Publié : ven. août 25, 2006 4:19 am
Les pédophiles ont leur logo
Katia Gagnon
La Presse
La communauté mondiale des pédophiles est à ce point convaincue de sa légitimité qu'elle incite ses membres, sur Internet, à afficher ouvertement leur «amour» des enfants en arborant des articles - pendentifs, bagues et même drapeau - frappés d'une marque en forme de triangle concentrique, qui constitue le logo officiel des pédophiles.
Les «boy lovers» ou «girl lovers», comme ils se nomment pudiquement sur la Toile, ont à leur disposition des dizaines de sites où ils peuvent échanger et prendre connaissance d'une littérature complaisante qui justifie la pédophilie. Sur tous ces sites, on retrouve immanquablement une «boutique», sorte de supermarchés pour pédophiles qui proposent toute une panoplie d'articles, tous frappés du même logo.
Ironiquement, au moment même où une escouade mixte de trois corps policiers vient, dans le cadre d'une enquête internationale, de procéder à 12 arrestations au Québec pour possession, distribution et fabrication de porno juvénile, quelques clics sur la Toile suffisent pour trouver un site de «boy lovers» démarré par des Québécois.
Les artisans de Webbleu.net ont même produit le «drapeau officiel» des pédophiles amateurs de garçons, où l'on retrouve la fameuse marque en forme de triangle, avec, en fond de scène, un arc-en-ciel où se déclinent divers tons de bleu, la couleur officielle de ces «boy lovers». «Les bandes horizontales de différentes teintes illustrent la diversité naturelle de la pédophilie et de la pédérastie», explique-t-on.
«Entrez dans la boutique! Nos deux apprentis guideront votre visite. Suivez-les», peut-on lire sur le site, à côté d'une photo d'époque représentant deux tout jeunes garçons en habit de travail. Les amateurs se font ensuite offrir des pendentifs et des anneaux qui arborent toujours le même logo triangulaire.
Des sites américains proposent pour leur part aux «boy lovers»des calendriers, des fonds d'écran, des affiches représentant des images de jeunes garçons. Des images non pornographiques, mais tout de même extrêmement équivoques, de très jeunes garçons, souvent couchés, en maillot de bain, ou tout mouillés. D'autres montrent des gros plans sur les jambes ouvertes d'un garçon qui porte un short moulant ou sur une petite main qui détache un maillot de bain. Ce tout petit garçon blond, couché sur le ventre, fesses remontées, regarde coquinement la caméra.
Minorité sexuelle opprimée?
Plusieurs de ces sites, de facture très esthétique, semblent à première vue s'adresser aux familles: on y voit des images de bambins faisant leurs travaux scolaires, jouant à l'ordinateur ou courant sur la plage. Tout cela est évidemment voulu, puisque le but premier de ces sites est de justifier la pédophilie. On y retrouve toute une littérature qui conforte les pédophiles dans leur goûts sexuels. À preuve, ces slogans, qu'on invite les usagers à télécharger «afin de faire passer un message positif sur l'amour des garçons et les droits des enfants à la sexualité». Le slogan se lit ainsi: «Sex is good. Abuse is bad.»
Dans les textes qui sont présentés sur ces sites, américains, britanniques, néerlandais ou français, les pédophiles se décrivent comme une «minorité sexuelle opprimée», victimes de «l'inquisition du XXIe siècle». On y déplore la «panique de la pornographie infantile». L'un de ces sites, fermé il y a peu par les autorités italiennes, s'appelait d'ailleurs «Front de libération des enfants». On cite des psychologues qui affirment que la sexualité entre un enfant et un adulte peut être bénéfique pour l'enfant. Le site Boyloversnet.com a même mis sur pied un «institut de recherche» qui a sondé une centaine d'habitués du site. On y apprend qu'ils ont une préférence pour les garçons âgés entre 10 et 14 ans.
Plus troublant encore, un livre publié par la North American Boylove Association, qui a un site Internet, recueille les témoignages d'enfants qui vivent de telles «relations». Ils sont évidemment tous très positifs. Bryan, 12 ans, estime que «ce ne devrait pas être un crime que de faire l'amour». Frank, 13 ans, ajoute: «C'est moi qui ai pris l'initiative de tout ça».
