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Publié : jeu. mars 08, 2007 7:48 am
par .anthurium.
CHRONIQUEURS
Richard Martineau
VLB passe à l'ADQ
08/03/2007
Le 5 mars, je demandais, dans le cadre de cette chronique, si l'ADQ était le nouveau PQ. Alors que le PQ se fourvoie dans les méandres du discours économique, histoire de prouver que la souveraineté peut être rentable, le parti de Mario Dumont, lui, reprend le flambeau du discours identitaire, en agitant le spectre des accommodements raisonnables.

Ce texte m'a valu ma plus grande volée de bois vert depuis le début de la campagne. «Comment pouvez-vous dire ça? C'est honteux d'associer le PQ à l'ADQ...», etc., etc. Or, qui vient d'appuyer ouvertement le parti de Mario Dumont? L'écrivain Victor Lévy-Beaulieu, souverainiste de la première heure.

Et pourquoi?

Parce que Mario Dumont «a un être identitaire». Et parce qu'André Boisclair «ne parle jamais de culture québécoise...»

Je ne veux pas me péter les bretelles et vous dire: «Je vous l'avais dit», mais... je vous l'avais dit!

Une lutte serrée

Vous voulez prendre la température de la présente campagne? Allez dans le comté de Saint-Jean. Saint-Jean est ce qu'on appelle un comté-baromètre.

Depuis 1944, les électeurs de Saint-Jean ont toujours voté du bon bord. Ils votent Parti libéral? Le Québec a un chef libéral. Ils votent PQ? Le Québec a un chef péquiste. Les citoyens de Saint-Jean voient tellement juste qu'ils feraient passer madame Minou pour une Miss Météo.

Or, qu'est-ce qui se passe, dans le comté de Saint-Jean, ces temps-ci? Personne ne sait qui va gagner. Personne. La bataille, là-bas, est plus serrée que les jeans de Marie-Chantal Toupin.

Bien malin celui qui pourra prévoir ce qui se passera...


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Publié : jeu. mars 08, 2007 9:09 am
par lolilou
coudonc lui il aime pas le PQ...

D'habitude les journalistes sont pas supposés ne pas prendre parti?
Lui, on sait de quel bord il est...  

Publié : jeu. mars 08, 2007 9:56 am
par .anthurium.
lolilou  a écritcoudonc lui il aime pas le PQ...

D'habitude les journalistes sont pas supposés ne pas prendre parti?
Lui, on sait de quel bord il est...    

Il est plus dangereux pour nous que les journalistes caches leur couleur politique .

A TVA ils ont beaucoup de difficulté à le cacher.

Publié : jeu. mars 08, 2007 10:22 am
par Rénatane
C'est pas ben ben un gain pour l'ADQ  

Publié : jeu. mars 08, 2007 1:44 pm
par Lison48
lolilou  a écritcoudonc lui il aime pas le PQ...

D'habitude les journalistes sont pas supposés ne pas prendre parti?
Lui, on sait de quel bord il est...    

Richard Martineau parle de VLB.

Victor-Lévy Beaulieu n'est pas journaliste mais un écrivain qui a toujours été un souverainiste.

Publié : jeu. mars 08, 2007 6:05 pm
par surprise
Lison1527  a écrit

Richard Martineau parle de VLB.

Victor-Lévy Beaulieu n'est pas journaliste mais un écrivain qui a toujours été un souverainiste.

C'est Richard Martineau qui est journaliste...

Publié : ven. mars 09, 2007 2:15 am
par Lison48
surprise  a écrit
C'est Richard Martineau qui est journaliste...



Je sais bien que Richard Martineau est journaliste.  Dans l'article, il ne parle pas de lui mais de Victor-Lévy Beaulieu.

Publié : ven. mars 09, 2007 9:31 am
par surprise
Lison1527  a écrit


Je sais bien que Richard Martineau est journaliste.  Dans l'article, il ne parle pas de lui mais de Victor-Lévy Beaulieu.
Oui, mais lolilou parlait de Richard Martineau. Il est journaliste et descend toujours le P.Q.

Publié : ven. mars 09, 2007 10:39 am
par vivier
même s'il est journaliste ça ne veut pas dire qu'il est la vérité même

Publié : lun. mars 12, 2007 1:30 am
par Rénatane
Le lundi 12 mars 2007


VLB explique pourquoi il votera pour l'ADQ

Presse Canadienne

Trois-Pistoles

L'écrivain Victor-Lévy Beaulieu se dit indépendantiste et persuadé que le Québec sera un jour un pays libre et libéré, mais n'entend pas pour autant voter pour le Parti québécois aux élections du 26 mars.

