Référendum de 1995 = Le DGE rouvre une enquête sur Option-Canada
Référendum de 1995
Le DGE rouvre une enquête sur Option-Canada
Radio-Canada a appris que le directeur général des élections (DGE) du Québec, Marcel Blanchet, a ouvert une nouvelle enquête sur Option-Canada, organisme subventionné par le gouvernement fédéral durant la campagne référendaire de 1995 pour faire la promotion du fédéralisme au Québec.
Une première enquête du DGE québécois avait dû être abandonnée en 1997, en raison du refus d'Option-Canada de fournir ses documents comptables. La Cour suprême a estimé que ce refus était légitime puisque l'organisme n'était pas assujetti à la loi québécoise.
Le DGE soupçonnait Option-Canada d'avoir financé la grande manifestation fédéraliste du 27 octobre 1995 à Montréal, un déboursé important en contravention de la Loi électorale du Québec, qui limitait les dépenses des deux camps.
« L'hypothèse que nous avions, c'est qu'Option-Canada avait probablement été impliquée dans cette opération », commente Pierre-F. Côté, ex-DGE du Québec.
Les essayistes Normand Lester et Robin Philpot ont depuis mis la main sur tous les documents internes d'Option-Canada, et feront paraître un livre sur la question en début de semaine prochaine, intitulé Les secrets d'Option-Canada.
De plus, le premier rapport du juge Gomery sur le scandale des commandites, publié cet automne, indique que l'agence BCP avait « facturé Option-Canada pour un total de 2,6 millions de dollars [...] pour du placement média et des services reliés à la publicité. »
La GRC examine le financement d'Option-Canada
Rassemblement pour le fédéralisme, le 27 octobre 1995, à Montréal
Des sources ont révélé au quotidien The Globe and Mail que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) examinait l'attribution controversée d'un financement de 4,8 millions de dollars à Option-Canada.
Dans son édition de vendredi, le quotidien torontois affirme que cette somme a été envoyée à l'organisme fédéraliste, il y a 10 ans, en trois versements. Option-Canada, qui a maintenant cessé ses activités, a été présidé par Claude Dauphin, maintenant responsable des transports au comité exécutif de la Ville de Montréal.
Le 23 décembre 2005, la GRC a interrogé à ce sujet deux représentants de Patrimoine Canada. Il n'a pas été déterminé dans quelle mesure la somme totale avait été utilisée, mais une source a indiqué que les questions des policiers portaient sur un montant d'environ 300 000 $. La GRC n'a pas voulu confirmer ou infirmer ces informations.
Cette affaire pourrait s'avérer une nouvelle tuile tombant sur la campagne électorale des libéraux fédéraux. La semaine dernière, la GRC a déclenché une enquête pour déterminer si des fuites ont bel et bien précédé l'annonce sur les fiducies de revenu faite par le ministre des Finances, Ralph Goodale, en novembre dernier.
Patrimoine Canada alerte la GRC
Toujours selon The Globe and Mail, c'est Patrimoine Canada qui a contacté les policiers fédéraux après avoir entendu qu'Option-Canada était le sujet du livre de Normand Lester.
« Diverses informations nous ont permis de croire que des irrégularités se sont produites dans la gestion de fonds fédéraux, et c'est dans cette perspective que nous avons demandé à la GRC de s'intéresser à cette question », a affirmé le porte-parole du ministère, Jean-Guy Beaupré. Il a précisé que la GRC n'avait pas encore décidé d'ouvrir une enquête criminelle sur cette affaire.
Une vérification interne de Patrimoine Canada soulignait que le processus d'attribution de ces versements d'argent avait « manqué de la rigueur qu'on est en droit de s'attendre quand d'importantes sommes sont accordées à un client qui n'a pas été contrôlé ».
Les trois versements en question sont datés du 24 septembre, du 2 octobre et du 20 décembre 1995, soit quelques semaines seulement après la création d'Option-Canada. L'organisme a été créé le 7 septembre 1995 par le Conseil de l'unité canadienne (CUC) afin de promouvoir le fédéralisme au Québec.
Le CUC est au courant, Claude Dauphin est en vacances
Claude Dauphin était le président d'Option-Canada.
Le CUC est au courant de l'intérêt de la GRC pour Option-Canada.
« Un peu avant Noël, on nous a dit qu'une demande avait été faite à la GRC pour qu'elle détermine s'il y avait lieu d'ouvrir une enquête [...] Nous n'avons pas entendu autre chose depuis », a affirmé le porte-parole du CUC, Peter Cowan. Il a précisé qu'aucun membre de son organisme n'avait été contacté par la GRC.
De son côté, l'ancien président d'Option-Canada, Claude Dauphin, est en vacances et il n'a pas pu être rejoint. Cependant, M. Dauphin a déjà embauché un porte-parole en prévision de la publication du livre de M. Lester.
Le DGE rouvre une enquête sur Option-Canada
Radio-Canada a appris que le directeur général des élections (DGE) du Québec, Marcel Blanchet, a ouvert une nouvelle enquête sur Option-Canada, organisme subventionné par le gouvernement fédéral durant la campagne référendaire de 1995 pour faire la promotion du fédéralisme au Québec.
