Publié : jeu. sept. 28, 2006 10:08 am
Voici une série d'articles provenant du site: www.canoe.qc.ca Ils ont publiés aujourd'hui dans le journal de Montréal. Bonne lecture!
Deux fois mieux payées dans le privé
Éric-Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
28/09/2006 07h07
Des centaines d'infirmières claquent la porte du réseau public pour aller travailler dans des agences privées, où elles gagnent deux fois plus d'argent.
L'an dernier, 1651 infirmières travaillaient à temps plein pour une agence au Québec. Deux fois plus qu'il y a dix ans.
Ces agences offrent, sur demande, des infirmières aux CLSC, CHSLD et hôpitaux qui en manquent cruellement.
À Montréal seulement, le ministère a déboursé 71,3 millions, l'an dernier. Cette hausse vertigineuse ne semble pas en voie de s'arrêter. Plus il manquera d'infirmières, plus les hôpitaux devront avoir recours aux agences privées.
«À tous les jours, j'entends des filles qui disent qu'elles vont partir, certaines en maladie, d'autres pour les agences. C'est l'hémorragie», dit Marie-Claude Picard, infirmière aux soins intensifs au centre hospitalier de Buckingham, en Outaouais.
Depuis Noël, une dizaine de ses collègues ont quitté l'hôpital pour travailler en agence. «C'est la révolte, dit-elle. On gagne deux fois moins qu'elles pour le même travail.»
Meilleurs salaires
Une infirmière gagne entre 18 $ et 27 $ dans le réseau public; le salaire varie de 35 $ à 55 $ dans le privé.
Depuis le virage ambulatoire et le départ à la retraite de milliers d'infirmières, les agences font des affaires d'or. «Les agences? Ça pousse comme des champignons, ces temps-ci», dit Line Régis, propriétaire de l'agence RH Quévillon, qui existe depuis trente ans.
«C'est pire depuis la pénurie. Il y a plein de petites agences qui veulent faire un coup d'argent vite», dit-elle.
Pour le personnel épuisé des hôpitaux, les agences sont souvent le seul moyen d'échapper à un horaire de travail contraignant, aux heures supplémentaires obligatoires ou même d'atteindre un poste convoité.
Même si elles ne représentent que 2,5 % de toutes les infirmières du Québec (3,5 % à Montréal), leur présence dérange de plus en plus.
Partout au Québec
Alors que le phénomène était principalement concentré dans la grande région de Montréal, il s'étend désormais à des régions comme l'Outaouais, Québec, la Côte-Nord et même l'Abitibi-Témiscamingue.
Le patient, lui, n'y voit pratiquement que du feu. «Mis à part le logo sur notre uniforme, il n'y a rien qui nous distingue des infirmières de l'hôpital. La plupart des patients ne se rendent même pas compte que nous sommes là», dit Chantal Désormeaux, infirmière et propriétaire de l'agence Second souffle.
Deux fois son salaire pour retourner au même hôpital!
Éric-Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
28/09/2006 08h25
Il y a trois ans, Éric Savard et sa conjointe ont quitté l'hôpital du Sacré-Coeur. Aujourd'hui, l'infirmier travaille en agence, gagne deux fois plus d'argent et fait la majorité de ses horaires de travail à l'hôpital du Sacré-Coeur.
«Je travaille presque à temps plein à Sacré-Coeur en hémato-oncologie, chirurgies d'un jour, etc. L'avantage, c'est que je connais déjà l'hôpital», dit l'infirmier de 35 ans.
Il y a trois ans, il dit «avoir perdu la tête», durant son horaire de travail de soir. Lui et sa femme étaient épuisés des conditions de travail qu'ils vivaient.
«On travaillait tous les deux, on faisait garder les enfants. En calculant, on s'est rendu compte qu'une fois la gardienne payée, ma femme faisait 1 $ l'heure. Ça n'avait pas de sens. Aujourd'hui, je fais plus d'argent que nos deux salaires réunis.»
