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Publié : lun. mai 15, 2006 4:13 pm
par Ti-radis
Depuis quelques années ont entend beaucoup parler des SPM chez la femme.  Je veux que vous m'instruisiez: que savez-vous du véritable fondement physiologique de ce phénomène de santé.  

Voyez-vous je suis une grande sceptique (bon je suis aussi une croyante, mais ça c'est une autre sujet ).  

Je crois plus que les SPM c'est un phénomène de société que de santé.  Je ne veux pas insulter personne, mais toutes les sautes d'humeur passe sur les SPM... elles ont pas le dos large un peu, non ?  Une adolescente est pas endurable un matin, c'est les SPM, je suis irritable, la voisine se chicane avec son chum, la boss est bête comme ses pieds, etc.  Ça ne devient pas une excuse au manque de contrôle de soi, au laisser aller, etc ?

Ici nous sommes trois filles menstruées et bien astucieux celui qui dira laquelle est menstruée (sauf par les corbeilles de salle de bain :lol  Peut-être c'est nous ici qui sommes chanceuse...

Mais le pire c'est quand une femme a une bonne raison d'être en colère et que un homme lui réponds : "es-tu dans des SPM ?"  Pourquoi c'est d'une impolitesse extrème, c'est méprisant, grrrrrrrrrr... --Message edité par Ti-Radis le 2006-05-15 22:30:25--

Publié : lun. mai 15, 2006 4:19 pm
par LeeLou
Je sais pas si ca existe réellement , je ne saurais meme pas dire si ca m arrive , j ai des sautes d humeurs oui , parfois avant mes regles , parfois pendant ....

J'ai fait une recherche il y a pas longtemps et je viens de retrouver le lien mais je vais te mettre ca ici ..... ca semble dater de longtemps le terme spm
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       La prévalence des troubles de l'humeur est aux USA de 7,6%, les femmes (10,2%) sont deux fois plus touchées que les hommes. Certaines périodes de la vie de la femme sont reconnues pour favoriser un état dépressif: le post-partum, la ménopause, la prise de contraceptifs oraux, et la phase lutéale tardive.
       Le molimen cataménial est l'ensemble des manifestations cliniques, physiques ou psychiques, qui survenant de façon régulière et typique, précèdent la survenue des règles et disparaissent avec elles. L'exacerbation de ces signes, qui perturbe l'activité personnelle, professionnelle et familiale de la patiente constitue le Syndrome Prémenstruel (SPM).
       Le molimen cataménial est observé dans 80% des cas, mais au cours de la consultation, 30 à 40% des patients signalent une gêne et 3 à 8% environ des femmes en âge de procréer présentent un SPM sévère. Pour affirmer le SPM, le degré de modification des symptômes doit être au cours de la phase lutéale de 30%.
       Le SPM fait l'objet d'un regain d'intérêt car sa cause n'est pas connue, sa physiopathologie reste très incertaine et les nombreux traitements proposés sont contestés. Il parait donc utile, au vu des publications récentes, de refaire le point sur cette pathologie très fréquente.

1. Aspects cliniques

       Décrit en 1931 par Frank, le SPM est polymorphe et peut comporter jusqu'à 150 signes, c'est dire que pour certains, l'authenticité de ce syndrome est discutée.
       En 1985, le groupe de travail américain sur les maladies mentales a précisé le syndrome prémenstruel ou LLPDD (late luteal phase dysphoric disorder) et des questionnaires ont pu être établis.
       Son authenticité, compte tenu des méthodes diagnostiques actuelles, ne fait plus de doute, mais il est nécessaire d'établir la variation cyclique des symptômes sur des critères statistiques.
       Ce caractère cyclique des symptômes est fondamental. Ils apparaissent dans la dernière semaine de la phase lutéale et disparaissent dans la première semaine des règles (au moins de J 4 à J 12).

Au travers d'une symptomatologie riche et abondante, on distingue une triade caractéristique :

           1) Tension mammaire: l'augmentation du volume des seins est accompagnée d'une tension douloureuse (mastose!) Les seins sont tendus, sensibles, avec une hypervascularisation.
           2) Ballonnement abdominal: il s'accompagne d'une tension douloureuse de l'abdomen avec inconfort du port des vêtements et prise de poids occasionnelle prémenstruelle. Des œdèmes sont notés.
           3) Troubles neuro­psychiques: ils sont marqués par des signes dépressifs, des troubles de l'humeur, des céphalées, une irritabilité, une asthénie, des troubles du sommeil, des troubles du comportement alimentaire.