Une première enquête du DGE québécois avait dû être abandonnée en 1997, en raison du refus d'Option-Canada de fournir ses documents comptables. La Cour suprême a estimé que ce refus était légitime puisque l'organisme n'était pas assujetti à la loi québécoise.
Le DGE soupçonnait Option-Canada d'avoir financé la grande manifestation fédéraliste du 27 octobre 1995 à Montréal, un déboursé important en contravention de la Loi électorale du Québec, qui limitait les dépenses des deux camps.
« L'hypothèse que nous avions, c'est qu'Option-Canada avait probablement été impliquée dans cette opération », commente Pierre-F. Côté, ex-DGE du Québec.
Les essayistes Normand Lester et Robin Philpot ont depuis mis la main sur tous les documents internes d'Option-Canada, et feront paraître un livre sur la question en début de semaine prochaine, intitulé Les secrets d'Option-Canada.
De plus, le premier rapport du juge Gomery sur le scandale des commandites, publié cet automne, indique que l'agence BCP avait « facturé Option-Canada pour un total de 2,6 millions de dollars [...] pour du placement média et des services reliés à la publicité. »
La GRC examine le financement d'Option-Canada
Rassemblement pour le fédéralisme, le 27 octobre 1995, à Montréal
Des sources ont révélé au quotidien The Globe and Mail que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) examinait l'attribution controversée d'un financement de 4,8 millions de dollars à Option-Canada.
Dans son édition de vendredi, le quotidien torontois affirme que cette somme a été envoyée à l'organisme fédéraliste, il y a 10 ans, en trois versements. Option-Canada, qui a maintenant cessé ses activités, a été présidé par Claude Dauphin, maintenant responsable des transports au comité exécutif de la Ville de Montréal.
Le 23 décembre 2005, la GRC a interrogé à ce sujet deux représentants de Patrimoine Canada. Il n'a pas été déterminé dans quelle mesure la somme totale avait été utilisée, mais une source a indiqué que les questions des policiers portaient sur un montant d'environ 300 000 $. La GRC n'a pas voulu confirmer ou infirmer ces informations.
Cette affaire pourrait s'avérer une nouvelle tuile tombant sur la campagne électorale des libéraux fédéraux. La semaine dernière, la GRC a déclenché une enquête pour déterminer si des fuites ont bel et bien précédé l'annonce sur les fiducies de revenu faite par le ministre des Finances, Ralph Goodale, en novembre dernier.
Patrimoine Canada alerte la GRC
Toujours selon The Globe and Mail, c'est Patrimoine Canada qui a contacté les policiers fédéraux après avoir entendu qu'Option-Canada était le sujet du livre de Normand Lester.
« Diverses informations nous ont permis de croire que des irrégularités se sont produites dans la gestion de fonds fédéraux, et c'est dans cette perspective que nous avons demandé à la GRC de s'intéresser à cette question », a affirmé le porte-parole du ministère, Jean-Guy Beaupré. Il a précisé que la GRC n'avait pas encore décidé d'ouvrir une enquête criminelle sur cette affaire.
Une vérification interne de Patrimoine Canada soulignait que le processus d'attribution de ces versements d'argent avait « manqué de la rigueur qu'on est en droit de s'attendre quand d'importantes sommes sont accordées à un client qui n'a pas été contrôlé ».
Les trois versements en question sont datés du 24 septembre, du 2 octobre et du 20 décembre 1995, soit quelques semaines seulement après la création d'Option-Canada. L'organisme a été créé le 7 septembre 1995 par le Conseil de l'unité canadienne (CUC) afin de promouvoir le fédéralisme au Québec.
Le CUC est au courant, Claude Dauphin est en vacances
Claude Dauphin était le président d'Option-Canada.
Le CUC est au courant de l'intérêt de la GRC pour Option-Canada.
« Un peu avant Noël, on nous a dit qu'une demande avait été faite à la GRC pour qu'elle détermine s'il y avait lieu d'ouvrir une enquête [...] Nous n'avons pas entendu autre chose depuis », a affirmé le porte-parole du CUC, Peter Cowan. Il a précisé qu'aucun membre de son organisme n'avait été contacté par la GRC.
De son côté, l'ancien président d'Option-Canada, Claude Dauphin, est en vacances et il n'a pas pu être rejoint. Cependant, M. Dauphin a déjà embauché un porte-parole en prévision de la publication du livre de M. Lester.
tuberale a écritJ'entends aux nouvelles que Pettigrew serait le ministre mêlé à ceci???? ...il vient de faire une conférence de presse pour démentir cette nouvelle et parler d'un montant de 12,000$......en tk....j,ai pas trop compris....
Martin sacrifierait-il Pettigrew, le pensant perdant aux élections anyway?
Ce serait la chose la plus intelligente à faire dans le cas de ti-Paul
Mais, hummmm Pettigrew parti....un rêve
Reste plus que Dion et Lapierre Et pourquoi pas Frulla tant qu'à y être?
Martin sacrifierait-il Pettigrew, le pensant perdant aux élections anyway?