L'homme a donc quitté son emploi de soir pour travailler à l'agence Inter-Soins. Rapidement, il s'est aussi joint à l'équipe de Girafe Santé.
Sa femme l'a suivi peu de temps après. Aujourd'hui, ils accordent leur horaire et n'ont plus besoin de gardienne. «Je peux aller aux rendez-vous chez le médecin avec mes enfants, suivre leurs activités», dit-il.
Quand il était au public, il lui est également arrivé de devoir faire du temps supplémentaire après son horaire de travail qui se terminait à minuit. «Avec les enfants à la garderie, ce n'était pas l'idéal. Maintenant, ça n'arrive plus», dit-il.
Ironiquement, ce sont les coupes gouvernementales chez les infirmières auxiliaires qui l'ont poussé dans cette direction. «J'étais infirmier auxiliaire à Jonquière. Ils m'ont mis sur un programme de recyclage pour devenir infirmier», dit-il.
Au début des années 2000, il est débarqué à Montréal après sa formation à Baie-Comeau. Il n'a pas eu de difficultés à décrocher un emploi à l'hôpital de LaSalle.
Comme il voulait davantage d'action, il a appliqué à l'hôpital du Sacré-Coeur, qui compte notamment un centre de traumatologie. Puis, il a rencontré des infirmiers d'agence sur son horaire.
«Quand ils m'ont dit leur salaire, je n'en revenais pas», dit-il.
Aujourd'hui, il ne regrette rien. «J'ai même amené certains infirmiers avec moi chez Girafe Santé», dit-il en terminant.
S'il venait à manquer d'emploi en agence privée, Éric Savard ne veut pas retourner dans le public. «Je lancerais une petite entreprise de soins à domicile.»
Une question de gros sous
Éric-Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
28/09/2006 08h29
La plupart des infirmières qui font le saut au privé le font pour avoir de meilleurs horaires, mais surtout un meilleur salaire.
«Après un an en agence, j'avais fait le double de salaire», dit Guylaine Richer, de l'agence Second Souffle.
Encore mieux, elle a pu travailler dans des salles d'urgence, un poste qui lui avait été refusé lorsqu'elle travaillait dans le réseau public.
Selon Dany Savard, propriétaire de l'agence Girafe Santé, une infirmière gagnera au minimum 33 $ au privé contre 18 $ au public. «Et ça peut monter jusqu'à 50 $ ou 55 $ selon l'endroit au Québec et l'expérience de l'infirmière», dit-il.
Marc Letendre a doublé son salaire en faisant le saut au privé. «Si j'ai le goût d'aller travailler à Gatineau, j'y vais. Et au lieu d'avoir 20,55 $, mon échelon salarial dans le public, je vais avoir entre 40 $ et 50 $ l'heure», dit le résidant de Mirabel.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il garde quand même son poste une journée par semaine à l'hôpital du Sacré-Coeur. Il peut donc conserver ses assurances collectives et son ancienneté.
François Boutin a lui aussi opté pour le privé, ce qui a permis à sa femme de quitter son emploi d'infirmière. «J'ai triplé de salaire. Aujourd'hui, notre salaire familial est plus élevé, même si ma femme a quitté son emploi à l'Institut de cardiologie pour s'occuper des enfants», dit l'inhalothérapeute de 35 ans.
Cet été, il a travaillé pendant quatre mois à Shawville, en Outaouais. «Toute la famille était en vacances là-bas, c'était merveilleux», dit-il.
Comme inhalothérapeute, il a été appelé à remplacer un peut partout au Québec. La plupart du temps avec des frais de déplacement et d'hébergement remboursés. «L'été, je travaille en masse et je prends mes vacances en février et mars», poursuit-il.
Selon une étude de Raymond Chabot, Grant, Thornton pour le compte de l'agence Girafe Santé, les infirmières d'agences ne coûteraient pas plus cher aux hôpitaux qui doivent cotiser à des assurances, payer du syndicat et des vacances à son personnel.
