7ième débat : Boisclair a t-il passé le test?
L'EX-PREMIER-MINISTRE NE DIT PAS NON À UN RETOUR
«Trop tôt» pour juger Boisclair, selon Landry
Denis Lessard
La Presse
Québec
Selon Bernard Landry, devenu « militant exemplaire » du Parti québécois, il est encore trop tôt pour juger le travail de son successeur, André Boisclair.
« Je suspends mon jugement pour la suite des choses, le chef du PQ a droit à sa période d'adaptation, d'ajustement, et comme militant exemplaire, j'appuie mon chef », a affirmé l'ancien premier ministre dans une entrevue accordée à La Presse pour souligner le premier anniversaire de sa démission surprise, le 4 juin 2005.
Quand on lui demande s'il sent de l'impatience chez les militants péquistes à l'endroit du nouveau chef, il répond: « J'entends toutes sortes de choses, je suis un observateur attentif. J'essaie de faire une somme, mais je ne suis pas prêt encore ». Il s'est toutefois bien gardé de faire l'apologie de son successeur.
Un retour en politique pour Bernard Landry? Il dit tout... sauf non. « Je suis un militant. Je veux que l'indépendance du Québec se fasse. Le reste, c'est de la théorie pure, et je n'embarque pas là-dedans. Ce qui importe, c'est de faire avancer la cause », tranche celui qui avait jugé insuffisant l'appui de 76 % des délégués au congrès il y a un an- un score pourtant jugé suffisant par Lucien Bouchard 10 ans plus tôt.
« Il y a eu un changement de chef, André Boisclair a droit à un délai pour s'organiser et s'imposer. Il faut que le chef fasse le tour de son jardin et mette de l'avant ses stratégies. J'imagine qu'elles sont conçues... Qu'il les mette de l'avant, et on verra aux résultats! » poursuit M. Landry, redevenu professeur à l'Université du Québec à Montréal.
« Il faut donner le temps au temps... et il est trop tôt pour faire un diagnostic sur le développement du PQ après mon départ », affirme l'ancien premier ministre.
Il y a un an, le PQ était à plus de 50 % d'intentions de vote; il a baissé d'une douzaine de points depuis. L'option souverainiste, qui était à 54 % en juin 2005, a aussi piqué du nez. Devant ces résultats, l'ancien chef est-il inquiet? « Je suis un observateur neutre... J'écoute, je regarde et je donne des conseils quand on m'en demande. Je n'ai pas de penchant! »
Par son départ, il croyait donner une impulsion à la souveraineté, comme au PQ. « La situation du parti et de la souveraineté devrait bénéficier de ce qui est arrivé, je l'ai fait pour ça », ajoute-t-il, évoquant sa décision surprise de l'an dernier, une décision qu'il regrette encore amèrement, selon ses proches- des regrets dont il ne souffle mot, toutefois.
« Il n'y a pas une journée, ou même plusieurs fois par jour, où quelqu'un sur la rue ne me dit pas: Tu n'aurais pas dû partir! J'aime mieux cela que d'entendre: Tu as bien fait de sacrer ton camp! », lance-t-il.
« Je ne suis pas parti parce que je n'aimais pas cela. Je ne suis pas parti par dépit, ni sur un coup de tête », insiste-t-il. Il tient cependant à participer régulièrement à plusieurs activités militantes, tant auprès du PQ que du Bloc québécois.
Il ne parle pas du mécontentement et de l'inquiétude palpables dans les rangs péquistes face au leadership d'André Boisclair. L'heure des comptes n'a pas encore sonné.
Selon bien des observateurs, les relations entre le PQ et le Bloc semblent actuellement difficiles. « Dans mon temps, je dirais que ces relations étaient idéales, maintenant je suis moins bien placé pour juger », dit M. Landry, soulignant qu'il n'avait pas vu de trace de frictions entre MM. Duceppe et Boisclair.
Un petit engouement
M. Boisclair a dû, explique-t-il, composer avec l'élection du gouvernement Harper à Ottawa. L'ouverture apparente des conservateurs- les Québécois l'avaient déjà perçue sous Joe Clark et Brian Mulroney- va « créer un petit engouement qui ne durera pas ». « Malgré sa gentillesse, M. Harper ne pourra respecter ses promesses, et la déception qui suivra va amener davantage d'appuis à la souveraineté », prédit M. Landry.
L'absence de solidarité dans le dossier des garderies, les promesses non tenues pour l'UNESCO et le manque d'engagements chiffrés pour le déséquilibre fiscal: ces conservateurs « bien gentils » ont déjà déçu et permis l'éclosion du Bloc québécois, rappelle-t-il.
« Le mouvement de l'indépendance du Québec est bien plus profond que quelques petits ajustements conjoncturels », observe l'ancien chef, qui se décrit maintenant comme « un observateur à distance ». Il ne compte jamais son temps, toutefois- il aura fait pas moins de sept activités, de réunions partisanes, au cours des 10 derniers jours.
Par ailleurs, selon M. Landry, l'apparition de Québec solidaire est un autre élément qui incite à attendre avant de juger M. Boisclair.
« On doit composer avec la naissance d'un nouveau parti qui, bien que marginal, a pris un certain pourcentage du vote aux partielles », souligne l'ancien premier ministre. Selon lui, le PQ n'a pas à se blâmer, « la nouveauté peut présenter certains attraits, mais les souverainistes doivent se rappeler que sans le PQ, il n'y a pas de référendum, donc pas de souveraineté », affirme-t-il.
Le PQ a aussi donné une place au SPQ libre, « un club politique où des grandes figures de gauche, actives, ont montré que la gauche réaliste pense que le Parti québécois est le véritable canal pour le développement social ».
Pour Bernard Landry, le programme du PQ donne une bonne marge de manoeuvre au premier ministre pour la tenue du prochain référendum sur la souveraineté.
M. Boisclair « doit interpréter le programme avec intelligence. Le PQ est un parti sérieux et responsable », a-t-il souligné. Il dit avoir été « surpris » et « regretter » que l'ancien premier ministre Jacques Parizeau ait attaqué le programme du PQ adopté au congrès de juin 2005. M. Parizeau avait qualifié de « conneries » certaines dispositions, comme l'engagement du gouvernement péquiste à « se limiter à poser les gestes absolument indispensables pour donner suite à son engagement de réaliser la souveraineté ». M. Parizeau s'était aussi moqué d'André Boisclair, qui s'était engagé à respecter ce plan à la lettre. « Je regrette que M. Parizeau ait eu des propos qui ne sont pas très indulgents pour les militants qui ont mis des mois à faire ce programme. Il aurait pu être plus nuancé », observe M. Landry.
