Publié : mer. mai 10, 2006 6:55 pm
Environnement Canada prévoit un été sec et chaud
Presse Canadienne (PC)
10/05/2006 17h49
Les agriculteurs canadiens pourraient bien connaître une autre année frustrante et les réserves d'énergie risquent d'être sollicitées à nouveau au maximum pour alimenter des climatiseurs énergivores: Environnement Canada prévoit en effet un été chaud et sec presque partout au pays.
La carte météorologique nationale pour les mois de mai à juillet est colorée presque entièrement de rouge, ce qui indique que des températures plus élevées que les normales sont prévues partout, sauf dans certaines régions de la Colombie-Britannique et des Territoires du Nord-Ouest.
Bien sûr, les amateurs de bains de soleil ne se plaindront pas de la chaleur, mais c'est un scénario qui a du bon et du mauvais, a affirmé le climatologue David Phillips, d'Environnement Canada, mercredi. On n'a qu'à penser à l'été dernier, aux coûts engendrés par la nécessité de rafraîchir les maisons, aux interdictions d'arroser. «Il y a beaucoup d'aspects négatifs avec des étés plus chauds que la normale.»
Bien que plusieurs fermiers aient profité d'un printemps doux pour entreprendre leurs semailles plus tôt, un été chaud pourrait leur coûter cher, a souligné M. Phillips.
Seules quelques régions du pays devraient recevoir des précipitations dans ou au-dessus de la moyenne, mais elles se trouvent surtout dans le Grand Nord et dans des zones moins densément peuplées.
Certaines parties de l'ouest, le sud de l'Ontario et le sud du Québec -les principales ceintures agricoles- seraient plus sèches que la normale -ce qui pourrait être problématique, a poursuivi M. Phillips.
Les agriculteurs les plus vulnérables pourraient être ceux qui cultivent des plantes comme le blé, le soya et le maïs, lesquelles exigent énormément d'eau pendant la saison de croissance.
Un autre souci engendré par un été chaud est l'utilisation massive d'appareils de conditionnement de l'air, exigeants pour l'approvisionnement en électricité, note Terry Young, de l'agence responsable du réseau électrique de l'Ontario. «Par une chaude journée d'été, entre 10 et 25 pour cent de la demande peut être attribuable à la climatisation de l'air.»
La consommation d'énergie a atteint des sommets au cours de l'été dernier en Ontario. Des mises en garde ont dû être émises pour avertir les gens qu'ils s'exposaient à des interruptions.
On s'en reparle cet automne
Presse Canadienne (PC)
10/05/2006 17h49
Les agriculteurs canadiens pourraient bien connaître une autre année frustrante et les réserves d'énergie risquent d'être sollicitées à nouveau au maximum pour alimenter des climatiseurs énergivores: Environnement Canada prévoit en effet un été chaud et sec presque partout au pays.
La carte météorologique nationale pour les mois de mai à juillet est colorée presque entièrement de rouge, ce qui indique que des températures plus élevées que les normales sont prévues partout, sauf dans certaines régions de la Colombie-Britannique et des Territoires du Nord-Ouest.
Bien sûr, les amateurs de bains de soleil ne se plaindront pas de la chaleur, mais c'est un scénario qui a du bon et du mauvais, a affirmé le climatologue David Phillips, d'Environnement Canada, mercredi. On n'a qu'à penser à l'été dernier, aux coûts engendrés par la nécessité de rafraîchir les maisons, aux interdictions d'arroser. «Il y a beaucoup d'aspects négatifs avec des étés plus chauds que la normale.»
Bien que plusieurs fermiers aient profité d'un printemps doux pour entreprendre leurs semailles plus tôt, un été chaud pourrait leur coûter cher, a souligné M. Phillips.
Seules quelques régions du pays devraient recevoir des précipitations dans ou au-dessus de la moyenne, mais elles se trouvent surtout dans le Grand Nord et dans des zones moins densément peuplées.
Certaines parties de l'ouest, le sud de l'Ontario et le sud du Québec -les principales ceintures agricoles- seraient plus sèches que la normale -ce qui pourrait être problématique, a poursuivi M. Phillips.
Les agriculteurs les plus vulnérables pourraient être ceux qui cultivent des plantes comme le blé, le soya et le maïs, lesquelles exigent énormément d'eau pendant la saison de croissance.
Un autre souci engendré par un été chaud est l'utilisation massive d'appareils de conditionnement de l'air, exigeants pour l'approvisionnement en électricité, note Terry Young, de l'agence responsable du réseau électrique de l'Ontario. «Par une chaude journée d'été, entre 10 et 25 pour cent de la demande peut être attribuable à la climatisation de l'air.»
La consommation d'énergie a atteint des sommets au cours de l'été dernier en Ontario. Des mises en garde ont dû être émises pour avertir les gens qu'ils s'exposaient à des interruptions.
On s'en reparle cet automne