Pierre Pettigrew attaqué dans le métro
Pettigrew victime d'une agression dans le métro
Presse Canadienne
Montréal
Le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, a été agressé mercredi soir dans une station de métro de Montréal.
Le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, a été agressé mercredi soir dans une station de métro de Montréal, a indiqué jeudi la chaîne de télévision LCN.
Un homme de 24 ans, Frédérick Estelle, a été accusé, jeudi, de voies de fait et de vol qualifié relativement à cette agression, qui est survenue à la station Côte-Vertu, a indiqué la chaîne d'information continue.
M. Pettigrew, qui n'était pas accompagné de son garde du corps, parlait au téléphone cellulaire quand il a été agressé.
L'individu aurait tenté de lui voler son téléphone. Deux personnes auraient porté secours au ministre.
L'une d'elles, un homme de 19 ans, a reçu un coup au visage et il a été blessé au nez et à la bouche, a rapporté LCN.
Après avoir passé une nuit en cellule Frédérick Estelle a été accusé jeudi. Il doit subir une évaluation psychiatrique. Il reviendra au tribunal vendredi pour subir son enquête pour remise en liberté.
Son avocate, Katia Zazzara, a confirmé qu'Estelle était accusé d'avoir agressé M. Pettigrew. «Je vais regarder la preuve, je vais rencontrer encore une fois l'accusé et demain on sera en mesure de procéder pour l'enquête sur remise en liberté», a-t-elle déclaré à LCN.
Selon LCN, l'entourage de M. Pettigrew a indiqué que le ministre utilisait souvent seul le transport en commun.
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J'ayis Pettigrew, mais quand même je ne lui souhaitais pas de se faire attaquer...
Presse Canadienne
Montréal
Le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, a été agressé mercredi soir dans une station de métro de Montréal.
Le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, a été agressé mercredi soir dans une station de métro de Montréal, a indiqué jeudi la chaîne de télévision LCN.
Un homme de 24 ans, Frédérick Estelle, a été accusé, jeudi, de voies de fait et de vol qualifié relativement à cette agression, qui est survenue à la station Côte-Vertu, a indiqué la chaîne d'information continue.
M. Pettigrew, qui n'était pas accompagné de son garde du corps, parlait au téléphone cellulaire quand il a été agressé.
L'individu aurait tenté de lui voler son téléphone. Deux personnes auraient porté secours au ministre.
L'une d'elles, un homme de 19 ans, a reçu un coup au visage et il a été blessé au nez et à la bouche, a rapporté LCN.
Après avoir passé une nuit en cellule Frédérick Estelle a été accusé jeudi. Il doit subir une évaluation psychiatrique. Il reviendra au tribunal vendredi pour subir son enquête pour remise en liberté.
Son avocate, Katia Zazzara, a confirmé qu'Estelle était accusé d'avoir agressé M. Pettigrew. «Je vais regarder la preuve, je vais rencontrer encore une fois l'accusé et demain on sera en mesure de procéder pour l'enquête sur remise en liberté», a-t-elle déclaré à LCN.
Selon LCN, l'entourage de M. Pettigrew a indiqué que le ministre utilisait souvent seul le transport en commun.
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J'ayis Pettigrew, mais quand même je ne lui souhaitais pas de se faire attaquer...
Peu importe qu'on aime ou n'aime pas un ministre, je ne comprends pas qu'un homme aussi important comme lui puisse circuler librement sans garde de corps.
Admettons, si c'était des gens haîneux qui auraient voulu attaquer sauvagement envers un ministre qui occupe un poste très important dans notre pays, comment on agirait devant ce genre de situation. Il me semblait qu'on doit absolument protéger nos ministres au Canada. Une question de sécurité.
Admettons, si c'était des gens haîneux qui auraient voulu attaquer sauvagement envers un ministre qui occupe un poste très important dans notre pays, comment on agirait devant ce genre de situation. Il me semblait qu'on doit absolument protéger nos ministres au Canada. Une question de sécurité.
Je ne crois pas qu'il ait été attaqué parce qu'il est Pierre Pettigrew. Il était au mauvais endroit au mauvais moment, non? Rien n'indique qu,on s'en prenait à l'homme politique, ce n'est ni moins grave, ni plus grave que si un autre citoyen s'était fait attaquer (et Dieu sait que c¸a arrive souvent dans le métro). Peut-être que ça incitera son gouvernement à ouvrir sa bourse afin de donner un peu de sous pour la sécurité...