M. Parizeau a déjà cautionné l'élection référendaire, rappelle-t-il. « La pensée de M. Parizeau, qui est un bon contributeur à la pensée souverainiste, est parfois complexe », résume l'ancien chef.
Dans le programme adopté il y un an, le PQ dit que le gouvernement tiendra un référendum « le plus rapidement possible, dans le mandat ». « J'ai fait ajouter le mot possible, et ce n'est pas pour rien... C'est simple à comprendre, tous les mots comptent dans la phrase », dit-il, ajoutant qu'il avait fait modifier la proposition originale de l'exécutif qui préconisait une consultation « dans la première moitié du mandat ».
«Trop tôt» pour juger Boisclair, selon Landry
Denis Lessard
La Presse
Québec
Selon Bernard Landry, devenu « militant exemplaire » du Parti québécois, il est encore trop tôt pour juger le travail de son successeur, André Boisclair.
« Je suspends mon jugement pour la suite des choses, le chef du PQ a droit à sa période d'adaptation, d'ajustement, et comme militant exemplaire, j'appuie mon chef », a affirmé l'ancien premier ministre dans une entrevue accordée à La Presse pour souligner le premier anniversaire de sa démission surprise, le 4 juin 2005.
Quand on lui demande s'il sent de l'impatience chez les militants péquistes à l'endroit du nouveau chef, il répond: « J'entends toutes sortes de choses, je suis un observateur attentif. J'essaie de faire une somme, mais je ne suis pas prêt encore ». Il s'est toutefois bien gardé de faire l'apologie de son successeur.
Un retour en politique pour Bernard Landry? Il dit tout... sauf non. « Je suis un militant. Je veux que l'indépendance du Québec se fasse. Le reste, c'est de la théorie pure, et je n'embarque pas là-dedans. Ce qui importe, c'est de faire avancer la cause », tranche celui qui avait jugé insuffisant l'appui de 76 % des délégués au congrès il y a un an- un score pourtant jugé suffisant par Lucien Bouchard 10 ans plus tôt.
« Il y a eu un changement de chef, André Boisclair a droit à un délai pour s'organiser et s'imposer. Il faut que le chef fasse le tour de son jardin et mette de l'avant ses stratégies. J'imagine qu'elles sont conçues... Qu'il les mette de l'avant, et on verra aux résultats! » poursuit M. Landry, redevenu professeur à l'Université du Québec à Montréal.
« Il faut donner le temps au temps... et il est trop tôt pour faire un diagnostic sur le développement du PQ après mon départ », affirme l'ancien premier ministre.
Il y a un an, le PQ était à plus de 50 % d'intentions de vote; il a baissé d'une douzaine de points depuis. L'option souverainiste, qui était à 54 % en juin 2005, a aussi piqué du nez. Devant ces résultats, l'ancien chef est-il inquiet? « Je suis un observateur neutre... J'écoute, je regarde et je donne des conseils quand on m'en demande. Je n'ai pas de penchant! »
Par son départ, il croyait donner une impulsion à la souveraineté, comme au PQ. « La situation du parti et de la souveraineté devrait bénéficier de ce qui est arrivé, je l'ai fait pour ça », ajoute-t-il, évoquant sa décision surprise de l'an dernier, une décision qu'il regrette encore amèrement, selon ses proches- des regrets dont il ne souffle mot, toutefois.
« Il n'y a pas une journée, ou même plusieurs fois par jour, où quelqu'un sur la rue ne me dit pas: Tu n'aurais pas dû partir! J'aime mieux cela que d'entendre: Tu as bien fait de sacrer ton camp! », lance-t-il.
« Je ne suis pas parti parce que je n'aimais pas cela. Je ne suis pas parti par dépit, ni sur un coup de tête », insiste-t-il. Il tient cependant à participer régulièrement à plusieurs activités militantes, tant auprès du PQ que du Bloc québécois.
Il ne parle pas du mécontentement et de l'inquiétude palpables dans les rangs péquistes face au leadership d'André Boisclair. L'heure des comptes n'a pas encore sonné.
Selon bien des observateurs, les relations entre le PQ et le Bloc semblent actuellement difficiles. « Dans mon temps, je dirais que ces relations étaient idéales, maintenant je suis moins bien placé pour juger », dit M. Landry, soulignant qu'il n'avait pas vu de trace de frictions entre MM. Duceppe et Boisclair.
Un petit engouement
M. Boisclair a dû, explique-t-il, composer avec l'élection du gouvernement Harper à Ottawa. L'ouverture apparente des conservateurs- les Québécois l'avaient déjà perçue sous Joe Clark et Brian Mulroney- va « créer un petit engouement qui ne durera pas ». « Malgré sa gentillesse, M. Harper ne pourra respecter ses promesses, et la déception qui suivra va amener davantage d'appuis à la souveraineté », prédit M. Landry.
L'absence de solidarité dans le dossier des garderies, les promesses non tenues pour l'UNESCO et le manque d'engagements chiffrés pour le déséquilibre fiscal: ces conservateurs « bien gentils » ont déjà déçu et permis l'éclosion du Bloc québécois, rappelle-t-il.
« Le mouvement de l'indépendance du Québec est bien plus profond que quelques petits ajustements conjoncturels », observe l'ancien chef, qui se décrit maintenant comme « un observateur à distance ». Il ne compte jamais son temps, toutefois- il aura fait pas moins de sept activités, de réunions partisanes, au cours des 10 derniers jours.
Par ailleurs, selon M. Landry, l'apparition de Québec solidaire est un autre élément qui incite à attendre avant de juger M. Boisclair.
« On doit composer avec la naissance d'un nouveau parti qui, bien que marginal, a pris un certain pourcentage du vote aux partielles », souligne l'ancien premier ministre. Selon lui, le PQ n'a pas à se blâmer, « la nouveauté peut présenter certains attraits, mais les souverainistes doivent se rappeler que sans le PQ, il n'y a pas de référendum, donc pas de souveraineté », affirme-t-il.
