LE DOMAINE BLEU

Après l’accident de santé du leader Cubain
Castro passe la main


Par : Rafik B.



C’est une première. Le président cubain  a annoncé avant-hier que, “pour des raisons de santé”, il transférait temporairement ses prérogatives de président de Cuba à son frère Raul, ministre de la Défense. Fidel Castro a rendu publique cette décision par le biais d'un message lu à la télévision par son secrétaire particulier. “Des jours et des nuits de travail continu sans à peine dormir ont fait que ma santé, qui a résisté à toutes les épreuves, a été soumise à un stress extrême et a été ébranlée. Ceci m'a provoqué une crise intestinale aiguë avec des saignements importants, qui m'a obligé à affronter une opération chirurgicale complexe”, a déclaré le président cubain, qui aura 80 ans le 13 août prochain. “L'opération m'oblige à conserver le repos durant plusieurs semaines, éloigné de mes responsabilités et de mes charges”, a-t-il ajouté avant d'annoncer qu'il confiait “provisoirement” à son frère Raul, âgé de 75 ans, les principales responsabilités du pays.
Son frère Raul Castro prend “de manière provisoire” les fonctions de premier secrétaire du Parti communiste cubain (PCC, parti unique), ainsi que celles de chef des Forces armées révolutionnaires (FAR) et de président du Conseil d'État (gouvernement).
Raul Castro est, de par la Constitution, le numéro deux cubain et le successeur désigné de Fidel. Une chose est sûre, cet accident de santé rend incertaine la participation du président cubain au sommet des non-alignés, prévu à La Havane du 11 au 16 septembre, et au cours duquel il devait prendre la présidence du mouvement, pour la deuxième fois après celle exercée de 1979 à 1982.
Castro a, par ailleurs, demandé que l'anniversaire de ses 80 ans, le 13 août, soit reporté au 2 décembre, 50e anniversaire de son débarquement à Cuba pour lancer la guérilla contre le dictateur Fulgencio Batista. Dernier dirigeant communiste du monde occidental, Fidel Castro, détenteur du record mondial de longévité au pouvoir avec près de 48 ans passés dans l'exercice des responsabilités, a tenu tête aux Américains tout au long de son règne. Retranché dans son île-bunker, à quelques encablures (140 km) des côtes américaines, Fidel Castro nargue, défie et invective Washington avec la même fièvre que le jeune conquérant de 33 ans qui, en janvier 1959, fit une entrée triomphale à La Havane, avant d'imposer sa loi révolutionnaire à trois générations de Cubains. L'effondrement de l'empire soviétique n'a pas altéré sa détermination : 15 ans après, démentant tous les pronostics, Fidel Castro a survécu à la disparition du communisme. Au crépuscule de sa vie, l'ancien compagnon de “Che” Guevara et de quelque 300 autres “barbus”, vivrait presque une deuxième jeunesse en observant de loin — mais en conseillant de près — son “fils spirituel” Hugo Chavez, 52 ans, président du Venezuela depuis 1999 et promoteur d'un véritable “néocastrisme” en Amérique latine. Dernier émule : le président bolivien Evo Morales, élu au début de l'année.
Soucieux avant tout de sa place dans l'Histoire, Fidel Castro, fils d'émigré espagnol élevé chez les jésuites, aura réussi le tour de force de faire d'une île de six millions d'habitants en 1959 — la plus grande des Caraïbes — une Mecque révolutionnaire, adulée par l'intelligentsia de gauche mondiale, en la propulsant au cœur de la guerre froide.
Au moins deux générations du XXe siècle se souviennent de la semaine du 22 au 28 octobre 1962, quand l'apocalypse nucléaire avait failli avoir pour épicentre Cuba.
Au grand dam de Fidel Castro, furieux de n'avoir pas été consulté, la “crise des missiles” soviétiques pointés sur les États-Unis depuis l'île a été évitée au dernier moment, grâce au sang-froid de John Fitzgerald Kennedy et de Nikita Khrouchtchev.
En échange, Washington renonçait à l'usage de la force pour renverser le trublion révolutionnaire installé à sa porte : l'année précédente, la CIA avait signé son plus retentissant fiasco en faisant débarquer dans la baie des Cochons 1 400 anticastristes qui, après 72 heures de combat, avaient dû rendre les armes, assurant à Fidel Castro un triomphe de légende sur “l'impérialisme”.
Discipliné, non sans peine, par 30 ans d'alliance sans faille avec Moscou, le bouillant révolutionnaire s'est vu obligé de renoncer sur le tard à l'exportation de la révolution en Amérique latine, au tournant des années 1989-1990, tandis que l'aventure africaine prenait fin avec le retour des derniers soldats cubains d'Angola.
Pour autant, loin de s'inspirer de l'expérience des derniers “partis-frères” chinois ou vietnamien, Fidel Castro n'entend faire aucune concession au capitalisme. Sous embargo américain depuis 1962, l'économie cubaine étouffe sous une bureaucratie de plus en plus tatillonne qui gère les pénuries.