Une pratique inquiétante Éric-Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
28/09/2006 08h31
Plusieurs craignent que l'arrivée massive d'infirmières du privé ne mette en danger la sécurité des patients.
«Certaines infirmières d'agences arrivent à l'urgence sans expérience. Ça amène des risques. La qualité des soins n'est pas la même», dénonce Patrick Guay, président du syndicat des professionnels en soins du CSSS Papineau en Outaouais.
Ce qui inquiète particulièrement, c'est le fait que les infirmières d'agence ne connaissent souvent pas les lieux où sont les instruments et l'état de santé des patients.
«Elles arrivent là sans connaître l'établissement, les lieux physiques. C'est un poids pour le reste du personnel», dit Francine Lévesque, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.
Manque de temps
«Prendre le temps d'expliquer les façons de faire augmente la surcharge de travail du personnel régulier», dit Esther Cloutier de l'Institut de recherche en santé et sécurité au travail.
Elle ajoute que les soins à domicile font l'objet de discussions dans les CLSC, mais que ces rencontres de cas ne sont pas toujours possible avec le personnel d'agence.
Selon plusieurs, les agences privées traînent une mauvaise réputation acquise il y a plusieurs années alors que l'on ne référait pas toujours des infirmières expérimentées dans les milieux de soins.
---------------------------------
Je trouve ça complètement abberant! Je comprends que l'aspect financier est super attirant. Je trouve ça très alléchant.
Je travaille dans le milieu de la santé, je ne suis pas infirmière, mais je suis quand même facilement capable de reconnaître une "agence" dans un lot de régulières. Sans vouloir dénigrer leur travail, je ne comprends pas la valorisation que ça peut apporter dans une carrière.
Les filles d'agence sont plus souvent qu'autrement perdues dans leur milieu de travail. Elles sont parachutées sans aucune formation sur le lieu de travail. Je comprends que de soigner un patient, c'est soigner un patient. Mais honnêtement, elle font souvent perdre un temps fou à leurs collègues. Là dedans, j'inclus les autres professionnels de la santé.
Et vous.....
J'espère bien avoir l'avis de nos infirmières --Message edité par Démona le 2006-09-28 16:09:02--
Deux fois mieux payées dans le privé
Éric-Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
28/09/2006 07h07
Des centaines d'infirmières claquent la porte du réseau public pour aller travailler dans des agences privées, où elles gagnent deux fois plus d'argent.
L'an dernier, 1651 infirmières travaillaient à temps plein pour une agence au Québec. Deux fois plus qu'il y a dix ans.
Ces agences offrent, sur demande, des infirmières aux CLSC, CHSLD et hôpitaux qui en manquent cruellement.
À Montréal seulement, le ministère a déboursé 71,3 millions, l'an dernier. Cette hausse vertigineuse ne semble pas en voie de s'arrêter. Plus il manquera d'infirmières, plus les hôpitaux devront avoir recours aux agences privées.
«À tous les jours, j'entends des filles qui disent qu'elles vont partir, certaines en maladie, d'autres pour les agences. C'est l'hémorragie», dit Marie-Claude Picard, infirmière aux soins intensifs au centre hospitalier de Buckingham, en Outaouais.
Depuis Noël, une dizaine de ses collègues ont quitté l'hôpital pour travailler en agence. «C'est la révolte, dit-elle. On gagne deux fois moins qu'elles pour le même travail.»
Meilleurs salaires
Une infirmière gagne entre 18 $ et 27 $ dans le réseau public; le salaire varie de 35 $ à 55 $ dans le privé.
Depuis le virage ambulatoire et le départ à la retraite de milliers d'infirmières, les agences font des affaires d'or. «Les agences? Ça pousse comme des champignons, ces temps-ci», dit Line Régis, propriétaire de l'agence RH Quévillon, qui existe depuis trente ans.
«C'est pire depuis la pénurie. Il y a plein de petites agences qui veulent faire un coup d'argent vite», dit-elle.
Pour le personnel épuisé des hôpitaux, les agences sont souvent le seul moyen d'échapper à un horaire de travail contraignant, aux heures supplémentaires obligatoires ou même d'atteindre un poste convoité.