       A noter un terrain familial (mère, sœur) dans 45% des cas et des antécédents de dysménorrhée (règles douloureuses) dans 50% des cas. Il n'y a pas ailleurs pas de différence de niveau socio­économique, parité, durée de cycle, poids.
       ­ 48% des femmes ayant un SPM ont des troubles intestinaux;
       ­ 75 % ont des troubles du comportement alimentaire (attirance pour certains aliments);
       ­ 75 % d'humeur instable avec pour 2/3 des crises de larmes en phase lutéale (moins de 25 % de ce groupe ont des crises de larmes en phase folliculaire);
       ­ 50% ont des difficultés de concentration et des oublis plus fréquents.
       Le clinicien doit actuellement porter un diagnostic sur des signes bien définis.

2. Le diagnostic différentiel

       Il est important devant ces signes cliniques d'éliminer les troubles psychiatriques.

       Symptômes entrant dans le cadre du SPM:
       Ils surviennent dans les 7 jours précédant les règles par comparaison aux jours qui les suivent.
       Ils surviennent au moins deux cycles menstruels sur trois, ils s'aggravent d'au moins 30%

       1. Forte labilité affective (tristesse, pleurs, irritabilité ou colère à début brutal)
       2. Colère ou irritabilité persistante et prononcée
       3. Anxiété, tension, sentiment d'être "sur les nerfs"
       4. Forte dépression de l'humeur (désespoir, autodépréciation)
       5. Perte d'intérêt pour les activités habituelles (travail, amis, lobbies)
       6. Grande fatigabilité ou absence prononcée d'énergie
       7. Sensation subjective de difficultés de concentration
       8 Modifications prononcées de l'appétit, hyperphagie ou envies d'aliments spécifiques
       9. Hypersomnie ou insomnies
       10 Sensibilité ou tension des seins, céphalées, arthralgies, myalgies, sensation de gonflement, prise de poids
       Les symptômes altèrent la vie familiale, professionnelle et sociale
       Les femmes sous œstro­progestatifs sont à priori exclues du SPM

       Il faudra de plus éliminer:
       1) L'œdème cyclique idiopathique
       2) Le syndrome de fatigue chronique.
       3) Les myalgies idiopathiques
       4) Les céphalées et migraines chroniques, l'épilepsie, les colopathies et l'hypothyroïdie.

3. Les examens à demander

       Il est nécessaire d'évaluer prospectivement les critères diagnostiques:
       ­ courbe ménothermique et calendriers des symptômes (fonctionnels et poids) sont essentiels. Nous demandons aux femmes de noter quotidiennement sur 3 cycles les symptômes du SPM. Le score quotidien est établi et la variation cyclique facile à évaluer.

       On peut de plus demander :
       ­ un bilan sanguin avec un ionogramme;
       ­ des dosages hormonaux (dosages hormonaux de base peu contributifs, dosages cinétiques et étude de pulsatilité difficiles à interpréter et coûteux);
       ­ une capillaroscopie comparative des phases du cycle.

       En fait, aucun examen complémentaire ou paramètre biochimique ne peut caractériser le SPM.

4. Mécanisme

       Le SPM est lié aux modifications cycliques neuro­diencéphalo­hypothalamo­hypophyso­ovariennes. Il apparaît 4 fois plus fréquent après la puberté, disparaît lors des cycles anovulatoires, avec l'ovariectomie, avec la ménopause non traitée, et le traitement par les agonistes du GnRH.
       Des femmes ont une humeur cyclique variant en fonction du cycle menstruel; les symptômes augmentent pendant la phase lutéale L'insuffisance progestéronique a longtemps été le fondement physiopathologique de ce syndrome.
       De même on a souvent attribué à d'autres anomalies le SPM: hyperprolactinémie, hyperaldostéronémie, ou anomalies du Système rénine angiotensine, hypoglycémie, déficit en vitamine B6, anomalies du métabolisme des prostaglandines.