Synthèse Rafik B.

Pauve tit pitte

personne est eternel meme fidel  il ira pas jusqua 100 ans car sur cyberpresse j,ai lu qu'il a dit qu'il se rendra a 100 ans et la il leguerais les pouvoirs pour de bon

en fait je crois qu'il visait surtout le 50ième anniversaire de son règne à la tête du pays....

le 100 ans c,est pour faire chier un peu plus les américains...  

il a pu survivre car il etait surprotegé et il avait des sosies il a failli mourrir assasiner pls de 600 fois et la derniere fois remonte à l'an 2000 à panama

Apparement ils attendent sa mort pour voir si ils vont accepter la démocracie dans le pays! Mais j'en doute, c'est son frère qui run le show    

J'espère qu'il sera remis sur pied rapidement ! Longue vie à Fidel  ;)

Raven  a écritJ'espère qu'il sera remis sur pied rapidement ! Longue vie à Fidel  ;)  

Communiste

Juventus  a écrit

Communiste


Jamais de la vie ! J'ai peut-être une tendance social-démocrate, mais pas communiste --Message edité par Raven le 2006-08-04 17:17:57--

Raven  a écritJ'espère qu'il sera remis sur pied rapidement ! Longue vie à Fidel  ;)  
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CUBA

Castro se «rétablit de manière satisfaisante»

Agence France-Presse

Guatemala


Le président cubain Fidel Castro «se rétablit de manière satisfaisante» de l'opération qu'il a subie lundi et qui l'a contraint à déléguer ses pouvoirs à son frère, a déclaré vendredi le ministre cubain de la Santé José Ramon Balaguer, depuis le Guatemala.

«Fidel a subi une opération chirurgicale dont il se rétablit de manière satisfaisante», a déclaré M. Balaguer, médecin de profession et considéré comme l'idéologue du régime, qui se trouvait à Alta Verapaz, à 270 km au nord de la capitale guatémaltèque.

Arrivé jeudi, il était dans cette ville pour inaugurer un centre spécialisé dans les opérations de l'oeil (surtout de la cataracte), où travailleront 23 spécialistes cubains.

Depuis 1998, 400 professionnels de la santé cubaine sont répartis dans 17 départements du Guatemala pour dispenser des soins.

M. Balaguer, âgé de 74 ans et compagnon de la première heure de Fidel Castro, a été désigné lundi par ce dernier pour le remplacer dans la gestion des programmes de santé importants du régime, aussi bien sur l'île qu'à l'étranger.

Il est en outre considéré comme l'un des principaux idéologues du Parti communiste cubain (PCC) et il est membre de son Bureau politique.

Fidel Castro, qui aura 80 ans le 13 août, a annoncé lundi soir dans un communiqué lu par son secrétaire particulier à la télévision avoir été opéré à la suite d'une hémorragie intestinale. Pour la première fois depuis la fondation du régime cubain en 1959, c'est son frère Raul, 75 ans, qui a pris «provisoirement» les rênes de l'État, du Parti communiste et de l'armée.

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... astro.html

Toujours invisible, Fidel Castro a fait savoir que son état de santé était «stable» et qu'il avait «bon moral».