Ce serait la chose la plus intelligente à faire dans le cas de ti-Paul
Mais, hummmm Pettigrew parti....un rêve
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- Inscription : lun. nov. 14, 2005 1:00 am
Raven a écritC'est vraiment intéressant de voir Normand Lester et Robin Philpot travailler ensemble Ils soulèvent plusieurs points très intéressants pour faire avancer la cause et dénoncer les coups bas de l'autre camp. Ils ont toute mon admiration
Normand Lester est un homme intègre et droit. Pas pour rien qu'il avait perdu son poste à RC, c'est lui qui avait commencé à parler du scandale des commandites avec la série Maurice Richard et RC y était impliqué
Normand Lester est un homme intègre et droit. Pas pour rien qu'il avait perdu son poste à RC, c'est lui qui avait commencé à parler du scandale des commandites avec la série Maurice Richard et RC y était impliqué
Pettigrew assure n'avoir aucun lien avec Option Canada
AgenceNews
Lors du point de presse libéral destiné à annoncer le plan de dépollution du fleuve Saint-Laurent et des Grands-Lacs, les journalistes ont davantage talonné le chef libéral, Paul Martin.
Ce dernier a toutefois ajouté que son candidat Pierre Pettigrew ferait le point sur les allégations publiées samedi dans le Globe and Mail, selon lesquelles un membre actuel de son cabinet aurait reçu 12 000 $ d'Option-Canada en 1995 pour faire la promotion du fédéralisme.
Il a avoué que Pierre Pettigrew était le ministre visé par ces allégations, alors que l'article du Globe ne l'identifiait pas. Le quotidien appuie ses affirmations sur des sources ayant eu accès au livre Les Secrets d'Option Canada du journaliste Normand Lester, devant être publié ce lundi.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, a tenu à préciser ce matin d’où venait les 12 000 $ d’honoraires qu’il a facturés en 1995 au Conseil pour l’unité canadienne, une donnée qui a été révélée hier dans l’affaire d'Option Canada.
Le ministre indique qu’il n’étais pas dans le gouvernement à ce moment-là, et il a rappellé qu’il agissait alors comme consultant en gestion internationale auprès de différents clients dont le Conseil pour l’unité canadienne, un organisme financé tant par le secteur privé que par le gouvernement du Canada.
« J’avais un client. Qu’est-ce qui faisait avec mes rapports? Ce n’est pas à moi de vous le dire. Comment il était financé ? C’est à vous de me le dire », a-t-il lancé aux journalistes avant de mentionner qu’il n’avait, jamais entendu parler d’Option Canada à cette époque.
EH que ça pue cette histoire !!!!! --Message edité par tuberale le 2006-01-07 13:31:39--
AgenceNews
Lors du point de presse libéral destiné à annoncer le plan de dépollution du fleuve Saint-Laurent et des Grands-Lacs, les journalistes ont davantage talonné le chef libéral, Paul Martin.
Ce dernier a toutefois ajouté que son candidat Pierre Pettigrew ferait le point sur les allégations publiées samedi dans le Globe and Mail, selon lesquelles un membre actuel de son cabinet aurait reçu 12 000 $ d'Option-Canada en 1995 pour faire la promotion du fédéralisme.
Il a avoué que Pierre Pettigrew était le ministre visé par ces allégations, alors que l'article du Globe ne l'identifiait pas. Le quotidien appuie ses affirmations sur des sources ayant eu accès au livre Les Secrets d'Option Canada du journaliste Normand Lester, devant être publié ce lundi.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, a tenu à préciser ce matin d’où venait les 12 000 $ d’honoraires qu’il a facturés en 1995 au Conseil pour l’unité canadienne, une donnée qui a été révélée hier dans l’affaire d'Option Canada.
Le ministre indique qu’il n’étais pas dans le gouvernement à ce moment-là, et il a rappellé qu’il agissait alors comme consultant en gestion internationale auprès de différents clients dont le Conseil pour l’unité canadienne, un organisme financé tant par le secteur privé que par le gouvernement du Canada.
« J’avais un client. Qu’est-ce qui faisait avec mes rapports? Ce n’est pas à moi de vous le dire. Comment il était financé ? C’est à vous de me le dire », a-t-il lancé aux journalistes avant de mentionner qu’il n’avait, jamais entendu parler d’Option Canada à cette époque.
EH que ça pue cette histoire !!!!! --Message edité par tuberale le 2006-01-07 13:31:39--
Martin admet ne pas savoir à quoi ont servi les 4,8 millions d'Option Canada
Presse Canadienne
Alors que la pression s'intensifie dans le dossier d'Option Canada, le chef libéral, Paul Martin, a dû reconnaître, samedi, qu'il n'a jamais réussi à savoir à quoi a servi la subvention de 4,8 millions $ qu'Ottawa a versée à l'organisme dans les semaines précédant le référendum de 1995.
Pourtant, M. Martin était alors ministre des Finances dans le gouvernement de Jean Chrétien. De plus, le président d'Option Canada, Claude Dauphin, a par la suite travaillé pour lui dans la capitale fédérale.
"Est-ce que je savais tous les détails? Non. Mais je savais qu'on avait une bataille à gagner", a-t-il déclaré en conférence de presse dans un hôtel montréalais.
Le premier ministre a assuré avoir déjà demandé à M. Dauphin, maintenant vice-président du comité exécutif de Montréal, ce qu'il savait des dépenses d'Option Canada. Ce dernier lui aurait toutefois répondu qu'il n'était au courant de rien, une affirmation qu'il a répétée vendredi au quotidien "La Presse".