1. Perturbation de l'équilibre stéroïdien et du rapport œstrogénes/progestérone

       Les œstrogènes favorisent la rétention hydrosodée en favorisant la perméabilité vasculaire. La progestérone possède un effet natriurétique en diminuant la liaison de l'aldostérone à son récepteur.
       Plusieurs études ont suggéré que le taux de progestérone plasmatique était abaissé dans le SPM. Ces résultats n'ont cependant pas été confirmés et des études randomisées comparant la progestérone au placebo n'ont pas objectivé de différence. l'administration de mifépristone ne réduit pas le syndrome prémenstruel alors qu'il induit des règles et un profil hormonal de phase folliculaire.
       Les autres dosages hormonaux chez les femmes d'un SPM et les témoins n'ont pas montré de différence en ce qui concerne le taux des stéroïdes sexuels, des gonadotrophines et les profils de sécrétion ne sont pas perturbés.

2. Les différences biologiques observées

       Certains faits sont discutés:
       ­ réduction du sommeil à ondes lentes, diminution du sommeil profond ;
       ­ baisse de la magnésémie intra­érythrocytaire;
       ­ atténuation des réponses de la GH et du cortisol au L tryptophane;
       ­ les peptides opioïdes interviennent non seulement dans l'analgésie mais aussi dans de nombreuses fonctions: humeur, comportement, appétit, sommeil, régulation thermique et fonction intestinale Les variations cycliques de la B endorphine joueraient un rôle. La B endorphine plasmatique est plus faible chez les femmes souffrant de SPM. Il n'est pas sûr que les niveaux plasmatiques reflètent les modifications cérébrales;
       - baisse du taux plaquettaire de la sérotonine et de la monoamine oxydase. La rôle de la Sérotonine est souligné. Les déficiences du système sérotoninergique sont associées à la dépression, à la sous estimation du moi, à l'anxiété, l'agressivité, les troubles de l'appétit, symptômes observés classiquement dans le SPM;
       - modification de la régulation vasculaire, avec redistribution de la répartition hydrique par augmentation du coefficient de filtration capillaire.
       Plus récemment, des auteurs ont évoqué des anomalies du rythme circadien de la mélatonine comme celles observées dans la dépression.
       Le rôle actuellement attribué aux neurotransmetteurs est croissant.

3. Rôle des phénomènes comportementaux

       Les troubles de la personnalité évalués par des tests ne permettent pas toujours de différencier le syndrome prémenstruel d'anomalies psychopathologiques, la perte du caractère cyclique des signes doit faire douter du diagnostic de SPM.
       Un contexte de sensibilité thymique est souligné d'où l'intérêt de l'étude des antécédents. Notons la fréquence du SPM chez les femmes ayant présenté une dépression du post­partum.
       En fait, aucun examen complémentaire n'est pathognomonique et permet d'authentifier le SPM, force est donc de recourir à l'examen clinique et l'établissement du calendrier des symptômes.

5. Conséquences du SPM
Au plan personnel

       Certains faits sont soulignés:
       ­ perturbations de la vie affective;
       ­ diminution des performances physiques et sportives, augmentation de la fatigabilité;
       ­ diminution de la rentabilité;
       ­ augmentation des épisodes dépressifs, tentatives de suicide
       Il faut noter:
       ­ des arrêts de travail et un absentéisme épisodique fréquent

6. Traitement

       Compte tenu de l'absence de cause précise, aucun traitement spécifique n'existe.

       Les traitements placebo apportent 30% d'amélioration.

1. Les règles hygiéno­diététiques
Certains conseils sont utiles:

       ­ restreindre en période prémenstruelle l'usage du sel et des hydrates de carbone. Le régime riche en acide gras essentiels ne modifie pas le SPM ;
       ­ éviter les excitants (alcool, boissons contenant de la méthylxanthine: café, thé, boissons au cola);
       ­ limiter la tension nerveuse et la fatigue physique;
       ­ s'organiser une vie calme, exercer une activité sportive ;
       ­ l'alimentation riche en calcium (supplémentation par 1000 mg/j), en magnésium (360 mg d'ion magnésium) et en manganèse réduit de façon significative les symptômes du SPM ;
       ­ l'apport multivitaminique a aussi fait la preuve de son efficacité

2. Soutien psychologique

       ­ Il faut rassurer sur la bénignité des signes et assurer leur caractère fonctionnel