L'INCERTITUDE est toujours de rigueur à La Havane au lendemain d'un deuxième communiqué sur l'état de santé de Fidel Castro, 79 ans. La nouvelle mise au point lue cette fois non par le secrétaire particulier du Lider Maximo, mais par un présentateur au cours d'une émission de la télévision cubaine, se veut rassurante tout en cultivant l'ambiguïté.

Le texte attribué au chef de l'État évoque un «état stable» et un «bon moral», mais précise qu'il faudra encore patienter plusieurs jours avant un diagnostic fiable. «Tout ce que l'on peut dire, c'est que la situation se maintiendra stable beaucoup de jours avant de pouvoir prononcer un verdict», a déclaré Fidel Castro dans son message.

«Au moral, je me sens parfaitement bien, et l'important est que dans le pays tout marche et continue à marcher parfaitement bien. Le pays est prêt à être défendu par les Forces armées révolutionnaires et par le peuple», a ajouté le président cubain, vingt-quatre heures après la «proclamation» annonçant la remise provisoire des pouvoirs à son frère Raul, l'inamovible numéro deux du régime. Et de justifier l'absence de plus amples informations par la persistance d'un complot américain.

«À Cuba tout particulièrement, en raison des plans de l'empire, mon état de santé est converti en secret d'État qui ne peut être divulgué constamment, et les compatriotes doivent le comprendre», a justifié Fidel Castro. Mais l'absence d'images ou de déclarations sonores du malade attise les spéculations sur l'île tropicale comme aux États-Unis où vit une forte communauté d'exilés cubains.

Victime d'une hémorragie intestinale, le vieux dictateur a subi une délicate opération chirurgicale. De l'avis des spécialistes la crise intestinale aiguë avec saignements importants qui a frappé Fidel Castro pourrait résulter d'un cancer du côlon, d'une hernie intestinale ou d'une anomalie vasculaire.

Tandis que Raoul Castro gardait le silence, Ricardo Alarcon, le président de l'Assemblée nationale, a été le seul dignitaire du régime à se hasarder à un commentaire. «Le dirigeant cubain luttera jusqu'au dernier moment. Mais ce dernier moment est encore très éloigné», a estimé ce proche collaborateur du président cubain. Fidel Castro est, selon lui, «plein de vitalité». «Je l'ai personnellement rencontré lundi et mardi, j'ai aussi discuté avec lui. Il est parfaitement conscient, il s'exprime très bien comme à son habitude» a précisé Ricardo Alarcon. Hier soir, une des soeurs de Fidel Castro, installée aux Etats-Unis, a affirmé que le dirigeant cubain avait quitté les soins intensifs.

Présence policière renforcée

Habitués aux cachotteries d'un pouvoir en place sans interruption depuis bientôt quarante-sept ans, les Cubains suivent dans le calme le feuilleton médical du «Vieux». En ces journées particulières, les interrogations portent sur ses chances de récupération. Parviendra-t-il à son âge à surmonter son accident ? Certains se demandent si le processus en cours n'est pas une répétition générale en prévision du jour fatidique du décès de Fidel.

Dans les colonnes du quotidien espagnol El Mundo, la romancière cubaine Zoé Valdés se déclare circonspecte. Dans quelques jours, le leader cubain «pourrait bien sortir retapé et nous infliger un discours de sept heures et demie», précise la poétesse, qui vit en exil à Paris depuis 1995.

À La Havane, la présence policière a été renforcée dans les quartiers du centre-ville et les employés de certains centres de travail gouvernementaux ont été conviés à manifester leur soutien au héros de la révolution à l'occasion de petits rassemblements.

Fidel Castro a également reçu des voeux de rétablissement plus spontanés. Les amis étrangers du régime, en premier lieu son «fils spirituel», le président vénézuélien Hugo Chavez, mais aussi son homologue bolivien Evo Morales, le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero ont envoyé des télégrammes.

Soigné à deux reprises à Paris, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a lui aussi adressé un message, soulignant que les non-alignés avaient besoin de la «sagesse» de Fidel Castro. De son côté, la Commission européenne a souhaité «un prompt rétablissement au président Castro et... à la démocratie» cubaine.