Même si elles ne représentent que 2,5 % de toutes les infirmières du Québec (3,5 % à Montréal), leur présence dérange de plus en plus.
Partout au Québec
Alors que le phénomène était principalement concentré dans la grande région de Montréal, il s'étend désormais à des régions comme l'Outaouais, Québec, la Côte-Nord et même l'Abitibi-Témiscamingue.
Le patient, lui, n'y voit pratiquement que du feu. «Mis à part le logo sur notre uniforme, il n'y a rien qui nous distingue des infirmières de l'hôpital. La plupart des patients ne se rendent même pas compte que nous sommes là», dit Chantal Désormeaux, infirmière et propriétaire de l'agence Second souffle.
Deux fois son salaire pour retourner au même hôpital!
Éric-Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
28/09/2006 08h25
Il y a trois ans, Éric Savard et sa conjointe ont quitté l'hôpital du Sacré-Coeur. Aujourd'hui, l'infirmier travaille en agence, gagne deux fois plus d'argent et fait la majorité de ses horaires de travail à l'hôpital du Sacré-Coeur.
«Je travaille presque à temps plein à Sacré-Coeur en hémato-oncologie, chirurgies d'un jour, etc. L'avantage, c'est que je connais déjà l'hôpital», dit l'infirmier de 35 ans.
Il y a trois ans, il dit «avoir perdu la tête», durant son horaire de travail de soir. Lui et sa femme étaient épuisés des conditions de travail qu'ils vivaient.
«On travaillait tous les deux, on faisait garder les enfants. En calculant, on s'est rendu compte qu'une fois la gardienne payée, ma femme faisait 1 $ l'heure. Ça n'avait pas de sens. Aujourd'hui, je fais plus d'argent que nos deux salaires réunis.»
L'homme a donc quitté son emploi de soir pour travailler à l'agence Inter-Soins. Rapidement, il s'est aussi joint à l'équipe de Girafe Santé.
Sa femme l'a suivi peu de temps après. Aujourd'hui, ils accordent leur horaire et n'ont plus besoin de gardienne. «Je peux aller aux rendez-vous chez le médecin avec mes enfants, suivre leurs activités», dit-il.
Quand il était au public, il lui est également arrivé de devoir faire du temps supplémentaire après son horaire de travail qui se terminait à minuit. «Avec les enfants à la garderie, ce n'était pas l'idéal. Maintenant, ça n'arrive plus», dit-il.
Ironiquement, ce sont les coupes gouvernementales chez les infirmières auxiliaires qui l'ont poussé dans cette direction. «J'étais infirmier auxiliaire à Jonquière. Ils m'ont mis sur un programme de recyclage pour devenir infirmier», dit-il.
Au début des années 2000, il est débarqué à Montréal après sa formation à Baie-Comeau. Il n'a pas eu de difficultés à décrocher un emploi à l'hôpital de LaSalle.
Comme il voulait davantage d'action, il a appliqué à l'hôpital du Sacré-Coeur, qui compte notamment un centre de traumatologie. Puis, il a rencontré des infirmiers d'agence sur son horaire.
«Quand ils m'ont dit leur salaire, je n'en revenais pas», dit-il.
Aujourd'hui, il ne regrette rien. «J'ai même amené certains infirmiers avec moi chez Girafe Santé», dit-il en terminant.
S'il venait à manquer d'emploi en agence privée, Éric Savard ne veut pas retourner dans le public. «Je lancerais une petite entreprise de soins à domicile.»
Une question de gros sous
Éric-Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
28/09/2006 08h29
La plupart des infirmières qui font le saut au privé le font pour avoir de meilleurs horaires, mais surtout un meilleur salaire.
«Après un an en agence, j'avais fait le double de salaire», dit Guylaine Richer, de l'agence Second Souffle.
Encore mieux, elle a pu travailler dans des salles d'urgence, un poste qui lui avait été refusé lorsqu'elle travaillait dans le réseau public.