3 Il faut rechercher un facteur déclenchant pour l'éliminer
4 Les traitements

       - La progestérone et ses dérivés

       Traitement local ou général à base d'un progestatif à fort pouvoir antiœstrogénique: progestérone naturelle et ses dérivés le progestogel*; La progestérone agit également au niveau central comme sédatif. La dose est comprise entre 50 et 400 mg
       ­ durée en fonction des symptômes et des désirs de contraception ou de grossesse
       La progestérone est actuellement considérée comme inefficace
       - Les autres traitements

       Backstrom a comparé les pilules mono et biphasiques et trouve un effet bénéfique sur le SPM. Le désogestrel provoque moins de changements de l'humeur que les mono et triphasiques au levonorgestrel
       Les contraceptifs oraux ont une efficacité non prouvée dans les études randomisées contre placebo Les progestatifs des pilules œstro­progestatives ne possèdent pas d'effet antiminéralocorticoïde, au contraire, les contraceptifs peuvent induire une rétention sodée et une augmentation du volume plasmatique  

       Les agonistes du GnRH  Ils sont plus efficaces que le placebo mais leur action est accompagnée d'effets secondaires L'association GnRH et AddBack thérapie pourrait constituer une solution pour les formes invalidantes.

       La bromocriptine peut réduire la tension mammaire mais elle s'accompagne d'effets secondaires: hypotension, nausées, vomissements.

       La pyridoxine (vitamine B6), coenzyme du métabolisme de la dopamine, sérotonine et norépinéphrine a été utilisée

       Neuro sédatifs: La nortryptiline (Motival *;), la buspirone (Buspar*;), l'Alprazolam (Xanax;*) donnés en phase lutéale sont efficaces. La fluoxétine (Prozac*), antidépresseur qui augmente la sérotonine, à la dose de 20 mg/j pendant 3 cycles, est également efficace mais les symptômes récidivent 15 jours à 1 mois après l'arrêt du traitement.

       La D fenfluramine (Pondéral* Isoméride*;) diminue significativement la dépression, l'anxiété et l'alimentation glucidique prémenstruelle.

       La clonidine stimulant la production de B endorphine, aurait une action favorable de même que la Naltrexone en cours d'évaluation.

       Phlébotoniques, phytothérapie, homéopathie peuvent être d'un appoint non négligeable.
       - Le traitement chirurgical

       La sévérité du SPM a pu faire proposer une castration chirurgicale. Soulignons l'indication exceptionnelle du recours à ce traitement radical et l'intérêt dans ces formes sévères du traitement par les agonistes de la GnRH.

Pris ici:
http://www.gyneweb.fr/Sources/gyngene/tsdpreme.html --Message edité par leelou le 2006-05-15 22:21:48--

Publié : lun. mai 15, 2006 4:20 pm
par LeeLou
A la lecture de ca , je dirais oui ca existe  , ou je pourrais aussi dire : ca existe mais juste pour faire faire de l argent au doc

Publié : lun. mai 15, 2006 4:31 pm
par Ti-radis
LeeLou  a écritA la lecture de ca , je dirais oui ca existe  , ou je pourrais aussi dire : ca existe mais juste pour faire faire de l argent au doc  

Publié : lun. mai 15, 2006 4:31 pm
par Fabine
Je ne connait pas le SPM ou je ne l'ai jamais reconnu comme tel pour moi.

Je crois que c'est possible que certainne personne soit plus sensible à un changement hormonal. Par contre il me semble que ça commence à être trop courant pour être vrai dans tous les cas. En fait c'est facile d'envoyer promener quelqu'un et se faire excuser en mettant notre irritabilité sur le dos du SPM.

Étant ménopausée depuis peu, suis-je entrée dans un SPM continu de plus de 30 ans ou j'en aurrai plus jamais et deviendrai une charmante dame sans jamais une saute d'humeur? Je vais choisir le deuxième choix. Ça parrait mieux.

Publié : lun. mai 15, 2006 4:33 pm
par Fabine
En 2006 le SPM serait-il la migraine moderne de nos mères et grand-mères.

Publié : lun. mai 15, 2006 4:38 pm
par tipet
Moi j'ai toujours apellé SPM la période précédent mes menstruations. Pas les symptômes en tant que tel.

