnaît que, dans l'éventualité d'un gouvernement adéquiste minoritaire très faible, cela aurait été compliqué pour son équipe qui n'a pas l'expérience des deux autres principales formations.
Il a ensuite reconnu que la position de son parti était fragile, mais que celles des deux autres partis l'étaient tout autant. Il pense d'ailleurs que la population ne déteste pas voir les partis en position de faiblesse, puisque cela les forcera à l'écouter. « Si on regarde ce qui se passe à travers le Canada, on dirait que la population n'est pas sûre qu'elle veut d'un gouvernement si fort qu'il peut faire abstraction de M. et Mme tout-le-monde. »
Au sujet du travail qui l'attend en tant que chef de l'opposition officielle, M. Dumont s'est fait moins catégorique que pendant la campagne au sujet des baisses d'impôt promises par le chef libéral Jean Charest. Alors qu'il avait qualifié d'irresponsable la promesse libérale d'utiliser la marge de manoeuvre découlant du budget fédéral pour baisser les impôts, M. Dumont dit maintenant attendre le dépôt du prochain budget pour faire connaître ses intentions.
Je pense que M. Charest a reçu de la part de la population un message fort, un message clair, le soir des élections. Il doit refaire ses devoirs et nous arriver avec un budget qui soit un peu plus réaliste. — Mario Dumont