Publié : jeu. mars 15, 2007 2:49 am
vu par André Arthur
Dumont a remporté le «concours de couilles»
Jean LaRoche
Le Journal de Québec
15/03/2007 09h21
Le député fédéral indépendant de Portneuf André Arthur
Archives TVA
«On a assisté à un débat entre un gars qui avait des couilles, un endormi et une fille.»
Voilà comment le député fédéral de Portneuf, André Arthur, a commenté le débat des chefs, hier.
Selon lui, Mario Dumont a remporté haut la main ce «concours de couilles».
«Dans de tels exercices, ce n'est pas le contenu qui est le plus important, mais de quoi ont l'air les chefs. Et hier (mardi), Mario Dumont a montré qu'il était le plus courageux des trois lorsqu'il a osé parler de la corruption et du viaduc de la Concorde. Dans un concours de couilles, il a clairement dominé les autres», estime M. Arthur.
Boisclair: une fille
Par ailleurs, l'ex-animateur de radio estime qu'André Boisclair, qu'il compare à une fille, a été particulièrement mauvais au cours de ce débat.
«Quiconque a déjà eu une chicane avec sa conjointe sait de quoi je parle. Il se comportait exactement de la même façon que les filles, en de telles circonstances, en coupant continuellement la parole aux autres et en disant tout ce qu'il avait sur le coeur depuis six mois et qu'il n'avait jamais osé dire avant», lance l'ex-animateur de radio.
M. Arthur ne croit pas que ses propos vont trop loin, même si l'animateur Louis Champagne a dû présenter ses excuses pour avoir dit en ondes que les électeurs, dont les travailleurs d'usine, ne voteraient jamais pour une «tapette».
«Moi, je suis un député indépendant et j'ai le droit de dire ce que je pense. C'est d'ailleurs pour ça que les électeurs de Portneuf m'ont élu», signale-t-il.
Selon M. Arthur, le langage corporel de M. Boisclair n'était d'ailleurs pas de nature à donner confiance aux électeurs. «Quand il était fâché, il lisait sa phrase et baissait les yeux. Ça ne passe pas, ça.»
Et jean Charest?
Par ailleurs, M. Arthur estime que Jean Charest a été le dindon de la farce de ce débat. «Le premier ministre a été victime de sa paresse et nous a montré qu'il était continuellement obligé de demander à Daniel Johnson comment il fallait gouverner le Québec», signale-t-il.
Dumont a remporté le «concours de couilles»
Jean LaRoche
Le Journal de Québec
15/03/2007 09h21
Le député fédéral indépendant de Portneuf André Arthur
Archives TVA
«On a assisté à un débat entre un gars qui avait des couilles, un endormi et une fille.»
Voilà comment le député fédéral de Portneuf, André Arthur, a commenté le débat des chefs, hier.
Selon lui, Mario Dumont a remporté haut la main ce «concours de couilles».
«Dans de tels exercices, ce n'est pas le contenu qui est le plus important, mais de quoi ont l'air les chefs. Et hier (mardi), Mario Dumont a montré qu'il était le plus courageux des trois lorsqu'il a osé parler de la corruption et du viaduc de la Concorde. Dans un concours de couilles, il a clairement dominé les autres», estime M. Arthur.
Boisclair: une fille
Par ailleurs, l'ex-animateur de radio estime qu'André Boisclair, qu'il compare à une fille, a été particulièrement mauvais au cours de ce débat.
«Quiconque a déjà eu une chicane avec sa conjointe sait de quoi je parle. Il se comportait exactement de la même façon que les filles, en de telles circonstances, en coupant continuellement la parole aux autres et en disant tout ce qu'il avait sur le coeur depuis six mois et qu'il n'avait jamais osé dire avant», lance l'ex-animateur de radio.
M. Arthur ne croit pas que ses propos vont trop loin, même si l'animateur Louis Champagne a dû présenter ses excuses pour avoir dit en ondes que les électeurs, dont les travailleurs d'usine, ne voteraient jamais pour une «tapette».
«Moi, je suis un député indépendant et j'ai le droit de dire ce que je pense. C'est d'ailleurs pour ça que les électeurs de Portneuf m'ont élu», signale-t-il.
Selon M. Arthur, le langage corporel de M. Boisclair n'était d'ailleurs pas de nature à donner confiance aux électeurs. «Quand il était fâché, il lisait sa phrase et baissait les yeux. Ça ne passe pas, ça.»
Et jean Charest?
Par ailleurs, M. Arthur estime que Jean Charest a été le dindon de la farce de ce débat. «Le premier ministre a été victime de sa paresse et nous a montré qu'il était continuellement obligé de demander à Daniel Johnson comment il fallait gouverner le Québec», signale-t-il.