Publié : ven. déc. 29, 2006 2:46 am
Extrait de Radio Canada
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Sc ... ment.shtml
La banquise qui recouvre l'Océan Arctique pourrait complètement disparaître durant l'été d'ici à 2040, conclut une étude menée par trois chercheurs, dont Bruno Tremblay de l'Université McGill.
Au cours de cette recherche, les scientifiques ont analysé une quinzaine de modèles climatiques mesurant l'impact des émissions de gaz à effet de serre sur l'océan Arctique.
Dans un scénario où les gaz à effets de serre continuent de s'accumuler au rythme actuel, la couche de glace, dont l'épaisseur est calculée chaque année en septembre, pourrait diminuer abruptement.
Ainsi, d'ici une vingtaine d'années, elle disparaîtrait à un rythme quatre fois plus élevé que tout ce qu'on a pu enregistrer depuis que les données sont consignées.
La presque totalité de la région arctique serait donc libre de glace en septembre dans moins de quarante ans. Seule une partie de la banquise sera encore en place le long des côtes septentrionales du Groenland et du Canada.
Les scientifiques craignent également que le changement climatique ne détourne les courants marins pour faire aboutir des courants plus chauds dans l'Arctique.
Dans le meilleur des scénarios, si on parvenait à réduire les émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre, la perte de glace serait moins grande et la glace de mer fondrait en été à un rythme beaucoup plus lent.
L'étude dirigée par Marika M. Holland, chercheuse auprès du National Center for Atmospheric Research de la NASA et Cecilia Bitz de l'Université de Washington, paraît dans le numéro du 12 décembre de la revue Geophysical Research Letters.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Sc ... ment.shtml
La banquise qui recouvre l'Océan Arctique pourrait complètement disparaître durant l'été d'ici à 2040, conclut une étude menée par trois chercheurs, dont Bruno Tremblay de l'Université McGill.
Au cours de cette recherche, les scientifiques ont analysé une quinzaine de modèles climatiques mesurant l'impact des émissions de gaz à effet de serre sur l'océan Arctique.
Dans un scénario où les gaz à effets de serre continuent de s'accumuler au rythme actuel, la couche de glace, dont l'épaisseur est calculée chaque année en septembre, pourrait diminuer abruptement.
Ainsi, d'ici une vingtaine d'années, elle disparaîtrait à un rythme quatre fois plus élevé que tout ce qu'on a pu enregistrer depuis que les données sont consignées.
La presque totalité de la région arctique serait donc libre de glace en septembre dans moins de quarante ans. Seule une partie de la banquise sera encore en place le long des côtes septentrionales du Groenland et du Canada.
Les scientifiques craignent également que le changement climatique ne détourne les courants marins pour faire aboutir des courants plus chauds dans l'Arctique.
Dans le meilleur des scénarios, si on parvenait à réduire les émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre, la perte de glace serait moins grande et la glace de mer fondrait en été à un rythme beaucoup plus lent.
L'étude dirigée par Marika M. Holland, chercheuse auprès du National Center for Atmospheric Research de la NASA et Cecilia Bitz de l'Université de Washington, paraît dans le numéro du 12 décembre de la revue Geophysical Research Letters.