Les seules choses qui m'indiquent que je vais être menstruée sont: je mange comme une cochonne , j'ai mal au ventre et au dos  et j'ai une poussée de boutons

Ceci dit, quand je suis menstruée, je suis plus fatiguée, donc plus irritable, mais je dirais pas que c'est régulier et surtout ce n'est pas spécifique aux menstruations. Je veux dire, si je suis plus fatiguée en dehors de cette période du mois, je vais être tout aussi irritable Et si je suis stressée par quelque chose dans ma vie, ça va être pire si je suis menstruée.

Mais par-contre, personne ne pourrait dire que je suis menstruée à me voir la face Ça c'est une légende urbaine, j'en suis convaincue.


Publié : lun. mai 15, 2006 4:38 pm
par LeeLou
Fabine  a écritEn 2006 le SPM serait-il la migraine moderne de nos mères et grand-mères.  Je sais pas   sauf que bcp de jeunes souffre de migraines encore de nos jours .... et meme ca j ai ben de la misere avec les migraines , migraines et smp pour moi ca entre pas mal dans la meme lignée .... du moins quand la personne n a aucun probleme de santé ...

Publié : lun. mai 15, 2006 4:40 pm
par LeeLou
tipet  a écritMoi j'ai toujours apellé SPM la période précédent mes menstruations. Pas les symptômes en tant que tel.

Les seules choses qui m'indiquent que je vais être menstruée sont: je mange comme une cochonne , j'ai mal au ventre et au dos  et j'ai une poussée de boutons

Ceci dit, quand je suis menstruée, je suis plus fatiguée, donc plus irritable, mais je dirais pas que c'est régulier et surtout ce n'est pas spécifique aux menstruations. Je veux dire, si je suis plus fatiguée en dehors de cette période du mois, je vais être tout aussi irritable Et si je suis stressée par quelque chose dans ma vie, ça va être pire si je suis menstruée.

Mais par-contre, personne ne pourrait dire que je suis menstruée à me voir la face Ça c'est une légende urbaine, j'en suis convaincue.


et qui ne serais pas fatiguée en étant dans ses regles quand elles sont fortes , douloureuses etc..... moi je les trouve dures mais que je sois dans mes regles ou pas , si je suis fatiguée y a des grosses chances que je sois aussi de mauvais poil    

Publié : lun. mai 15, 2006 4:43 pm
par nancy31f
je crois qu'effectivement le monde  on tendance a generaliser ce phenomene
moi personnelement j'en ai pas mais j,ai de l,endometriose qui est 10x pire  (en fait je ne devrais pas rire)

Publié : lun. mai 15, 2006 6:00 pm
par Boule à mites
tipet  a écritje mange comme une cochonne

Je me reconnais un peu, je mange toutes sortes de choses qui ne vont pas ensemble, et comme je commence à me demander ce qui me prend et à le regretter, je réalise que je suis menstruée ou sur le point de l'être....     Alors je déculpabilise!    En fait, je me demande même si ça ne m'aide pas en bout de ligne...  J'ai très souvent des nausées la toute première journée et je me sens faible; si je mange, je risque une indigestion, si je ne mange pas, je me sens très faible, j'ai déjà failli perdre connaissance!  C'est bête à dire mais je me suis demandée si ce n'était pas mon corps qui sentait le besoin d'emmagasiner un peu plus pour la première journée!

C'est vrai que j'ai tendance à être un peu plus irritable et un peu plus anxieuse dans les 2-3 jours avant.  Par contre, si j'ai la chance de me reposer comme il faut, personne ne verra la différence, il n'y a que moi qui le saura!  Mais comme j'ai tendance à être fatiguée plus spécifiquement ces jours-là, je dirais que oui, le SPM existe... malheureusement!

Publié : lun. mai 15, 2006 7:41 pm
par NainDeJardin
LeeLou  a écrit Je sais pas   sauf que bcp de jeunes souffre de migraines encore de nos jours .... et meme ca j ai ben de la misere avec les migraines , migraines et smp pour moi ca entre pas mal dans la meme lignée .... du moins quand la personne n a aucun probleme de santé ...


Malheureusement, les migraines sont bien réelles; j'en souffre depuis que j'ai 5 ans (donc un beau 27 ans).  J'ai commencé à en avoir depuis que je suis tombée sur la tête (à 5 ans) mais ça semble être un déclencheur car ma mère, mes tantes et oncles ont souffert de migraine...

