Publié : mar. févr. 07, 2006 7:36 am
Le 7 février 2006 - 10:49
Une chirurgie tourne mal : la patiente réclame 2,3 millions de dollars
Presse Canadienne
Un jeune femme réclame 2,3 millions de dollars après avoir subi une chirurgie au laser qui abîmé sa vision au point où elle a réorienté sa carrière.
Karine Cloutier allègue qu'elle n'a pas donné un «consentement éclairé» à la chirurgie puisque les risques et complications ont été «banalisés» par des représentants de la Clinique Michel Pop, de Montréal, indique une requête déposée la semaine dernière au palais de justice de Québec.
Après l'opération, la vision de Karine Cloutier a baissé au point où elle a dû réorienter sa carrière et n'a pu compléter son doctorat, allègue la poursuite. Elle est considérée «légalement aveugle et ne peut espérer recouvrer la vue un jour». La jeune femme de 29 ans soutient qu'elle ne se serait jamais fait opérer si elle avait connu tous les risques.
«Toute l'affaire tourne autour de cette notion de consentement. Rien n'a été dit à notre cliente concernant des conséquences aussi graves», a affirmé l'avocat de Québec Marc Boulanger, spécialiste des questions de responsabilité médicale et responsable du dossier.
Boursière canadienne en psychologie, Mme Cloutier, originaire du Saguenay, a subi l'opération au laser de type PRK, le 5 février 2003, pour corriger un problème de myopie et d'astigmatisme. Quelques minutes avant l'opération cependant, un consentement écrit «quelle doit signer» lui est remis. Il indique la possibilité de complications allant de l'infection à la cécité.
Inquiète, la patiente dit avoir demandé des explications mais une infirmière lui aurait alors dit que ces «troubles n'arrivent jamais», ce qui l'a incité à signer. «Ce système fautif de signature de consentement», selon les avocats de la dame, s'apparente «aux techniques de vente sous pression». Suite à la chirurgie, Mme Cloutier aurait immédiatement éprouvé de vives douleurs aux yeux.
La demanderesse réclame une somme de 2 276 000 $ devant notamment couvrir les pertes monétaires dues à une réorientation de carrière, les dommages moraux et les coûts des soins résultant de sa situation. Il n'a pas été possible d'obtenir les commentaires de la Clinique Michel Pop.
Une chirurgie tourne mal : la patiente réclame 2,3 millions de dollars
Presse Canadienne
Un jeune femme réclame 2,3 millions de dollars après avoir subi une chirurgie au laser qui abîmé sa vision au point où elle a réorienté sa carrière.
Karine Cloutier allègue qu'elle n'a pas donné un «consentement éclairé» à la chirurgie puisque les risques et complications ont été «banalisés» par des représentants de la Clinique Michel Pop, de Montréal, indique une requête déposée la semaine dernière au palais de justice de Québec.
Après l'opération, la vision de Karine Cloutier a baissé au point où elle a dû réorienter sa carrière et n'a pu compléter son doctorat, allègue la poursuite. Elle est considérée «légalement aveugle et ne peut espérer recouvrer la vue un jour». La jeune femme de 29 ans soutient qu'elle ne se serait jamais fait opérer si elle avait connu tous les risques.
«Toute l'affaire tourne autour de cette notion de consentement. Rien n'a été dit à notre cliente concernant des conséquences aussi graves», a affirmé l'avocat de Québec Marc Boulanger, spécialiste des questions de responsabilité médicale et responsable du dossier.
Boursière canadienne en psychologie, Mme Cloutier, originaire du Saguenay, a subi l'opération au laser de type PRK, le 5 février 2003, pour corriger un problème de myopie et d'astigmatisme. Quelques minutes avant l'opération cependant, un consentement écrit «quelle doit signer» lui est remis. Il indique la possibilité de complications allant de l'infection à la cécité.
Inquiète, la patiente dit avoir demandé des explications mais une infirmière lui aurait alors dit que ces «troubles n'arrivent jamais», ce qui l'a incité à signer. «Ce système fautif de signature de consentement», selon les avocats de la dame, s'apparente «aux techniques de vente sous pression». Suite à la chirurgie, Mme Cloutier aurait immédiatement éprouvé de vives douleurs aux yeux.
La demanderesse réclame une somme de 2 276 000 $ devant notamment couvrir les pertes monétaires dues à une réorientation de carrière, les dommages moraux et les coûts des soins résultant de sa situation. Il n'a pas été possible d'obtenir les commentaires de la Clinique Michel Pop.