"Le travail (de M. Dauphin) était de solliciter des fonds, a soutenu Paul Martin. Il n'était pas responsable de l'administration."
La tempête entourant Option Canada n'est que la plus récente controverse à ébranler la campagne libérale. Elle s'ajoute aux enquêtes de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et des autorités boursières américaines concernant le présumé délit d'initiés au ministère des Finances.
Les questions entourant Option Canada risquent de pourchasser le chef libéral jusqu'au scrutin du 23 janvier. Quelques heures avant le troisième débat télévisé, lundi, le journaliste d'enquête Normand Lester doit publier un livre-choc sur cette affaire, qui a des ressemblances avec le scandale des commandites _ à l'origine de la chute du gouvernement libéral.
Une enquête de plus
Au cours des dernières heures, on a appris que le directeur général des élections du Québec, Marcel Blanchet, avait rouvert l'enquête sur Option Canada à la lumière des documents obtenus par M. Lester et son collègue co-auteur, Robin Philpot. La GRC examinait déjà l'affaire.
Puis le quotidien "The Globe and Mail" a révélé samedi qu'une somme de 300 000 $ provenant d'Option Canada aurait servi à payer une cinquantaine de "bénévoles" libéraux qui ont travaillé pour le camp du NON en 1995. Une telle pratique est contraire à la législation québécoise si elle n'est pas comptabilisée dans les livres officiels.
La commission Gomery sur les commandites a aussi révélé qu'entre le 15 septembre et le 5 octobre 1995, l'agence de communication BCP a facturé Option Canada pour un total de 2,6 millions $ pour du placement média et des services reliés à la publicité. Encore là, pour être légale, la publicité référendaire devait être comptabilisée dans les dépenses de chaque camp.
Il a été impossible de joindre un porte-parole de BCP, samedi.
Paul Martin a reconnu samedi que la subvention à Option Canada n'avait pas respecté toutes les règles, en faisant mention d'une vérification interne menée par le ministère du Patrimoine canadien, en 1997. Pressé de questions des journalistes, il a fait une vague promesse.
"S'il y a des informations qui peuvent répondre à vos questions, ils seront disponibles (sic)", a-t-il dit.
Les conseillers du premier ministre ont cependant indiqué, par la suite, que les libéraux ne divulgueraient aucun nouveau document d'ici la fin de la campagne. Option Canada a déjà refusé d'ouvrir ses livres au bureau du vérificateur général, mais il semble que MM. Lester et Philpot aient réussi à mettre la main sur plusieurs dossiers.
Le "Globe and Mail" rapportait également, samedi, qu'Option Canada aurait versé 12 000 $ à un ministre du gouvernement Martin.
Le titulaire des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, s'est aussitôt reconnu et a convoqué la presse pour répondre à l'allégation.
Il a reconnu avoir conclu un contrat de cette valeur avec le Conseil de l'unité canadienne, qui est à l'origine d'Option Canada. Il aurait notamment produit des études au sujet de l'impact éventuel de la souveraineté sur certains secteurs industriels du Québec.
Le ministre n'a pas pu certifier hors de tout doute que ses honoraires n'ont pas été assumés par le budget d'Option Canada. Il a toutefois assuré qu'il ne connaissait pas l'existence de cet organisme occulte.
M. Pettigrew s'est dit victime de "salissage".
"Si on veut avoir des gens compétents en politique, il va falloir qu'on respecte davantage les individus", a-t-il plaidé.
Par ailleurs, Paul Martin a tenté de minimiser l'enquête de la US Securities and Exchange Commission sur le présumé délit d'initiés aux Finances, en affirmant qu'elle découlait d'une plainte des néo-démocrates.
Presse Canadienne
Alors que la pression s'intensifie dans le dossier d'Option Canada, le chef libéral, Paul Martin, a dû reconnaître, samedi, qu'il n'a jamais réussi à savoir à quoi a servi la subvention de 4,8 millions $ qu'Ottawa a versée à l'organisme dans les semaines précédant le référendum de 1995.
Pourtant, M. Martin était alors ministre des Finances dans le gouvernement de Jean Chrétien. De plus, le président d'Option Canada, Claude Dauphin, a par la suite travaillé pour lui dans la capitale fédérale.
"Est-ce que je savais tous les détails? Non. Mais je savais qu'on avait une bataille à gagner", a-t-il déclaré en conférence de presse dans un hôtel montréalais.
Le premier ministre a assuré avoir déjà demandé à M. Dauphin, maintenant vice-président du comité exécutif de Montréal, ce qu'il savait des dépenses d'Option Canada. Ce dernier lui aurait toutefois répondu qu'il n'était au courant de rien, une affirmation qu'il a répétée vendredi au quotidien "La Presse".
"Le travail (de M. Dauphin) était de solliciter des fonds, a soutenu Paul Martin. Il n'était pas responsable de l'administration."
La tempête entourant Option Canada n'est que la plus récente controverse à ébranler la campagne libérale. Elle s'ajoute aux enquêtes de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et des autorités boursières américaines concernant le présumé délit d'initiés au ministère des Finances.