Je ne parle pas de maux de tête; j'ai été évaluée par des neurologues dans mon enfance, j'ai passé plein de tests avec des électrodes, etc. (mes parents étant inquiets car j'allais me coucher par moi-même quand je souffrais de migraine (louche pour un enfant de 5 ans)).

La migraine dans mon cas, c'est des coups de marteaux derrière mon oeil droit dont la douleur irradie des épaules au front (juste le côté droit toutefois).  C'est ben difficile de faire ses activités quotidiennes dans ces conditions...

Je vis un peu le SPM (je suis hyper depress la journée avant mes règles) mais ce n'est pas si pire quand je réalise que c'est causé par ça...  Par contre, une migraine, ça peut me foutre à terre plusieurs jours...

Publié : lun. mai 15, 2006 8:04 pm
par *Rosie*
Pour moi aussi c'est réel le SPM. J'ai plusieurs des symptômes énumérés dans l'article de Leelou (saute d'humeur, irritabilité, maux de tête, douleur aux seins, boutons aux visage, mal de ventre, etc...) Et on dirait que ça empire en vieillissant (j'ai 32 ans). Misère, j'ai pas fini....      

Publié : mar. mai 16, 2006 1:57 am
par LeeLou
NainDeJardin  a écrit

Malheureusement, les migraines sont bien réelles; j'en souffre depuis que j'ai 5 ans (donc un beau 27 ans).  J'ai commencé à en avoir depuis que je suis tombée sur la tête (à 5 ans) mais ça semble être un déclencheur car ma mère, mes tantes et oncles ont souffert de migraine...

Je ne parle pas de maux de tête; j'ai été évaluée par des neurologues dans mon enfance, j'ai passé plein de tests avec des électrodes, etc. (mes parents étant inquiets car j'allais me coucher par moi-même quand je souffrais de migraine (louche pour un enfant de 5 ans)).

La migraine dans mon cas, c'est des coups de marteaux derrière mon oeil droit dont la douleur irradie des épaules au front (juste le côté droit toutefois).  C'est ben difficile de faire ses activités quotidiennes dans ces conditions...

Je vis un peu le SPM (je suis hyper depress la journée avant mes règles) mais ce n'est pas si pire quand je réalise que c'est causé par ça...  Par contre, une migraine, ça peut me foutre à terre plusieurs jours...

J aurai peut etre pas du généralisé mon message quand je parle de migraines ... Et plutot dire que je connais des gens pour qui c est seulement une raison pour rien faire , pour pas sortir de la maison etc... J en ai eue a une époque des migraines moi meme , sans aucune cause apparente a part l alimentation disait les médecins   Finalement j ai cessé d avoir des migraines la journée que je suis sortie de la maison ...J avais simplement besoin d air et de vivre ... mon fils en fait depuis quelques années , on m a dit que c était nerveux mais je vais retourner car ca arrive trop souvent et de plus il n arrive pas a manger et tout ce qui est entré dans la journée ressort je figure bien quils vont me dire quil a rien , mais ils vont tout au moins me donner quelque chose pour que je lui fasse passer ca ....

Publié : mar. mai 16, 2006 2:24 am
par Mary2
C'est vrai quand on y pense que les saute d'humeur lorsque l'on est menstrué peuvent être dû a la fatigue. Les menstruation moi ca me gruge tellement mes forces. Faut dire que je perds beaucoup, un vrai déluge. Je peut ben appeler cela "le grand débordement de la rivière rouge" quand je suis menstrué. J'ai mal au ventre c'est atroce et des fois j'ai des chaleurs et je dois m'étendre avec une serviette d'eau froide tellement je suis sur le bord de tomber dans les pommes. POur vous dire comme j'ai des grosses pertes, lorsque j'ai accouché de ma fille, j'ai été 61 jours menstrué pis pas seulement des ptites pertes la nonon gros déluge pendant 61 jours. Je pleurait de joie lorsqu'ils se sont terminé. oufff.

Pour les migraines ben moi c'est bizarre mais j'en fais seulement lorsque je suis menstrué. Le reste du mois niet rien pantoute.

