Publié : mer. févr. 21, 2007 12:12 pm
Deux articles super intéressants sur les travailleurs de nuit... êtes-vous un de ceux-là??
Personnellement, je fais parties des rares personnes qui fonctionnent très bien en travaillant de nuit.
Travailleurs de nuit: la course contre l’horlogeAnne Drolet
Le Soleil
Collaboration spéciale
Il y a le boulanger qui s’assure que vous aurez du pain frais le matin, le chauffeur de taxi qui vous ramène à la maison après une virée dans les bars ou qui vous conduit à l’hôpital, où le personnel hospitalier vous soigne, peu importe l’heure. Pourtant, l’homme demeure un animal diurne qui doit lutter contre sa propre horloge biologique pour s’activer la nuit au lieu de dormir.
Les rythmes circadiens, que l’on appelle souvent l’horloge biologique, agissent un peu comme un chef d’orchestre, illustre la Dre Diane Boivin, la directrice du Centre d’étude et de traitement des rythmes circardiens du Centre de recherche de l’hôpital Douglas. « Ça organise toutes nos fonctions biologiques selon l’heure de la journée. »
Ainsi, notre corps sécrète pendant la nuit de la mélatonine, qui nous donne envie de dormir, et du cortisol le matin pour que l’on se réveille. Le corps est aussi préparé à digérer la nourriture le jour et à jeûner la nuit. Rien pour aider le travailleur qui cherche à faire le contraire. Il vit alors une sorte de décalage horaire. « C’est comme s’il allait travailler à Tokyo et revenait coucher à Montréal tous les jours. » Les travailleurs à horaire rotatif (jour, soir et nuit, en alternance) débalancent encore plus leur système.
La très grande majorité des gens qui travaillent de nuit ne le font pas par choix, mais par obligation. Et ils tolèrent cet horaire, ils ne s’y adaptent pas, nuance Charles Morin, professeur à l’École de psychologie et directeur du Centre d’étude sur les troubles du sommeil de l’Université Laval.
Environ 10 % des travailleurs de nuit vont s’ajuster mieux que les autres à ce rythme de vie. Ils sont en général des oiseaux de nuit, qui vont naturellement aller au lit et se réveiller à des heures tardives, indique Marie Dumont, professeure au département de psychiatrie de l’Université de Montréal, dans un document préparé pour la Société canadienne du sommeil. Ils ont souvent moins besoin de sommeil. Mais à l’autre bout du spectre, environ 20 % des gens qui essaient le travail de nuit ne peuvent s’y habituer.
« (Les horaires atypiques) sortent des capacités d’adaptation de l’horloge biologique et tous créent des problèmes », avance Dre Boivin, en mentionnant qu’environ 20 % de la population est assujettie à ce type d’horaire.
La nuit brûle-t-elle ses travailleurs?
Manque chronique de sommeil, risques accrus d’accidents de travail, taux de diabète ou de cholestérol plus importants, prévalence plus élevée de troubles digestifs, cardiaques, de fertilité. Des observations récentes ajoutent aussi le cancer à cette longue et inquiétante liste.
« Dès le moment où l’on essaie d’aller à l’encontre des cycles naturels, on en paie le prix tôt ou tard », indique Charles Morin, professeur à l’École de psychologie et directeur du Centre d’étude sur les troubles du sommeil de l’Université Laval.
Le premier effet qui se fait sentir est sans contredit le manque de sommeil. Les travailleurs de nuit dorment l’équivalent d’une nuit de moins par semaine ; leur sommeil est aussi moins récupérateur et souvent perturbé. « On se réveille, il fait trop clair, les allées et venues du voisinage (nous dérangent) », constate Jean-Baptiste Collet, infographiste dans une imprimerie.
Marie (nom fictif), infirmière depuis 30 ans (dont 29 de nuit !), prend depuis maintenant 10 ans des somnifères lorsqu’elle travaille. Les médicaments lui donne un bon coup de pouce, sans qu’elle en soit dépendante puisqu’elle n’en prend pas toutes les nuits, affirme-t-elle.