Fourmi a écritJe ne crois pas qu'il ait été attaqué parce qu'il est Pierre Pettigrew. Il était au mauvais endroit au mauvais moment, non? Rien n'indique qu,on s'en prenait à l'homme politique, ce n'est ni moins grave, ni plus grave que si un autre citoyen s'était fait attaquer (et Dieu sait que c¸a arrive souvent dans le métro). Peut-être que ça incitera son gouvernement à ouvrir sa bourse afin de donner un peu de sous pour la sécurité...
Je sais que la personne ne savait pas qu'il était. Je voulais dire que ce n'est pas normal qu'un ministre circule librement sans son garde de corps dans un lieu où il y a une foule immense. Si quelqu'un le connaissait et l'aurait attaquer parce qu'il le déteste pour une raison politique, alors que son garde de coprs n'était pas là pour le protéger, quelle serait la réaction de la population en sachant que leur ministre n'était pas surveillé. Ces gens ont des dossiers très importants dans notre pays. Souvent, c'est un secret d'état pour la sécurité du pays. En plus, il est ministres des affaires étrangères. Ayoye! C'est grave. --Message edité par noiraud le 2005-12-30 10:22:20--
Je sais que la personne ne savait pas qu'il était. Je voulais dire que ce n'est pas normal qu'un ministre circule librement sans son garde de corps dans un lieu où il y a une foule immense. Si quelqu'un le connaissait et l'aurait attaquer parce qu'il le déteste pour une raison politique, alors que son garde de coprs n'était pas là pour le protéger, quelle serait la réaction de la population en sachant que leur ministre n'était pas surveillé. Ces gens ont des dossiers très importants dans notre pays. Souvent, c'est un secret d'état pour la sécurité du pays. En plus, il est ministres des affaires étrangères. Ayoye! C'est grave. --Message edité par noiraud le 2005-12-30 10:22:20--
Annouk a écritJe ne l'aime pas en tant que ministre mais l'homme derrière la position ne mérite pas plus de se faire attaquer qu'un autre. Je suis incapable de souhaiter du mal à quelqu'un et encore moins souhaiter qu'il ait été accompagné par un autre
Je ne lui souhaite pas du mal, disons juste de mon côté que j'ai de la difficulté à sympathiser avec ce qui lui arrive ;)
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kolem a écritEn tout cas, au moins il utilise le transport en commun
C'est ça que je me dis aussi... Si plus de politiciens prennaient le métro, ils finiraient sans doute par réaliser qu'il est rempli jusqu'au plafond, que les métros et les bus prennent une éternité à arriver pis qu'il y a plein de pannes!
C'est ça que je me dis aussi... Si plus de politiciens prennaient le métro, ils finiraient sans doute par réaliser qu'il est rempli jusqu'au plafond, que les métros et les bus prennent une éternité à arriver pis qu'il y a plein de pannes!
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noiraud a écrit
Je sais que la personne ne savait pas qu'il était. Je voulais dire que ce n'est pas normal qu'un ministre circule librement sans son garde de corps dans un lieu où il y a une foule immense. Si quelqu'un le connaissait et l'aurait attaquer parce qu'il le déteste pour une raison politique, alors que son garde de coprs n'était pas là pour le protéger, quelle serait la réaction de la population en sachant que leur ministre n'était pas surveillé. Ces gens ont des dossiers très importants dans notre pays. Souvent, c'est un secret d'état pour la sécurité du pays. En plus, il est ministres des affaires étrangères. Ayoye! C'est grave. J'aime croire que nous sommes un peuple suffisamment civilisés pour que nos politiciens puissent se rendre au travail par les transports publics seuls et sans danger. Et puis, pourquoi voudrait-on s'en prendre à lui?
