Publié : sam. févr. 24, 2007 4:38 pm
Nadeau
Presse Canadienne
Shawinigan
L'Action démocratique du Québec se donne d'ambitieux objectifs d'efficacité énergétique, proposant de dégager 16 térawatts-heure pour le marché de l'exportation d'ici 2015.
De passage à la Cité de l'énergie de Shawinigan, Mario Dumont a annoncé qu'un gouvernement adéquiste doublerait les efforts consentis par le gouvernement Charest en matière d'économie d'énergie, promettant un chantier d'efficacité énergétique de 4 milliards $.
L'ADQ propose qu'Hydro-Québec prenne en charge le financement de ce projet, qu'il qualifie de «Baie James de l'efficacité énergétique».
«C'est un grand projet d'avenir, un grand projet mobilisateur qui commande des virages radicaux dans nos façons de faire», a lancé le chef adéquiste en dévoilant son engagement.
Pour arriver à ses fins, il mise sur des programmes de rénovation des maisons existantes et des incitatifs fiscaux pour la conversion à des équipements plus performants.
M. Dumont entend par exemple encourager les familles à remplacer leur vieux chauffe-eau ou leurs vieux appareils électroménagers énergivores, et inciter les municipalités à faire des choix plus efficaces pour l'éclairage des rues.
Admettant que certaines de ces mesures existent déjà, il a soutenu qu'elles ont donné des résultats mitigés jusqu'ici en raison du manque de leadership du gouvernement libéral en cette matière, rappelant qu'il avait même coupé dans les programmes de l'agence d'efficacité énergétique en début de mandat.
«C'est pas très mobilisateur un gouvernement qui embarque lui-même là-dedans à reculons, avec un premier ministre qui n'a pas de vision», a-t-il dit.
Mario Dumont croit que le plan adéquiste permettrait de mobiliser la nouvelle génération derrière l'objectif d'efficacité énergétique et de stabiliser la consommation québécoise.
Il a précisé que son initiative ne remettait nullement en question le développement hydroélectrique et d'énergie éolienne. «Moi, je demeure un très chaud partisan du développement hydroélectrique», a indiqué le chef adéquiste, qui promet de donner plus de détails sur sa vision de ce développement au cours de la campagne électorale.
«On n'arrête pas de produire des mégawatts, mais on commence aussi sérieusement à produire des mégawatts.»
Il a rappelé que le coût d'économie d'un kilowatt-heure est estimé à 4 cents, alors que le Québec peut vendre ce même kilowatt économisé à 9 cents à l'Ontario ou aux États-Unis.
«Tant mieux si ça permet d'exporter de l'énergie propre, on sort de la pollution de notre continent et on rentre de l'argent dans nos poches», a précisé M. Dumont, selon qui le Québec a grand besoin de cet argent.
Questionné sur le réalisme de son engagement, il a cité l'exemple du Vermont, qui a atteint ses objectifs d'efficacité énergétique sur une période de huit ans.
«Notre plan est ambitieux, mais il n'est pas trop ambitieux. Il demande des investissements importants, mais rentables», a renchéri le leader adéquiste.
Selon lui, il s'agit d'une proposition qui offre un gain net écologique et économique pour le Québec, «qui colle aux attentes de la population, qui a pris conscience que nos façons de dépenser l'énergie dans le passé ne sont plus possibles.»
Presse Canadienne
Shawinigan
L'Action démocratique du Québec se donne d'ambitieux objectifs d'efficacité énergétique, proposant de dégager 16 térawatts-heure pour le marché de l'exportation d'ici 2015.
De passage à la Cité de l'énergie de Shawinigan, Mario Dumont a annoncé qu'un gouvernement adéquiste doublerait les efforts consentis par le gouvernement Charest en matière d'économie d'énergie, promettant un chantier d'efficacité énergétique de 4 milliards $.
L'ADQ propose qu'Hydro-Québec prenne en charge le financement de ce projet, qu'il qualifie de «Baie James de l'efficacité énergétique».
«C'est un grand projet d'avenir, un grand projet mobilisateur qui commande des virages radicaux dans nos façons de faire», a lancé le chef adéquiste en dévoilant son engagement.
Pour arriver à ses fins, il mise sur des programmes de rénovation des maisons existantes et des incitatifs fiscaux pour la conversion à des équipements plus performants.
M. Dumont entend par exemple encourager les familles à remplacer leur vieux chauffe-eau ou leurs vieux appareils électroménagers énergivores, et inciter les municipalités à faire des choix plus efficaces pour l'éclairage des rues.
Admettant que certaines de ces mesures existent déjà, il a soutenu qu'elles ont donné des résultats mitigés jusqu'ici en raison du manque de leadership du gouvernement libéral en cette matière, rappelant qu'il avait même coupé dans les programmes de l'agence d'efficacité énergétique en début de mandat.
«C'est pas très mobilisateur un gouvernement qui embarque lui-même là-dedans à reculons, avec un premier ministre qui n'a pas de vision», a-t-il dit.
Mario Dumont croit que le plan adéquiste permettrait de mobiliser la nouvelle génération derrière l'objectif d'efficacité énergétique et de stabiliser la consommation québécoise.
Il a précisé que son initiative ne remettait nullement en question le développement hydroélectrique et d'énergie éolienne. «Moi, je demeure un très chaud partisan du développement hydroélectrique», a indiqué le chef adéquiste, qui promet de donner plus de détails sur sa vision de ce développement au cours de la campagne électorale.
«On n'arrête pas de produire des mégawatts, mais on commence aussi sérieusement à produire des mégawatts.»
Il a rappelé que le coût d'économie d'un kilowatt-heure est estimé à 4 cents, alors que le Québec peut vendre ce même kilowatt économisé à 9 cents à l'Ontario ou aux États-Unis.
«Tant mieux si ça permet d'exporter de l'énergie propre, on sort de la pollution de notre continent et on rentre de l'argent dans nos poches», a précisé M. Dumont, selon qui le Québec a grand besoin de cet argent.
Questionné sur le réalisme de son engagement, il a cité l'exemple du Vermont, qui a atteint ses objectifs d'efficacité énergétique sur une période de huit ans.
«Notre plan est ambitieux, mais il n'est pas trop ambitieux. Il demande des investissements importants, mais rentables», a renchéri le leader adéquiste.
Selon lui, il s'agit d'une proposition qui offre un gain net écologique et économique pour le Québec, «qui colle aux attentes de la population, qui a pris conscience que nos façons de dépenser l'énergie dans le passé ne sont plus possibles.»