Ces travailleurs s’imposent toute une gymnastique car en congé, ils ne veulent pas vivre de nuit mais reprendre le rythme de jour.
« Se rebasculer », comme dit M. Collet, se fait généralement bien dans son cas. Mais il arrive aussi qu’il se réveille à 3 h de la nuit en pleine forme, incapable de se rendormir.
Francis, 26 ans, fait des quarts de 12 heures dans une usine. Il est constamment fatigué, incapable de récupérer complètement lorsqu’il est en congé. À son travail, le café coule à flot, certains prennent même du speed pour se garder éveillés.
Il y a un risque accru d’accidents de travail ou d’erreurs de jugement, surtout aux petites heures du matin, note la Dre Diane Boivin, directrice du Centre d’étude et de traitement des rythmes circadiens du Centre de recherche de l’hôpital Douglas. Le retour à la maison devient aussi plus dangereux : le travailleur exténué pourrait s’endormir au volant.
Comme notre métabolisme n’est pas fait pour manger la nuit, on digère mal les graisses et les sucres, d’où les taux plus élevés de cholestérol et de diabète chez ces travailleurs.
La santé mentale n’y échappe pas. Les cas de dépression ou d’épuisement professionnels seraient aussi plus nombreux, note Charles Morin. Francis s’ennuie du soleil, qu’il ne voit plus.
« Je ne veux pas tracer un tableau trop tragique de la situation parce qu’il y a des interventions qui sont développées pour aider les travailleurs de nuit », fait valoir Dre Boivin. Une de ses recherches utilisant la photothérapie donnent notamment des résultats prometteurs.
Marie ne changerait son horaire pour rien au monde. Dans trois ans, à l’aube de la quarantaine, M. Collet pense quant à lui qu’il voudra cesser le travail de nuit. « Ça use », dit-il. Un sentiment que partage Francis, qui attend la fin de son contrat pour changer d’emploi. « Ma santé physique en prend un coup. Je vieillis très vite. »
Vivre à l’envers du monde
Anne Drolet
Le Soleil
Collaboration spéciale
Les travailleurs de nuit vivent à l’envers du reste de la société… et de leurs proches. Une situation dont certains tirent profit au maximum, alors qu’elle peut devenir un véritable cauchemar pour d’autres.
Si quelques personnes trouvent l’âme sœur parmi leurs collègues de travail et partagent ainsi la même routine, la plupart des gens vivent en désynchronisation avec les membres de leur famille. Mais ce n’est pas nécessairement négatif.
« Au niveau de l’organisation familiale, c’est l’idéal », lance Jean-Baptiste Collet, fin trentaine. L’infographiste a dressé une liste de pour et de contre. Et la balance penche lourdement d’un côté.
Pas mal de pour
Lorsqu’il revient du boulot, vers 7 h 20, sa femme et ses deux filles, âgées de 7 et 10 ans, sont debout. Il déjeune avec elles. Lorsqu’elles partent pour le bureau et l’école, lui va dormir. Et quand il se réveille, les deux petites sont sur le point d’arriver. Un devoir de math par-ci, une leçon de piano par-là, M. Collet passe un temps précieux avec ses enfants. Sa conjointe rentre alors du travail et la famille soupe ensemble avant qu’il parte pour l’imprimerie. « En cas de maladie des enfants, pas besoin de prendre congé », fait-il valoir. Une seule auto suffit à leurs déplacements. Et il voyage dans le sens contraire du trafic. Il a aussi une prime de nuit à son salaire et beaucoup de temps libre puisqu’il fait des quarts de 12 heures. Puis il préfère l’ambiance de travail, plus décontractée la nuit. Sans compter qu’il connaît mieux ses collègues, vu l’équipe réduite.