Disons que moi les menstruations sa me tue une fois par mois.
J'ai comme jamais hâte de les avoir je vous dirais.

Alors les SPM je dirais que c'est pas seulement les sautes d'humeurs mais plus les maux de tête, les boutons qui te bourgeonne dans face   et tout autre petite choses ....

Publié : mar. mai 16, 2006 3:39 am
par Ti-radis
Oui mais les syndromes pré-menstruelles, c'est avant les menstruations....  donc pas pendant.

Dans mon entourage, je vois des gens qui tolèrent ou excuses les impolitesses et impatiences de leur jeunes filles avec ça (ou les leurs   ), mais un moment donné faut poser une limite.  

C'est une petite fraction des femmes qui devraient avoir des symptomes accablants.  j'ai peur qu'on est entrain de donner ce message à nos filles: "Tu es pas du monde aujourd'hui, pas grave du es en SPM, c'est correct".  Alors qu'il faudrait parfois chercher plus loin...  

Parfois même les produits naturels peuvent apporter un soulagement...

Publié : mar. mai 16, 2006 3:43 am
par Spirullette
Quand je vivais chez mes parents, mon père était capable de prévoir mes règles grâce à mon humeur exécrable de SPM.  Super cool pour une adolescente! Quelques jours avant mes règles, je deviens super parano, agressive et sensible.   Et si je suis fatiguée c'est pire! D'ailleurs certains sur ce forum ont déjà remarqué ces trop pleins d'émotions négatives   !

Fake le SPM moi j'y crois!    Pis un conseil, venez pas me contredire!     --Message edité par Spirullette le 2006-05-16 09:45:45--

Publié : mar. mai 16, 2006 3:47 am
par LeeLou
Spirullette  a écritQuand je vivais chez mes parents, mon père était capable de prévoir mes règles grâce à mon humeur exécrable de SPM.  Super cool pour une adolescente! Quelques jours avant mes règles, je deviens super parano, agressive et sensible.   Et si je suis fatiguée c'est pire! D'ailleurs certains sur ce forum ont déjà remarqué ces trop pleins d'émotions négatives   !

Fake le SPM moi j'y crois!    Pis un conseil, venez pas me contredire!      
   

Publié : mar. mai 16, 2006 3:49 am
par LeeLou
Ti-radis  a écritOui mais les syndromes pré-menstruelles, c'est avant les menstruations....  donc pas pendant.

Dans mon entourage, je vois des gens qui tolèrent ou excuses les impolitesses et impatiences de leur jeunes filles avec ça (ou les leurs   ), mais un moment donné faut poser une limite.  

C'est une petite fraction des femmes qui devraient avoir des symptomes accablants.  j'ai peur qu'on est entrain de donner ce message à nos filles: "Tu es pas du monde aujourd'hui, pas grave du es en SPM, c'est correct".  Alors qu'il faudrait parfois chercher plus loin...  

Parfois même les produits naturels peuvent apporter un soulagement...
Je suis pas mal d accord avec toi ... comme si ca excusais tout ... et surtout d entendre dès qu'une femme est de mauvaise humeur : t es menstrué , t es dans le rouge , ah c est ton spm    jpense qu on peut aussi etre faché parce qu'il y a quelque chose qui va pas tout simplement .

Publié : mar. mai 16, 2006 3:57 am
par Spirullette
LeeLou  a écrit
Je suis pas mal d accord avec toi ... comme si ca excusais tout ... et surtout d entendre dès qu'une femme est de mauvaise humeur : t es menstrué , t es dans le rouge , ah c est ton spm    jpense qu on peut aussi etre faché parce qu'il y a quelque chose qui va pas tout simplement .

On dirait que certaines personnes ne comprennent pas la nuance des mots "syndrome pré-menstruel. Quand t'es menstruée, c'est fini le SPM tsé!    Quand je travaillais juste avec des gars, il y a un gars qui m'a passé la remarque que j'étais en SPM donc menstruée. Disons qu'il a compris le sens du mot SPM surtout que j'étais en SPM!    Me suis plus jamais fait écoeurer avec ça!    Surtout que j'ai compris que les gars aiment bien naiser les femmes avec ça, mais que dans le font ils veulent vraiment pas connaitre les détails de ton cycle menstruel!   --Message edité par Spirullette le 2006-05-16 09:58:55--