Dans une lettre ouverte publiée par le Journal de Montréal, lundi, M. Beaulieu explique pourquoi il votera pour l'Action démocratique du Québec plutôt que pour un autre parti, notamment le Parti québécois.

Selon lui, le Parti québécois d'aujourd'hui ne mènera pas le Québec à l'indépendance. Il affirme que ce parti est usé à force d'avoir sacrifié l'idée d'indépendance sur tous les autels de l'électoralisme. Il soutient que le PQ est devenu le parti des «Montréalistes» branchés, arrogants et méprisants par-devers le reste du monde québécois.

Victor-Lévy Beaulieu dit qu'il appuie Mario Dumont, qu'il votera pour l'ADQ et qu'il souhaite que ce parti devienne l'opposition officielle à Québec. À son avis, une situation où l'ADQ constituerait l'opposition officielle aurait le mérite de correspondre davantage à ce Québec pluriel dont tout le monde réclame la reconnaissance, mais que la polarisation Parti libéral/Parti québécois interdit depuis 20 ans.








Victor-Lévy Beaulieu soutient qu'il a de la sympathie pour Québec solidaire et pour les Verts, mais dit qu'eux non plus n'ont pas compris que le Québec ne se limite pas à Montréal. Au sujet du Parti libéral, l'auteur affirme que Jean Charest, depuis qu'il est à la tête de cette formation, a donné plus de preuves qu'il n'en fallait pour «nous dégoûter de son gouvernement».

Il conclut sa lettre en disant qu'un pays ne se fonde pas sans sacrifice propilatoire et qu'il ne pleurera pas si l'indépendance finit par arriver autrement que par les chemins jusqu'ici fréquentés.



Publié : lun. mars 12, 2007 1:51 am
par .anthurium.
 Martineau
«On n'est pas des tatas»
12/03/2007  
Victor-Lévy Beaulieu  


Jusqu'à la fin de la campagne, le chroniqueur du Journal de Montréal Richard Martineau parcourra les quatre coins du Québec à bord de l'autobus de campagne Québec 2007. Le commentateur politique Jean Lapierre et des journalistes de TVA, Canoë et du 98,5 FM accompagneront notre chroniqueur dans l'autobus.

Victor-Lévy Beaulieu, qui a annoncé son appui pour l'ADQ, dit qu'il en a ras le bol d'entendre les gens répéter que Mario Dumont n'a pas d'équipe.

«Je suis tanné du mépris que les gens d'un certain milieu éprouvent pour le monde ordinaire, a-t-il dit en entrevue ce week-end au 98,5 FM. À Montréal, vous croyez que les gens des régions sont tous des tatas, des totos, des teutons. C'est faux. Quel journaliste a fait le tour des régions pour rencontrer les candidats de l'ADQ et discuter avec eux ? Aucun ! Moi, je suis tanné de ce mépris-là. Je trouve ça sain, pour la démocratie, que le peuple dise : C'est ça, ce que vous pensez de nous autres ? Alors, on va tous les élire, ces candidats-là, et vous verrez que ça ne sera pas pareil... Pour moi, c'est une bonne chose.»

Inexpérience

Quand on parle de l'inexpérience des candidats adéquistes, VLB explose. «Je m'excuse, mais avant qu'ils ne soient élus ministres, qui connaissait Julie Boulet (Transports) ou Jacques Dupuis (Sécurité publique)? Personne!

Pourquoi on ne laisse pas la chance aux candidats adéquistes ? J'ai fait mes devoirs, et j'ai découvert que le parti qui présente le plus de gestionnaires aux prochaines élections, c'est l'ADQ !»

Pour l'auteur de Bouscotte, le PQ est une formation moribonde. «Je ne vote plus pour le PQ. À la dernière élection, je me suis abstenu. Pour moi, le PQ est un parti vidé de toute substance, une vieille guénille qui ne nous mènera jamais à l'indépendance. Je veux voir si l'indépendance ne peut pas se faire autrement que par les chemins qu'on a empruntés jusqu'à maintenant.

«J'aime mieux un parti qui progresse vers quelque chose qu'un parti qui régresse vers rien.»

Et que répond l'écrivain aux souverainistes qui pensent qu'il est «toasté des deux bords»?

«Je préfère être toasté des deux bords que d'être toujours grillé du même côté!»

» Toutes les chroniques de Richard Martineau