Publié : jeu. mai 18, 2006 3:54 am
Le 18 mai 2006 - 07:55
Les mères contre l'alcool au volant veulent la tolérance zéro avant 21 ans
Les mères contre l'alcool au volant (MADD Canada) voudraient que les automobilistes canadiens âgés de 21 ans et moins ne soient pas autorisés à prendre le volant s'ils ont la moindre goutte d'alcool dans le sang.
Le groupe, l'une des plus importantes organisations canadiennes à faire campagne contre la conduite avec facultés affaiblies, réclame l'imposition de nouvelles restrictions sévères aux jeunes conducteurs, incluant l'interdiction de conduire après la plus minime consommation d'alcool et l'augmentation de l'âge requis pour la conduite sans supervision à 18 ans.
MADD Canada souhaite en fait que les autres provinces emboîtent le pas au Manitoba, qui a annoncé mardi que les automobilistes n'auraient plus le droit d'avoir la moindre quantité d'alcool dans le sang pendant les cinq premières années suivant l'obtention de leur permis de conduire. La loi provinciale actuelle limite cette période à trois ans. «Il est temps que les gouvernements provinciaux passent à l'action», a affirmé la présidente nationale des mères contre l'alcool au volant, Karen Dunham. Mme Dunham est la mère d'un garçon qui a subi un traumatisme crânien dans un accident causé par un conducteur en état d'ébriété, en 1999.
Dans son rapport, MADD Canada souligne que les automobilistes au Canada sont autorisés à conduire après avoir pris un verre, à condition qu'ils ne dépassent pas le taux maximum permis d'alcool dans le sang, à partir de 18 ou 19 ans (soit juste au moment où ils peuvent commencer à en acheter et en consommer en toute légalité). L'organisation juge dangereux d'exposer des jeunes de 18 à 20 ans à leurs premières expériences de conduite sans aucune restriction en même temps qu'ils sont autorisés à consommer légalement de l'alcool pour la première fois.
L'âge minimum requis pour la consommation d'alcool est actuellement de 18 ans au Québec, au Manitoba et en Alberta. Selon MADD Canada, ces minimums devraient être portés à 19, soit l'âge de la majorité dans les autres provinces.
Le rapport préconise aussi l'adoption, à travers tout le pays, d'un même programme de permis «progressif» en trois étapes : une période initiale au cours de laquelle les conducteurs doivent être supervisés en tout temps par un adulte détenteur d'un permis, suivie d'une étape intermédiaire pendant laquelle la supervision est requise en fin de soirée ou sur les routes à haute vitesse, et enfin d'une «probation» de deux ans.
Selon MADD Canada, la première période ne devait pas débuter avant l'âge de 16 ans, ce qui mettrait fin à une pratique en vigueur dans plusieurs provinces, où des jeunes de moins de 16 ans peuvent conduire sous supervision à condition d'être inscrits à un programme d'éducation routière.
Les mères contre l'alcool au volant veulent la tolérance zéro avant 21 ans
Les mères contre l'alcool au volant (MADD Canada) voudraient que les automobilistes canadiens âgés de 21 ans et moins ne soient pas autorisés à prendre le volant s'ils ont la moindre goutte d'alcool dans le sang.
Le groupe, l'une des plus importantes organisations canadiennes à faire campagne contre la conduite avec facultés affaiblies, réclame l'imposition de nouvelles restrictions sévères aux jeunes conducteurs, incluant l'interdiction de conduire après la plus minime consommation d'alcool et l'augmentation de l'âge requis pour la conduite sans supervision à 18 ans.
MADD Canada souhaite en fait que les autres provinces emboîtent le pas au Manitoba, qui a annoncé mardi que les automobilistes n'auraient plus le droit d'avoir la moindre quantité d'alcool dans le sang pendant les cinq premières années suivant l'obtention de leur permis de conduire. La loi provinciale actuelle limite cette période à trois ans. «Il est temps que les gouvernements provinciaux passent à l'action», a affirmé la présidente nationale des mères contre l'alcool au volant, Karen Dunham. Mme Dunham est la mère d'un garçon qui a subi un traumatisme crânien dans un accident causé par un conducteur en état d'ébriété, en 1999.
Dans son rapport, MADD Canada souligne que les automobilistes au Canada sont autorisés à conduire après avoir pris un verre, à condition qu'ils ne dépassent pas le taux maximum permis d'alcool dans le sang, à partir de 18 ou 19 ans (soit juste au moment où ils peuvent commencer à en acheter et en consommer en toute légalité). L'organisation juge dangereux d'exposer des jeunes de 18 à 20 ans à leurs premières expériences de conduite sans aucune restriction en même temps qu'ils sont autorisés à consommer légalement de l'alcool pour la première fois.
L'âge minimum requis pour la consommation d'alcool est actuellement de 18 ans au Québec, au Manitoba et en Alberta. Selon MADD Canada, ces minimums devraient être portés à 19, soit l'âge de la majorité dans les autres provinces.
Le rapport préconise aussi l'adoption, à travers tout le pays, d'un même programme de permis «progressif» en trois étapes : une période initiale au cours de laquelle les conducteurs doivent être supervisés en tout temps par un adulte détenteur d'un permis, suivie d'une étape intermédiaire pendant laquelle la supervision est requise en fin de soirée ou sur les routes à haute vitesse, et enfin d'une «probation» de deux ans.
Selon MADD Canada, la première période ne devait pas débuter avant l'âge de 16 ans, ce qui mettrait fin à une pratique en vigueur dans plusieurs provinces, où des jeunes de moins de 16 ans peuvent conduire sous supervision à condition d'être inscrits à un programme d'éducation routière.