Page 1 sur 1

Publié : jeu. mars 15, 2007 3:15 pm
par .anthurium.
.03.15
(Beauharnois, le 15 mars 2007) – « L’hydroélectricité doit être le cœur de notre stratégie de développement économique. Nous avons un potentiel de développement de 10 000 MW, c’est notre devoir de tout mettre en œuvre pour assurer le développement de cette richesse québécoise. Au cours des dernières années les gouvernements, tant péquiste que libéral, ont navigué entre l’immobilisme et le recul dans ce dossier. Pour nous à l’ADQ, c’est notre « or bleu », une extraordinaire occasion de création de richesse que nous devons valoriser ». C’est en ces termes que monsieur Mario Dumont, le chef de l’Action démocratique du Québec, a expliqué la vision de sa formation politique en matière de développement du potentiel hydroélectrique du Québec.

Après avoir proposé aux Québécois un programme audacieux d’efficacité énergétique et de développement des technologies vertes, l’ADQ complète son offre politique en matière d’énergie propre en proposant un plan d’accélération du développement hydroélectrique pour maximiser le potentiel québécois de 10 000 mégawatts.

Un plan d’accélération du développement hydroélectrique

Le plan de développement énergétique de Jean Charest mise sur le développement de 4 500 MW et abandonne donc plus de la moitié des mégawatts possibles. Pour l’ADQ, cela ne peut pas être un plan d’avenir acceptable pour la mise en valeur de notre ressource la plus précieuse. « Il faut se donner un plan plus ambitieux, nous avons 10 000 mégawatts de potentiel de développement. Il faut se retrousser les manches et tout mettre en œuvre pour développer le maximum de notre potentiel », a souligné Monsieur Dumont.

L’ADQ propose de mettre sur pied un plan d’accélération du développement des grands projets hydroélectriques. Ce plan aurait pour objectifs d’évaluer les projets disponibles, d’amorcer ou de réactualiser les études, notamment celle de Grande-Baleine et d’établir un calendrier de réalisation afin de maximiser notre potentiel hydroélectrique de 10 000 mégawatts. « Seulement dans le projet Grande-Baleine, les Québécois ont déjà investi au-delà d’un demi milliard de dollars en études de toutes sortes. Il est plus que temps que le Québec se remette sur la voie du vrai développement en mobilisant tous les acteurs concernés. Il faut s’appliquer à trouver une solution gagnante pour tous », a déclaré le chef de l’ADQ.

Explorer de nouvelles avenues avec nos partenaires

L’ADQ souhaite également réactiver le dialogue avec nos partenaires provinciaux afin de réaliser pleinement les opportunités de développement. L’ADQ souhaite réengager les discussions avec Terre-Neuve sur le développement du potentiel hydroélectrique du Labrador. Il entend aussi mettre l’emphase pour faire avancer le dossier de la connexion du réseau de transport d’électricité entre le Québec et l’Ontario. Devant l’enjeu environnemental, le Québec doit également solliciter l’apport financier du gouvernement canadien dans le développement de ces projets transfrontaliers capables de jouer un rôle significatif pour la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. « Le Québec possède une ressource énergétique qui est une vraie solution contre le réchauffement de la planète. C’est à nous de mobiliser nos partenaires autour d’une solution gagnante pour les générations futures », a déclaré le chef autonomiste.
Création de richesse dans les régions et par l’exportation

L’ADQ mise sur l’importance de l’approvisionnement en électricité des grandes entreprises en région, créatrices de richesse et d’emplois. La création de richesse par le développement hydroélectrique passe aussi par notre capacité de générer des surplus pour le marché de l’exportation. « En redémarrant, d’un côté, la construction de barrages et en investissant, d’un autre, dans l’efficacité énergétique, l’ADQ met en place les conditions gagnantes pour assurer l’approvisionnement en énergie pour les grandes entreprises en régions et pour les marchés d’exportation ».

Le parcours douteux de Jean Charest

Pour le chef de l’ADQ, le parcours de Jean Charest en matière de développement énergétique mérite qu’on s’y attarde. Début 2004, Jean Charest annonçait la construction de la centrale au gaz du Suroît. En avril suivant, Il se rendait à Toronto pour annoncer au premier ministre McGuinty que le Québec ne serait pas un exportateur d’électricité vers l’Ontario. Novembre 2004, après avoir été forcé d’enterrer le Suroît, le même Jean Charest se reconvertissait au gros bon sens en admettant que le Québec devait miser sur l’hydroélectricité. Cette saga, qui a marqué la première moitié du mandat libéral, illustre éloquemment le manque de conviction de Jean Charest en matière de développement hydroélectrique. « Comment peut-on être premier ministre du Québec et faire pratiquement une moitié de mandat avant de reconnaître que nous devons miser sur l’hydroélectricité ? C’est un total manque de discernement qui nous a fait perdre des années pour le développement hydroélectrique. Ce parcours douteux est par contre en parfaite conformité avec le rôle de fossoyeur joué par Jean Charest dans le naufrage du projet Grande-Baleine. Jean Charest, alors ministre fédéral de l’environnement, plaida avec succès pour la mort de ce projet structurant pour l’avenir du Québec », a conclu Monsieur Dumont.