Je sais que la personne ne savait pas qu'il était. Je voulais dire que ce n'est pas normal qu'un ministre circule librement sans son garde de corps dans un lieu où il y a une foule immense. Si quelqu'un le connaissait et l'aurait attaquer parce qu'il le déteste pour une raison politique, alors que son garde de coprs n'était pas là pour le protéger, quelle serait la réaction de la population en sachant que leur ministre n'était pas surveillé. Ces gens ont des dossiers très importants dans notre pays. Souvent, c'est un secret d'état pour la sécurité du pays. En plus, il est ministres des affaires étrangères. Ayoye! C'est grave. J'aime croire que nous sommes un peuple suffisamment civilisés pour que nos politiciens puissent se rendre au travail par les transports publics seuls et sans danger. Et puis, pourquoi voudrait-on s'en prendre à lui?
Hum... y'a un gars au bureau qui en a parlé justement aujourd'hui... il a rien trouvé de mieux à dire que: Moi j'lui aurais fait plus mal que ça, j'lui aurais pas volé son téléphone, j'lui aurait fait avaler!
On a beau pas être d'accord avec les agissements et/ou les opinions de quelqu'un, je vois pas l'idée de lui souhaiter le malheur... Ça me bogue sérieusement en fait.
D'un autre ordre d'idées, dans un monde idéal, n'importe qui devrait pouvoir se promener librement sans chien de garde à ses côtés... Je ne crois pas que le problème soit avec M. Pettigrew qui prenait le métro seul, mais bien avec son agresseur.
On a beau pas être d'accord avec les agissements et/ou les opinions de quelqu'un, je vois pas l'idée de lui souhaiter le malheur... Ça me bogue sérieusement en fait.
D'un autre ordre d'idées, dans un monde idéal, n'importe qui devrait pouvoir se promener librement sans chien de garde à ses côtés... Je ne crois pas que le problème soit avec M. Pettigrew qui prenait le métro seul, mais bien avec son agresseur.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Le jeune homme qui a agressé Pettigrew devra subir un examen psychiatrique
Presse Canadienne
Le jeune homme accusé d'avoir agressé mercredi le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, dans une station de métro de Montréal, devra subir un examen psychiatrique.
Lors de l'enquête sur remise en liberté de Frédérick Estelle, le juge a aussi refusé de remettre l'accusé en liberté. Le magistrat a demandé qu'il soit envoyé à l'Institut Philippe-Pinel pour une évaluation psychiatrique.
L'accusé, âgé de 24 ans, aurait un historique de dépression, a affirmé le procureur de la Couronne, David Simon, après l'audience, au palais de justice de Montréal.
Le procureur a indiqué qu'Estelle s'exprimait très bien et qu'il bénéficiait du soutien "d'une cellule familiale solidaire".
"Il s'agit maintenant de savoir s'il n'y aurait pas quelque chose d'ordre psychologique qui viendrait expliquer les gestes de monsieur", a dit M. Simon aux journalistes.
Un membre de la famille de l'accusé, Richard Estelle, a aussi déclaré que Frédérick Estelle ne n'était pas dangereux et que l'incident était dû à "un désordre psychologique".
"C'est une bonne personne, ce n'est pas une personne dangereuse", a-t-il dit dans une brève déclaration aux journalistes.
Mercredi, Estelle aurait tenté de voler le téléphone cellulaire du ministre qui était sans son garde du corps et l'aurait violemment agressé. Il a été accusé jeudi de voies de fait et de vol qualifié.
Un jeune homme de 19 ans, qui a aussitôt porté secours à M. Pettigrew, a subi de légères blessures au nez et à la bouche. Le téléphone a été rendu au ministre.
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a dit qu'il n'était pas inhabituel pour M. Pettigrew de voyager en transport en commun ou sans son garde du corps. Il a ajouté que le ministre n'était pas particulièrement visé par l'agresseur et qu'il se trouvait simplement au mauvais endroit au mauvais moment.
Frédérick Estelle, qui n'a pas d'antécédents judiciaires, a déclaré qu'il ne savait pas lui-même ce qui s'était passé le soir de l'agression.
Il reviendra en cour le 10 janvier.
Presse Canadienne
Le jeune homme accusé d'avoir agressé mercredi le ministre des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, dans une station de métro de Montréal, devra subir un examen psychiatrique.
Lors de l'enquête sur remise en liberté de Frédérick Estelle, le juge a aussi refusé de remettre l'accusé en liberté. Le magistrat a demandé qu'il soit envoyé à l'Institut Philippe-Pinel pour une évaluation psychiatrique.