Infirmière, Marie (nom fictif) aussi a choisi de travailler la nuit il y a 29 ans, loin du brouhaha d’un hôpital en plein jour. « Il y a moins de relations à gérer entre les divers intervenants », comme les médecins, les spécialistes et les proches des malades. Il faut dire que Marie est une « fille de nuit ». La femme de 50 ans explique que lorsque ses trois enfants étaient jeunes, elle les faisait garder pendant la journée, pour mieux dormir. Exactement comme si elle avait eu un horaire de jour. Marie relève tout de même que pour les sorties et les jours fériés, son horaire n’est pas facile.
Opérateur de nuit dans une usine, Francis voit sa vie sociale grandement affectée par son travail. Pas en raison de l’horaire, plutôt à cause de la fatigue qui en résulte. « Tu te sens toujours lourd, comme si tu avais une grosse grippe. Tu vis avec d’autres gens qui se demandent pourquoi tu as la grippe tout le temps, pourquoi tu es si fatigué. Et là tu te forces. Et souvent ces efforts-là ne sont pas vus (par les autres), ce qui amène de la frustration », raconte l’homme de 26 ans.
Plusieurs de ses collègues vivent des problèmes de couple ou familiaux. À la longue, la conjointe ne peut simplement plus supporter la fatigue de l’autre, dit-il. Surtout qu’une personne exténuée devient irritable, ont noté tous les intervenants. Le taux de divorce est habituellement plus élevé chez les travailleurs de nuit, confirme le psychologue Charles Morin.
Et le soir ?
Jean (nom fictif) travaille à la mise en page du journal, entre 16h et minuit. Il a voulu faire entendre une autre voix : celle des travailleurs de soir. « L’école de ma fille est assez proche pour qu’elle vienne dîner. Sinon, je ne la verrais pas entre le mardi soir et le samedi matin. C’est comme si je travaillais à l’extérieur de la ville », constate-t-il.
Puisqu’il est en poste les vendredi et samedi soir, il doit ainsi prendre congé pour un souper entre amis ou pour avoir une fin de semaine en amoureux.
www.cyberpresse.ca --Message edité par Démona le 2007-02-21 17:12:23--
Personnellement, je fais parties des rares personnes qui fonctionnent très bien en travaillant de nuit.
Travailleurs de nuit: la course contre l’horlogeAnne Drolet
Le Soleil
Collaboration spéciale
Il y a le boulanger qui s’assure que vous aurez du pain frais le matin, le chauffeur de taxi qui vous ramène à la maison après une virée dans les bars ou qui vous conduit à l’hôpital, où le personnel hospitalier vous soigne, peu importe l’heure. Pourtant, l’homme demeure un animal diurne qui doit lutter contre sa propre horloge biologique pour s’activer la nuit au lieu de dormir.
Les rythmes circadiens, que l’on appelle souvent l’horloge biologique, agissent un peu comme un chef d’orchestre, illustre la Dre Diane Boivin, la directrice du Centre d’étude et de traitement des rythmes circardiens du Centre de recherche de l’hôpital Douglas. « Ça organise toutes nos fonctions biologiques selon l’heure de la journée. »
Ainsi, notre corps sécrète pendant la nuit de la mélatonine, qui nous donne envie de dormir, et du cortisol le matin pour que l’on se réveille. Le corps est aussi préparé à digérer la nourriture le jour et à jeûner la nuit. Rien pour aider le travailleur qui cherche à faire le contraire. Il vit alors une sorte de décalage horaire. « C’est comme s’il allait travailler à Tokyo et revenait coucher à Montréal tous les jours. » Les travailleurs à horaire rotatif (jour, soir et nuit, en alternance) débalancent encore plus leur système.
La très grande majorité des gens qui travaillent de nuit ne le font pas par choix, mais par obligation. Et ils tolèrent cet horaire, ils ne s’y adaptent pas, nuance Charles Morin, professeur à l’École de psychologie et directeur du Centre d’étude sur les troubles du sommeil de l’Université Laval.
