Publié : jeu. mars 15, 2007 9:03 am
Citation :
Une visite d'usine a tourné au cauchemar pour le chef libéral Jean Charest, ce jeudi, à Varennes.
Il a été pris à partie par un travailleur qui lui a reproché sévèrement de ne pas avoir respecté ses promesses et d'avoir étranglé la classe moyenne avec de nombreuses hausses de tarifs.
M. Charest a été apostrophé par Richard Lévesque, après avoir pris la parole devant les employés de l'entreprise ABB, qui fabrique des transformateurs.
En s'improvisant porte-parole des Québécois trop taxés et de certains de ses collègues, M. Lévesque s'est montré incisif.
«Vous parlez d'enrichissement avec l'exportation d'hydroélectricité, mais moi, je suis un salarié qui se fait manger la moitié de sa paie, pis qui arrive avec un compte d'hydro qui a une augmentation à toute les «"estick" d'années», a tonné le travailleur en colère.
M. Lévesque a aussi critiqué vivement les hausses de taxes scolaires, de taxes municipales et de droits d'immatriculation qu'il a subies au cours des dernières années.
Puis, le chef libéral s'est mis les pieds dans les plats en lui disant que c'est pour cette raison qu'il fallait baisser les impôts au Québec.
«Comme vous aviez dit à votre dernier mandat, on va baisser les impôts», a répliqué tout-de-go l'employé qui peinait à contenir sa frustration.
«J'ai perdu du pouvoir d'achat en maudit depuis que vous avez dit ça, vous êtes mieux de rien dire, ça me coûte trop cher quand vous parlez», a-t-il ajouté alors que M. Charest n'arrivait pas à le convaincre «qu'il avait fait 65 pour cent du chemin des baisses d'impôts promises».
«De quel chemin vous parlez, de votre chemin, ou de notre chemin", a questionné M. Lévesque en défiant le chef libéral des yeux.
L'employé, qui a précisé aux représentants de la presse qu'il allait voter pour l'Action démocratique du Québec le 26 mars, a été particulièrement piqué au vif par une comparaison que M. Charest avait formulée dans son allocution.
Il affirmait que l'hydroélectricité allait devenir «le pétrole de l'Alberta», qui permettrait au Québec de s'enrichir.
Un autre travailleur, Jacques Chicoine, a demandé à Jean Charest s'il allait finir par baisser les impôts, s'il est réélu.
«Vous seriez dû, là, à votre deuxième chance», a-t-il prévenu, alors que le chef libéral prenait le chemin de la sortie, pour s'extirper de ce bourbier.
Jocelyn Bourdeau a ajouté sa voix au concert de critiques à l'endroit du gouvernement Charest, en discutant avec les journalistes, déplorant avoir reçu un compte de taxes municipales qui a doublé.
«C'est frustrant quand tu reçois ça, j'ai juste 27 ans, ça fait pas des années que j'ai ma maison. On commence, pis c'est pas évident de se partir (sic) dans ce temps-là», a-t-il expliqué.
Comme Richard Lévesque, il a indiqué qu'il voterait pour l'ADQ.
L'usine ABB, de Varennes, est située dans la circonscrïption de Verchères, en Montérégie, où le député péquiste Stéphane Bergeron a succédé à l'ex-chef Bernard Landry.
Quant à la campagne électorale de Jean Charest, elle connaît décidément des difficultés depuis quelques jours.
Après un débat des chefs où plusieurs observateurs s'attendaient à une meilleure performance de sa part, le chef libéral s'est mis à dos les maires de plusieurs municipalités, mercredi, en refusant de participer à un forum sur la dévitalisation, organisé par la Fédération québécoise des municipalités, à Québec.
Le président de la FQM, Bernard Généreux, a déploré son absence, alors que les chefs péquiste et adéquiste, André Boisclair et Mario Dumont, ont pris part à l'événement.
Il a indiqué qu'en apprenant la décision du premier ministre sortant, les maires des municipalités les plus pauvres ont exprimé une réaction partagée entre le dépit et la colère.