Les questions entourant Option Canada risquent de pourchasser le chef libéral jusqu'au scrutin du 23 janvier. Quelques heures avant le troisième débat télévisé, lundi, le journaliste d'enquête Normand Lester doit publier un livre-choc sur cette affaire, qui a des ressemblances avec le scandale des commandites _ à l'origine de la chute du gouvernement libéral.
Une enquête de plus
Au cours des dernières heures, on a appris que le directeur général des élections du Québec, Marcel Blanchet, avait rouvert l'enquête sur Option Canada à la lumière des documents obtenus par M. Lester et son collègue co-auteur, Robin Philpot. La GRC examinait déjà l'affaire.
Puis le quotidien "The Globe and Mail" a révélé samedi qu'une somme de 300 000 $ provenant d'Option Canada aurait servi à payer une cinquantaine de "bénévoles" libéraux qui ont travaillé pour le camp du NON en 1995. Une telle pratique est contraire à la législation québécoise si elle n'est pas comptabilisée dans les livres officiels.
La commission Gomery sur les commandites a aussi révélé qu'entre le 15 septembre et le 5 octobre 1995, l'agence de communication BCP a facturé Option Canada pour un total de 2,6 millions $ pour du placement média et des services reliés à la publicité. Encore là, pour être légale, la publicité référendaire devait être comptabilisée dans les dépenses de chaque camp.
Il a été impossible de joindre un porte-parole de BCP, samedi.
Paul Martin a reconnu samedi que la subvention à Option Canada n'avait pas respecté toutes les règles, en faisant mention d'une vérification interne menée par le ministère du Patrimoine canadien, en 1997. Pressé de questions des journalistes, il a fait une vague promesse.
"S'il y a des informations qui peuvent répondre à vos questions, ils seront disponibles (sic)", a-t-il dit.
Les conseillers du premier ministre ont cependant indiqué, par la suite, que les libéraux ne divulgueraient aucun nouveau document d'ici la fin de la campagne. Option Canada a déjà refusé d'ouvrir ses livres au bureau du vérificateur général, mais il semble que MM. Lester et Philpot aient réussi à mettre la main sur plusieurs dossiers.
Le "Globe and Mail" rapportait également, samedi, qu'Option Canada aurait versé 12 000 $ à un ministre du gouvernement Martin.
Le titulaire des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, s'est aussitôt reconnu et a convoqué la presse pour répondre à l'allégation.
Il a reconnu avoir conclu un contrat de cette valeur avec le Conseil de l'unité canadienne, qui est à l'origine d'Option Canada. Il aurait notamment produit des études au sujet de l'impact éventuel de la souveraineté sur certains secteurs industriels du Québec.
Le ministre n'a pas pu certifier hors de tout doute que ses honoraires n'ont pas été assumés par le budget d'Option Canada. Il a toutefois assuré qu'il ne connaissait pas l'existence de cet organisme occulte.
M. Pettigrew s'est dit victime de "salissage".
"Si on veut avoir des gens compétents en politique, il va falloir qu'on respecte davantage les individus", a-t-il plaidé.
Par ailleurs, Paul Martin a tenté de minimiser l'enquête de la US Securities and Exchange Commission sur le présumé délit d'initiés aux Finances, en affirmant qu'elle découlait d'une plainte des néo-démocrates.
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Référendum de 1995
Les libéraux sur la défensive
Les vieux démons du référendum de 1995 font de nouveau irruption dans la campagne électorale des libéraux.
Lors du point de presse libéral destiné à annoncer une stratégie environnementale, les journalistes ont davantage talonné Paul Martin, samedi, au sujet d'Option Canada, un organisme fédéraliste mis sur pied peu avant le référendum de 1995 pour défendre l'option du non.
Se bornant à répéter ses propos de la veille, M. Martin a toutefois ajouté que son candidat Pierre Pettigrew commenterait lui-même les allégations publiées samedi dans le Globe and Mail, selon lesquelles un membre actuel de son cabinet aurait reçu 12 000 $ d'Option Canada en 1995 pour faire la promotion du fédéralisme.
La veille, Paul Martin a assuré qu'il dirigeait un gouvernement « imputable, ouvert et transparent », mais a refusé de parler des activités de l'organisme, se limitant à affirmer que personne ne l'empêcherait de défendre l'unité de son pays.
Pettigrew prend les devants
Le Globe and Mail appuie ses affirmations sur des sources ayant eu accès au livre Les Secrets d'Option Canada, de Normand Lester et Robin Philpot, devant être publié lundi.
Pierre Pettigrew
Pierre Pettigrew, qui n'était pas identifié par l'article du Globe, a pris les devants et convoqué les journalistes peu après le point de presse de son chef.
Exhibant une facture datée du 15 octobre 1995, il a reconnu avoir obtenu un contrat du Conseil de l'unité canadienne, l'organisme qui a créé Option Canada.
Précisant qu'il travaillait alors dans le secteur privé, il a expliqué qu'il avait été embauché comme expert-conseil pour rédiger un rapport sur les impacts de la souveraineté et qu'à l'époque, il n'avait pas été question d'Option Canada.
