Publié : jeu. août 24, 2006 3:13 am
Caucus du Parti québécois
Réflexions sur la place de la famille
Au sortir du premier caucus à se dérouler sous sa direction, André Boisclair a parlé de l'importance qu'occupe la famille dans les préoccupations de son parti.
Les députés du Parti québécois ont reçu divers experts pour faire avancer leur réflexion au sujet de conciliation famille-travail et de la place qu'elle occupera dans leur plateforme électorale. Universitaires et représentants d'organismes communautaires, mais aussi de l'entreprise indépendante, ont participé aux discussions.
Devant la presse, M. Boisclair a souligné que les services de garde, l'aménagement du temps de travail, les congés parentaux, la culture d'entreprise et la semaine de quatre jours avaient été au nombre des thèmes abordés par ses députés.
La semaine de quatre jours, proposée par le PQ lors des élections de 2003, avait « fait couler beaucoup d'encre », a rappelé le chef péquiste. Il a refusé de dire si cette proposition apparaîtrait encore dans la prochaine plateforme péquiste, soulignant que les Québécois avaient « tranché » en élisant plutôt le Parti libéral en 2003.
À un journaliste qui lui a demandé si la semaine de quatre jours n'était pas une utopie dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre, M. Boisclair a répondu qu'une universitaire invitée avait démontré le contraire, arguant qu'un contexte de travail fondé sur la semaine de quatre jours permettrait de ramener plus facilement des retraités sur le marché du travail.
Conciliation travail-famille
André Boisclair a aussi dit constater que beaucoup de jeunes couples québécois avaient le désir d'avoir des enfants, mais qu'ils manquaient souvent de temps ou de moyens pour actualiser ce désir, en raison des exigences du marché du travail.
Le chef péquiste dit vouloir les aider, expliquant qu'on « ne peut pas tout simplement laisser les règles du marché, laisser aller le jeu de l'offre et de la demande » pour faire de l'entreprise un milieu plus accueillant pour les jeunes parents.
Il a refusé de spécifier quelles mesures précises il pourrait vouloir mettre en place, la réflexion étant toujours en cours au sein de son parti et la date des prochaines élections n'étant pas connue.
« La question de la famille est une question importante pour nous et en campagne électorale, je ferai connaître mes engagements », a-t-il déclaré.
Charge contre le bilan libéral
Richard Legendre
Le député de Blainville et porte-parole péquiste en matière de famille, Richard Legendre, accompagnait André Boisclair. Il a durement critiqué le bilan du gouvernement libéral dans ce domaine, soulignant des « engagements rompus ».
Il a rappelé la hausse des frais quotidiens des Centres de la petite enfance (CPE) de 5 à 7 $, l'absence des baisses d'impôt promises et les hausses de tarifs ainsi que les compressions de plus de 100 millions de dollars dans les budgets des CPE. Il a aussi souligné que deux ministres libéraux avaient promis une politique de conciliation travail-famille, ce qui n'a pas été fait.
André Boisclair a ensuite souligné l'héritage des gouvernements péquistes en matière de famille, rappelant notamment l'instauration des CPE et qualifiant le PQ de « parti de l'équité salariale ».
Le PQ veut des élections anticipées
Plus tôt, le Parti québécois avait demandé au premier ministre Jean Charest de déclencher des élections générales anticipées cet automne.
Le député de Rousseau et ancien ministre péquiste, François Legault, a demandé le départ du premier ministre Charest, indiquant que le PQ était prêt à prendre la relève.
Réflexions sur la place de la famille
Au sortir du premier caucus à se dérouler sous sa direction, André Boisclair a parlé de l'importance qu'occupe la famille dans les préoccupations de son parti.
Les députés du Parti québécois ont reçu divers experts pour faire avancer leur réflexion au sujet de conciliation famille-travail et de la place qu'elle occupera dans leur plateforme électorale. Universitaires et représentants d'organismes communautaires, mais aussi de l'entreprise indépendante, ont participé aux discussions.
Devant la presse, M. Boisclair a souligné que les services de garde, l'aménagement du temps de travail, les congés parentaux, la culture d'entreprise et la semaine de quatre jours avaient été au nombre des thèmes abordés par ses députés.
La semaine de quatre jours, proposée par le PQ lors des élections de 2003, avait « fait couler beaucoup d'encre », a rappelé le chef péquiste. Il a refusé de dire si cette proposition apparaîtrait encore dans la prochaine plateforme péquiste, soulignant que les Québécois avaient « tranché » en élisant plutôt le Parti libéral en 2003.
À un journaliste qui lui a demandé si la semaine de quatre jours n'était pas une utopie dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre, M. Boisclair a répondu qu'une universitaire invitée avait démontré le contraire, arguant qu'un contexte de travail fondé sur la semaine de quatre jours permettrait de ramener plus facilement des retraités sur le marché du travail.
Conciliation travail-famille
André Boisclair a aussi dit constater que beaucoup de jeunes couples québécois avaient le désir d'avoir des enfants, mais qu'ils manquaient souvent de temps ou de moyens pour actualiser ce désir, en raison des exigences du marché du travail.
Le chef péquiste dit vouloir les aider, expliquant qu'on « ne peut pas tout simplement laisser les règles du marché, laisser aller le jeu de l'offre et de la demande » pour faire de l'entreprise un milieu plus accueillant pour les jeunes parents.
Il a refusé de spécifier quelles mesures précises il pourrait vouloir mettre en place, la réflexion étant toujours en cours au sein de son parti et la date des prochaines élections n'étant pas connue.
« La question de la famille est une question importante pour nous et en campagne électorale, je ferai connaître mes engagements », a-t-il déclaré.
Charge contre le bilan libéral
Richard Legendre
Le député de Blainville et porte-parole péquiste en matière de famille, Richard Legendre, accompagnait André Boisclair. Il a durement critiqué le bilan du gouvernement libéral dans ce domaine, soulignant des « engagements rompus ».
Il a rappelé la hausse des frais quotidiens des Centres de la petite enfance (CPE) de 5 à 7 $, l'absence des baisses d'impôt promises et les hausses de tarifs ainsi que les compressions de plus de 100 millions de dollars dans les budgets des CPE. Il a aussi souligné que deux ministres libéraux avaient promis une politique de conciliation travail-famille, ce qui n'a pas été fait.
André Boisclair a ensuite souligné l'héritage des gouvernements péquistes en matière de famille, rappelant notamment l'instauration des CPE et qualifiant le PQ de « parti de l'équité salariale ».
Le PQ veut des élections anticipées
Plus tôt, le Parti québécois avait demandé au premier ministre Jean Charest de déclencher des élections générales anticipées cet automne.
Le député de Rousseau et ancien ministre péquiste, François Legault, a demandé le départ du premier ministre Charest, indiquant que le PQ était prêt à prendre la relève.