L'accusé, âgé de 24 ans, aurait un historique de dépression, a affirmé le procureur de la Couronne, David Simon, après l'audience, au palais de justice de Montréal.
Le procureur a indiqué qu'Estelle s'exprimait très bien et qu'il bénéficiait du soutien "d'une cellule familiale solidaire".
"Il s'agit maintenant de savoir s'il n'y aurait pas quelque chose d'ordre psychologique qui viendrait expliquer les gestes de monsieur", a dit M. Simon aux journalistes.
Un membre de la famille de l'accusé, Richard Estelle, a aussi déclaré que Frédérick Estelle ne n'était pas dangereux et que l'incident était dû à "un désordre psychologique".
"C'est une bonne personne, ce n'est pas une personne dangereuse", a-t-il dit dans une brève déclaration aux journalistes.
Mercredi, Estelle aurait tenté de voler le téléphone cellulaire du ministre qui était sans son garde du corps et l'aurait violemment agressé. Il a été accusé jeudi de voies de fait et de vol qualifié.
Un jeune homme de 19 ans, qui a aussitôt porté secours à M. Pettigrew, a subi de légères blessures au nez et à la bouche. Le téléphone a été rendu au ministre.
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a dit qu'il n'était pas inhabituel pour M. Pettigrew de voyager en transport en commun ou sans son garde du corps. Il a ajouté que le ministre n'était pas particulièrement visé par l'agresseur et qu'il se trouvait simplement au mauvais endroit au mauvais moment.
Frédérick Estelle, qui n'a pas d'antécédents judiciaires, a déclaré qu'il ne savait pas lui-même ce qui s'était passé le soir de l'agression.
Il reviendra en cour le 10 janvier.
Le jeune homme connaissait Pettigrew, mais il ne savait pas qu'il était ministre.
PETTIGREW ATTAQUÉ DANS LE MÉTRO
L'agresseur passera le nouvel an à Pinel
Hugo Meunier
La Presse
Mercredi dernier, revenant de chez le dentiste, le député et ministre Pierre Pettigrew a été agressé alors qu'il entrait, seul, dans le métro à la station Côte-Vertu. Accusé de cette agression, Frédérick Estel a comparu hier, au palais de justice de Montréal.
Le jeune homme qui a agressé le ministre fédéral des Affaires étrangères Pierre Pettigrew, mercredi dans une station de métro, fêtera le Nouvel An à l'Institut psychiatrique Philippe-Pinel. Il y restera jusqu'à son retour devant le juge le 10 janvier prochain, a tranché la Cour hier.
" Si vous considérez que c'est pour le bien de la société d'aller consulter un médecin pour ce qui s'est produit, c'est votre décision ", a répliqué d'un ton calme Frédérick Estel, l'auteur de l'agression contre le ministre et sur une tierce personne qui s'est portée à la défense de M. Pettigrew.
C'est un jeune homme réservé, poli et s'exprimant bien qui s'est présenté dans le box des accusés du palais de justice de Montréal, hier matin, pour subir son enquête de libération sous caution.
Qualifié d'" exemple à suivre " et d'" employé modèle ", le jeune homme devra subir une évaluation psychologique avant de recouvrer sa liberté.
En regardant l'accusé de 24 ans, il est difficile de l'imaginer interpellant M. Pettigrew, le bousculant à plusieurs reprises, tentant de lui voler son cellulaire, avant de donner un violent coup de tête à un jeune homme venu s'interposer.
C'est pourtant ce qui s'est produit mercredi après-midi à la station Côte-Vertu, alors que M. Pettigrew revenait fin seul d'un rendez-vous chez le dentiste.
Frédérick Estel, qui ne possède aucun antécédent judiciaire, est accusé de tentative de vol qualifié sur le ministre et de voies de fait à l'endroit du Samaritain.
Une " bombe ambulante "?
Le juge Claude Leblond semblait hier avoir du mal à s'expliquer le comportement du jeune homme. " Est-ce que c'est une bombe ambulante? " a demandé le magistrat en pleine salle d'audience.
Dans le doute, il a choisi d'envoyer Frédérick Estel à l'Institut Pinel.