Le PQ a aussi donné une place au SPQ libre, « un club politique où des grandes figures de gauche, actives, ont montré que la gauche réaliste pense que le Parti québécois est le véritable canal pour le développement social ».
Pour Bernard Landry, le programme du PQ donne une bonne marge de manoeuvre au premier ministre pour la tenue du prochain référendum sur la souveraineté.
M. Boisclair « doit interpréter le programme avec intelligence. Le PQ est un parti sérieux et responsable », a-t-il souligné. Il dit avoir été « surpris » et « regretter » que l'ancien premier ministre Jacques Parizeau ait attaqué le programme du PQ adopté au congrès de juin 2005. M. Parizeau avait qualifié de « conneries » certaines dispositions, comme l'engagement du gouvernement péquiste à « se limiter à poser les gestes absolument indispensables pour donner suite à son engagement de réaliser la souveraineté ». M. Parizeau s'était aussi moqué d'André Boisclair, qui s'était engagé à respecter ce plan à la lettre. « Je regrette que M. Parizeau ait eu des propos qui ne sont pas très indulgents pour les militants qui ont mis des mois à faire ce programme. Il aurait pu être plus nuancé », observe M. Landry.
M. Parizeau a déjà cautionné l'élection référendaire, rappelle-t-il. « La pensée de M. Parizeau, qui est un bon contributeur à la pensée souverainiste, est parfois complexe », résume l'ancien chef.
Dans le programme adopté il y un an, le PQ dit que le gouvernement tiendra un référendum « le plus rapidement possible, dans le mandat ». « J'ai fait ajouter le mot possible, et ce n'est pas pour rien... C'est simple à comprendre, tous les mots comptent dans la phrase », dit-il, ajoutant qu'il avait fait modifier la proposition originale de l'exécutif qui préconisait une consultation « dans la première moitié du mandat ».
Pas vraiment.........a date ce que je retiens de lui , c'est qu'il voulait une maison pour le premier ministre , payé avec l'argent de nos impôts.........
A part de ça, je ne l'entend jamais s'impliquer dans des dossiers.....franchement , méchante opposition que l'on a
On entend plus parler de Landry , a la télé........ --Message edité par Rénatane le 2006-06-03 09:34:23--
A part de ça, je ne l'entend jamais s'impliquer dans des dossiers.....franchement , méchante opposition que l'on a
On entend plus parler de Landry , a la télé........ --Message edité par Rénatane le 2006-06-03 09:34:23--
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Rénatane a écritPas vraiment.........a date ce que je retiens de lui , c'est qu'il voulait une maison pour le premier ministre , payé avec l'argent de nos impôts.........
A part de ça, je ne l'entend jamais s'impliquer dans des dossiers.....franchement , méchante opposition que l'on a
On entend plus parler de Landry , a la télé........
Ah bon, comme quoi on voit toujours ce que l'on veut bien juste voir
Moi je l'ai vu demander une commission parlementaire sur la vente du mont Orford, il a même envoyé son ministre faire enquête sur le terrain
A part de ça, je ne l'entend jamais s'impliquer dans des dossiers.....franchement , méchante opposition que l'on a
On entend plus parler de Landry , a la télé........
Ah bon, comme quoi on voit toujours ce que l'on veut bien juste voir
Moi je l'ai vu demander une commission parlementaire sur la vente du mont Orford, il a même envoyé son ministre faire enquête sur le terrain
tipet a écrit
Ah bon, comme quoi on voit toujours ce que l'on veut bien juste voir
Moi je l'ai vu demander une commission parlementaire sur la vente du mont Orford, il a même envoyé son ministre faire enquête sur le terrain
Oui , c'est vrai que c'est musclé comme intervention , demander une commision parlementaire ;)
Ah bon, comme quoi on voit toujours ce que l'on veut bien juste voir
Moi je l'ai vu demander une commission parlementaire sur la vente du mont Orford, il a même envoyé son ministre faire enquête sur le terrain
Oui , c'est vrai que c'est musclé comme intervention , demander une commision parlementaire ;)
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Rénatane a écrit
Oui , c'est vrai que c'est musclé comme intervention , demander une commision parlementaire ;)
Je ne saisis pas trop le sarcasme, mais on a peut-être pas la même définition de l'Opposition
Pour moi, ça prouve juste qu'il suis les dossiers de près et que son parti a la volonté de faire ses propres enquêtes.
C'est pas mal plus que "juste demander une résidence officielle pour le Premier ministre".
Oui , c'est vrai que c'est musclé comme intervention , demander une commision parlementaire ;)
Je ne saisis pas trop le sarcasme, mais on a peut-être pas la même définition de l'Opposition
Pour moi, ça prouve juste qu'il suis les dossiers de près et que son parti a la volonté de faire ses propres enquêtes.
C'est pas mal plus que "juste demander une résidence officielle pour le Premier ministre".
N'a-t-il pas aussi demander à Charest de se compromettre sur le protocole de Kyoto?
Ne s'est-il pas aussi prononcé sur la très grande entente HISTORIQUE intervenue entre Ottawa et Québec au sujet de l'UNESCO? Savez celle où on nous accorde le droit de penser en français mais en passant par un intermédiaire?
Sur Orford, on sait où il se loge mais le bulldozer à Charest va passer la loi et on paiera pour se défendre devant les tribunaux. Spa de valeur! On a d'l'argent en masse d'eubord...
Boisclair est bien présent comme chef de l'opposition et il fait la job comme Charest la faisait quand il était à l'extérieur de l'Assemblée dans un temps jadis.
À savoir, s'il passe le test, seule une élection le démontrera mais à mon avis, je ne crois pas.
Ne s'est-il pas aussi prononcé sur la très grande entente HISTORIQUE intervenue entre Ottawa et Québec au sujet de l'UNESCO? Savez celle où on nous accorde le droit de penser en français mais en passant par un intermédiaire?
Sur Orford, on sait où il se loge mais le bulldozer à Charest va passer la loi et on paiera pour se défendre devant les tribunaux. Spa de valeur! On a d'l'argent en masse d'eubord...
Boisclair est bien présent comme chef de l'opposition et il fait la job comme Charest la faisait quand il était à l'extérieur de l'Assemblée dans un temps jadis.
