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Publié : ven. févr. 16, 2007 6:11 am
par tuberale
Dépression
Un Nord-Américain sur six souffre de dépression.
C'est ce que révèle un sondage Ipsos Reid qui précise que 14 % des répondants canadiens et 20 % des répondants américains reconnaissent avoir reçu un diagnostic de dépression.
Mais les proportions augmentent quand on demande aux répondants s'ils pensent souffrir de cette maladie, sans qu'un diagnostic ait été établi: le taux passe alors à 22 % chez les Canadiens et à 21 % chez les Américains.
Selon 84 % des répondants, aider les employés souffrant de dépression devrait être une priorité pour les entreprises.
Plus de femmes, plus de pauvres
Le taux de dépression est plus élevé:
chez les femmes que chez les hommes;
chez les gens ayant des revenus moins élevés ou un niveau de scolarité plus bas.
Le sondage montre aussi que 90 % des répondants comprennent bien la maladie, qui, selon eux, est créée par un déséquilibre chimique dans le cerveau.
Un colloque pour faire augmenter le financement
L'ambassadeur du Canada à Washington, Michael Wilson, a indiqué que la publication de ce rapport a incité les États-Unis et notre pays à tenir un colloque sur la santé mentale.
La rencontre réunira des scientifiques et des chefs d'entreprise afin de trouver « un remède et une stratégie préventive » pour contrer les principales maladies mentales.
Elle aura pour objectif principal de faire augmenter le financement de la recherche sur les maladies mentales au cours des 10 prochaines années.
M. Wilson souhaite qu'on établisse un plan d'action qui montre clairement une volonté collective de vaincre la dépression.
L'ambassadeur s'intéresse de très près aux maladies mentales depuis qu'un de ses fils s'est suicidé.
Pour le co-commissaire du colloque, le psychiatre canadien Bill Wilkerson, les récents progrès médicaux permettent de croire que la guérison n'est plus un rêve invraisemblable.
Le docteur Wilkerson a reçu un prix l'automne dernier pour son engagement sur la question de la santé mentale au travail au Canada.
Une conférence qui se tiendra à Ottawa, à l'automne prochain, devrait marquer le début des travaux de ce colloque bilatéral.
La firme Ipsos-Reid a mené un sondage téléphonique les 31 janvier et 1er février auprès de 1000 Canadiens et de 1000 Américains. Sa marge d'erreur est de 2,2 points, 19 fois sur 20.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/so ... vail.shtml
Publié : ven. févr. 16, 2007 7:36 am
par Matthyboy
Justement, hier, j'ai recu diverses études et:
Concernant le rapport homme/femme:
34% sont des hommes
66% sont des femmes
50% des Hommes(homme + femme) en seront victimes au cours de leur vie...
Publié : ven. févr. 16, 2007 8:13 am
par tuberale
Matthyboy a écritJustement, hier, j'ai recu diverses études et:
Concernant le rapport homme/femme:
34% sont des hommes
66% sont des femmes
50% des Hommes(homme + femme) en seront victimes au cours de leur vie...
intéressant.....ça va à l,encontre de ce que l'on voit sur les études face au suicide où là les chiffres sont renversés.......donc plus de femmes qui vivent la dépression mais plus d'hommes qui se suicident.
pourrait-on dire que le mot dépression est galvaudé? Une séparation, spleen de l'hiver ou de la solitude, prise de pilules, mode, etc.....on l'emploie peut-être chez le côté féminin un peu à toutes les sauces. Il y a la vraie dépression et il y a des états dépressifs occasionnels..... --Message edité par tuberale le 2007-02-16 13:14:06--
Publié : ven. févr. 16, 2007 10:54 am
par matricule_211121
La dépression, c'est pas ça qu'on apelle la maladie des lâches?....Avez-vous déjà vu un fermier faire une dépression? ...ok, je m'écrase les doigts en dessous de mon clavier un petit 5 minutes
Publié : ven. févr. 16, 2007 11:02 am
par tuberale
préjugé-préjugé quand tu ns tiens
Publié : ven. févr. 16, 2007 11:15 am
par matricule_211121
le 5 minutes étant passé....
