Publié : ven. avr. 21, 2006 3:21 am
Canada Nouvelles du Canada
Le 21 avril 2006 - 07:32
Une ex-employée du fédéral congédiée pour avoir parlé français
Presse Canadienne
Une ex-employée contractuelle du gouvernement fédéral, qui soutient avoir été congédiée parce qu'elle avait parlé français dans une réunion, attend depuis deux ans un rapport de la Commissaire aux langues officielles pour savoir si elle intentera une poursuite contre l'employeur.
Christine Robitaille déterminera alors quelles mesures s'imposent pour faire valoir ses droits, selon son avocat Ronald Caza.
En mai 2004, l'ex-employée du ministère de l'Environnement a déposé une plainte au Bureau de la commissaire Dyane Adam, après avoir été congédiée.
Le porte-parole de la commissaire, Robin Cantin, a indiqué que le rapport d'enquête devrait être déposé «dans les prochaines semaines».
Selon M. Cantin le délai de près de deux ans est lié à la complexité du dossier. Plusieurs personnes seraient impliquées et le dossier soulèverait plusieurs questions juridiques. Dans pareil cas, un délai de deux ans n'est pas inhabituel, selon lui.
Mme Robitaille soutient avoir été congédiée injustement en mai 2004 parce qu'elle a parlé français pendant une réunion, alors qu'elle travaillait pour le ministère de l'Environnement, à Gatineau.
Elle explique que treize personnes étaient présentes et que quand elle a voulu parler en français, on lui a dit: «Speak english please, this is an english meeting».
Selon M. Cantin, la plainte de Mme Robitaille dénonçait le fait que l'employeur n'a pas agi conformément à l'égard de la langue de travail et ne vise pas le congédiement de l'employée.
La plaignante n'aurait donc pas besoin du rapport d'enquête pour entamer des poursuites et contester son congédiement devant un tribunal, d'après lui.
Le 21 avril 2006 - 07:32
Une ex-employée du fédéral congédiée pour avoir parlé français
Presse Canadienne
Une ex-employée contractuelle du gouvernement fédéral, qui soutient avoir été congédiée parce qu'elle avait parlé français dans une réunion, attend depuis deux ans un rapport de la Commissaire aux langues officielles pour savoir si elle intentera une poursuite contre l'employeur.
Christine Robitaille déterminera alors quelles mesures s'imposent pour faire valoir ses droits, selon son avocat Ronald Caza.
En mai 2004, l'ex-employée du ministère de l'Environnement a déposé une plainte au Bureau de la commissaire Dyane Adam, après avoir été congédiée.
Le porte-parole de la commissaire, Robin Cantin, a indiqué que le rapport d'enquête devrait être déposé «dans les prochaines semaines».
Selon M. Cantin le délai de près de deux ans est lié à la complexité du dossier. Plusieurs personnes seraient impliquées et le dossier soulèverait plusieurs questions juridiques. Dans pareil cas, un délai de deux ans n'est pas inhabituel, selon lui.
Mme Robitaille soutient avoir été congédiée injustement en mai 2004 parce qu'elle a parlé français pendant une réunion, alors qu'elle travaillait pour le ministère de l'Environnement, à Gatineau.
Elle explique que treize personnes étaient présentes et que quand elle a voulu parler en français, on lui a dit: «Speak english please, this is an english meeting».
Selon M. Cantin, la plainte de Mme Robitaille dénonçait le fait que l'employeur n'a pas agi conformément à l'égard de la langue de travail et ne vise pas le congédiement de l'employée.
La plaignante n'aurait donc pas besoin du rapport d'enquête pour entamer des poursuites et contester son congédiement devant un tribunal, d'après lui.