Environ 10 % des travailleurs de nuit vont s’ajuster mieux que les autres à ce rythme de vie. Ils sont en général des oiseaux de nuit, qui vont naturellement aller au lit et se réveiller à des heures tardives, indique Marie Dumont, professeure au département de psychiatrie de l’Université de Montréal, dans un document préparé pour la Société canadienne du sommeil. Ils ont souvent moins besoin de sommeil. Mais à l’autre bout du spectre, environ 20 % des gens qui essaient le travail de nuit ne peuvent s’y habituer.
« (Les horaires atypiques) sortent des capacités d’adaptation de l’horloge biologique et tous créent des problèmes », avance Dre Boivin, en mentionnant qu’environ 20 % de la population est assujettie à ce type d’horaire.
La nuit brûle-t-elle ses travailleurs?
Manque chronique de sommeil, risques accrus d’accidents de travail, taux de diabète ou de cholestérol plus importants, prévalence plus élevée de troubles digestifs, cardiaques, de fertilité. Des observations récentes ajoutent aussi le cancer à cette longue et inquiétante liste.
« Dès le moment où l’on essaie d’aller à l’encontre des cycles naturels, on en paie le prix tôt ou tard », indique Charles Morin, professeur à l’École de psychologie et directeur du Centre d’étude sur les troubles du sommeil de l’Université Laval.
Le premier effet qui se fait sentir est sans contredit le manque de sommeil. Les travailleurs de nuit dorment l’équivalent d’une nuit de moins par semaine ; leur sommeil est aussi moins récupérateur et souvent perturbé. « On se réveille, il fait trop clair, les allées et venues du voisinage (nous dérangent) », constate Jean-Baptiste Collet, infographiste dans une imprimerie.
Marie (nom fictif), infirmière depuis 30 ans (dont 29 de nuit !), prend depuis maintenant 10 ans des somnifères lorsqu’elle travaille. Les médicaments lui donne un bon coup de pouce, sans qu’elle en soit dépendante puisqu’elle n’en prend pas toutes les nuits, affirme-t-elle.
Ces travailleurs s’imposent toute une gymnastique car en congé, ils ne veulent pas vivre de nuit mais reprendre le rythme de jour.
« Se rebasculer », comme dit M. Collet, se fait généralement bien dans son cas. Mais il arrive aussi qu’il se réveille à 3 h de la nuit en pleine forme, incapable de se rendormir.
Francis, 26 ans, fait des quarts de 12 heures dans une usine. Il est constamment fatigué, incapable de récupérer complètement lorsqu’il est en congé. À son travail, le café coule à flot, certains prennent même du speed pour se garder éveillés.
Il y a un risque accru d’accidents de travail ou d’erreurs de jugement, surtout aux petites heures du matin, note la Dre Diane Boivin, directrice du Centre d’étude et de traitement des rythmes circadiens du Centre de recherche de l’hôpital Douglas. Le retour à la maison devient aussi plus dangereux : le travailleur exténué pourrait s’endormir au volant.
Comme notre métabolisme n’est pas fait pour manger la nuit, on digère mal les graisses et les sucres, d’où les taux plus élevés de cholestérol et de diabète chez ces travailleurs.
La santé mentale n’y échappe pas. Les cas de dépression ou d’épuisement professionnels seraient aussi plus nombreux, note Charles Morin. Francis s’ennuie du soleil, qu’il ne voit plus.
« Je ne veux pas tracer un tableau trop tragique de la situation parce qu’il y a des interventions qui sont développées pour aider les travailleurs de nuit », fait valoir Dre Boivin. Une de ses recherches utilisant la photothérapie donnent notamment des résultats prometteurs.
Marie ne changerait son horaire pour rien au monde. Dans trois ans, à l’aube de la quarantaine, M. Collet pense quant à lui qu’il voudra cesser le travail de nuit. « Ça use », dit-il. Un sentiment que partage Francis, qui attend la fin de son contrat pour changer d’emploi. « Ma santé physique en prend un coup. Je vieillis très vite. »
Vivre à l’envers du monde
Anne Drolet
Le Soleil
Collaboration spéciale
Les travailleurs de nuit vivent à l’envers du reste de la société… et de leurs proches. Une situation dont certains tirent profit au maximum, alors qu’elle peut devenir un véritable cauchemar pour d’autres.