La femme du fermier en faire une avec 6 enfants aux couches, le lavage à la main,le poêle à bois en guise de fourneau, la traite des vaches, les balles de foin pis rigodon etc....
ok, je vous laisse à une discussion sérieuse
Publié : ven. févr. 16, 2007 11:19 am
par Dove*
matricule_211121 a écritle 5 minutes étant passé....
La femme du fermier en faire une avec 6 enfants aux couches, le lavage à la main,le poêle à bois en guise de fourneau, la traite des vaches, les balles de foin pis rigodon etc....
ok, je vous laisse à une discussion sérieuse
Publié : ven. févr. 16, 2007 11:44 am
par Annouk
matricule_211121 a écritLa dépression, c'est pas ça qu'on apelle la maladie des lâches?....Avez-vous déjà vu un fermier faire une dépression? ...ok, je m'écrase les doigts en dessous de mon clavier un petit 5 minutes
Publié : ven. févr. 16, 2007 2:23 pm
par jaskab
matricule_211121 a écritLa dépression, c'est pas ça qu'on apelle la maladie des lâches?....Avez-vous déjà vu un fermier faire une dépression? ...ok, je m'écrase les doigts en dessous de mon clavier un petit 5 minutes
Il y en avait des cas de dépression, mais elles étaient non soignées et parfois, ça virait mal. Les gens pouvaient se ramasser à l'hôpital psychiâtrique parce que ça avait dégénéré. On n'en parlait pas dans ce temps-là, c'était méconnu et sûrement tabou.
Publié : ven. févr. 16, 2007 6:40 pm
par sleepy-girl
Publié : ven. févr. 16, 2007 7:23 pm
par NainDeJardin
matricule_211121 a écritLa dépression, c'est pas ça qu'on apelle la maladie des lâches?....Avez-vous déjà vu un fermier faire une dépression? ...ok, je m'écrase les doigts en dessous de mon clavier un petit 5 minutes
Eh boy!
Publié : ven. févr. 16, 2007 8:19 pm
par Matthyboy
moins d'hommes en dépression car ils ne sont pas diagnostiqué car ils consultent moins et se rendent au suicide...
Publié : sam. févr. 17, 2007 4:16 am
par Rénatane
La différence , c'est qu'a l'époque , on avait pas le temps de déprimer , on était trop occupé....on était en mode survie...
Aujourd'hui , on travaille moin et on se retrouve plus souvent avec notre *moi-même* , donc , on se pose plus de questions , on angoisse , on se compare , on est de plus en plus isolés dans nos maisons..En plus , il y a la compétition , la performance a tout prix...des choses qui n'existait pas a l'époque...
Je serais curieuse de savoir , dans les pays *sous développé* , le taux de dépression.....je suis sur qu'il est très faible...
Publié : sam. févr. 17, 2007 4:31 am
par lucide
Je trouve le questionnement intéressant.... J'ajouterais aussi plus nanti mais plus insatisfait....
Publié : sam. févr. 17, 2007 5:31 am
par Rénatane
lucide a écritJe trouve le questionnement intéressant.... J'ajouterais aussi plus nanti mais plus insatisfait....
Je pense que oui...
Même les *pauvres* qui vivent ici , sont riches en réalité , quand on les comparent a nos ancêtres ou qu'on les comparent aux pauvres des pays sous développés...
Ils sont pauvres dans nos pays de *surconsommations*, mais en réalités , ils ont un toit , des vêtements de la bouffe et ils ne sont pas obligés de travaillés..
Donc , ici , nous sommes tous riches et donc , nous avons beaucoup de temps pour se regarder le nombril...
C'est peut-être pour ça que plusieurs d'entre-nous développent , des dépressions , des crises d'angoisses etc...
Et d'un autre coté ,il y a, les personnes qui courent sans arrêt , travaillent des heures de fous , ne courent pas pour leurs survie , mais pour faire parti de la game , dont le but est d'être le plus performant , d'avoir beaucoup de biens matériels
et d'être finalement , admiré.....
La game est dure en titi et dans cette course , c'est inévitable qu'il y a des joueurs qui tombent au combat...