Pierre Pettigrew soutient qu'il n'a rien à se reprocher et se dit victime de salissage au cours de cette campagne électorale. « Si on veut avoir des gens compétents en politique, il va falloir qu'on respecte davantage les individus », a-t-il déclaré.
Un des autres ministres nommés dans le livre serait Stéphane Dion, qui, à l'époque du référendum, enseignait à l'Université de Montréal. Celui-ci a de son côté reconnu qu'il avait obtenu des contrats du Conseil privé. Il a par ailleurs menacé d'entamer des poursuites si son nom était associé à des actes malhonnêtes.
Ces déclarations font suite aux informations selon lesquelles la Gendarmerie royale du Canada examine l'attribution d'un financement de 4,8 millions de dollars à Option Canada. Le Globe and Mail affirmait vendredi que cette somme avait été envoyée en trois versements à Option Canada il y a 10 ans. L'organisme a depuis cessé ses activités.
Le Globe ajoutait samedi que ses sources indiquaient qu'Option Canada avait versé 300 000 $ à 50 bénévoles libéraux travaillant sur la campagne du non, dont un organisateur récemmement banni du parti pour son implication dans le scandale des commandites.
Claude Dauphin dit tout ignorer
Claude Dauphin en 1995 (archives)
Par ailleurs, l'ancien président d'Option Canada, Claude Dauphin, affirme qu'il n'a jamais eu la responsabilité de gérer les fonds accordés à cet organisme par Ottawa, mais se dit tout de même prêt à collaborer à l'examen de la GRC.
Il admet toutefois qu'Option Canada et le Conseil de l'unité canadienne ne faisaient qu'un: « Le siège social était situé au même endroit et c'était les mêmes personnes qui s'occupaient autant de l'un que de l'autre. »
M. Dauphin dit ne rien savoir des 300 000 $ qui intéressent particulièrement la GRC. Il ajoute que son rôle se limitait à faire des demandes de subventions pour l'organisme auprès de Patrimoine Canada et que ce n'est que l'année dernière qu'il a appris comment l'argent avait été dépensé.
L'ancienne ministre de Patrimoine Canada, Sheila Copps, affirme pourtant avoir demandé des comptes à M. Dauphin en 1997 au sujet des 300 000 $.
M. Dauphin est actuellement vice-président du comité exécutif et responsable de la sécurité publique à la Ville de Montréal. Il travaillait comme consultant auprès du Conseil pour l'unité canadienne lorsqu'il a été nommé, en septembre 1995, président d'Option Canada, qu'il a dirigé jusqu'à la fin de 1996. De 1997 à 2001, il a été le conseiller principal de Paul Martin, alors ministre des Finances.
Le DGEQ rouvre une enquête sur Option Canada
Vendredi, Radio-Canada a appris que le directeur général des élections du Québec (DGEQ), Marcel Blanchet, a ouvert une nouvelle enquête sur l'organisme.
Le DGEQ, Me Marcel Blanchet (archives)
Le DGEQ soupçonnait Option Canada d'avoir financé la grande manifestation fédéraliste du 27 octobre 1995 à Montréal, un déboursé important en contravention de la Loi électorale du Québec, qui limitait les dépenses des deux camps.
Une première enquête du DGEQ avait dû être abandonnée en 1997, en raison du refus d'Option Canada de fournir ses documents comptables. La Cour suprême avait estimé que ce refus était légitime, puisque l'organisme n'était pas assujetti à la loi québécoise.
Les essayistes Normand Lester et Robin Philpot ont depuis mis la main sur tous les documents internes d'Option Canada, et les informations obtenues se retrouvent dans leur livre.
De plus, le premier rapport du juge Gomery sur le scandale des commandites, publié cet automne, indique que l'agence BCP avait « facturé Option Canada pour un total de 2,6 millions de dollars [...] pour du placement média et des services reliés à la publicité. »
Les libéraux sur la défensive
Les vieux démons du référendum de 1995 font de nouveau irruption dans la campagne électorale des libéraux.
Lors du point de presse libéral destiné à annoncer une stratégie environnementale, les journalistes ont davantage talonné Paul Martin, samedi, au sujet d'Option Canada, un organisme fédéraliste mis sur pied peu avant le référendum de 1995 pour défendre l'option du non.
Se bornant à répéter ses propos de la veille, M. Martin a toutefois ajouté que son candidat Pierre Pettigrew commenterait lui-même les allégations publiées samedi dans le Globe and Mail, selon lesquelles un membre actuel de son cabinet aurait reçu 12 000 $ d'Option Canada en 1995 pour faire la promotion du fédéralisme.
La veille, Paul Martin a assuré qu'il dirigeait un gouvernement « imputable, ouvert et transparent », mais a refusé de parler des activités de l'organisme, se limitant à affirmer que personne ne l'empêcherait de défendre l'unité de son pays.
Pettigrew prend les devants
Le Globe and Mail appuie ses affirmations sur des sources ayant eu accès au livre Les Secrets d'Option Canada, de Normand Lester et Robin Philpot, devant être publié lundi.
Pierre Pettigrew
Pierre Pettigrew, qui n'était pas identifié par l'article du Globe, a pris les devants et convoqué les journalistes peu après le point de presse de son chef.