À savoir, s'il passe le test, seule une élection le démontrera mais à mon avis, je ne crois pas.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
-
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 2013
- Inscription : lun. oct. 20, 2003 12:00 am
Pour ce qui est de Orford et Kyoto, le peuple l'a devancé en étant opposé au premier et en faveur du second (y compris Jean Charest). Il n'a fait que répéter ce que la majorité des Québecois ont déjà exprimé.
Pour ce qui est de l'Unesco, je n'ai pas encore vu de foule descendre dans la rue avec pancartes et slogans et déchirer sa chemise.
Par contre, là ou il vient piger dans mes poches pour satisfaire les caprices de sa petite personne, c'est en demandant que le peuple, dont la moyenne de revenu n'est qu'une fraction de ce que lui touche, lui paie en plus le logement de prestige.
Que j'ai dont hate a la prochaine élection. En discutant autour de moi, je ne suis pas le seul.
Pour ce qui est de l'Unesco, je n'ai pas encore vu de foule descendre dans la rue avec pancartes et slogans et déchirer sa chemise.
Par contre, là ou il vient piger dans mes poches pour satisfaire les caprices de sa petite personne, c'est en demandant que le peuple, dont la moyenne de revenu n'est qu'une fraction de ce que lui touche, lui paie en plus le logement de prestige.
Que j'ai dont hate a la prochaine élection. En discutant autour de moi, je ne suis pas le seul.
Si tu crois que Charest paie son logement... grand bien te fasse!
Faut-il descendre dans la rue pour contrer un projet? On va passer notre temps dehors avec les pancartes...
Si le peuple est contre Orford, il reçoit aussi des appuis pour le contrer sinon bien malin qui pense que le peuple va arrêter Béchard à l'Assemblée nationale.
Moi aussi j'ai hâte aux prochaines élections pour voir si le peuple est si macho que ça pour réélire Charest et sa clique qui gouverne au pif.
La réingénérie de l'état... vaut mieux en rire hein? Un flux de mots dans une constipation d'idées n'est-ce pas? Ils étaient prêts pourquoi au juste donc? Désengorger les urgences???? Ça ne paraît pas car les résultats à date ne les favorisent pas trop trop... --Message edité par Beppo le 2006-06-03 16:20:55--
Faut-il descendre dans la rue pour contrer un projet? On va passer notre temps dehors avec les pancartes...
Si le peuple est contre Orford, il reçoit aussi des appuis pour le contrer sinon bien malin qui pense que le peuple va arrêter Béchard à l'Assemblée nationale.
Moi aussi j'ai hâte aux prochaines élections pour voir si le peuple est si macho que ça pour réélire Charest et sa clique qui gouverne au pif.
La réingénérie de l'état... vaut mieux en rire hein? Un flux de mots dans une constipation d'idées n'est-ce pas? Ils étaient prêts pourquoi au juste donc? Désengorger les urgences???? Ça ne paraît pas car les résultats à date ne les favorisent pas trop trop... --Message edité par Beppo le 2006-06-03 16:20:55--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Le 5 juin 2006 - 06:27
Les jeunes péquistes ne s'inquiètent pas des critiques à l’égard de leur chef
Presse Canadienne
Le Comité national des jeunes du Parti québécois n'est pas inquiet des critiques de certains leaders syndicaux à l'endroit du chef péquiste André Boisclair. Son président, Mathieu Jeanneau, réfute que M. Boisclair ait plus de difficultés à se faire valoir que ses prédécesseurs.
Il réagit aux propos du président de la FTQ, Henri Massé, qui admet une certaine insatisfaction face au leadership du chef, et du président de la Fédération nationale des enseignants, Ronald Cameron, qui avoue se laisser tenter par Québec solidaire.
Si M. Massé affirme que ses membres reprochent à M. Boisclair un manque de mordant et de clarté, Mathieu Jeanneau soutient qu'il a constaté une perception plus positive sur le terrain. Il indique que ceux qui critiquent André Boisclair pour son manque de visibilité doivent se montrer patients.
M. Jeanneau précise que la tournée du chef dans les régions du Québec était nécessaire et qu'elle tire à sa fin, admettant que la population a hâte de le voir davantage. Selon lui, M. Boisclair a déjà bien fait son travail d'opposition dans le dossier du Mont-Orford, et sera plus visible lors de sa rentrée à l'Assemblée nationale, l'automne prochain.
Il ajoute que, lors de la prochaine campagne électorale, les citoyens du Québec n'hésiteront pas à choisir M. Boisclair, plutôt que reconduire Jean Charest au pouvoir pour quatre autres années.
Les jeunes péquistes ne s'inquiètent pas des critiques à l’égard de leur chef
Presse Canadienne
Le Comité national des jeunes du Parti québécois n'est pas inquiet des critiques de certains leaders syndicaux à l'endroit du chef péquiste André Boisclair. Son président, Mathieu Jeanneau, réfute que M. Boisclair ait plus de difficultés à se faire valoir que ses prédécesseurs.
Il réagit aux propos du président de la FTQ, Henri Massé, qui admet une certaine insatisfaction face au leadership du chef, et du président de la Fédération nationale des enseignants, Ronald Cameron, qui avoue se laisser tenter par Québec solidaire.
Si M. Massé affirme que ses membres reprochent à M. Boisclair un manque de mordant et de clarté, Mathieu Jeanneau soutient qu'il a constaté une perception plus positive sur le terrain. Il indique que ceux qui critiquent André Boisclair pour son manque de visibilité doivent se montrer patients.
M. Jeanneau précise que la tournée du chef dans les régions du Québec était nécessaire et qu'elle tire à sa fin, admettant que la population a hâte de le voir davantage. Selon lui, M. Boisclair a déjà bien fait son travail d'opposition dans le dossier du Mont-Orford, et sera plus visible lors de sa rentrée à l'Assemblée nationale, l'automne prochain.
Il ajoute que, lors de la prochaine campagne électorale, les citoyens du Québec n'hésiteront pas à choisir M. Boisclair, plutôt que reconduire Jean Charest au pouvoir pour quatre autres années.
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- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8114
- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Pour moi il ne passe pas le test...C'est bien beau ses prises de position sur Kyoto et le Mont-Orford, mais c'est facile de défendre ces dossiers-là dans le sens qu'il y a à peu près unanimité là-dessus dans la population. Il ne risque rien. Quand il s'agit de se prononcer sur des questions plus complexes, il a beaucoup plus de difficulté à parler.