SOURCE: PRESSE CANADIENNE
Deux gaffes en deux jours ... ca va pas bien dans le clan libéral --Message edité par eclair14 le 2007-03-15 15:03:59--
Une visite d'usine a tourné au cauchemar pour le chef libéral Jean Charest, ce jeudi, à Varennes.
Il a été pris à partie par un travailleur qui lui a reproché sévèrement de ne pas avoir respecté ses promesses et d'avoir étranglé la classe moyenne avec de nombreuses hausses de tarifs.
M. Charest a été apostrophé par Richard Lévesque, après avoir pris la parole devant les employés de l'entreprise ABB, qui fabrique des transformateurs.
En s'improvisant porte-parole des Québécois trop taxés et de certains de ses collègues, M. Lévesque s'est montré incisif.
«Vous parlez d'enrichissement avec l'exportation d'hydroélectricité, mais moi, je suis un salarié qui se fait manger la moitié de sa paie, pis qui arrive avec un compte d'hydro qui a une augmentation à toute les «"estick" d'années», a tonné le travailleur en colère.
M. Lévesque a aussi critiqué vivement les hausses de taxes scolaires, de taxes municipales et de droits d'immatriculation qu'il a subies au cours des dernières années.
Puis, le chef libéral s'est mis les pieds dans les plats en lui disant que c'est pour cette raison qu'il fallait baisser les impôts au Québec.
«Comme vous aviez dit à votre dernier mandat, on va baisser les impôts», a répliqué tout-de-go l'employé qui peinait à contenir sa frustration.
«J'ai perdu du pouvoir d'achat en maudit depuis que vous avez dit ça, vous êtes mieux de rien dire, ça me coûte trop cher quand vous parlez», a-t-il ajouté alors que M. Charest n'arrivait pas à le convaincre «qu'il avait fait 65 pour cent du chemin des baisses d'impôts promises».
«De quel chemin vous parlez, de votre chemin, ou de notre chemin", a questionné M. Lévesque en défiant le chef libéral des yeux.
L'employé, qui a précisé aux représentants de la presse qu'il allait voter pour l'Action démocratique du Québec le 26 mars, a été particulièrement piqué au vif par une comparaison que M. Charest avait formulée dans son allocution.
Il affirmait que l'hydroélectricité allait devenir «le pétrole de l'Alberta», qui permettrait au Québec de s'enrichir.
Un autre travailleur, Jacques Chicoine, a demandé à Jean Charest s'il allait finir par baisser les impôts, s'il est réélu.
«Vous seriez dû, là, à votre deuxième chance», a-t-il prévenu, alors que le chef libéral prenait le chemin de la sortie, pour s'extirper de ce bourbier.
Jocelyn Bourdeau a ajouté sa voix au concert de critiques à l'endroit du gouvernement Charest, en discutant avec les journalistes, déplorant avoir reçu un compte de taxes municipales qui a doublé.
«C'est frustrant quand tu reçois ça, j'ai juste 27 ans, ça fait pas des années que j'ai ma maison. On commence, pis c'est pas évident de se partir (sic) dans ce temps-là», a-t-il expliqué.
Comme Richard Lévesque, il a indiqué qu'il voterait pour l'ADQ.
L'usine ABB, de Varennes, est située dans la circonscrïption de Verchères, en Montérégie, où le député péquiste Stéphane Bergeron a succédé à l'ex-chef Bernard Landry.
Quant à la campagne électorale de Jean Charest, elle connaît décidément des difficultés depuis quelques jours.
Après un débat des chefs où plusieurs observateurs s'attendaient à une meilleure performance de sa part, le chef libéral s'est mis à dos les maires de plusieurs municipalités, mercredi, en refusant de participer à un forum sur la dévitalisation, organisé par la Fédération québécoise des municipalités, à Québec.
Le président de la FQM, Bernard Généreux, a déploré son absence, alors que les chefs péquiste et adéquiste, André Boisclair et Mario Dumont, ont pris part à l'événement.
Il a indiqué qu'en apprenant la décision du premier ministre sortant, les maires des municipalités les plus pauvres ont exprimé une réaction partagée entre le dépit et la colère.
SOURCE: PRESSE CANADIENNE
Deux gaffes en deux jours ... ca va pas bien dans le clan libéral --Message edité par eclair14 le 2007-03-15 15:03:59--