Publié : mer. janv. 24, 2007 6:27 am
Le président israélien sera accusé de viol
Jérusalem -- Le procureur général israélien a décidé hier d'inculper le président Moshé Katzav pour viol et harcèlement sexuel, une première dans l'histoire du pays dont plusieurs dirigeants sont déjà en délicatesse avec la justice.
Publicité
Aussitôt cette décision annoncée, plusieurs députés ont appelé à la démission du président, dont la fonction est largement protocolaire.
M. Katzav doit être notamment inculpé de viol, de harcèlement sexuel, d'entrave au fonctionnement de la justice et de menaces contre témoins par le conseiller juridique du gouvernement Menahem Mazouz, qui fait office de procureur général, a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué.
Le président, qui a toujours clamé son innocence, ne sera inculpé qu'après avoir été entendu par M. Mazouz. La date de cette audition n'a pas encore été fixée.
Selon le ministère de la Justice, M. Katzav, 61 ans, est soupçonné d'avoir violé une ancienne employée à l'époque où il était ministre du Tourisme, entre 1998 et 1999, et de harcèlement sexuel sur trois autres employées de la présidence. Il devrait également être inculpé pour avoir illégalement offert des cadeaux lors de réceptions, a-t-on ajouté.
Cette décision survient au moment où la vie politique israélienne est secouée par une série de scandales sexuels et de corruption. Dernier en date, le 16 janvier, lorsqu'une enquête criminelle a été ouverte à l'encontre du très contesté premier ministre Éhoud Olmert, dans un scandale financier lié à la privatisation de la banque Leumi.
La question sur toutes les lèvres est désormais celle d'une éventuelle démission de M. Katzav, qui avait rejeté une telle possibilité peu après sa mise en cause par l'enquête de la police à la mi-octobre.
David Mena, un proche du président, a toutefois laissé entendre que M. Katzav serait contraint de quitter ses fonctions. Il «devra décider maintenant s'il démissionne avant ou après son audition» par M. Mazouz, a-t-il dit à la radio israélienne.
Peu après la décision du procureur général, les appels en ce sens se sont multipliés.
Politicien chevronné, M. Katzav avait été élu président en 2000 par les députés qui l'ont préféré, à la surprise générale, à Shimon Peres, le vétéran de la classe politique.
http://www.ledevoir.com/2007/01/24/128444.html
Jérusalem -- Le procureur général israélien a décidé hier d'inculper le président Moshé Katzav pour viol et harcèlement sexuel, une première dans l'histoire du pays dont plusieurs dirigeants sont déjà en délicatesse avec la justice.
Publicité
Aussitôt cette décision annoncée, plusieurs députés ont appelé à la démission du président, dont la fonction est largement protocolaire.
M. Katzav doit être notamment inculpé de viol, de harcèlement sexuel, d'entrave au fonctionnement de la justice et de menaces contre témoins par le conseiller juridique du gouvernement Menahem Mazouz, qui fait office de procureur général, a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué.
Le président, qui a toujours clamé son innocence, ne sera inculpé qu'après avoir été entendu par M. Mazouz. La date de cette audition n'a pas encore été fixée.
Selon le ministère de la Justice, M. Katzav, 61 ans, est soupçonné d'avoir violé une ancienne employée à l'époque où il était ministre du Tourisme, entre 1998 et 1999, et de harcèlement sexuel sur trois autres employées de la présidence. Il devrait également être inculpé pour avoir illégalement offert des cadeaux lors de réceptions, a-t-on ajouté.
Cette décision survient au moment où la vie politique israélienne est secouée par une série de scandales sexuels et de corruption. Dernier en date, le 16 janvier, lorsqu'une enquête criminelle a été ouverte à l'encontre du très contesté premier ministre Éhoud Olmert, dans un scandale financier lié à la privatisation de la banque Leumi.
La question sur toutes les lèvres est désormais celle d'une éventuelle démission de M. Katzav, qui avait rejeté une telle possibilité peu après sa mise en cause par l'enquête de la police à la mi-octobre.
David Mena, un proche du président, a toutefois laissé entendre que M. Katzav serait contraint de quitter ses fonctions. Il «devra décider maintenant s'il démissionne avant ou après son audition» par M. Mazouz, a-t-il dit à la radio israélienne.
Peu après la décision du procureur général, les appels en ce sens se sont multipliés.
Politicien chevronné, M. Katzav avait été élu président en 2000 par les députés qui l'ont préféré, à la surprise générale, à Shimon Peres, le vétéran de la classe politique.
http://www.ledevoir.com/2007/01/24/128444.html