L'a-t-on entendu proposer des solutions novatrices et réalistes sur le financement de l'éducation, sur le jugement Chaoulli, sur la manière d'aborder le phénomène du vieillissement de la population, sur la gouvernance des sociétés d'état, sur le remboursement de la dette, et ainsi de suite ?
Il n'a que la souveraineté comme solution et quand je dis "que", ce n'est pas péjoratif mais plutôt dans le sens qu'il y a des chances que ça ne se fasse pas. Dans ce cas, quelle serait sa manière de gouverner ? On n'en sait strictement rien. C'est comme demander un chèque en blanc.
À ceux qui rient des résultats du gouvernement Charest sur la réingénierie de l'état et la réduction des listes d'attente en santé, je suis loin d'être libérale mais je dirais qu'au moins les libéraux ont le mérite de tenter quelque chose de différent, même si c'est trop peu. Les péquistes, eux, ne se penchent même pas sur ces questions.
Quant aux prochaines élections, ce sera difficile ! L'ADQ, pas prête pour le pouvoir même si c'est pour elle que je vais voter, les libéraux, pas envie de les revoir quatre ans et le PQ, déterminé à nous lancer dans un référendum le plus rapidement possible sans s'intéresser à la gestion quotidienne du Québec avant la souveraineté...
L'a-t-on entendu proposer des solutions novatrices et réalistes sur le financement de l'éducation, sur le jugement Chaoulli, sur la manière d'aborder le phénomène du vieillissement de la population, sur la gouvernance des sociétés d'état, sur le remboursement de la dette, et ainsi de suite ?
Il n'a que la souveraineté comme solution et quand je dis "que", ce n'est pas péjoratif mais plutôt dans le sens qu'il y a des chances que ça ne se fasse pas. Dans ce cas, quelle serait sa manière de gouverner ? On n'en sait strictement rien. C'est comme demander un chèque en blanc.
À ceux qui rient des résultats du gouvernement Charest sur la réingénierie de l'état et la réduction des listes d'attente en santé, je suis loin d'être libérale mais je dirais qu'au moins les libéraux ont le mérite de tenter quelque chose de différent, même si c'est trop peu. Les péquistes, eux, ne se penchent même pas sur ces questions.
Quant aux prochaines élections, ce sera difficile ! L'ADQ, pas prête pour le pouvoir même si c'est pour elle que je vais voter, les libéraux, pas envie de les revoir quatre ans et le PQ, déterminé à nous lancer dans un référendum le plus rapidement possible sans s'intéresser à la gestion quotidienne du Québec avant la souveraineté...
La Presse
Forum, mercredi 17 mai 2006, p. A25
Éloge de la franchise
Dubuc, Alain
Collaboration spéciale
La semaine dernière a été difficile, dit- on, pour le chef péquiste André Boisclair, vilipendé par le lobby gai pour son manque de militantisme, confronté par des militants souverainistes de la première heure qui, au nom du réalisme, dénoncent des aspects suicidaires du programme péquiste.
Mais à bien y regarder, ce n'est pas la semaine qui a été éprouvante pour André Boisclair, mais bien les six mois qu'il a passés à la tête du Parti québécois. Le jeune politicien, terriblement populaire au moment de sa victoire, ne fait que s'enfoncer depuis. Selon un récent sondage Léger Marketing, à peine 16 % des Québécois estiment qu'il ferait le meilleur premier ministre, loin derrière Lucien Bouchard, derrière Philippe Couillard, et pas très loin devant Jean Charest avec ses 10 %. Son parti, qui recueillait 50 % des intentions de vote il y a six mois, selon CROP, n'en obtient plus que 36 %.
Cette dégringolade tient à des facteurs conjoncturels sur lesquels M. Boisclair n'a aucun contrôle. La popularité de l'option souverainiste et des partis qui la défendent était une bulle, gonflée par le scandale des commandites. La défaite des libéraux a fait disparaître cet enjeu et la victoire des conservateurs ravive le rêve du beau risque.
Mais les difficultés du PQ tiennent aussi au style de son chef. Ce qui fait du tort à André Boisclair, bien plus que son orientation sexuelle ou que son absence de l'Assemblée nationale, c'est sa stratégie qui va à l'encontre des tendances lourdes du monde politique contemporain.
Nous traversons une période marquée par une crise de confiance des citoyens envers les politiciens, qui s'exprime aussi par une soif de franchise, de clarté et de limpidité. Ce sont ces qualités qui expliquent la victoire électorale de Stephen Harper et, surtout, sa popularité croissance auprès d'électeurs séduits par le " what you see is what you get ".
André Boisclair va très exactement dans le sens contraire. On lui reproche sa langue de bois, ses formules creuses et ses réponses mécaniques. Ça, c'est la forme. Mais M. Boisclair a surtout un problème de fond. Si son message ne passe pas, si le contact est difficile, c'est bien davantage parce qu'un grand nombre de citoyens ne croient pas un mot de ce qu'il dit.
Depuis sa victoire, le chef péquiste affirme et réaffirme son adhésion entière au nouveau programme du PQ et a répété que c'est là le seul manifeste qu'il signerait. Il endosse de façon explicite ses éléments les plus radicaux, l'engagement de tenir un référendum sur la souveraineté très tôt dans un mandat, l'abandon comme priorité du partenariat avec le reste du Canada, l'adoption par l'Assemblée nationale d'une résolution unilatérale au lendemain d'une victoire du OUI. Encore ce week-end, interrogé sur son intention de déclencher rapidement un référendum après une victoire électorale, il répondait: " Bien oui, c'est clair dans mon esprit ".
Il est théoriquement possible qu'André Boisclair soit un radical tenté par cette stratégie dangereuse. Mais les Québécois, qui savent que M. Boisclair n'est pas un pur et dur, qui voient bien que les radicaux du parti se méfient de sa modération, pensent plutôt qu'il n'est pas un kamikaze et qu'il ne cautionnera pas une démarche suicidaire. Les Québécois peuvent donc en déduire que ce répète M. Boisclair n'est pas vrai et qu'il ne fera pas ce qu'il dit.
Plus M. Boisclair attend pour rectifier le tir, plus il se peinture dans le coin. Et de fait, depuis quelque temps, on voit poindre de petites nuances et on évoque de plus en plus le fait que l'éventuelle plate-forme électorale pourrait être différente du programme. Mais cela ne change rien à l'absence de franchise, bien au contraire. C'est une autre façon d'admettre que ce dit actuellement M. Boisclair n'est pas vrai.
