Publié : mar. avr. 11, 2006 5:15 am
RESPONSABILITÉ ADMINISTRATIVE
Ottawa présente un premier projet de loi
Presse Canadienne
Ottawa
Le nouveau gouvernement conservateur a déposé ce matin un premier projet de loi depuis son entrée en fonction, une pièce maîtresse de son programme électoral: une loi fédérale qui s'attarde à la responsabilisation de l'administration fédérale pour empêcher de nouveaux scandales tel celui du programme des commandites.
Par ce ménage dit de profondeur, Ottawa annonce des mesures anti-corruption les plus sévères dans l'histoire canadienne sur l'accès à l'information gouvernementale, les contributions secrètes aux candidats politiques, le travail des lobbyistes et les nominations à la tête d'organismes.
Les mesures «anticorruption les plus sévères de toute l'histoire du pays»
En plus d'affecter la Loi sur l'accès à l'information, le texte touchera aussi la Loi électorale fédérale.
Le premier ministre Stephen Harper entend se livrer dès la semaine prochaine à une tournée des régions canadiennes afin d'expliquer les détails et objectifs de cette législation qu'il souhaite voir appliquée avant la fin de la présente session parlementaire de la Chambre des communes, en juin.
Le projet de loi sera d'abord soumis à l'examen des membres d'une commission parlementaire.
Bien que le Parti conservateur soit en forte minorité au Sénat, qui devra appliquer la sanction royale à la loi, il est douteux que les partis d'opposition se dressent devant l'essentiel d'une loi s'attardant à l'éthique, à l'imputabilité et à la transparence.
Déjà, le député noé-démocrate Pat Martin a réservé un accueil enthousiaste à la législation. Pour sa part, le député libéral Keith Martin craint que le projet de loi soit source d'impasse bureaucratique.
Ottawa présente un premier projet de loi
Presse Canadienne
Ottawa
Le nouveau gouvernement conservateur a déposé ce matin un premier projet de loi depuis son entrée en fonction, une pièce maîtresse de son programme électoral: une loi fédérale qui s'attarde à la responsabilisation de l'administration fédérale pour empêcher de nouveaux scandales tel celui du programme des commandites.
Par ce ménage dit de profondeur, Ottawa annonce des mesures anti-corruption les plus sévères dans l'histoire canadienne sur l'accès à l'information gouvernementale, les contributions secrètes aux candidats politiques, le travail des lobbyistes et les nominations à la tête d'organismes.
Les mesures «anticorruption les plus sévères de toute l'histoire du pays»
En plus d'affecter la Loi sur l'accès à l'information, le texte touchera aussi la Loi électorale fédérale.
Le premier ministre Stephen Harper entend se livrer dès la semaine prochaine à une tournée des régions canadiennes afin d'expliquer les détails et objectifs de cette législation qu'il souhaite voir appliquée avant la fin de la présente session parlementaire de la Chambre des communes, en juin.
Le projet de loi sera d'abord soumis à l'examen des membres d'une commission parlementaire.
Bien que le Parti conservateur soit en forte minorité au Sénat, qui devra appliquer la sanction royale à la loi, il est douteux que les partis d'opposition se dressent devant l'essentiel d'une loi s'attardant à l'éthique, à l'imputabilité et à la transparence.
Déjà, le député noé-démocrate Pat Martin a réservé un accueil enthousiaste à la législation. Pour sa part, le député libéral Keith Martin craint que le projet de loi soit source d'impasse bureaucratique.