L'accusé a déjà subi des évaluations psychiatriques il y a quelques années. Il souffre apparemment d'un désordre psychologique provoqué par le décès de sa mère.
Appelé à la barre comme témoin de la défense, le père du jeune homme avait d'ailleurs remarqué un comportement bizarre chez son fils ces derniers temps. " Il y a une certaine détresse, il parlait de suicide ", a avoué Bernard Estel, avant de fondre en larmes.
L'oncle et employeur de l'accusé a aussi perçu un changement de comportement chez son neveu. " Ces derniers temps, il était trop tranquille, trop seul, je l'ai signalé à mon frère ", a affirmé à la Cour Richard Estel.
L'accusé était sous l'influence de l'alcool lorsqu'il s'en est pris au ministre. Les enquêteurs qui ont procédé à son interrogatoire ont aussi remarqué chez lui des symptômes d'intoxication.
Selon la police, l'accusé savait que Pierre Pettigrew était une personnalité publique. L'histoire ne précise pas si Frédérick Estel savait qu'il avait affaire au ministre des Affaires étrangères.
En entrant dans le métro, son téléphone cellulaire collé à l'oreille, le député de Papineau a d'ailleurs été interpellé d'une bien drôle de manière par l'accusé. " Tu n'as pas d'affaire là, c'est mon territoire! " a lancé M. Estel, en bousculant le ministre une première fois.
Lorsqu'un jeune homme de 19 ans s'est porté à la défense du ministre, l'accusé lui a demandé: " Tu es un héros? " avant de lui asséner un coup de tête.
Pierre Pettigrew a indiqué dans sa déposition avoir " vite constaté que son agression n'était pas dirigée contre le ministre, mais contre toute personne qui serait passée par là ".
L'avocate qui représente Frédérick Estel, Me Kathia Zazzira, a présenté plusieurs arguments à la Cour pour obtenir la libération de son client hier.
Elle a fait savoir que Frédérick Estel travaille à temps plein comme peintre en bâtiment dans la compagnie de son oncle, bénéficie d'un bon encadrement familial et s'est dit prêt à respecter toutes les conditions que la Cour lui aurait imposées. " Il n'est pas un voleur, il n'a jamais volé de sa vie ", a souligné le père de l'accusé, visiblement bouleversé par les événements. " Il n'a jamais accepté la mort de sa mère, c'est pour ça que je l'ai fait déménager près de chez moi, pour mieux l'encadrer ", a-t-il ajouté.
Le père et le fils habitent la même rue, à Montréal.
Le juge Leblond ne s'est pas laissé convaincre. " Je veux qu'on l'évalue pour nous assurer que la sécurité du public n'est pas menacée ", a-t-il tranché.
Les avocats de la défense et de la Couronne ont semblé satisfaits de la décision. " Le tribunal avait besoin d'une certaine garantie ", a commenté Me Zazzira.
De son côté, M. Pettigrew refuse de commenter l'incident qui, dit-il, ne regarde personne d'autre que lui.
© 2005 La Presse. Tous droits réservés. --Message edité par noiraud le 2005-12-31 10:14:59--
PETTIGREW ATTAQUÉ DANS LE MÉTRO
L'agresseur passera le nouvel an à Pinel
Hugo Meunier
La Presse
Mercredi dernier, revenant de chez le dentiste, le député et ministre Pierre Pettigrew a été agressé alors qu'il entrait, seul, dans le métro à la station Côte-Vertu. Accusé de cette agression, Frédérick Estel a comparu hier, au palais de justice de Montréal.
Le jeune homme qui a agressé le ministre fédéral des Affaires étrangères Pierre Pettigrew, mercredi dans une station de métro, fêtera le Nouvel An à l'Institut psychiatrique Philippe-Pinel. Il y restera jusqu'à son retour devant le juge le 10 janvier prochain, a tranché la Cour hier.
" Si vous considérez que c'est pour le bien de la société d'aller consulter un médecin pour ce qui s'est produit, c'est votre décision ", a répliqué d'un ton calme Frédérick Estel, l'auteur de l'agression contre le ministre et sur une tierce personne qui s'est portée à la défense de M. Pettigrew.