On peut bien sûr invoquer des circonstances atténuantes: André Boisclair a hérité d'un programme adopté avant la lutte au leadership et il ne veut pas plonger son parti trop vite dans un autre débat interne déchirant. Le double langage n'est pas un phénomène nouveau au PQ, parce que ses chefs ont sans cesse dû concilier les pressions d'une base militante et les réticences de l'électorat. Mais il n'en reste pas moins que M. Boisclair est le premier chef du PQ à avoir entériné sans réserves le programme du parti. Cela trahit certainement sa faiblesse politique et son absence d'ascendant sur ses troupes.
Mais surtout, les temps ont changé. Les citoyens exigent que leurs politiciens parlent vrai, qu'ils leur donnent l'heure juste. Ils n'ont plus de tolérance pour le double langage et les entorses à la franchise.
Forum, mercredi 17 mai 2006, p. A25
Éloge de la franchise
Dubuc, Alain
Collaboration spéciale
La semaine dernière a été difficile, dit- on, pour le chef péquiste André Boisclair, vilipendé par le lobby gai pour son manque de militantisme, confronté par des militants souverainistes de la première heure qui, au nom du réalisme, dénoncent des aspects suicidaires du programme péquiste.
Mais à bien y regarder, ce n'est pas la semaine qui a été éprouvante pour André Boisclair, mais bien les six mois qu'il a passés à la tête du Parti québécois. Le jeune politicien, terriblement populaire au moment de sa victoire, ne fait que s'enfoncer depuis. Selon un récent sondage Léger Marketing, à peine 16 % des Québécois estiment qu'il ferait le meilleur premier ministre, loin derrière Lucien Bouchard, derrière Philippe Couillard, et pas très loin devant Jean Charest avec ses 10 %. Son parti, qui recueillait 50 % des intentions de vote il y a six mois, selon CROP, n'en obtient plus que 36 %.
Cette dégringolade tient à des facteurs conjoncturels sur lesquels M. Boisclair n'a aucun contrôle. La popularité de l'option souverainiste et des partis qui la défendent était une bulle, gonflée par le scandale des commandites. La défaite des libéraux a fait disparaître cet enjeu et la victoire des conservateurs ravive le rêve du beau risque.
Mais les difficultés du PQ tiennent aussi au style de son chef. Ce qui fait du tort à André Boisclair, bien plus que son orientation sexuelle ou que son absence de l'Assemblée nationale, c'est sa stratégie qui va à l'encontre des tendances lourdes du monde politique contemporain.
Nous traversons une période marquée par une crise de confiance des citoyens envers les politiciens, qui s'exprime aussi par une soif de franchise, de clarté et de limpidité. Ce sont ces qualités qui expliquent la victoire électorale de Stephen Harper et, surtout, sa popularité croissance auprès d'électeurs séduits par le " what you see is what you get ".
André Boisclair va très exactement dans le sens contraire. On lui reproche sa langue de bois, ses formules creuses et ses réponses mécaniques. Ça, c'est la forme. Mais M. Boisclair a surtout un problème de fond. Si son message ne passe pas, si le contact est difficile, c'est bien davantage parce qu'un grand nombre de citoyens ne croient pas un mot de ce qu'il dit.
Depuis sa victoire, le chef péquiste affirme et réaffirme son adhésion entière au nouveau programme du PQ et a répété que c'est là le seul manifeste qu'il signerait. Il endosse de façon explicite ses éléments les plus radicaux, l'engagement de tenir un référendum sur la souveraineté très tôt dans un mandat, l'abandon comme priorité du partenariat avec le reste du Canada, l'adoption par l'Assemblée nationale d'une résolution unilatérale au lendemain d'une victoire du OUI. Encore ce week-end, interrogé sur son intention de déclencher rapidement un référendum après une victoire électorale, il répondait: " Bien oui, c'est clair dans mon esprit ".
Il est théoriquement possible qu'André Boisclair soit un radical tenté par cette stratégie dangereuse. Mais les Québécois, qui savent que M. Boisclair n'est pas un pur et dur, qui voient bien que les radicaux du parti se méfient de sa modération, pensent plutôt qu'il n'est pas un kamikaze et qu'il ne cautionnera pas une démarche suicidaire. Les Québécois peuvent donc en déduire que ce répète M. Boisclair n'est pas vrai et qu'il ne fera pas ce qu'il dit.
Plus M. Boisclair attend pour rectifier le tir, plus il se peinture dans le coin. Et de fait, depuis quelque temps, on voit poindre de petites nuances et on évoque de plus en plus le fait que l'éventuelle plate-forme électorale pourrait être différente du programme. Mais cela ne change rien à l'absence de franchise, bien au contraire. C'est une autre façon d'admettre que ce dit actuellement M. Boisclair n'est pas vrai.
On peut bien sûr invoquer des circonstances atténuantes: André Boisclair a hérité d'un programme adopté avant la lutte au leadership et il ne veut pas plonger son parti trop vite dans un autre débat interne déchirant. Le double langage n'est pas un phénomène nouveau au PQ, parce que ses chefs ont sans cesse dû concilier les pressions d'une base militante et les réticences de l'électorat. Mais il n'en reste pas moins que M. Boisclair est le premier chef du PQ à avoir entériné sans réserves le programme du parti. Cela trahit certainement sa faiblesse politique et son absence d'ascendant sur ses troupes.
Mais surtout, les temps ont changé. Les citoyens exigent que leurs politiciens parlent vrai, qu'ils leur donnent l'heure juste. Ils n'ont plus de tolérance pour le double langage et les entorses à la franchise.
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Simone a écritPour moi il ne passe pas le test...C'est bien beau ses prises de position sur Kyoto et le Mont-Orford, mais c'est facile de défendre ces dossiers-là dans le sens qu'il y a à peu près unanimité là-dessus dans la population. Il ne risque rien. Quand il s'agit de se prononcer sur des questions plus complexes, il a beaucoup plus de difficulté à parler.
L'a-t-on entendu proposer des solutions novatrices et réalistes sur le financement de l'éducation, sur le jugement Chaoulli, sur la manière d'aborder le phénomène du vieillissement de la population, sur la gouvernance des sociétés d'état, sur le remboursement de la dette, et ainsi de suite ?
