Publié : jeu. mars 01, 2007 3:03 am
On ne s'en sortira donc jamais ...
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... /FRONTPAGE
Le jeudi 01 mars 2007
Une marâtre dénoncée par son fils de 8 ans
Claude Savary
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Attacheriez-vous votre enfant à une chaise avec de vraies menottes pendant de longues heures dans le seul but de le punir ? Lui passeriez-vous les menottes également lorsqu'il s'en va dans sa chambre et quand il se rend aux toilettes ?
Une mère de trois enfants de Trois-Rivières devra répondre de sa conduite à la suite d'une plainte déposée par son fils de 8 ans, qui n'en pouvait plus de voir son frère, de deux ans son cadet, traité de la sorte.
La femme de 26 ans, sans antécédent judiciaire, a été arrêtée, de même que son conjoint actuel (qui n'est le père d'aucun de ses trois enfants) et un colocataire. Tous trois, selon la police, semblaient croire que leur méthode d'éducation était bonne. Pendant un an, la mère et les deux hommes se seraient comportés comme si le jeune garçon était leur souffre-douleur. L'enquête aurait démontré que l'enfant le plus âgé ainsi que le bébé de 2 ans n'auraient pas été traités ainsi.
Il semble que la moindre incartade de la jeune victime entraînait l'utilisation des menottes. Lorsque l'enfant se trouvait dans la cuisine, on lui attachait une main et on accrochait les menottes à un pied de table ou à une chaise. Dans sa chambre, on lui attachait une main et on fixait les menottes au pied du lit. Dans la salle de bains, on avait fixé un anneau au sol de manière à y attacher les menottes.
Ces informations ont été recueillies par la police auprès de l'aîné de la famille. Un jour, le garçon de 8 ans a raconté à une intervenante de son école qu'il avait beaucoup de peine de voir son frère de 6 ans pleurer souvent et lui a dit pourquoi. Choquée par son récit, elle a signalé le cas à Direction de la protection de la jeunesse. La police a ouvert une enquête. En arrivant chez la mère, les policiers auraient aperçu immédiatement les menottes accrochées à un mur et l'anneau fixé au plancher de la salle de bains. Les trois enfants ont aussitôt été retirés à la femme.
Hier, la femme, son conjoint de 36 ans et un colocataire de 18 ans ont été conduits devant le juge Richard Poudrier pour y être formellement accusés de séquestration. Le conjoint est aussi accusé de voies de fait. Les accusés ont été remis en liberté et reviendront devant le tribunal le 12 avril. D'ici là, ils ne pourront communiquer entre eux et ne pourront se trouver seuls en présence d'une personne mineure.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... /FRONTPAGE
Le jeudi 01 mars 2007
Une marâtre dénoncée par son fils de 8 ans
Claude Savary
Le Nouvelliste
Trois-Rivières
Attacheriez-vous votre enfant à une chaise avec de vraies menottes pendant de longues heures dans le seul but de le punir ? Lui passeriez-vous les menottes également lorsqu'il s'en va dans sa chambre et quand il se rend aux toilettes ?
Une mère de trois enfants de Trois-Rivières devra répondre de sa conduite à la suite d'une plainte déposée par son fils de 8 ans, qui n'en pouvait plus de voir son frère, de deux ans son cadet, traité de la sorte.
La femme de 26 ans, sans antécédent judiciaire, a été arrêtée, de même que son conjoint actuel (qui n'est le père d'aucun de ses trois enfants) et un colocataire. Tous trois, selon la police, semblaient croire que leur méthode d'éducation était bonne. Pendant un an, la mère et les deux hommes se seraient comportés comme si le jeune garçon était leur souffre-douleur. L'enquête aurait démontré que l'enfant le plus âgé ainsi que le bébé de 2 ans n'auraient pas été traités ainsi.
Il semble que la moindre incartade de la jeune victime entraînait l'utilisation des menottes. Lorsque l'enfant se trouvait dans la cuisine, on lui attachait une main et on accrochait les menottes à un pied de table ou à une chaise. Dans sa chambre, on lui attachait une main et on fixait les menottes au pied du lit. Dans la salle de bains, on avait fixé un anneau au sol de manière à y attacher les menottes.
Ces informations ont été recueillies par la police auprès de l'aîné de la famille. Un jour, le garçon de 8 ans a raconté à une intervenante de son école qu'il avait beaucoup de peine de voir son frère de 6 ans pleurer souvent et lui a dit pourquoi. Choquée par son récit, elle a signalé le cas à Direction de la protection de la jeunesse. La police a ouvert une enquête. En arrivant chez la mère, les policiers auraient aperçu immédiatement les menottes accrochées à un mur et l'anneau fixé au plancher de la salle de bains. Les trois enfants ont aussitôt été retirés à la femme.
Hier, la femme, son conjoint de 36 ans et un colocataire de 18 ans ont été conduits devant le juge Richard Poudrier pour y être formellement accusés de séquestration. Le conjoint est aussi accusé de voies de fait. Les accusés ont été remis en liberté et reviendront devant le tribunal le 12 avril. D'ici là, ils ne pourront communiquer entre eux et ne pourront se trouver seuls en présence d'une personne mineure.