Si quelques personnes trouvent l’âme sœur parmi leurs collègues de travail et partagent ainsi la même routine, la plupart des gens vivent en désynchronisation avec les membres de leur famille. Mais ce n’est pas nécessairement négatif.
« Au niveau de l’organisation familiale, c’est l’idéal », lance Jean-Baptiste Collet, fin trentaine. L’infographiste a dressé une liste de pour et de contre. Et la balance penche lourdement d’un côté.
Pas mal de pour
Lorsqu’il revient du boulot, vers 7 h 20, sa femme et ses deux filles, âgées de 7 et 10 ans, sont debout. Il déjeune avec elles. Lorsqu’elles partent pour le bureau et l’école, lui va dormir. Et quand il se réveille, les deux petites sont sur le point d’arriver. Un devoir de math par-ci, une leçon de piano par-là, M. Collet passe un temps précieux avec ses enfants. Sa conjointe rentre alors du travail et la famille soupe ensemble avant qu’il parte pour l’imprimerie. « En cas de maladie des enfants, pas besoin de prendre congé », fait-il valoir. Une seule auto suffit à leurs déplacements. Et il voyage dans le sens contraire du trafic. Il a aussi une prime de nuit à son salaire et beaucoup de temps libre puisqu’il fait des quarts de 12 heures. Puis il préfère l’ambiance de travail, plus décontractée la nuit. Sans compter qu’il connaît mieux ses collègues, vu l’équipe réduite.
Infirmière, Marie (nom fictif) aussi a choisi de travailler la nuit il y a 29 ans, loin du brouhaha d’un hôpital en plein jour. « Il y a moins de relations à gérer entre les divers intervenants », comme les médecins, les spécialistes et les proches des malades. Il faut dire que Marie est une « fille de nuit ». La femme de 50 ans explique que lorsque ses trois enfants étaient jeunes, elle les faisait garder pendant la journée, pour mieux dormir. Exactement comme si elle avait eu un horaire de jour. Marie relève tout de même que pour les sorties et les jours fériés, son horaire n’est pas facile.
Opérateur de nuit dans une usine, Francis voit sa vie sociale grandement affectée par son travail. Pas en raison de l’horaire, plutôt à cause de la fatigue qui en résulte. « Tu te sens toujours lourd, comme si tu avais une grosse grippe. Tu vis avec d’autres gens qui se demandent pourquoi tu as la grippe tout le temps, pourquoi tu es si fatigué. Et là tu te forces. Et souvent ces efforts-là ne sont pas vus (par les autres), ce qui amène de la frustration », raconte l’homme de 26 ans.
Plusieurs de ses collègues vivent des problèmes de couple ou familiaux. À la longue, la conjointe ne peut simplement plus supporter la fatigue de l’autre, dit-il. Surtout qu’une personne exténuée devient irritable, ont noté tous les intervenants. Le taux de divorce est habituellement plus élevé chez les travailleurs de nuit, confirme le psychologue Charles Morin.
Et le soir ?
Jean (nom fictif) travaille à la mise en page du journal, entre 16h et minuit. Il a voulu faire entendre une autre voix : celle des travailleurs de soir. « L’école de ma fille est assez proche pour qu’elle vienne dîner. Sinon, je ne la verrais pas entre le mardi soir et le samedi matin. C’est comme si je travaillais à l’extérieur de la ville », constate-t-il.
Puisqu’il est en poste les vendredi et samedi soir, il doit ainsi prendre congé pour un souper entre amis ou pour avoir une fin de semaine en amoureux.
www.cyberpresse.ca --Message edité par Démona le 2007-02-21 17:12:23--