Je pense que c'est un *mal* des sociétés occidentales .
Bon c'est ma perception , je suis peut-être dans le champs...
Publié : sam. févr. 17, 2007 6:25 am
par tuberale
Il y a aussi des normes fictives placées par la fichu société.......la course au bonheur = si tu n,es pas en couple-maison-deux autos-chalet,etc.....tu n'es pas normal ..anciennement on valorisait plus la notion de gagner son ciel sur terre, c'était courant les malheurs, accepté. Aujourd'hui à la moindre petite chose.on t'offre des pilules.
Mais ce ne sont pas nécessairement les plus faibles qui ont une dépression. C'est souvent les plus performants, ils veulent, ils veulents, ils ne s'écoutent pas et dépassent leurs limites.......et paf un jour......ils dépriment car ils n'y arrivent pas. La jeunesse est super valorisé.....alors tu vieillis, tu déprimes. La réussite est priorisée..alors tu as échecs par dessus échecs......tu déprimes....
Ce n'est pas parce que les gens s'écoutent qu'ils dépriment.......c'est souvent parce que personne ne les écoutent qu'ils font des dépressions.
Publié : sam. févr. 17, 2007 7:18 am
par Rénatane
tuberale a écritIl y a aussi des normes fictives placées par la fichu société.......la course au bonheur = si tu n,es pas en couple-maison-deux autos-chalet,etc.....tu n'es pas normal ..anciennement on valorisait plus la notion de gagner son ciel sur terre, c'était courant les malheurs, accepté. Aujourd'hui à la moindre petite chose.on t'offre des pilules.
Mais ce ne sont pas nécessairement les plus faibles qui ont une dépression. C'est souvent les plus performants, ils veulent, ils veulents, ils ne s'écoutent pas et dépassent leurs limites.......et paf un jour......ils dépriment car ils n'y arrivent pas. La jeunesse est super valorisé.....alors tu vieillis, tu déprimes. La réussite est priorisée..alors tu as échecs par dessus échecs......tu déprimes....
Ce n'est pas parce que les gens s'écoutent qu'ils dépriment.......c'est souvent parce que personne ne les écoutent qu'ils font des dépressions.
oui c'est vrai......
Tsé quand je dis qu'on a le temps de se regarder le nombril , c'est une image....ce n'est pas parceque les gens s'écoutent....
c'est justement parcequ'on est de plus en plus seul ...qu'on se questionne plus, qu'on se compare etc...je pense que c'est inconciemment...
Comme tu dis , il y a des normes fictives dans notre société....et on s'imagine que c'est ça le bonheur...Pourtant c'est assez dificile d'y accèder...car il y a souvent pleins d'embuches.....( maladie , perte d'emplois , divorce , ou encore , on ne trouve pas de conjoint , on ne peut pas avoir d'enfants etc..)
Ou bien , tout est la sauf qu'il faut travailler comme des fous , ou bien supporter un conjoint qu'on n'aime plus...etc....
On s'en demande pas mal.......
Publié : sam. févr. 17, 2007 10:13 am
par brunetta
J'ai fait une dépression majeure et la cause n'était pas dans ma vie personnelle ou que je me regardais le nombril. La vraie cause se situais au travail, tsé quand ton employeur te demande une certaine performance qui ne dépend pas de toi mais il te le demande quand même. Je ne suis pas la seule qui a fait une dépression cette année-là et jamais l'employeur s'est dit oups j'en exige probablement trop. Les chiffres de vente dans l'alimentation ne dépendent pas du simple employé surtout quand la production est toute là. On ne peut forcer le client a acheter ce qu'il ne veut pas acheter.....................ben difficile à comprendre pour un patron parfois.
Publié : sam. févr. 17, 2007 10:32 am
par Rénatane
Je le savais que mon message serait pris au premier degré...
Publié : sam. févr. 17, 2007 10:42 am
par Fabine
Rénatane a écritJe le savais que mon message serait pris au premier degré...
Pas pour ma part. Je n'ai pas répliqué parce que tu as écrit tout à fait ce que j'en pensais. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans notre société de riche, de la performance à tout prix.