Il n'a que la souveraineté comme solution et quand je dis "que", ce n'est pas péjoratif mais plutôt dans le sens qu'il y a des chances que ça ne se fasse pas. Dans ce cas, quelle serait sa manière de gouverner ? On n'en sait strictement rien. C'est comme demander un chèque en blanc.
À ceux qui rient des résultats du gouvernement Charest sur la réingénierie de l'état et la réduction des listes d'attente en santé, je suis loin d'être libérale mais je dirais qu'au moins les libéraux ont le mérite de tenter quelque chose de différent, même si c'est trop peu. Les péquistes, eux, ne se penchent même pas sur ces questions.
Quant aux prochaines élections, ce sera difficile ! L'ADQ, pas prête pour le pouvoir même si c'est pour elle que je vais voter, les libéraux, pas envie de les revoir quatre ans et le PQ, déterminé à nous lancer dans un référendum le plus rapidement possible sans s'intéresser à la gestion quotidienne du Québec avant la souveraineté...
Je suis d'accord sur le fait que Boisclair ne fait que surfer sur le populaire et ne va pas de l'avant avec des solutions sur des sujets plus complexe.
Pour la réingénierie. Pas certain que ce soit si louable de faire des changements simplement pour faire des changements. C'est l'amélioration qui compte et là-dessus, je ne suis pas certain que c'est réussit.
Et de dire que les péquistes ne se penchent pas sur certaines questions, il faut quand même attendre qu'ils soient au pouvoir. Lorsqu'ils l'étaient, il me semble qu'il se sont penché sur beaucoup de questions. Les fusions municipales, bien que très impopulaires, ont été sabotés par les libéraux par la suite et on ne peut pas dire que ce fut un succès. Ça fait de bien bizarres de villes aujourd'hui.
J'imagine si Chicoutimi se serait défusionné de Saguenay. Méchant trou dans la ville entre Jonquière et LaBaie ça.
L'a-t-on entendu proposer des solutions novatrices et réalistes sur le financement de l'éducation, sur le jugement Chaoulli, sur la manière d'aborder le phénomène du vieillissement de la population, sur la gouvernance des sociétés d'état, sur le remboursement de la dette, et ainsi de suite ?
Il n'a que la souveraineté comme solution et quand je dis "que", ce n'est pas péjoratif mais plutôt dans le sens qu'il y a des chances que ça ne se fasse pas. Dans ce cas, quelle serait sa manière de gouverner ? On n'en sait strictement rien. C'est comme demander un chèque en blanc.
À ceux qui rient des résultats du gouvernement Charest sur la réingénierie de l'état et la réduction des listes d'attente en santé, je suis loin d'être libérale mais je dirais qu'au moins les libéraux ont le mérite de tenter quelque chose de différent, même si c'est trop peu. Les péquistes, eux, ne se penchent même pas sur ces questions.
Quant aux prochaines élections, ce sera difficile ! L'ADQ, pas prête pour le pouvoir même si c'est pour elle que je vais voter, les libéraux, pas envie de les revoir quatre ans et le PQ, déterminé à nous lancer dans un référendum le plus rapidement possible sans s'intéresser à la gestion quotidienne du Québec avant la souveraineté...
Je suis d'accord sur le fait que Boisclair ne fait que surfer sur le populaire et ne va pas de l'avant avec des solutions sur des sujets plus complexe.
Pour la réingénierie. Pas certain que ce soit si louable de faire des changements simplement pour faire des changements. C'est l'amélioration qui compte et là-dessus, je ne suis pas certain que c'est réussit.
Et de dire que les péquistes ne se penchent pas sur certaines questions, il faut quand même attendre qu'ils soient au pouvoir. Lorsqu'ils l'étaient, il me semble qu'il se sont penché sur beaucoup de questions. Les fusions municipales, bien que très impopulaires, ont été sabotés par les libéraux par la suite et on ne peut pas dire que ce fut un succès. Ça fait de bien bizarres de villes aujourd'hui.
J'imagine si Chicoutimi se serait défusionné de Saguenay. Méchant trou dans la ville entre Jonquière et LaBaie ça.
Red Ketchup a écrit
Je suis d'accord sur le fait que Boisclair ne fait que surfer sur le populaire et ne va pas de l'avant avec des solutions sur des sujets plus complexe.
Pour la réingénierie. Pas certain que ce soit si louable de faire des changements simplement pour faire des changements. C'est l'amélioration qui compte et là-dessus, je ne suis pas certain que c'est réussit.
Et de dire que les péquistes ne se penchent pas sur certaines questions, il faut quand même attendre qu'ils soient au pouvoir. Lorsqu'ils l'étaient, il me semble qu'il se sont penché sur beaucoup de questions. Les fusions municipales, bien que très impopulaires, ont été sabotés par les libéraux par la suite et on ne peut pas dire que ce fut un succès. Ça fait de bien bizarres de villes aujourd'hui.
J'imagine si Chicoutimi se serait défusionné de Saguenay. Méchant trou dans la ville entre Jonquière et LaBaie ça.
Bien d'accord moi aussi que les réorganisations libérales, c'est pas un succès jusqu'à maintenant ! Mais je pense qu'on arrive à un tournant au Québec où il faut penser vraiment avec attention à notre avenir. Est-ce qu'on veut continuer d'être une société aussi endettée, taxée et imposée avec les services publics souvent trop médiocres qu'on a en retour ?
Je pense qu'on n'a plus les moyens de la social-démocratie de la Révolution tranquille et des péquistes, mais que les péquistes et la gauche en général ne s'en rendent pas compte. Peut-être que la souveraineté règlerait certains problèmes mais pas tous. Et faut aussi penser que ça ne se fera peut-être pas. Dans ce cas-là, on a le devoir de penser à un avenir au Québec en fonction qu'il reste une province, non ? Je trouve que le PQ est trop souvent partisan du statu quo, alors qu'on a besoin de repenser notre état, et vite ! Mais je m'éloigne du sujet, désolée...
Je suis d'accord sur le fait que Boisclair ne fait que surfer sur le populaire et ne va pas de l'avant avec des solutions sur des sujets plus complexe.
Pour la réingénierie. Pas certain que ce soit si louable de faire des changements simplement pour faire des changements. C'est l'amélioration qui compte et là-dessus, je ne suis pas certain que c'est réussit.