Exhibant une facture datée du 15 octobre 1995, il a reconnu avoir obtenu un contrat du Conseil de l'unité canadienne, l'organisme qui a créé Option Canada.
Précisant qu'il travaillait alors dans le secteur privé, il a expliqué qu'il avait été embauché comme expert-conseil pour rédiger un rapport sur les impacts de la souveraineté et qu'à l'époque, il n'avait pas été question d'Option Canada.
Pierre Pettigrew soutient qu'il n'a rien à se reprocher et se dit victime de salissage au cours de cette campagne électorale. « Si on veut avoir des gens compétents en politique, il va falloir qu'on respecte davantage les individus », a-t-il déclaré.
Un des autres ministres nommés dans le livre serait Stéphane Dion, qui, à l'époque du référendum, enseignait à l'Université de Montréal. Celui-ci a de son côté reconnu qu'il avait obtenu des contrats du Conseil privé. Il a par ailleurs menacé d'entamer des poursuites si son nom était associé à des actes malhonnêtes.
Ces déclarations font suite aux informations selon lesquelles la Gendarmerie royale du Canada examine l'attribution d'un financement de 4,8 millions de dollars à Option Canada. Le Globe and Mail affirmait vendredi que cette somme avait été envoyée en trois versements à Option Canada il y a 10 ans. L'organisme a depuis cessé ses activités.
Le Globe ajoutait samedi que ses sources indiquaient qu'Option Canada avait versé 300 000 $ à 50 bénévoles libéraux travaillant sur la campagne du non, dont un organisateur récemmement banni du parti pour son implication dans le scandale des commandites.
Claude Dauphin dit tout ignorer
Claude Dauphin en 1995 (archives)
Par ailleurs, l'ancien président d'Option Canada, Claude Dauphin, affirme qu'il n'a jamais eu la responsabilité de gérer les fonds accordés à cet organisme par Ottawa, mais se dit tout de même prêt à collaborer à l'examen de la GRC.
Il admet toutefois qu'Option Canada et le Conseil de l'unité canadienne ne faisaient qu'un: « Le siège social était situé au même endroit et c'était les mêmes personnes qui s'occupaient autant de l'un que de l'autre. »
M. Dauphin dit ne rien savoir des 300 000 $ qui intéressent particulièrement la GRC. Il ajoute que son rôle se limitait à faire des demandes de subventions pour l'organisme auprès de Patrimoine Canada et que ce n'est que l'année dernière qu'il a appris comment l'argent avait été dépensé.
L'ancienne ministre de Patrimoine Canada, Sheila Copps, affirme pourtant avoir demandé des comptes à M. Dauphin en 1997 au sujet des 300 000 $.
M. Dauphin est actuellement vice-président du comité exécutif et responsable de la sécurité publique à la Ville de Montréal. Il travaillait comme consultant auprès du Conseil pour l'unité canadienne lorsqu'il a été nommé, en septembre 1995, président d'Option Canada, qu'il a dirigé jusqu'à la fin de 1996. De 1997 à 2001, il a été le conseiller principal de Paul Martin, alors ministre des Finances.
Le DGEQ rouvre une enquête sur Option Canada
Vendredi, Radio-Canada a appris que le directeur général des élections du Québec (DGEQ), Marcel Blanchet, a ouvert une nouvelle enquête sur l'organisme.
Le DGEQ, Me Marcel Blanchet (archives)
Le DGEQ soupçonnait Option Canada d'avoir financé la grande manifestation fédéraliste du 27 octobre 1995 à Montréal, un déboursé important en contravention de la Loi électorale du Québec, qui limitait les dépenses des deux camps.
Une première enquête du DGEQ avait dû être abandonnée en 1997, en raison du refus d'Option Canada de fournir ses documents comptables. La Cour suprême avait estimé que ce refus était légitime, puisque l'organisme n'était pas assujetti à la loi québécoise.
Les essayistes Normand Lester et Robin Philpot ont depuis mis la main sur tous les documents internes d'Option Canada, et les informations obtenues se retrouvent dans leur livre.
De plus, le premier rapport du juge Gomery sur le scandale des commandites, publié cet automne, indique que l'agence BCP avait « facturé Option Canada pour un total de 2,6 millions de dollars [...] pour du placement média et des services reliés à la publicité. »
Option Canada
Des munitions pour Duceppe
De passage en Montérégie, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, continue de faire pression sur Paul Martin, pour qu'il s'explique au sujet d'Option Canada.
Selon lui, le chef libéral doit absolument dire tout ce qu'il sait des activités de l'organisme.
Gilles Duceppe compte bien soulever la question lors des deux derniers débats télévisés, qui se tiendront en début de semaine.
Le Bloc québécois insiste pour connaître la date précise des activités d'Option Canada, dans le but de savoir si l'organisme a contrevenu à la loi québécoise sur les consultations publiques. En effet, la loi oblige la divulgation de toute somme dépensée par l'une ou l'autre des parties au cours des semaines précédant le vote.
« Ça voudrait dire que le camp du oui aurait lutté à armes inégales lors de la campagne référendaire, que les libéraux fédéraux auraient fait fi des lois et de la démocratie québécoise. Et ça, c'est extrêmement grave », a mentionné M. Duceppe.