C'est un jeune homme réservé, poli et s'exprimant bien qui s'est présenté dans le box des accusés du palais de justice de Montréal, hier matin, pour subir son enquête de libération sous caution.
Qualifié d'" exemple à suivre " et d'" employé modèle ", le jeune homme devra subir une évaluation psychologique avant de recouvrer sa liberté.
En regardant l'accusé de 24 ans, il est difficile de l'imaginer interpellant M. Pettigrew, le bousculant à plusieurs reprises, tentant de lui voler son cellulaire, avant de donner un violent coup de tête à un jeune homme venu s'interposer.
C'est pourtant ce qui s'est produit mercredi après-midi à la station Côte-Vertu, alors que M. Pettigrew revenait fin seul d'un rendez-vous chez le dentiste.
Frédérick Estel, qui ne possède aucun antécédent judiciaire, est accusé de tentative de vol qualifié sur le ministre et de voies de fait à l'endroit du Samaritain.
Une " bombe ambulante "?
Le juge Claude Leblond semblait hier avoir du mal à s'expliquer le comportement du jeune homme. " Est-ce que c'est une bombe ambulante? " a demandé le magistrat en pleine salle d'audience.
Dans le doute, il a choisi d'envoyer Frédérick Estel à l'Institut Pinel.
L'accusé a déjà subi des évaluations psychiatriques il y a quelques années. Il souffre apparemment d'un désordre psychologique provoqué par le décès de sa mère.
Appelé à la barre comme témoin de la défense, le père du jeune homme avait d'ailleurs remarqué un comportement bizarre chez son fils ces derniers temps. " Il y a une certaine détresse, il parlait de suicide ", a avoué Bernard Estel, avant de fondre en larmes.
L'oncle et employeur de l'accusé a aussi perçu un changement de comportement chez son neveu. " Ces derniers temps, il était trop tranquille, trop seul, je l'ai signalé à mon frère ", a affirmé à la Cour Richard Estel.
L'accusé était sous l'influence de l'alcool lorsqu'il s'en est pris au ministre. Les enquêteurs qui ont procédé à son interrogatoire ont aussi remarqué chez lui des symptômes d'intoxication.
Selon la police, l'accusé savait que Pierre Pettigrew était une personnalité publique. L'histoire ne précise pas si Frédérick Estel savait qu'il avait affaire au ministre des Affaires étrangères.
En entrant dans le métro, son téléphone cellulaire collé à l'oreille, le député de Papineau a d'ailleurs été interpellé d'une bien drôle de manière par l'accusé. " Tu n'as pas d'affaire là, c'est mon territoire! " a lancé M. Estel, en bousculant le ministre une première fois.
Lorsqu'un jeune homme de 19 ans s'est porté à la défense du ministre, l'accusé lui a demandé: " Tu es un héros? " avant de lui asséner un coup de tête.
Pierre Pettigrew a indiqué dans sa déposition avoir " vite constaté que son agression n'était pas dirigée contre le ministre, mais contre toute personne qui serait passée par là ".
L'avocate qui représente Frédérick Estel, Me Kathia Zazzira, a présenté plusieurs arguments à la Cour pour obtenir la libération de son client hier.
Elle a fait savoir que Frédérick Estel travaille à temps plein comme peintre en bâtiment dans la compagnie de son oncle, bénéficie d'un bon encadrement familial et s'est dit prêt à respecter toutes les conditions que la Cour lui aurait imposées. " Il n'est pas un voleur, il n'a jamais volé de sa vie ", a souligné le père de l'accusé, visiblement bouleversé par les événements. " Il n'a jamais accepté la mort de sa mère, c'est pour ça que je l'ai fait déménager près de chez moi, pour mieux l'encadrer ", a-t-il ajouté.
Le père et le fils habitent la même rue, à Montréal.
Le juge Leblond ne s'est pas laissé convaincre. " Je veux qu'on l'évalue pour nous assurer que la sécurité du public n'est pas menacée ", a-t-il tranché.
Les avocats de la défense et de la Couronne ont semblé satisfaits de la décision. " Le tribunal avait besoin d'une certaine garantie ", a commenté Me Zazzira.
De son côté, M. Pettigrew refuse de commenter l'incident qui, dit-il, ne regarde personne d'autre que lui.
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