Selon Dany Savard, propriétaire de l'agence Girafe Santé, une infirmière gagnera au minimum 33 $ au privé contre 18 $ au public. «Et ça peut monter jusqu'à 50 $ ou 55 $ selon l'endroit au Québec et l'expérience de l'infirmière», dit-il.
Marc Letendre a doublé son salaire en faisant le saut au privé. «Si j'ai le goût d'aller travailler à Gatineau, j'y vais. Et au lieu d'avoir 20,55 $, mon échelon salarial dans le public, je vais avoir entre 40 $ et 50 $ l'heure», dit le résidant de Mirabel.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il garde quand même son poste une journée par semaine à l'hôpital du Sacré-Coeur. Il peut donc conserver ses assurances collectives et son ancienneté.
François Boutin a lui aussi opté pour le privé, ce qui a permis à sa femme de quitter son emploi d'infirmière. «J'ai triplé de salaire. Aujourd'hui, notre salaire familial est plus élevé, même si ma femme a quitté son emploi à l'Institut de cardiologie pour s'occuper des enfants», dit l'inhalothérapeute de 35 ans.
Cet été, il a travaillé pendant quatre mois à Shawville, en Outaouais. «Toute la famille était en vacances là-bas, c'était merveilleux», dit-il.
Comme inhalothérapeute, il a été appelé à remplacer un peut partout au Québec. La plupart du temps avec des frais de déplacement et d'hébergement remboursés. «L'été, je travaille en masse et je prends mes vacances en février et mars», poursuit-il.
Selon une étude de Raymond Chabot, Grant, Thornton pour le compte de l'agence Girafe Santé, les infirmières d'agences ne coûteraient pas plus cher aux hôpitaux qui doivent cotiser à des assurances, payer du syndicat et des vacances à son personnel.
Une pratique inquiétante Éric-Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
28/09/2006 08h31
Plusieurs craignent que l'arrivée massive d'infirmières du privé ne mette en danger la sécurité des patients.
«Certaines infirmières d'agences arrivent à l'urgence sans expérience. Ça amène des risques. La qualité des soins n'est pas la même», dénonce Patrick Guay, président du syndicat des professionnels en soins du CSSS Papineau en Outaouais.
Ce qui inquiète particulièrement, c'est le fait que les infirmières d'agence ne connaissent souvent pas les lieux où sont les instruments et l'état de santé des patients.
«Elles arrivent là sans connaître l'établissement, les lieux physiques. C'est un poids pour le reste du personnel», dit Francine Lévesque, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.
Manque de temps
«Prendre le temps d'expliquer les façons de faire augmente la surcharge de travail du personnel régulier», dit Esther Cloutier de l'Institut de recherche en santé et sécurité au travail.
Elle ajoute que les soins à domicile font l'objet de discussions dans les CLSC, mais que ces rencontres de cas ne sont pas toujours possible avec le personnel d'agence.
Selon plusieurs, les agences privées traînent une mauvaise réputation acquise il y a plusieurs années alors que l'on ne référait pas toujours des infirmières expérimentées dans les milieux de soins.
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Je trouve ça complètement abberant! Je comprends que l'aspect financier est super attirant. Je trouve ça très alléchant.
Je travaille dans le milieu de la santé, je ne suis pas infirmière, mais je suis quand même facilement capable de reconnaître une "agence" dans un lot de régulières. Sans vouloir dénigrer leur travail, je ne comprends pas la valorisation que ça peut apporter dans une carrière.
Les filles d'agence sont plus souvent qu'autrement perdues dans leur milieu de travail. Elles sont parachutées sans aucune formation sur le lieu de travail. Je comprends que de soigner un patient, c'est soigner un patient. Mais honnêtement, elle font souvent perdre un temps fou à leurs collègues. Là dedans, j'inclus les autres professionnels de la santé.
Et vous.....
J'espère bien avoir l'avis de nos infirmières --Message edité par Démona le 2006-09-28 16:09:02--