Je me questionne sur la raison pour laquelle un champion des discours fleuve qui discute de son était avec des visiteurs et démontrent un bon moral ne peut au minimum faire un message enregistré.

Le message que j'en retiens est crois ou meurt.

Je n'arrive pas à le condammer pour sa mainmise sur un peuple....il m'est éminemment sympathique, je n'y peux rien..... .....j,espère qu'il s,en remettra....

Raven  a écrit

Jamais de la vie ! J'ai peut-être une tendance social-démocrate, mais pas communiste  


Je te niaisais Raven

tuberale  a écritJe n'arrive pas à le condammer pour sa mainmise sur un peuple....il m'est éminemment sympathique, je n'y peux rien..... .....j,espère qu'il s,en remettra....

Même chose pour moi. Il pourra toujours se vanter de ne pas avoir été un porte-parole de la Maison Blanche et de ne s'être jamais agenouillé devant son résidant.

Il est tout de même un dictateur.....il est responsable de la mort de plusieurs milliers de personne....Grace a son régime , son peuple vit dans la pauvreté...ils ne meurent pas de faim , mais ils ont le strict minimum...pendant que lui , nage sous les millions...( 900 millions )

C'est peut-être le moin pire des dictateurs , mais il en est un quand même..

Rénatane  a écritIl est tout de même un dictateur.....il est responsable de la mort de plusieurs milliers de personne....Grace a son régime , son peuple vit dans la pauvreté...ils ne meurent pas de faim , mais ils ont le strict minimum...pendant que lui , nage sous les millions...( 900 millions )

C'est peut-être le moin pire des dictateurs , mais il en est un quand même..  


si tu compares les cubains aux haîtiens, les premiers vivent dans l'opulence quand même.....si on le voit avec nos yeux..là oui c,est évident qu'il y a une pauvreté morbide...

le chef d'État est exécrable mais j'aurais adoré rencontré l'homme...il me semble y avoir de grosses différences entre les Pinochet de ce monde et lui...c'est pas juste le gars qui a voulut contrôler une île pour s,en mettre pleins les poches non plus...pour moi, il symbolise la fierté des petits vis-à-vis les gros.....une forme de pensée désuète avant l,arrivée du gros capitalisme...celui qui a dit "Non"......comme nos chefs à nous n'ont jamais su le faire.....

tuberale  a écrit


si tu compares les cubains aux haîtiens, les premiers vivent dans l'opulence quand même.....si on le voit avec nos yeux..là oui c,est évident qu'il y a une pauvreté morbide...

le chef d'État est exécrable mais j'aurais adoré rencontré l'homme...il me semble y avoir de grosses différences entre les Pinochet de ce monde et lui...c'est pas juste le gars qui a voulut contrôler une île pour s,en mettre pleins les poches non plus...pour moi, il symbolise la fierté des petits vis-à-vis les gros.....une forme de pensée désuète avant l,arrivée du gros capitalisme...celui qui a dit "Non"......comme nos chefs à nous n'ont jamais su le faire.....

C'est sur qu'il y a une énorme différence entre lui et les autres dictateurs......Y a pas beaucoup de pays, vivant du même genre de régime , a avoir le plus haut taux de scolarisation....
Bien sur , il n'a pas que du mauvais.....

Avant, j'avais une certaine symphatie pour le monsieur. Maintenant, je me dis que t'es dans un pays libre ou non. Les Cubains ne sont pas dans un pays libre, donc oppressés.

C'est vrai qu'il y a beaucoup de médecin mais ils ne savent même pas quoi en faire. Quand un médecin pour avoir une meilleure qualité de vie se doit de servir au table des hotels tout inclus parce que plus payant, nous pouvons nous questionner sur la chose et de la priorité du régime.

en ce qui me concerne......je n'y peux rien......je vois surtout l,homme....

peut-être qu,en effet que les choses iront mieux pour les cubains après son départ....quoique Raoul   ......mais ils vont y perdre aussi.....dans le sens qu'il vont finir par se faire contaminer solideeeeeeeee par le capitalisme......

je ne suis pas communisme en aucune sorte là......mais je sais pas.....ça semble les seuls sur la planète de non contaminés par les américains..........c,est dans ce sens queje le dis.....