Katia Gagnon
La Presse
La communauté mondiale des pédophiles est à ce point convaincue de sa légitimité qu'elle incite ses membres, sur Internet, à afficher ouvertement leur «amour» des enfants en arborant des articles - pendentifs, bagues et même drapeau - frappés d'une marque en forme de triangle concentrique, qui constitue le logo officiel des pédophiles.
Les «boy lovers» ou «girl lovers», comme ils se nomment pudiquement sur la Toile, ont à leur disposition des dizaines de sites où ils peuvent échanger et prendre connaissance d'une littérature complaisante qui justifie la pédophilie. Sur tous ces sites, on retrouve immanquablement une «boutique», sorte de supermarchés pour pédophiles qui proposent toute une panoplie d'articles, tous frappés du même logo.
Ironiquement, au moment même où une escouade mixte de trois corps policiers vient, dans le cadre d'une enquête internationale, de procéder à 12 arrestations au Québec pour possession, distribution et fabrication de porno juvénile, quelques clics sur la Toile suffisent pour trouver un site de «boy lovers» démarré par des Québécois.
Les artisans de Webbleu.net ont même produit le «drapeau officiel» des pédophiles amateurs de garçons, où l'on retrouve la fameuse marque en forme de triangle, avec, en fond de scène, un arc-en-ciel où se déclinent divers tons de bleu, la couleur officielle de ces «boy lovers». «Les bandes horizontales de différentes teintes illustrent la diversité naturelle de la pédophilie et de la pédérastie», explique-t-on.
«Entrez dans la boutique! Nos deux apprentis guideront votre visite. Suivez-les», peut-on lire sur le site, à côté d'une photo d'époque représentant deux tout jeunes garçons en habit de travail. Les amateurs se font ensuite offrir des pendentifs et des anneaux qui arborent toujours le même logo triangulaire.
Des sites américains proposent pour leur part aux «boy lovers»des calendriers, des fonds d'écran, des affiches représentant des images de jeunes garçons. Des images non pornographiques, mais tout de même extrêmement équivoques, de très jeunes garçons, souvent couchés, en maillot de bain, ou tout mouillés. D'autres montrent des gros plans sur les jambes ouvertes d'un garçon qui porte un short moulant ou sur une petite main qui détache un maillot de bain. Ce tout petit garçon blond, couché sur le ventre, fesses remontées, regarde coquinement la caméra.
Minorité sexuelle opprimée?
Plusieurs de ces sites, de facture très esthétique, semblent à première vue s'adresser aux familles: on y voit des images de bambins faisant leurs travaux scolaires, jouant à l'ordinateur ou courant sur la plage. Tout cela est évidemment voulu, puisque le but premier de ces sites est de justifier la pédophilie. On y retrouve toute une littérature qui conforte les pédophiles dans leur goûts sexuels. À preuve, ces slogans, qu'on invite les usagers à télécharger «afin de faire passer un message positif sur l'amour des garçons et les droits des enfants à la sexualité». Le slogan se lit ainsi: «Sex is good. Abuse is bad.»
Dans les textes qui sont présentés sur ces sites, américains, britanniques, néerlandais ou français, les pédophiles se décrivent comme une «minorité sexuelle opprimée», victimes de «l'inquisition du XXIe siècle». On y déplore la «panique de la pornographie infantile». L'un de ces sites, fermé il y a peu par les autorités italiennes, s'appelait d'ailleurs «Front de libération des enfants». On cite des psychologues qui affirment que la sexualité entre un enfant et un adulte peut être bénéfique pour l'enfant. Le site Boyloversnet.com a même mis sur pied un «institut de recherche» qui a sondé une centaine d'habitués du site. On y apprend qu'ils ont une préférence pour les garçons âgés entre 10 et 14 ans.
Plus troublant encore, un livre publié par la North American Boylove Association, qui a un site Internet, recueille les témoignages d'enfants qui vivent de telles «relations». Ils sont évidemment tous très positifs. Bryan, 12 ans, estime que «ce ne devrait pas être un crime que de faire l'amour». Frank, 13 ans, ajoute: «C'est moi qui ai pris l'initiative de tout ça».