En outre, M. Duceppe refuse de montrer du doigt Pierre Pettigrew, qui serait impliqué dans l'affaire, selon le livre Les secrets d'Option Canada, des essayistes Normand Lester et Robin Philpot, qui doit paraître lundi. Le chef bloquiste croit plutôt que c'est à Paul Martin, ministre des Finances au moment du référendum de 1995, de s'expliquer.
Des munitions pour Duceppe
De passage en Montérégie, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, continue de faire pression sur Paul Martin, pour qu'il s'explique au sujet d'Option Canada.
Selon lui, le chef libéral doit absolument dire tout ce qu'il sait des activités de l'organisme.
Gilles Duceppe compte bien soulever la question lors des deux derniers débats télévisés, qui se tiendront en début de semaine.
Le Bloc québécois insiste pour connaître la date précise des activités d'Option Canada, dans le but de savoir si l'organisme a contrevenu à la loi québécoise sur les consultations publiques. En effet, la loi oblige la divulgation de toute somme dépensée par l'une ou l'autre des parties au cours des semaines précédant le vote.
« Ça voudrait dire que le camp du oui aurait lutté à armes inégales lors de la campagne référendaire, que les libéraux fédéraux auraient fait fi des lois et de la démocratie québécoise. Et ça, c'est extrêmement grave », a mentionné M. Duceppe.
En outre, M. Duceppe refuse de montrer du doigt Pierre Pettigrew, qui serait impliqué dans l'affaire, selon le livre Les secrets d'Option Canada, des essayistes Normand Lester et Robin Philpot, qui doit paraître lundi. Le chef bloquiste croit plutôt que c'est à Paul Martin, ministre des Finances au moment du référendum de 1995, de s'expliquer.
Ça démontre encore une fois à quel point ce Parti s'est toujours pensé au-dessus de tout et surtout au-dessus de toutes les lois.
Ils ont toujours fait la pluie et le beau temps avec l'argent des contribuables s'en mettant plein les poches et en faisant fi des lois québécoises.
Maudite racaille!!! Et il y en a encore pour croire que ce Parti mérite de reprendre le pouvoir. Non, vraiment, je ne comrpends pas!!!
Ils ont toujours fait la pluie et le beau temps avec l'argent des contribuables s'en mettant plein les poches et en faisant fi des lois québécoises.
Maudite racaille!!! Et il y en a encore pour croire que ce Parti mérite de reprendre le pouvoir. Non, vraiment, je ne comrpends pas!!!
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Bravo Normand Lester et Robin Philpot (un Ontarien)
Ce midi M. Lester était invité à Dutrizac & J'ai aimé la façon dont il a parlé de lui-même ; “Moi je suis celui qui s'est acharné sur le parti Libéral, le PQ, etc... Je n'ai aucune carte de membre (mais disons que je n'aurai jamais la carte du parti libéralllll lol) ” Depuis qu'il a quitté radio can, j’aime bcp ce journaliste il ne se gêne pas pr tout dire il n'a rien à perdre !
Après il y avait M. Philipot à Simon Durivage (je pitonnais pour les voir & entendre ) Durivage s'est fait un devoir de demandé à M. Philipot; Pourquoi un Ontarien s'intéresse au Québec??? POURQUOI PAS ! Par après au tél. il a eue bcp compliments de gens & que 2 personnes qui ont déclarées que c'était ridicule de dire des niaiseries comme ça du parti libéral Hé oui il y a encore des autruches... Entk , j'ai hâte de voir ce que donnera ces enquêtes !
Je tiens à Féliciter M. Duceppe qui n'a pas parler de ces évènement pr attaquer M. Martin au débat ce soir (même si bcp d'anglophones croyaient qu'il le ferait)
Le dernier débat demain en espérant que s'en sera un vrai BON !
Ce midi M. Lester était invité à Dutrizac & J'ai aimé la façon dont il a parlé de lui-même ; “Moi je suis celui qui s'est acharné sur le parti Libéral, le PQ, etc... Je n'ai aucune carte de membre (mais disons que je n'aurai jamais la carte du parti libéralllll lol) ” Depuis qu'il a quitté radio can, j’aime bcp ce journaliste il ne se gêne pas pr tout dire il n'a rien à perdre !
Après il y avait M. Philipot à Simon Durivage (je pitonnais pour les voir & entendre ) Durivage s'est fait un devoir de demandé à M. Philipot; Pourquoi un Ontarien s'intéresse au Québec??? POURQUOI PAS ! Par après au tél. il a eue bcp compliments de gens & que 2 personnes qui ont déclarées que c'était ridicule de dire des niaiseries comme ça du parti libéral Hé oui il y a encore des autruches... Entk , j'ai hâte de voir ce que donnera ces enquêtes !
Je tiens à Féliciter M. Duceppe qui n'a pas parler de ces évènement pr attaquer M. Martin au débat ce soir (même si bcp d'anglophones croyaient qu'il le ferait)
Le dernier débat demain en espérant que s'en sera un vrai BON !
Je trouve Jean Lapierre de plus en plus "putain". Excusez l'expression mais quand je le vois répondre aux journalistes concernant l'affaire Option Canada, je le trouve pitoyable.
On s'est tellement fait avoir en 1995. Parizeau avait bien raison...
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