Et de dire que les péquistes ne se penchent pas sur certaines questions, il faut quand même attendre qu'ils soient au pouvoir. Lorsqu'ils l'étaient, il me semble qu'il se sont penché sur beaucoup de questions. Les fusions municipales, bien que très impopulaires, ont été sabotés par les libéraux par la suite et on ne peut pas dire que ce fut un succès. Ça fait de bien bizarres de villes aujourd'hui.
J'imagine si Chicoutimi se serait défusionné de Saguenay. Méchant trou dans la ville entre Jonquière et LaBaie ça.
Bien d'accord moi aussi que les réorganisations libérales, c'est pas un succès jusqu'à maintenant ! Mais je pense qu'on arrive à un tournant au Québec où il faut penser vraiment avec attention à notre avenir. Est-ce qu'on veut continuer d'être une société aussi endettée, taxée et imposée avec les services publics souvent trop médiocres qu'on a en retour ?
Je pense qu'on n'a plus les moyens de la social-démocratie de la Révolution tranquille et des péquistes, mais que les péquistes et la gauche en général ne s'en rendent pas compte. Peut-être que la souveraineté règlerait certains problèmes mais pas tous. Et faut aussi penser que ça ne se fera peut-être pas. Dans ce cas-là, on a le devoir de penser à un avenir au Québec en fonction qu'il reste une province, non ? Je trouve que le PQ est trop souvent partisan du statu quo, alors qu'on a besoin de repenser notre état, et vite ! Mais je m'éloigne du sujet, désolée...
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Tu as un discours très adéquiste, c'est correct mais, c'est pas le miens.
Je ne suis pas d'accord sur le fait que l'on n'a plus les moyens de la sociale-démocratie. Les surplus existent, ils sont à Ottawa et malgré les promesse de quelques petites grenailles qu'Harper nous donnera, il en resterait encore suffisamment pour bien faire fonctionner le système.
Je ne suis pas d'accord sur le fait que l'on n'a plus les moyens de la sociale-démocratie. Les surplus existent, ils sont à Ottawa et malgré les promesse de quelques petites grenailles qu'Harper nous donnera, il en resterait encore suffisamment pour bien faire fonctionner le système.
Red Ketchup a écritTu as un discours très adéquiste, c'est correct mais, c'est pas le miens.
Je ne suis pas d'accord sur le fait que l'on n'a plus les moyens de la sociale-démocratie. Les surplus existent, ils sont à Ottawa et malgré les promesse de quelques petites grenailles qu'Harper nous donnera, il en resterait encore suffisamment pour bien faire fonctionner le système.
Je n'ai jamais caché mes allégeances, et je suis convaincue que le débat peut se faire dans le respect malgré les différentes orientations politiques ;-)
Ma crainte avec le PQ et André Boisclair en ce moment, c'est que tout le discours se base sur la souveraineté et l'argent qu'on irait chercher en étant indépendants. Et si ça ne passait pas, ce référendum ? Qu'est-ce qu'on fait ? Faudrait bien faire avec ce qu'on a, et force est de constater qu'on n'a pas les moyens de conserver tous nos acquis dans la situation actuelle, non ? Un PQ qui perdrait un référendum, il ferait quoi ?
Je ne suis pas d'accord sur le fait que l'on n'a plus les moyens de la sociale-démocratie. Les surplus existent, ils sont à Ottawa et malgré les promesse de quelques petites grenailles qu'Harper nous donnera, il en resterait encore suffisamment pour bien faire fonctionner le système.
Je n'ai jamais caché mes allégeances, et je suis convaincue que le débat peut se faire dans le respect malgré les différentes orientations politiques ;-)
Ma crainte avec le PQ et André Boisclair en ce moment, c'est que tout le discours se base sur la souveraineté et l'argent qu'on irait chercher en étant indépendants. Et si ça ne passait pas, ce référendum ? Qu'est-ce qu'on fait ? Faudrait bien faire avec ce qu'on a, et force est de constater qu'on n'a pas les moyens de conserver tous nos acquis dans la situation actuelle, non ? Un PQ qui perdrait un référendum, il ferait quoi ?
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Simone a écrit
Je n'ai jamais caché mes allégeances, et je suis convaincue que le débat peut se faire dans le respect malgré les différentes orientations politiques ;-)
Ma crainte avec le PQ et André Boisclair en ce moment, c'est que tout le discours se base sur la souveraineté et l'argent qu'on irait chercher en étant indépendants. Et si ça ne passait pas, ce référendum ? Qu'est-ce qu'on fait ? Faudrait bien faire avec ce qu'on a, et force est de constater qu'on n'a pas les moyens de conserver tous nos acquis dans la situation actuelle, non ? Un PQ qui perdrait un référendum, il ferait quoi ?
Même si son principal cheval de bataille est la souveraineté, ça m'étonnerais que le PQ n'ait pas des plans pour divers sujets. Ils n'en parlent tout simplement pas présentement.
C'est d'ailleur très rare qu'un parti de l'opposition élabore des stratégies en public pour un sujet donné à moins que ce soit en campagne électorale.
Mais.........on ne sait rien encore des intentions de Boisclair. On a beau dire qu'il y a un programme au PQ et qu'il n'a qu'à le suivre, on s'attend plus d'un chef que simplement exécuter un programme.
Je n'ai jamais caché mes allégeances, et je suis convaincue que le débat peut se faire dans le respect malgré les différentes orientations politiques ;-)
Ma crainte avec le PQ et André Boisclair en ce moment, c'est que tout le discours se base sur la souveraineté et l'argent qu'on irait chercher en étant indépendants. Et si ça ne passait pas, ce référendum ? Qu'est-ce qu'on fait ? Faudrait bien faire avec ce qu'on a, et force est de constater qu'on n'a pas les moyens de conserver tous nos acquis dans la situation actuelle, non ? Un PQ qui perdrait un référendum, il ferait quoi ?
Même si son principal cheval de bataille est la souveraineté, ça m'étonnerais que le PQ n'ait pas des plans pour divers sujets. Ils n'en parlent tout simplement pas présentement.
C'est d'ailleur très rare qu'un parti de l'opposition élabore des stratégies en public pour un sujet donné à moins que ce soit en campagne électorale.
Mais.........on ne sait rien encore des intentions de Boisclair. On a beau dire qu'il y a un programme au PQ et qu'il n'a qu'à le suivre, on s'attend plus d'un chef que simplement exécuter un programme.
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